La réponse élégante de Cheikh Tidiane Dieye à l'ex DG de L'ONAS
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À DAKAR, LA FOI OUVRE SES PORTES
Yoff s'enrichit d'un joyau architectural et spirituel. La résidence Cheikh Ahmadou Bamba, financée par la communauté mouride, s'ouvre à tous les musulmans. Ce lieu de prière et d'hébergement gratuit incarnent les valeurs de partage et d'unité
Dans le quartier animé de Yoff à Dakar, un joyau architectural vient de voir le jour : la résidence Cheikh Ahmadou Bamba. Ce havre de paix et de spiritualité, financé par le représentant du Khalife général des mourides, transcende les frontières confessionnelles pour devenir un véritable carrefour de l'Islam.
Imaginez un édifice majestueux de deux étages, abritant six appartements luxueusement équipés. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est pas un simple immeuble de standing. C'est un lieu où le Coran résonne quotidiennement, où la prière et la méditation trouvent leur écrin.
La particularité de cette résidence ? Son ouverture à tous, sans distinction. Mourides, Tidjanes, ou simples visiteurs en quête de sérénité, tous sont accueillis gratuitement. Une générosité qui fait écho à l'enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba, figure emblématique du mouridisme.
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MBACKÉ BARRY, LE BERCEAU MÉCONNU DU MOURIDISME
C'est ici que tout a commencé pour Cheikh Ahmadou Bamba avant son exil légendaire. Aujourd'hui, ce lieu sacré cherche sa place entre tradition séculaire et modernité galopante
Dans l'ombre de Touba, une petite localité du Sénégal revit ses heures de gloire. Mbacké Barry, humble village à 10 km de Daara Djolof, s'impose comme le véritable point de départ de l'épopée mouride. C'est ici, le 10 août 1895, que Cheikh Ahmadou Bamba a passé sa dernière nuit avant son exil forcé, un événement qui allait façonner l'histoire du Sénégal.
Aujourd'hui, Mbacké Barry connaît un regain d'intérêt. Chaque année, des milliers de fidèles convergent vers ce lieu chargé d'histoire, transformant le village en une fourmilière spirituelle. Mais les habitants rêvent grand : un Dara moderne, de l'eau potable, des infrastructures dignes de son statut sacré.
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CHEIKH DIENG ACCUSE CHEIKH TIDIANE DIÉYE D'ÊTRE À LA SOLDE DE LOBBIES
L'ex-DG de l'Onas, récemment limogé, dénonce des groupes d'influence et accuse le ministre de l'Hydraulique de servir leurs intérêts.
Il a été prématurément limogé, mais Cheikh Dieng dit ne pas en vouloir au chef de l’Etat et au Premier ministre.
En conférence de presse, ce vendredi, il est revenu sur l’histoire du véhicule. «Au départ, une histoire de véhicule de 80 millions acheté et muté à mon nom propre, chose que j’avais décriée mais, il m’a été expliqué que le projet devait arriver à terme dans quelques mois, et que la société qui avait gagné le marché ne pouvait mettre le véhicule au nom de l’Onas. Avant même que le ministre ne m’interpelle, j’avais déjà changé le nom apposé sur la carte grise», a dit l’ex-Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal.
Il a tout balayé d’un revers de la main et accusé le ministre Cheikh Tidiane Dièye d’avoir «maquillé la vérité et de n’avoir pas informé correctement le président de la République et le Premier ministre.
Mieux, il demande à Ousmane Sonko de commanditer «un audit de tous les marchés de l’Onas». Il ajoute : «Il y a des lobbies qui gagnent les marchés, qui se partagent les sommes. Cheikh Tidiane Dièye est à la solde de ces lobbies que j’ai essayé de combattre. Accepter l’argent des lobbies, c’est trahir le peuple sénégalais. Cheikh Dieng ne mange pas de cet argent.»
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L'EMPREINTE SPIRITUELLE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA EN CÔTE D'IVOIRE
L'histoire de figure emblématique du mouridisme à Grand Bassam est celle d'un exil qui a engendré un héritage. En 21 jours, les graines d'une communauté florissante ont été semées sur les côtes ivoiriennes
Grand Bassam, jadis simple escale d'un exil forcé, est devenu le berceau inattendu d'un héritage spirituel florissant. Il ya plus d'un siècle, le navire transportant Cheikh Ahmadou Bamba, figure emblématique du mouridisme, jetait l'ancre sur ces rivages pour 21 jours. Ce qui semblait n'être qu'une halte imposée s'est transformée en un chapitre crucial de l'histoire mouride en Afrique de l'Ouest.
Aujourd'hui, Grand Bassam vibre au rythme d'une communauté mouride dynamique. Des dairas fleurissent dans chaque recoin de la ville, tandis que l'ancien hôtel WAF, témoin silencieux de cette époque, se dresse comme un monument à la mémoire du Cheikh. Le cimetière, où repose le fidèle Sokhna Coura Fal, est devenu un lieu de pèlerinage incontournable.
L'impact de ce bref séjour dépasse largement les frontières de Grand Bassam. D'Abidjan aux dix communes environnantes, les disciples mourides ont tissé un réseau de solidarité et de spiritualité. Ils organisent des événements commémoratifs et lancent des projets ambitieux, comme la construction de maisons Serigne dans chaque localité.
Le Forum pour l'autonomisation économique des femmes en Afrique de l'Ouest (FAUEFAO) s'est trouvé ses alliés et les met à niveau pour accompagner sa vision de l'autonomisation économique des femmes dans la sous-région ouest africaine. Il s'agit des blogueurs, des journalistes et des jeunes chercheurs.
L'autonomisation économique des femmes est un des aspects du point 5 des Objectifs de développement durable des Nations Unies qui prône l'égalité des sexes". Ce concept de rééquilibrage des genres correspond très précisément au point 5. 5 qui recommande de : "Garantir la participation entière et effective des femmes et leur accès en toute égalité aux fonctions de direction à tous les niveaux de décision, dans la vie politique, économique et publique". Sans une bonne communication, l'objectif risque de ne pas être atteint au grand dam des femmes.
Le Forum pour l'autonomisation économique des femmes en Afrique de l'Ouest (FAUEFAO) s'inscrit sans doute dans cette perspective et à juste titre.
En effet, les femmes dans différentes parties du globe, celles du milieu rural en l’occurrence, sont victimes de nombreuses injustices sur tous les plans.
Qu'elles soient du milieu rural ou urbain, sur le plan économique, elles n’ont pas toujours accès et le contrôle des ressources. Accablées par des travaux domestiques non rémunérés, sur le plan social, leur accès au marché de l’emploi reste hypothéqué. Et même lorsque elles y accèdent, elles croisent un vilain démon qui se nomme inégalité salariale, quand bien même elles seraient de compétences et de qualifications égales que leurs collègues masculins. Pourtant, elles demeurent la cheville ouvrière de l’entretien du foyer du bien-être de toute la cellule familiale au quotidien.
De toute évidence, si les femmes sont économiquement autonomes, théoriquement, c’est la maisonnée qui sera socialement épanouie. C’est en cela que le concept de l’autonomisation économique des femmes est d’une pertinence évidente et mérite adhésion et soutien de tous.
Le forum pour l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest est de ce point de vue sur la bonne voie de réparation de cette injustice. Si la femme n’est pas l’égal de l’homme du point de vue physiologique certes, elle devrait l’être en termes de droit, d’égalité de genres, d’inclusion.
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SOPHIE NZINGA SY, FILLE DE ... ET ALORS ?
Le Pacte national de bonne gouvernance nous aurait certainement évité toutes ces critiques consécutives à la nomination de de la designer Sophie Nzinga. Si elle est fille d’un tel est-ce que sa compétence, elle, est en cause ? Le regard de Thiaba Camara
La récente nomination de Sophie Nzinga Sy à la tête de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat a suscité une salve de critiques de certains Sénégalais : soupçons de népotisme et de conflit d’intérêt parce qu'elle est la fille de... Yacine Fall, actuelle ministre de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères.
Sophie Nzinga comptait parmi la quasi centaine de nominations rendues public il y a quelques semaines par le nouveau pouvoir. Mais de toutes ces nominations celle de la jeune styliste n’est pas passée inaperçue. Des critiques ont fusé de toutes parts accusant le nouveau regime de népotisme.
Seulement, ceux qui critiquent cette nomination, semblent faire abstraction des compétences et des aptitudes avérées et facilement vérifiables de la styliste ainsi que de sa «sénégalalité» qui n’a nullement besoin d’être prouvée. En plus de son parcours, les nouvelles autorités semblent mettre un point d’honneur sur la jeunesse et la styliste est jeune. Mais alors, pourquoi pas elle ?
Pour Thiaba Camara Sy, cela ne fait aucun doute, Sophie Nzinga Sy a la tête de l’emploi. Ce qui est critiquable en revanche, c’est juste le fait qu'il n'y ait pas eu un appel à candidature pour éviter cette polémique presque stérile. Et même dans ce cas, au vu du profil, Sophie Nzinga Sy l’aurait certainement remporté haut la main parce qu'engagée depuis des années dans la défense des industries créatives à l'échelle du continent bien au-delà du Sénégal.
In fine , tout est dans les bons procédés qui n’y sont pas. Ce qui, de toute évidence, donne une mauvaise perception. Au regard de ce cas, Thiaba Camara Sy, la présidente de Demain Sénégal, appelle les autorités à s'engager dans la mise en œuvre du pacte parce que l'affaire Sophie Nzinga est une situation concrète que cet outil de bonne gouvernance aurait dû résoudre parce que ça mettrait tous les citoyens à l’aise.
Tout serait fait dans la transparence sans que certains ne soient victimes d’injustice parce qu’ils seraient fils ou filles de…
Suivre le commentaire de Thiaba dans cette vidéo.
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LA VALEUR AJOUTÉE DU PACTE DE BONNE GOUVERNANCE
Le pacte de bonne gouvernance, serait-il tout bonnement rangé dans les tiroirs du bureau du président ? Diomaye Faye, va-t-il tenir ses engagements ? Le président est peut-être tiraillé entre la rigueur républicaine et la tactique politicienne.
Le pacte de bonne gouvernance démocratique, serait-il tout bonnement rangé dans les tiroirs du bureau du président ? Diomaye Faye, va-t-il tenir sa promesse de compagne ? Tout en se posant une myriade de questions quant au silence du président, la société civile essaie d'être positive et d'espérer tant que l'horizon temporel n'est pas arrivé à expiration.
Le président Diomaye Faye est certainement tiraillé entre la rigueur républicaine qui épouse l'intérêt général et la tactique politicienne qui est une logique partisane de l'homme politique. Mais entre les deux, Elimane Kane, le président du think thank Legs-Africa, invite le président Diomaye Faye à tenir tout simplement ses engagements vis-à-vis des Sénégalais, c'est-à-dire opter pour la rigueur républicaine est de l’ordre de l’intérêt général. Cela témoignera d'une certaine cohérence dans sa gouvernance.
En clair, M. Kane invite le président de la République à engager la mise en œuvre du Pacte national de bonne gouvernance démocratique qu’il a signé avant son élection.
En effet, la mise en application du pacte est d’autant plus pertinent qu’au-delà de satisfaire l’intérêt général, donc de répondre à une volonté citoyenne, cela donne une occasion exceptionnelle au président lui-même de montrer qu’il est un sérère bon teint, pur-sang et ainsi d’honorer, par la même occasion, un code d’honneur de son groupe ethnique.
C’est en tout cas le souhait d’Elimane Haby Kane, président de Legs-Africa Leadership éthique, gouvernance et stratégie pour l’Afrique qui ne part pas espoir. Espoir qu'il fonde sur quelques actes déjà posés par le président qui sont en phase avec le contenu de ce qu'il a signé.
En effet, la démission de la tête du Pastef (actuel parti au pouvoir) après son élection, la tenue des Assises de la justice et l’annonce d’une loi sur les lanceurs d’alerte au cours des trois premiers mois d'exercice sont des points positifs pour M. Kane. Mais il en attend beaucoup plus à travers l'application du Pacte.
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AHMET AIDARA DÉNONCE L'HYPOCRISIE DES PATRONS DE PRESSE
L'animateur fustige l'attitude des dirigeants de médias qui, selon lui, ne défendent jamais réellement les intérêts de leurs employés, travaillant pourtant dans des conditions souvent déplorables
Ahmet Aidara, figure bien connue du paysage journalistique, a vertement réagi à la décision des patrons de presse de décréter une journée sans presse ce mardi 13 août. Pour le journaliste, cette initiative est incompréhensible, au regard du rapport des dirigeants de médias à leurs employés.
"Mon problème, c'est la difficulté rencontrée par les journalistes reporters. Est-ce que c'est la véritable cause de la grève des patrons de presse ?", s'interroge Ahmet Aidara, pointant du doigt le décalage entre les revendications affichées. et la réalité du terrain. Car selon lui, les patrons de presse "ne défendent jamais l'intérêt des journalistes et n'ont jamais respecté la loi ou la convention, surtout à l'endroit de leurs employés qui travaillent dans les rédactions dans des conditions très difficiles".
Un constat amer qui en dit longtemps sur le fossént séparant les dirigeants de médias de leurs équipes. Pourtant, comme le souligne Ahmet Aidara, « si c'étaient les difficultés des jeunes reporters que les patrons avaient énumérées pour décréter une journée sans presse, que leurs conditions de travail soient améliorées et que les conventions soient respectées par les patrons de presse, leur grève aurait sûrement un sens".
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LII: ASSEMBLEE NATIONALE, DISSOLUTION OU DISCUSSION ?