L'analyse de Moundiaye CISSE sur la réforme du conseil supérieur de la magistrature
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GUY MARIUS SAGNA DÉNONCE UN PILLAGE SILENCIEUX À L’ASSEMBLEE NATIONALE
Le député, ex-vice-président de la commission de contrôle et comptabilité, dénonce une année d'inaction et d'opacité totale sur les finances du parlement. "Qu'est-ce qu'on cache", s'interroge-t-il, pointant un manque de reddition des comptes
Ce dimanche 11 août 2024, l'émission "Point de vue" de la RTS a été le théâtre d'une intervention explosive du député Guy Marius Sagna. Dans un réquisitoire implacable, l'élu a mis à nu ce qu'il qualifie de "pillage silencieux" au cœur même de l'Assemblée nationale.
Sagna, ex-premier vice-président de la commission de contrôle et comptabilité, a révélé une situation alarmante : pendant une année entière, cette commission cruciale est restée muette comme une carpe. Aucune réunion, aucun rapport trimestriel, aucun compte-rendu annuel. Un black-out total sur la gestion des milliards répartis par le peuple sénégalais.
"C'est un scandale monumental", a tonné le député, pointant l'ironie d'un pays qui tend la main à l'international tout en laissant ses propres fonds s'évaporer dans les couloirs de l'Assemblée. Sagna n'a pas mâché ses mots : "On détourne, on vole votre argent, carrément !".
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GUY MARIUS SAGNA SECOUE LE STATU QUO
"Anti-impérialiste, pas anti-français." C'est le message lancé par le député lors de son passage à l'émission "Point de vue" ce dimanche. Le député a exposé sa vision radicale pour un Sénégal souverain, libre de toute influence française
Ce dimanche 11 août 2024, le député Guy Marius Sagna a fait trembler les ondes de la RTS lors de l'émission "Point de vue". Dans son intervention, le parlementaire a réaffirmé sa position sur les relations franco-sénégalaises.
"Je ne suis pas anti-français, je suis anti-impérialiste", a martelé Sagna, rejetant l'étiquette souvent accolée à son discours. Le député a mis en lumière la différence cruciale entre s'opposer à un pays et s'opposer à un système, pointant du doigt l'impérialisme français comme principal obstacle à la souveraineté sénégalaise.
Au cœur de son plaidoyer : l'épineuse question de la présence militaire française sur le sol sénégalais. "Pas un seul soldat français ne devrait être sur notre territoire", a-t-il déclaré.
Sagna n'a pas mâché ses mots concernant le franc CFA, qu'il a qualifié de "monnaie néocoloniale". Sa vision ? Une décolonisation totale des affaires monétaires du Sénégal, un projet ambitieux qui promet de redéfinir l'économie du pays.
Conscient des défis à venir, le député a souligné l'importance des prochaines élections législatives, les présentant comme une étape cruciale vers la réalisation de ces changements radicaux.
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LE HÉROS MÉCONNU DE LA ROUTE
Hélas, trop souvent négligé, le pneu utilisé devient le maillon faible de la sécurité routière. Choisir ses pneus avec soin et les entretenir régulièrement n'est pas une corvée, c'est un acte de responsabilité
Roulant silencieusement sous les véhicules, le pneu est l'acteur principal d'un drame quotidien dont nous sommes souvent inconscients. Ce cercle de caoutchouc, loin d'être un simple accessoire, est en réalité le gardien des vies sur l'asphalte.
Fruit d'une ingénierie avancée, le pneu est un véritable chef-d'œuvre technologique. Sa bande de roulement, telle une main géante agrippant la route, jongle constamment entre adhérence et fluidité. Ses sculptures, loin d'être de simples ornements, sont des canaux salvateurs qui chassent l'eau, préservant le piège mortel de la route.
Mais combien prêtent attention à ce compagnon fidèle ? Combien savent déchiffrer les hiéroglyphes modernes gravés sur ses flancs, véritables modes d'emploi de notre sécurité ?
Hélas, trop souvent négligé, le pneu devient le maillon faible de la sécurité routière. Choisir ses pneus avec soin et les entretenir régulièrement n'est pas une corvée, c'est un acte de responsabilité.
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ENTRE RÉFORMES ET DÉFIS, LA MAGISTRATURE TIRE LA SONNETTE D'ALARME
"Des tribunaux dans des maisons conventionnelles", "des cours suprêmes dans d'anciens musées" : le constat est accablant. L'UMS pointe du doigt le manque criant d'infrastructures adaptées, symbole d'une justice en quête de dignité
L'Union des magistrats du Sénégal (UMS) a donné de la voix lors de son assemblée générale annuelle. Entre compromis et revendications, les magistrats ont dressé un tableau sans concession de l'état de la justice au Sénégal.
L'UMS a surpris en se montrant ouverte à la présence controversée du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature, tout en rappelant que l'indépendance de la justice ne se limite pas à cette seule instance. Cette position contraste avec le cri d'alarme lancé sur les conditions de travail des magistrats.
"Des tribunaux dans des maisons conventionnelles", "des cours suprêmes dans d'anciens musées" : le constat est accablant. L'UMS pointe du doigt le manque criant d'infrastructures adaptées, symbole d'une justice en quête de dignité.
Face à ces défis, le ministère promet un plan quinquennal ambitieux. Modernisation des prisons, formation du personnel, réinsertion des détenus : les chantiers sont nombreux, mais l'UMS reste vigilant.
Les magistrats n'ont pas manqué de saluer le courage du Conseil constitutionnel, qualifié de "dernier rempart" lors de la récente élection présidentielle mouvementée.
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LE PLAIDOYER DE PAUL DOMINIQUE CORRÉA
Le président de Présence Chrétienne et membre du collectif Sursaut Citoyen livre une analyse percutante de la situation du pays, mettant en lumière les réformes urgentes à mener
Ce dimanche 11 août sur les ondes de Sud FM, l'émission "Objection" a accueilli Paul Dominique Corréa, président de Présence Chrétienne et membre du collectif Sursaut Citoyen. Il a mis en lumière les défis cruciaux auxquels fait face la démocratie sénégalaise.
Au cœur de son intervention, la réforme du Conseil supérieur de la magistrature s'est imposée comme un enjeu majeur. "Notre position, ma conviction, c'est que le Conseil supérieur de la magistrature, le président de la République ne doit plus y siéger", a déclaré Corréa avec fermeté. Cette prise de position souligne l'urgence d'une séparation effective des pouvoirs, pierre angulaire d'une justice véritablement indépendante.
Le président de Présence Chrétienne n'a pas manqué d'aborder d'autres sujets brûlants, tels que l'immigration irrégulière et la laïcité "à la sénégalaise". Son appel à une plus grande ouverture des autorités au dialogue avec la société civile résonne comme un plaidoyer pour une démocratie plus participative.
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ENTRE RIGUEUR REPUBLICAINE ET TACTIQUE POLITICIENNE
Avec son association Demain Sénégal, Thiaba Camara Sy fait partie des initiateurs du Pacte national de Bonne gouvernance démocratique, un outil de gouvernance destiné à refonder les institutions et construire un meilleur Sénégal, juste et équitable
Rationalisation et gestion efficiente des ressources, suppression des privilèges pour certains. Quiconque a, à cœur l’intérêt du Sénégal, ne devrait nullement avoir peur du Pacte national de bonne gouvernance démocratique. La societé civile attend du président Diomaye Faye tienne sa promesse en rapport à la mise en application du Pacte.
Le Pacte de bonne gouvernance est un précieux outil de gouvernance qui prend en compte l’intérêt général à tous les niveaux. C’est eu regard à cela que la société civile se bat pour sa mise en œuvre.
Dans cette entrevue accordée à Seneplus et AfricaGlobe Tv, Thiaba Camara Sy de l’association Demain Sénégal, l’une des trois associations qui ont mobilisé une large coalition de la société civile pour produire cet outil qu'est le Pacte, revient sur le contenu de ce document signé par 13 candidats pendant la période électorale de mars 2024 y compris le président élu Diomaye Faye.
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RUFISQUE RECLAME SON PREFET ET MANIFESTE SA COLÈRE
Rufisque réclame son préfet et manifeste sa colère.
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LES RESPONSABILITÉS SERONT DÉTERMINÉES APRÈS CHAQUE ACCIDENT DE LA CIRCULATION
Pour Ousmane Sonko, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des drames sur nos routes.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, jeudi, à Dakar, que désormais les responsabilités seront situées après chaque accident de la circulation, avant de demander l’évaluation des 22 mesures qui étaient prises pour lutter contre les accidents de la circulation.
‘’Les accidents de la circulation sont devenus très récurrents entrainant beaucoup de perte en vies humaines. (…) Désormais, chaque accident sera évalué. Nous allons demander des comptes et les responsabilités seront situées’, a-t-il déclaré lors d’un Conseil interministériel consacrée à la problématique des accidents de la circulation.
Selon lui, ”tant qu’on n’a pas la culture de situer les responsabilités et mettre des sanctions conséquentes, la problématique des accidents de la circulation va demeurer intacte”.
Le Premier ministre a demandé une ‘’évaluation réelle’’, avant le 30 septembre, du niveau d’application des 22 mesures prises par l’ancien régime pour lutter contre les accidents de la circulation.
Il a aussi exhorté les différents acteurs concernés de proposer, de ‘’manière précise’’, des mesures conservatoires par rapport à la situation actuelle avant le 16 août.
Ousmane Sonko a en outre invité tous les acteurs et responsables du secteur à mieux veiller au respect strict des mesures dans leurs services respectifs et demandé aux forces de défense et de sécurité d’être plus vigilants sur les contrôles.
”Il faut que les gens comprennent que l’État doit prendre ses responsabilités face à cette situation de récurrence des accidents de la circulation’’ a invité Ousmane Sonko, pour qui, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des accidents de la circulation.
Le Premier ministre a dans le même temps instruit les services concernés de formaliser les réflexions sur ‘’les mesures structurelles comme la formation, le financement ou encore la législation, pour les inclure dans les états généraux du secteur des transports’’ où, ”les grandes décisions seront prises”.
Appelant les uns et les autres à plus de responsabilité, le chef du gouvernement a toutefois plaidé pour la compréhension et la patience, le temps de mettre en place des mesures d’accompagnement, ajoutant que ‘’la fermeté doit être de mise’’,
Selon lui, l’État peut appliquer ‘’une certaine tolérance, un encadrement intelligent’’, mais qu’il doit être ‘’intransigeant sur les comportements individuels indélicats’’.
Évoquant le secteur des motos Jakarta, qui ‘’doit être réglementé’’, il a rappelé le port obligatoire du casque par les conducteurs, afin de minimiser les dégâts en cas d’accident.
”Il y a plus d’accidents impliquant des motos +Jakarta+ que des voitures. Les motos +Jaakarta+, qui constituent des emplois de masse, nécessitent une certaine souplesse, mais il est impératif de respecter les mesures sécuritaires’’, a indiqué le Premier ministre.