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7 avril 2025
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LE WOLOF, NOUVEAU VECTEUR D'ÉDUCATION AU SÉNÉGAL
Fini le tout-français. Des salles de classe aux maisons d'édition, en passant par les géants du web, c'est tout un pays qui se mobilise pour renouer avec ses racines linguistiques
Dans un élan audacieux visant à révolutionner son système éducatif, le Sénégal s'apprête à faire du wolof et d'autres langues locales les piliers de l'enseignement national. Cette initiative, prévue pour 2029, promet de transformer radicalement le paysage scolaire du pays.
Les autorités misent sur le multilinguisme pour booster les performances des élèves. L'idée ? Permettre aux enfants d'apprendre dans leur langue maternelle, un gage de réussite selon les experts.
Cette révolution linguistique ne se limite pas aux salles de classe. Des maisons d'édition innovantes émergent, produisant des ouvrages en langues locales. Parallèlement, les géants de la technologie s'y mettent : Google Traduction a récemment intégré le wolof et une trentaine d'autres langues africaines.
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LE FAUEFAO MISE SUR LE DIGITAL POUR LA BONNE CAUSE
Le Forum pour l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest s’est trouvé des alliés idéaux que sont les journalistes, les jeunes chercheurs et les étudiants, tous formés au blogging afin d’accompagner la mission du Forum.
Le Forum pour l'autonomisation économique des femmes en Afrique de l'Ouest (FAUEFAO) s'est trouvé ses alliés et les met à niveau pour accompagner sa vision de l'autonomisation économique des femmes dans la sous-région ouest africaine. Il s'agit des blogueurs, des journalistes et des jeunes chercheurs pour soutenir cette cause juste.
L'autonomisation économique des femmes est un des aspects du point 5 des Objectifs de développement durable des Nations Unies qui prône «l'égalité des sexes ». Ce concept consistant dans une certaine mesure a un rééquilibrage des genres correspond très précisément au point 5. 5 des ODD qui recommande de : «Garantir la participation entière et effective des femmes et leur accès en toute égalité aux fonctions de direction à tous les niveaux de décision, dans la vie politique, économique et publique ».
Sans une bonne communication, l'objectif risque de ne pas être atteint au grand dam de ceux qui se mobilisent pour cette cause. Le Forum pour l'autonomisation économique des femmes en Afrique de l'Ouest (FAUEFAO) s'inscrit sans doute dans cette perspective et à juste titre.
En effet, les femmes dans différentes parties du globe, celles du milieu rural en l’occurrence, sont victimes de nombreuses injustices sur tous les plans.
Qu'elles soient du milieu rural ou urbain, sur le plan économique, elles n’ont pas toujours accès et le contrôle des ressources.
Accablées par des travaux domestiques non rémunérés, sur le plan social, leur accès au marché de l’emploi reste hypothéqué. Et même lorsque elles y accèdent, elles croisent un vilain démon qui se nomme inégalité salariale quand bien même elles seraient d’égales compétences et qualifications égales que leurs collègues masculins. Pourtant, elles demeurent la cheville ouvrière de l’entretien du foyer du bien-être de toute la cellule familiale au quotidien.
De toute évidence, si les femmes sont économiquement autonomes, théoriquement, c’est la maisonnée qui sera socialement épanouie. C’est en cela que le concept de l’autonomisation économique des femmes est d’une pertinence évidente et mérite adhésion et soutien de tous.
Le forum pour l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest est, de ce point de vue, sur la bonne voie de réparation de cette injustice.
Si la femme n’est pas l’égal de l’homme du point de vue physiologique certes, elle devrait l’être en termes de droit, d’égalité de genres.
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LA FRACTURE INVISIBLE
Alioune Tine dénonce une dangereuse "ligne de partage" qui s'installe dans le pays. Son diagnostic est sans appel : le nouveau pouvoir s'isole, laissant une grande partie de la population sur le bord de la route
Ce dimanche 25 août 2024, lors de l'émission "Grand Jury" sur TFM, Alioune Tine, fondateur d'Africajom Center et figure respectée de la société civile, a dressé un tableau préoccupant de la situation politique du pays.
Au cœur de son analyse, l'émergence d'une inquiétante "ligne de partage" au sein de la société sénégalaise. "Il y a une espèce de ligne de partage, une espèce de discrimination dont souffrent beaucoup de Sénégalais", alerte-t-il. Cette fracture, selon lui, découle directement de l'attitude du nouveau pouvoir.
"Nous sommes à la croisée des chemins", insiste Alioune Tine, appelant à un "dialogue rénové" et à une gouvernance plus inclusive. Il exhorte le pouvoir à "mettre en mouvement la société" plutôt que de se replier sur ses partisans.
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L'OUEST AFRICAIN À LA DÉRIVE
Ibrahima Kane met en garde contre les risques d'une désintégration de la CEDEAO et appelle à une refonte en profondeur de la gouvernance. Il indique que l'heure n'est plus aux demi-mesures mais à une action décisive pour sauver l'unité
Ce dimanche 25 août 2024, l'émission "Objection" de Sud FM a reçu Ibrahima Kane, éminent spécialiste des relations internationales. Dans une intervention percutante, il a dressé un tableau sans concession de la situation actuelle en Afrique de l'Ouest.
"La CEDEAO est en train de payer le prix de ses erreurs", a déclaré Kane, pointant du doigt les sanctions drastiques imposées au Niger sans dialogue préalable. Cette approche, selon lui, a exacerbé les tensions régionales et poussé trois pays - Mali, Burkina Faso et Niger - vers la sortie.
Kane n'a pas mâché ses mots concernant les défis structurels de la région : "Nous sommes face à une pauvreté endémique, une insécurité grandissante et une gouvernance défaillante. Il est temps de repenser notre modèle de développement."
L'expert a également abordé la situation politique au Sénégal, soulignant les défis auxquels fait face le nouveau gouvernement. Il a insisté sur l'urgence de réformer le système judiciaire, proposant une implication accrue des citoyens dans son fonctionnement.
"L'Afrique doit s'unir ou disparaître", conclut Kane, appelant à une plus grande solidarité régionale face aux crises mondiales.
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MANIFESTANT ET OPPOSANT, MÊME DESTIN RÉPRESSIF?
On ne peut pas prétendre être en démocratie et que le citoyen soit traqué, matraqué, gazé et emprisonné pour avoir manifesté son insatisfaction. Que le pouvoir Diomaye et Sonko qui y ont été victime change cela en mettant en application le Pacte.
Avec la mise en œuvre du Pacte national de bonne gouvernance démocratique, la voix du citoyen devrait être davantage entendue à travers des moyens comme une pétition dans laquelle, il exprime son opinion aux gouvernants ou d'autres canaux, indépendamment des rendez-vous électoraux formels, estime Mamadou Mignane Diouf, le coordonnateur du Forum social au Sénégal.
L'exécutif, selon Mignane Diouf, ne devrait en aucun cas assimiler des manifestations d’insatisfaction des citoyens à l'expression d'opposant comme ce fut le cas dans un passé récent avec le régime de Macky Sall, qui fit arrêter et emprisonner à tour de bras des citoyens dans l'exercice de leur droit constitutionnel, sans compter ses opposants, aujourd’hui aux commandes du pays.
Le Pacte de bonne gouvernance bannit de tels écarts qui sont indignes d’une démocratie. Il met au contraire le citoyen au cœur du jeu démocratique.
Alors que sous d’autres cieux, l’opposant à toute la respectabilité qui sied à son statut, en Afrique, c’est toujours un homme ou une femme à abattre aux yeux des tenants du pouvoir.
Et cela ne concerne pas seulement des pays autoritaires du continent, mais c'est aussi une réalité dans des pays plus ou moins « démocratiques» ou qui ont en tout cas une certaine expérience.
En effet, le sort de l’opposant, surtout quand il est influent et défiant vis-à-vis du pouvoir, c’est la traque, la matraque, la répression, du gaz lacrymogène et en définitive, c’est la cellule. Très malheureusement, même quand le citoyen sur la base de constat d’insatisfaction manifeste son droit en s'exprimant ou en marchant, c’est le sort réservé à l’opposant qu’on lui oppose parce qu’il est vite assimilé tout simplement à un opposant.
Au Sénégal, avec le pacte national de bonne gouvernance, cette tare démocratique devrait disparaître. Reste à savoir si les actuels tenants du pouvoir qui ont été victimes de telles violations de leurs droits de la part du défunt régime vont s’engager pour que plus jamais d’autres après eux ne subissent le même destin.
Pour sûr, ils n’ont pas besoin de réfléchir plus que cela. Le travail a été déjà fait gratuitement pour eux par les acteurs de la société civile. Ils n’ont juste qu’à adopter et à mettre en application cet outil qu’est le Pacte national de bonne gouvernance démocratique.
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GOUVERNER PLUS ET MIEUX SOUS LE CONTROLE DU CITOYEN
Engagement politique, citoyen et moral, avec le Pacte, le citoyen doit être plus actif et ne pas subir les turpitudes et les desideratas des politiques. Il doit prendre conscience de ce qu’il est lui-même un pouvoir qui doit pouvoir arrêter le pouvoir
Membre de la société civile sénégalaise et partie prenante du mouvement altermondialiste, Mamadou Mignane Diouf est le coordonnateur du Forum social sénégalais. Son association travaille sur les questions de gouvernance, de citoyenneté, des droits humains ... Mignane Diouf a participé aux différentes étapes de l'élaboration du Pacte national de bonne gouvernance démocratique.
Dans cette entrevue, M. Diouf nous parle de cet outil de gouvernance que les nouvelles autorités avaient pris l'engagement de mettre en application. Le Pacte devrait s'il est mis en oeuvre améliorer la gouvernance, approfondir la démocartie et renforcer la citoyenneté au Sénégal même si à l'échelle de la planète la gouvernance pose question et invite à l'introspection. Le Sénégal bel et bien se démarquer gâce au Pacte.
Le monde moderne malgré ses avancées technologiques sur tous les plans, demeure un monde mal gouvernée, injuste, violent à tout point de vue. Les inégalités sociales persistent, les conflits et les guerres éclatent par endroits sur la planète, la faim, et même la soif sévissent dans certains endroits du globe. Certains de ces maux dont souffrent la planète auraient dû être évités si la justice sociale, la bonne gouvernance et le respect du citoyen étaient érigés en règle. Mais tel n’est pas le cas. Il est temps de poser les actes afin de solutionner ces problèmes.
Au Sénégal, des citoyens ont pris l’initiative de trouver une solution au mode de gouvernance inefficace, solitaire et exclusif qui depuis les indépendances, écarte le citoyen. C’est tout comme si on pouvait faire démocratie sans citoyens alors même que c’est ce même citoyen qui élit périodiquement les dirigeants. Mais force est de constater que les dirigeants ne se font pas le devoir de lui rendre compte de leur gestion.
Prenant conscience de cette situation et sur la base des conclusions des Assises nationales et du Rapport de la Commission nationale de la réforme des institutions (CNRI), il a été élaboré le pacte national de bonne gouvernance démocratique appelé le Pacte national de bonne gouvernance démocratique.
La finalité ? Renforcer la démocratie, l’Etat de droit, proportionner les super pouvoir du président de la République en faveur du citoyen et d’autres institution comme l’Assemblée nationale.
Cet outil de gouvernance est un engagement politique, moral, citoyen visant à changer le mode gouvernance solitaire et exclusif des gouvernants. Le pacte promeut une gouvernance fondée sur la participation et la reddition des comptes, la distribution équitable des ressources, la méritocratie.
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DAKAR SE FIGE POUR LE GRAND MAGAL
Alors que Touba, épicentre spirituel, grouille de pèlerins venus des quatre coins du globe, la capitale retient son souffle. Cette pause collective rappelle que dans le cœur battant du Sénégal, la foi peut, l'espace d'un instant, suspendre le temps
Dans un spectacle saisissant, Dakar, la vibrante capitale, s'est transformée en ville fantôme. Le Grand Magal de Touba, événement phare du calendrier mouride, a vidé les artères habituellement bouillonnantes de la métropole.
Les klaxons ont cédé la place à un silence presque mystique, tandis que les vendeurs à la sauvette contemplent des étals désertés.
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AMATH DANSOKHO, UNE VIE À GAUCHE
Retour sur la trajectoire de cette figure marquante de la politique sénégalaise et africaine morte en 2019, à travers de nombreux témoignages d'ex-camarades de lutte et autres collaborateurs
Retour sur la trajectoire de cette figure marquante de la politique sénégalaise et africaine morte en 2019, à travers de nombreux témoignages d'ex-camarades de lutte et autres collaborateurs. Cette vidéo commémorative a été diffusée le 30 janvier 2020 au siège du PCF.
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LA MÉTAMORPHOSE DE TOUBA
La ville est devenue le nouveau moteur économique du Sénégal. Entre supermarchés géants et zones industrielles, la cité du grand Magal se réinvente. Mais ce boom économique soulève aussi de nouveaux défis pour cette cité en pleine mutation
Au cœur du Sénégal, Touba se transforme en un véritable phénomène économique. Cette cité religieuse, autrefois connue uniquement pour son pèlerinage annuel, le grand Magal, devient aujourd'hui un pôle d'attraction pour les investisseurs audacieux.
L'ouverture récente d'un supermarché géant de 4000 m² symbolise cette métamorphose. Avec 70 % de produits locaux, ce temple de la consommation incarne la renaissance économique de la région. Un investissement colossal de 4 milliards de francs CFA qui parie sur l'avenir.
Mais Touba ne s'arrête pas là. La ville, devenue le département le plus peuplé du Sénégal, rêve grand. Une autoroute la relie désormais à Dakar, et une zone économique spéciale promet de faire d'elle le nouveau centre industriel du pays.
Cependant, ce boom économique ne va pas sans défis. Assainissement, accès à l'eau : la ville sacrée doit urgemment moderniser ses infrastructures pour soutenir sa croissance fulgurante.
Le Grand Magal, loin d'être un simple événement religieux, devient ainsi le catalyseur d'une transformation profonde. Touba, à la croisée de la tradition et de la modernité, s'affirme comme le nouveau visage d'un Sénégal en pleine mutation.
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FADEL BARRO SONNE LE TOCSIN POUR DIOMAYE FAYE
"Un début poussif", voilà comment l'ancien coordonnateur de "Y'en a marre" qualifie les premiers mois de la présidence de Diomaye. Il déplore la lenteur des réformes promises et s'inquiète de voir ressurgir les fantômes du népotisme
Dans une interview accordée à TV5 Monde, Fadel Barro, figure emblématique du mouvement citoyen "Y'en a marre", dresse un bilan sans concession des premiers mois du président Bassirou Diomaye Faye. L'ancien coordonnateur, aujourd'hui à la tête de l'organisation "Jammi Gox Yi", ne mâche pas ses mots.
"Un début poussif", c'est ainsi que Barro qualifie les actions du nouveau gouvernement. Il pointe du doigt des promesses non tenues, notamment en matière d'indépendance de la justice et de lutte contre l'impunité. Le militant s'inquiète particulièrement de la persistance du népotisme dans les nominations aux postes clés, une pratique qu'il assimile à celle du régime précédent.
Barro fustige également l'amnistie votée pour les événements ayant conduit à la mort de nombreux jeunes manifestants, et voyant un "complot sur le dos du peuple". Il appelle les Sénégalais à maintenir la pression sur leurs dirigeants, estimant que le changement ne peut venir que d'une exigence citoyenne.
L'activiste reste néanmoins prudent, reconnaissant qu'il est encore tôt pour un jugement définitif. Il lance un appel au président Faye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko, les exhortant à intégrer le changement dans leurs pratiques quotidiennes.