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10 avril 2025
SENEPLUS TV
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LE GOUVERNEMENT OUVRE LA CHASSE AUX ACCORDS LÉONINS
Une commission d'experts vient d'être mise en place pour passer au crible les contrats stratégiques du pays. Son objectif ? Redonner au Sénégal la maîtrise de ses ressources stratégiques, selon le Premier minsitre
Dans une démarche audacieuse, le gouvernement vient de dégainer son arme contre les contrats léonins : une commission d'élite composée des meilleurs experts du pays.
Sous la houlette d'Ibrahima Diop, cette dream team de hauts fonctionnaires s'apprête à passer au crible chaque virgule des conventions existantes. Leur mission ? Traquer les déséquilibres, débusquer les failles juridiques et redonner au Sénégal la place qui lui revient dans ses partenariats économiques.
"Nous ne sommes pas là pour faire table rase", prévient le Premier ministre Ousmane Sonko, "mais pour rééquilibrer intelligemment". Une approche qui promet de secouer le cocotier des habitudes bien ancrées dans les secteurs pétroliers, miniers et autres domaines stratégiques.
Alors que certains craignaient une nationalisation à tout-va, c'est une véritable opération commando qui se dessine. Avec pour mot d'ordre : rigueur, méthode et efficacité. Le message est clair : le Sénégal ne bradera plus ses richesses.
Cette initiative, fruit d'une promesse électorale longtemps attendue, marque un tournant dans la gouvernance économique du Sénégal.
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CHEIKH BARA PREVIENT SUR UNE NOUVELLE VAGUE D'ARRESTATIONS ET CITE DES NOMS
Cheikh Bara prévient sur une nouvelle vague d'arrestations et cite des noms
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L'AFRIQUE A BEL ET BIEN BESOIN D'HOMMES FORTS
On ne peut jauger la performance d’une puissante voiture américaine aux mains d’un piètre conducteur. De même, bâtir des institutions fortes et les confier aux hommes et aux femmes dépourvus de certaines valeurs et qualités serait un beau gâchis.
Les institutions étatiques fortes sont une nécessité absolue pour diriger les pays africains certes. Mais il faut bien des femmes fortes et des hommes forts pour manager efficacement ces institutions autrement, elles ne rempliront pas la mission qui est attendue d’elles pour fortes qu’elles soient.
« L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes », disait le président Barack Obama lors de son voyage au Ghana. Mais avant que l'ancien président américain ne fasse cette déclaration, beaucoup d’Africains étaient convaincus de cette évidence. Mais est-ce que réellement les institutions fortes seulement suffisent pour mieux gouverner avec des résultats probants ?
Pour le sociologue Elimane Haby Kane, president de LEGS-Africa, la réponse est assurément non. Où peut-on aller avec des institutions fortes sans hommes forts et femmes fortes ? Il faut absolument avoir des hommes et des femmes forts pour incarner les institutions fortes, impulser l'idéal de gouvernance que l'on veut. Comment peut-on jauger la puissance d'une solide voiture américaine ou allemande en la laissant aux mains d'un chauffeur qui tâtonne, qui doute?
Aussi, pour le président de LEGDS-Africa, il y a-t-il urgence à adapter les démocraties occidentales dont l’Afrique est héritière à nos réalités africaines.
Selon toute vraisemblance, le Pacte national de bonne gouvernance démocratique s’inscrit dans ce cadre-là. À cette fin, justement, il faut remettre les langues nationales au cœur du jeu politique : penser et conceptualiser dans les langues africaines nos outils de gouvernance puisqu’avant même la rencontre avec les colons, l'Afrique a eu des modèles de gouvernance inspirants qui peuvent encore faire recette aujourd'hui. La balle est dans les camps de l'intelligentsia africaine, estime Elimane Haby Kane.
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LE COUP DE POKER FRANÇAIS EN GUINÉE
Sous couvert de formation militaire, des soldats français s'activent discrètement à l'est de la Guinée. Leur mission officieuse : garder un œil sur le Mali voisin, désormais territoire interdit
Chassée du Mali, la France revient par la fenêtre guinéenne. Dans un tour de passe-passe géopolitique, Paris mise sur le général Mamadi Doumbouya, ancien légionnaire devenu président par coup d'État, pour garder un pied dans la région.
Sous couvert de formation militaire, des soldats français s'activent discrètement à l'est de la Guinée. Leur mission officieuse : garder un œil sur le Mali voisin, désormais territoire interdit.
Mais l'Hexagone voit plus grand. Un projet de base militaire à Kouré Malé, à un jet de pierre de la frontière malienne, se dessine. Une vigie stratégique pour surveiller les mouvements djihadistes et l'influence russe grandissante.
Cette danse du chat et de la souris posent la question : jusqu'où ira la France pour maintenir son influence dans son ancien pré carré ? Et à quel prix pour les populations locales, prises en étau entre intérêts géostratégiques et aspirations démocratiques ?
L'Afrique de l'Ouest reste un échiquier complexe où la France, malgré ses revers, semble n'avoir pas dit son dernier mot.
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EN CASAMANCE, L'OR BRUN DE L'ANACARDE TOURNE AU PLOMB
Récolte médiocre, prix en hausse, armée d'exportateurs affamés... Les noix, autrefois abordables, sont devenues aussi précieuses que rares. Avec des pertes quotidiennes frôlant le million de francs, l'usine de Ziguinchor vacille
La région de Casamance, jadis fière de son "or brun", l'anacarde, fait face à une crise sans précédent. À Ziguinchor, le cœur battant de l'industrie, l'usine de transformation est désormais silencieuse, ses machines figées dans une attente qui semble interminable.
Les raisons ? Une récolte médiocre, des prix en hausse et une armée d'exportateurs affamés. Résultat : les noix d'anacarde, autrefois abordables, sont devenues aussi précieuses que rares.
Cette flambée des prix, loin d'être une bénédiction, menace de mettre à genoux l'industrie locale. Avec des pertes quotidiennes frôlant le million de francs, l'usine de Ziguinchor vacille, emportant avec elle l'espoir de plusieurs dizaines de familles.
Face à ce désastre économique, une lueur d'espoir émerge : un système de bonus inspiré du modèle ivoirien. L'État sénégalais, conscient de l'enjeu, vise à quintupler la transformation locale. Un pari ambitieux pour transformer cette crise en opportunité et redonner à la Casamance sa couronne d'or brun.
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L'OMBRE LUMINEUSE DE SERIGNE TOUBA
Dans les annales du Mouridisme, un nom reste dans l'ombre : Soxna Mbène Ngabou. Fille de Serigne Touba, éduquée dans la tradition coranique, a fait de l'enseignement religieux sa mission de vie
Dans l'ombre du grand Serigne Touba, une figure féminine a marqué l'histoire du mouridisme sans faire de bruit. Soxna Mbène Ngabou, née en 1922 dans le berceau même du mouvement, incarne la résilience et la dévotion.
Fille du fondateur, elle a grandi au rythme des versets coraniques, bercée par l'enseignement religieux . Orpheline à 5 ans, elle n'a pas baissé les bras, poursuivant son éducation avec une détermination de fer.
Connue comme "Soxna Abou", elle a transcendé son statut de fille de chef spirituel pour devenir une véritable disciple, au même titre que ses frères. Plus qu'un simple nom, Abou est devenu synonyme d'engagement et d'initiative.
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LA MENACE FANTÔME SUR L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Le spectre de la dissolution du parlement se fait de plus en plus présent, menaçant l'adoption du budget 2025. Malick Diop, vice-président de l'institution appelle à la responsabilité
Ce dimanche 18 août 2024, dans l'émission "Point de vue" sur la RTS, Malick Diop, vice-président de l'Assemblée nationale, a évoqué les défis politiques et budgétaires qui attendent le pays.
Au cœur du débat : la possible dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République. "C'est une préorgative constitutionnelle", affirme Diop. Mais au-delà du jeu politique, c'est l'avenir économique du pays qui est en jeu. "il est important que ce soit en corrélation avec la loi de finances initiale", insiste le vice-président. Le député soulève également la question épineuse des dépenses imprévues du nouveau gouvernement, plaidant pour une loi de finances rectificative afin de "rester dans les clous de la légalité budgétaire".
Face à ce casse-tête institutionnel, le message du vice-président est clair : "Responsabilité". Chaque institution doit jouer son rôle, tout en gardant à l'esprit l'intérêt supérieur de la nation.
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L’AFP EN MUTATION, NIASSE SUR LE DÉPART, L'AVENIR EN QUESTION
Un congrès crucial pour son parti, des mises en garde sur la dissolution de l'Assemblée, et un bilan politique assumé : Malick Diop, porte-parole de l'Alliance des Forces de Progrès livre une analyse sans concession de la situation politique nationale
Ce dimanche 18 août 2024, Malick Diop, vice-président de l'Assemblée nationale et porte-parole de l'Alliance des Forces de Progrès (AFP), était l'invité de l'émission "Point de vue" sur la RTS. Dans un entretien riche en révélations, il a abordé les défis actuels de la politique nationale et les perspectives de son parti.
Au cœur des discussions, la possible dissolution de l'Assemblée nationale a fait l'objet d'une analyse approfondie. Diop a souligné les nombreux obstacles à cette éventualité : « Il y a un ensemble de contraintes liées à la dissolution de l'Assemblée nationale », a-t-il déclaré. Parmi ces écueils, il a notamment évoqué la question du budget 2025 et l'organisation des futures élections législatives. "Comment ça va se passer ? Sur la base de quel budget, puisque nous n'avons pas voté de budget pour l'organisation des législatives ?" s'est-il interrogé.
Le député a annoncé un tournant majeur pour l'AFP. Le parti se prépare à un congrès en septembre qui pourrait marquer le départ de son leader historique, Moustapha Niasse, du poste de secrétaire général. "C'est sa décision personnelle", a précisé Diop, soulignant l'importance de ce renouvellement pour l'avenir du parti.
Concernant le bilan des 12 années au pouvoir, le porte-parole de l'AFP a adopté une position ferme : "Nous assumons le bilan de 2012 à 2024, qui de mon point de vue est un bilan très très intéressant," a-t-il affirmé.
Enfin, Diop a abordé l'actualité récente, notamment le lancement du premier satellite sénégalais, qu'il a qualifié de "fierté pour le Sénégal". Il a également commenté les premières actions du nouveau gouvernement, appelant à plus de transparence, notamment dans le secteur de l'hydraulique.
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LE GRAND DÉSENCHANTEMENT
Thierno Alassane Sall n'y va pas par quatre chemins : le système perdure, les institutions stagnent. Entre nominations controversées et réformes au point mort, le changement tant espéré se fait attendre, à en croire le député
Dans son intervention lors de l'émission "Le Jury du dimanche" sur RFM ce dimanche 18 août, le député Thierno Alassane Sall n'a pas mâché ses mots pour décrire la situation politique actuelle du pays. Quatre mois après l'élection de Bassirou Diomaye Faye, le leader de la République des Valeurs dresse un constat alarmant : le changement tant espéré tarde à se concrétiser.
"On s'est temporairement assis dans l'ancien système", assène Thierno Alassane Sall, pointant du doigt la persistance des pratiques qu'il qualifie d'"antidémocratiques". Le député critique vivement les nominations récentes, qu'il juge en contradiction flagrante avec les promesses de campagne. "On a pris tous les oripeaux et on est en train de les dérouler. On ne sent pas de changement, même psychologique, significatif", déplore-t-il.
La réforme de la justice, présentée comme un pilier du renouveau, est particulièrement visée. Thierno Alassane Sall y voit une « justice des vainqueurs » plutôt qu'une refonte en profondeur du système judiciaire. Les mutations des magistrats sont perçues comme des représailles, loin de la promesse de l'indépendance judiciaire.
L'Assemblée nationale n'est pas épargnée par les critiques acerbes du député. Il dénonce une chambre d'enregistrement où les députés sont réduits à de simples "faire-valoir", privés de réel pouvoir de contrôle sur l'exécutif.
La récente crise des médias est également au cœur des préoccupations. Tout en reconnaissant la nécessité pour les entreprises de presse de s'acquitter de leurs obligations fiscales, Thierno Alassane Sall met en garde contre les dangers d'une pression excessive sur ce "quatrième pouvoir" essentiel à la démocratie.
En conclusion, le député appelle à une véritable rupture avec les anciennes pratiques. "Ce changement démocratique aurait dû être l'occasion de revoir nos modes de vie, nos façons de faire", insiste-t-il, tout en gardant une note d'espoir pour l'avenir du pays.
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BABACAR BA CONTRE UNE DISSOLUTION HÂTIVE DE L’ASSEMBLEE
Le président du Forum du Justiciable appelle à la prudence face à cette option politique lourde de conséquences. Il met en garde contre les risques budgétaires et démocratiques d'une telle décision
Ce dimanche 18 août 2024, Babacar Ba, président du Forum du Justiciable, a abordé la délicate question de la possible dissolution de l'Assemblée nationale lors de son intervention dans l'émission "Objection" sur Sud FM.
Face à cette éventualité qui agite la scène politique sénégalaise, Ba a appelé à la prudence et au dialogue. "Si le président de la République dissout l'Assemblée, il le fera en toute légalité. Mais ce sont les conséquences d'une telle dissolution qui devraient attirer notre attention," a-t-il souligné.
Le président du Forum du Justiciable a mis en garde contre les risques potentiels, notamment l'impossibilité de voter le budget 2025 dans les délais si l'Assemblée était dissoute. Il a également évoqué les contraintes légales liées aux délais d'organisation de nouvelles élections.
"Les acteurs politiques doivent se mettre autour d'une même table pour essayer de voir comment organiser des élections en toute transparence et dans un contexte de paix," a plaidé l'invité de Baye Omar Gueye, appelant à privilégier l'intérêt supérieur de la nation.
Tout en reconnaissant la légitimité du nouveau régime à vouloir une Assemblée qui l'accompagne dans la mise en œuvre de sa politique, Babacar Ba a insisté sur l'importance d'un dialogue constructif entre l'exécutif et le législatif pour éviter tout blocage institutionnel.