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7 avril 2025
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LE PORT DE DAKAR, UNE MINE D'OR ROULANTE
Derrière véhicule chaque importé se cache une manne financière pour l'État sénégalais. En modernisant ses procédures, le pays a réussi à transformer un simple flux commercial en une source de revenus colossale
Le Port autonome de Dakar, véritable porte d'entrée du Sénégal, se révèle être une source insoupçonnée de richesses pour le pays. Chaque année, des milliers de véhicules débarquent sur ses quais, transformant le port en un gigantesque parking à ciel ouvert. Mais ne vous y trompez pas, ce ballet incessant de voitures cache une réalité bien plus lucrative.
En effet, la modernisation du processus de dédouanement et d'immatriculation a permis de faire bondir les recettes de l'État. Le guichet unique des véhicules, fleuron de la digitalisation douanière, a permis de collecter la somme astronomique de 109 milliards de francs CFA en seulement un an et demi. Une augmentation fulgurante de 20 milliards par rapport à l'année précédente !
La Direction des Impôts et Domaines n'est pas en reste, avec des recettes issues des mutations de véhicules qui ont presque doublé en quatre ans, passant de 4,8 milliards en 2019 à 7,5 milliards en 2023. Au total, ce sont plus de 30 milliards de francs CFA qui ont été engrangés sur cette période.
Ces chiffres vertigineux montrent à quel point le secteur automobile est devenu un véritable moteur économique pour le Sénégal. Cependant, cette manière financière soulève aussi des questions sur l'avenir du parc automobile national, vieillissant et en urgent besoin de renouvellement. Le pays saura-t-il concilier cette poule aux œufs d'or avec les impératifs de sécurité routière et de protection de l'environnement ?
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SONKO DÉFIE L'OPPOSITION
Le Premier ministre confronté à une motion de censure, contre-attaque avec audace. Il laisse planer le doute sur l'avenir de l'Assemblée nationale. "D'ici le 12 'septembre', ces gens auront autre chose à faire que d'être députés", a-t-il lâché ce mercredi
Dans une déclaration ce mercredi 4 septembre 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a rejeté l'idée d'une motion de censure agitée contre son gouvernement.
"Il n'y aura pas de motion de censure", a-t-il affirmé avec assurance, balayant ainsi la menace qui plane sur son gouvernement depuis l'annonce du député de la majorité parlementaire Abdou Mbow. Ce dernier est passé à l'acte, en déposant avec ses collègues, une motion de censure sur sur la table du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, hier.
Sonko n'a pas mâché ses mots envers ses détracteurs, les qualifiant de "politiciens complètement dépassés par les événements" et soutenus par "leur presse".
Le Premier ministre a profité de cette occasion pour esquisser sa vision de l'avenir. Il a souligné la nécessité de moderniser l'administration publique et de la mettre au service du développement national. Il a également évoqué l'importance de réformer certaines pratiques au sein de la fonction publique, suggérant que des changements significatifs sont à venir.
D'un ton provocateur, il a prédit qu'après le 12 septembre, ses opposants "auront autre chose à faire que d'être députés à l'Assemblée nationale". Cette déclaration laisse entrevoir une possible dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République Bassirou Domaye Faye dans les prochains jours, telle que prévue par la Constitution.
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L'ARME SECRÈTE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
En 48 heures, la motion de censure peut faire basculer le destin d'un gouvernement. De Senghor à Macky, aucun président n’a été à l’abri de cette menace. Une seule fois, elle a réussi à renverser une équipe gouvernementale
Au cœur de la démocratie sénégalaise se joue parfois un ballet politique intense : la motion de censure. Tel un duel entre David et Goliath, l'Assemblée nationale peut faire vaciller le colosse gouvernemental. C'est le pouvoir fascinant de la motion de censure, arme ultime de l'opposition.
Depuis l'indépendance, ce scénario a été joué cinq fois au Sénégal. Une seule fois, en 1962, le coup de théâtre a réussi, renversant le gouvernement de Mamadou Dia sous Senghor. Depuis, tel un serpent de mer, la motion de censure ressurgit régulièrement, tenant en haleine la nation.
De Diouf à Wade, en passant par Macky, chaque président a vu son gouvernement défier. Mais l'exécutif a toujours résisté. En cas de succès, le président aurait 14 jours pour nommer un nouveau Premier ministre, sous peine de voir l'Assemblée dissoute.
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ABDOU MBOW VEUT FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT
Le député de l'opposition promet de déposer dès demain une motion de censure contre le gouvernement accusé d'être "empêtré dans des scandales". Il pointe également le "refus" du Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale
Le député Abdou Mbow a fait une annonce retentissante ce lundi 2 septembre 2024, déclarant qu’une motion de censure sera déposée dès demain contre le gouvernement en place. Cette initiative vise à provoquer une chute du gouvernement et à remettre en question la gestion actuelle du pays.
Abdou Mbow, figure de l’opposition, a précisé que cette motion de censure est une réponse au refus du premier ministre de venir faire sa déclaration de politique générale. Selon lui, la situation actuelle ne permet plus de faire confiance à l’équipe en place, d’où la nécessité de ce geste fort.
« Je voudrai insister sur la violation de la constitution par le premier ministre qui n’a pas voulu faire sa déclaration de politique générale, qui n’a pas voulu que les institutions que nous incarnons soient respecter. Un gouvernement qui est aujourd’hui dans des scandales. Après tout ce constat dès demain à la première heure avec mon groupe, je vais déposer une motion de censure pour faire tomber le gouvernement » déclare-t-il
La motion de censure, qui sera déposée demain, devra être soutenue par une majorité des députés pour que le gouvernement soit effectivement renversé. Abdou Mbow a toutefois exprimé sa confiance en la capacité de l’opposition à rallier suffisamment de parlementaires pour faire aboutir cette démarche.
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MOUSSA BALA FOFANA FAIT LE MÉNAGE INSTITUTIONNEL
"Acte manqué", "créations politiques", "gaspillage"... Le ministre de l'Urbanisme dresse un réquisitoire sévère contre les institutions héritées de l'ancien régime. Il promet une nouvelle ère pour l'urbanisme et la gouvernance territoriale
Ce dimanche 1er septembre 2024, le ministre de l'Urbanisme, Moussa Bala Fofana, a fait des révélations fracassantes lors de son passage à l'émission "Jury du dimanche" (JDD) sur iTV. Sans détour, il a dressé un bilan sévère des institutions héritées du régime précédent.
Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sont dans le viseur du gouvernement. Fofana a qualifié ces institutions de "créations politiques" coûtant 15 milliards FCFA aux contribuables. "Ces fonds pourraient construire des centaines de logements sociaux", a-t-il martelé.
L'Acte 3 de la décentralisation n'a pas non plus été épargné. Le ministre l'a ouvertement qualifié d'"acte manqué", promettant une refonte totale de la gouvernance territoriale.
Le ministre a par ailleurs esquissé les contours d'une politique ambitieuse en matière de logement et d'aménagement urbain.
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ABDOULAYE SEYDOU SOW DÉFEND L'HÉRITAGE DE MACKY SALL
L'ancien ministre livre un plaidoyer passionné pour les douze années de gouvernance de son mentor. Chiffres à l'appui et loyauté chevillée au corps, il s'érige en rempart contre les critiques du nouveau régime
Ce dimanche 1er septembre 2024, l'ancien ministre Abdoulaye Seydou Sow a fait une apparition remarquée dans l'émission "Jury du dimanche" sur RFM. Il a farouchement protégé l'héritage de l'ancien président Macky Sall, tout en lançant des piques acérées au nouveau gouvernement.
Dans un contexte politique tendu, Sow a mis en avant la publication d'un livre bilan intitulé "Macky Sall : 12 ans à la tête du Sénégal", véritable plaidoyer pour l'ancien régime. Il a vanté les réalisations de Macky Sall dans divers domaines, de l'agriculture aux infrastructures, en passant par l'énergie.
L'ancien ministre n'a pas mâché ses mots concernant le rejet du projet de dissolution de certaines institutions par la commission des lois de l'Assemblée nationale. Il y voit une victoire de l'État de droit contre ce qu'il qualifie de "jeux politiques" du nouveau pouvoir.
Sow a également évoqué dans la polémique opposant le ministère des Sports à la Fédération sénégalaise de football. Vice-président de cette dernière, il a défendu bec et ongles l'autonomie du mouvement sportif face aux velléités de contrôle du gouvernement.
Enfin, dans un geste politique fort, l'invité de Babacar Fall a réaffirmé sa loyauté indéfectible envers Macky Sall, déclarant rester à ses côtés «tant qu'il est en vie politique».
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LE GOUVERNEMENT SONKO JUGÉ SANS ÉLÉGANCE
Babacar Abba Mbaye passe au crible la politique du nouveau pouvoir. De la dissolution des institutions à la "traque fiscale", son réquisitoire n'épargne aucun aspect de l'action gouvernementale
Dans une intervention remarquée sur TFM le vendredi 30 août 2024, le député Babacar Abba Mbaye, membre de la plateforme politique Taxawu Sénégal, n'a pas mâché ses mots à l'égard du gouvernement.
Qualifiant de "peu élégant" la méthode du gouvernement, notamment concernant la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales et du Conseil Économique, Social et Environnemental, le député a décrété ce qu'il perçoit comme une tentative "d'humiliation" et "d 'écrasement" de l'opposition.
"On ne gouverne pas un pays avec les émotions des réseaux sociaux", a-t-il lancé, critiquant vivement la communication du gouvernement sur ces questions institutionnelles.
Abba Mbaye a également fustigé l'approche du gouvernement en matière fiscale, le qualificatif de "traque" contre-productive. Il a plaidé pour un élargissement de la base fiscale plutôt qu'une pression accumulée sur les contribuables existants.
Sur la question sécuritaire, le député a reconnu l'existence d'un problème mais a pointé du doigt le manque de moyens et d'effectifs, appelant à une réflexion approfondie sur la police de proximité.
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FAUT-IL AVOIR PEUR DE VOLER DANS UN BOEING ?
Incident de porte en vol, révélations d'ex-employés et démêlés judiciaires, crashs mortels.... La sécurité des avions du constructeur américain est-elle remise une question ?
Porte arrachée en plein vol, témoignages glaçants d'anciens employés, ennuis avec la justice… En 2024, le constructeur d'avions Boeing revient régulièrement dans l'actualité de manière préoccupante. Et cela quelques années seulement après les crashs de deux 737 Max qui ont fait 346 morts. Alors, faut-il éviter d'embarquer à bord de leurs appareils ?
Dans cette vidéo, « Le Monde » se plonge dans les rapports d'enquêtes de l'administration américaine. Avec l'aide de Courtney Miller, un analyste du secteur aérien, nous avons compilé et analysé les données pour l'année 2024. Nous les avons comparées aux années précédentes et, surtout, à celles de son principal concurrent, Airbus.
« Final Committee Report, the design, development & certification of the Boeing 737 MAX », The House Committee on Transportation & Infrastructure (septembre 2020) https //democrates-transportation.hous...
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LA CHARGE DE THIERNO ALASSANE SALL
Un jeu politique", "une provocation"... Le député, leader de la République des valeurs, livre une analyse au vitriol de la stratégie du nouveau pouvoir, notamment concernant le projet de suppression du CESE et du HCCT
Dans une intervention cinglante lors de l'émission "Objection" de Sud FM ce dimanche 1er septembre 2024, le député non-inscrit Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, n'a pas mâché ses mots à l'égard du nouveau pouvoir.
Au cœur de sa critique : le projet de suppression du Conseil économique social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Pour l'intervenant, cette démarche n'est qu'un "jeu politique" et une "provocation" de la part du gouvernement.
"Ils savaient pertinemment que ce projet n'avait aucune chance de passer", affirme-t-il, pointant du doigt l'absence de dialogue préalable avec l'opposition, notamment Benno Bokk Yakaar (BBY). Le député va plus loin, accusant le pouvoir de chercher préférablement le rejet de cette réforme pour justifier une future dissolution de l'Assemblée nationale.
Thierno Alassane Sall déplore également le manque de vision globale et de réformes en profondeur. "On nous offre la division au lieu de la vision", lance-t-il, appelant à un dialogue national sur les réformes constitutionnelles et électorales plus larges.
Le député n'a pas manqué de souligner les contradictions entre les promesses de campagne et les actes du nouveau régime, citant notamment les nominations controversées et le maintien des fonds politiques.
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LE SÉNÉGAL DURCIT LE TON FACE À ISRAËL
Le nouveau régime veut aller au-delà des déclarations et initiatives dans le conflit israélo-palestinien pour marquer sa présence ”à côté du peuple palestinien”, a annoncé, samedi, à Dakar, le Premier ministre, Ousmane Sonko
Le nouveau régime veut aller au-delà des déclarations et initiatives dans le conflit israélo-palestinien pour marquer sa présence ”à côté du peuple palestinien”, et mener avec lui le “combat” pour l’aboutissement de sa cause, a annoncé, samedi, à Dakar, le Premier ministre, Ousmane Sonko.
“Le nouveau régime, sous la direction [du président Diomaye Faye], a décidé d’aller au-delà des déclarations et initiatives au niveau des Nations unies, mais d’être présent à côté de nos frères palestiniens pour mener ensemble ce combat”, a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement sénégalais prenait part à un rassemblement sur l’esplanade de la Grande mosquée de Dakar, à l’appel de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne. Cette manifestation a réuni des milliers de personnes arborant des drapelets palestiniens et portant des t-shirts avec l’inscription ”Palestine libre”.
Le Sénégal, président du Comité pour la défense des droits inaliénables des peuples palestiniens depuis 1975, a porté énormément d’initiatives depuis l’indépendance, dont la plus récente a abouti au vote, en 2016, d’une résolution condamnant Israël relativement à l’extension de ses colonies sur les terres palestiniennes, a rappelé le Premier ministre.
Ousmane Sonko a toutefois fait observer que les actions les plus visibles ont été initiées par l’Afrique du Sud et des pays d’Amérique latine qui sont allés jusqu’à rompre leurs relations diplomatiques avec l’État hébreu et à considérer les agissements d’Israël comme des crimes contre l’humanité.
Sur cette base, il estime que la dimension politique de ce “combat” doit être privilégiée pour réunir tous ceux qui luttent pour la cause palestinienne.
“Nous devons distinguer les aspects cultuels de ceux politiques pour créer des blocs qui nous permettent de nous défendre”, a-t-il martelé, en soulignant que le monde fonctionne désormais sur la base de la puissance et des blocs.
Le chef du gouvernement a également dénoncé “un monde du deux poids deux mesures, où tous ceux qui chantent la démocratie et les droits sont ceux aujourd’hui qui appuient Israël”.
Le coordinateur de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne, Moustapha Ségnane, a appelé “tous les Sénégalais, toutes confessions confondues, à s’unir pour que la Palestine recouvre sa liberté”.
L’ambassadeur de Palestine à Dakar, Nasser Jaddalah, a salué “le soutien constant du peuple sénégalais à la cause palestinienne, surtout dans ce contexte du blocus de la bande de Gaza par l’Etat d’Israël, sous le silence complice de la communauté internationale”.
Le diplomate a aussi magnifié la présence du Premier ministre sénégalais à ce rassemblement, qui est, selon lui, “une première dans l’histoire du Sénégal”.