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22 avril 2025
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ALI BONGO, HÉRITIER CONTESTÉ À LA TÊTE DU GABON DEPUIS 14 ANS
A la tête du Gabon depuis 14 ans, Ali Bongo a dû plusieurs fois lutter pour asseoir son pouvoir, hérité de son père, et doit à présent affronter un coup d'Etat destiné à renverser la dynastie dirigeante depuis 55 ans
Le chef de l'Etat de 64 ans "est gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins", ont affirmé mercredi les militaires qui avaient annoncé quelques heures plus tôt la dissolution des institutions du pays.
Ali Bongo venait juste d'être proclamé vainqueur de la présidentielle et réélu pour un troisième mandat avec 64,27% des voix, selon les résultats officiels, "tronqués" selon les putschistes.
En 14 ans de pouvoir, le président effacé et débonnaire élu en 2009 après le décès de son père - l'inamovible et intraitable Omar Bongo - s'est mué en un impitoyable chasseur de "traîtres" et de "profiteurs" au sommet de l'Etat, face à ceux qui l'avaient cru fini en 2018 après un accident vasculaire cérébral en Arabie saoudite.
Il avait alors disparu 10 longs mois à l'étranger, une convalescence et une intense rééducation qui semblent avoir fait de lui un miraculé mais ont fait vaciller son pouvoir.
Depuis, ses opposants mettent régulièrement en doute ses capacités intellectuelles et physiques à diriger le pays, certains affirmant même qu'un sosie le remplace...Mais si une raideur dans la jambe et le bras droits l'empêche de se mouvoir aisément, la tête est bien là, assurent des visiteurs réguliers, diplomates ou autres.
- Deux électrochocs -
Lors de son premier mandat, Ali Bongo a été l'antithèse de son père : sans le charisme et l'aplomb du "patriarche", qui régna sans partage 41 ans sur ce très riche petit Etat pétrolier d'Afrique centrale, il a difficilement assis son autorité, notamment face à des caciques rétifs de son tout-puissant Parti démocratique gabonais (PDG).
Jusqu'à sa réélection en 2016, déjà très contestée par l'opposition et officiellement remportée de 5.500 voix seulement.Un électrochoc pour lui, suivi d'un second - son AVC - qui vont précipiter sa mue.
Sa convalescence avait été ponctuée par un putsch raté, aussi piteux que mystérieux, d'une poignée de militaires, le 7 janvier 2019, et une tentative rampante de mise au rancart par son omnipotent directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga.
M. Bongo lui avait laissé les clefs du Gabon avec une confiance aveugle, comme à bien d'autres avant lui.M. Laccruche est en prison depuis plus de trois ans, avec plusieurs ministres et hauts fonctionnaires fidèles, tous visés par une impitoyable opération "anti-corruption".
- Mutation -
Ali Bongo s'est depuis affiché en "père la rigueur" pour des ministres et conseillers soumis à des audits et congédiés à la moindre suspicion, dans ce Gabon affligé par une corruption endémique depuis les décennies décriées de la "Françafrique", dont Omar Bongo était l'emblématique pilier.
Vains mots et postures, énièmes promesses jamais tenues, selon l'opposition, pour laquelle le fossé se creuse entre richissimes et pauvres dans un des pays les plus riches d'Afrique par habitant, mais qui peine à diversifier une économie trop dépendante du pétrole et maintient un habitant sur trois sous le seuil de pauvreté.
Lors de son premier mandat, héritier d'une partie de l'immense fortune paternelle, "Monsieur Fils" ou "Baby Zeus", comme on le brocardait alors, était dépeint par l'opposition comme distant de son peuple, reclus dans de luxueuses propriétés au Gabon et à l'étranger ou au volant de nombreuses voitures de luxe.
- Stratège -
Récemment, M. Bongo s'était aussi métamorphosé en redoutable stratège politique, comme son père : il a multiplié les disgrâces dans son camp et braconné dans une opposition désunie.
Pour ses zélateurs, il est un phénix renaissant de ses cendres.Pour ses contempteurs, il est poussé par un entourage immédiat qui ne veut pas lâcher le pouvoir et ses acquis après 55 ans de "dynastie Bongo".
Le chemin n'était pas tracé. Jet-setteur passionné de musique, il se voulait le "James Brown gabonais" et s'imaginait une carrière, enregistrant en 1978 un 45 tours "soul, disco, funk".
Puis Alain-Bernard Bongo devient Ali Bongo quand son père convertit la famille à l'islam en 1973.
En 1989, Omar Bongo lui offre, à 29 ans, un maroquin de luxe, les Affaires étrangères, puis dix ans plus tard le stratégique portefeuille de la Défense, qu'il occupera jusqu'en 2009.
A peine élu, Ali Bongo prend ostensiblement ses distances avec la France, rompant avec la politique de son père.Au point de déserter les luxueuses demeures familiales qui valent à neuf autres enfants d'Omar une mise en examen (inculpation) à Paris, notamment pour recel de détournement de fonds publics, dans l'affaire dite des "biens mal acquis".
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ALI BONGO APPELLE À L'AIDE
Le président de 64 ans s'est exprimé depuis sa "résidence surveillée": il a appelé "tous les amis" du "monde entier" à "faire du bruit, encore et encore"
Le président de 64 ans s'est exprimé depuis sa "résidence surveillée": il a appelé "tous les amis" du "monde entier" à "faire du bruit, encore et encore".
Ali Bongo explique que les militaires l'ont arrêté ainsi que sa famille. "Mon fils est quelque part, ma femme est ailleurs et je suis à la résidence en ce moment."
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TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT : SCÈNES DE LIESSE DANS PLUSIEURS QUARTIERS DE LIBREVILLE
La situation est sous contrôle militaire et les coups de feu ont été entendus. Des militaires sont déployés dans divers secteurs de la ville, y compris devant la présidence et les institutions nationales
Des militaires ont tenté un coup d'État au Gabon, suscitant des scènes de liesse dans plusieurs quartiers de Libreville. La situation est sous contrôle militaire et les coups de feu ont été entendus. Des militaires sont déployés dans divers secteurs de la ville, y compris devant la présidence et les institutions nationales.
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COUP DE FORCE MILITAIRE AU GABON SUITE À LA RÉÉLECTION D'ALI BONGO
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Cet événement intervient alors que le pays est sous couvre-feu et que l'accès à Internet est coupé à l'échelle nationale, des mesures imposées par le gouvernement pour éviter la propagation de fausses nouvelles
Mercredi, un groupe de militaires a annoncé la fin du régime en place au Gabon, faisant suite à la proclamation officielle de la victoire du président Ali Bongo lors des élections présidentielles. Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, avait été déclaré vainqueur avec 64,27% des suffrages.
À la suite de l'annonce de cette victoire, une douzaine de militaires sont apparus à l'écran sur Gabon 24, une chaîne de télévision hébergée au sein de la présidence elle-même. Ils se sont identifiés comme faisant partie du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et ont affirmé mettre fin au régime actuel, annulant par la même occasion les résultats des élections du 26 août 2023.
Ce groupe est composé de membres de la garde républicaine, reconnaissables à leurs bérets verts, et de soldats de l'armée régulière ainsi que des policiers. Quatre officiers supérieurs étaient présents à l'avant, deux colonels de la garde républicaine et deux colonels de l'armée régulière.
Cet événement intervient alors que le pays est sous couvre-feu et que l'accès à Internet est coupé à l'échelle nationale, des mesures imposées par le gouvernement pour éviter la propagation de fausses nouvelles et potentiellement de violences.
Après l'annonce militaire, des coups de feu ont été entendus à Libreville, la capitale.
Les militaires ont critiqué l'organisation des élections, affirmant qu'elles n'étaient ni transparentes, ni crédibles, ni inclusives. Ils ont exprimé leur inquiétude quant à la gouvernance du pays qui, selon eux, pourrait conduire le Gabon au chaos.
En conséquence, toutes les institutions de la République sont dissoutes et les frontières du pays fermées jusqu'à nouvel ordre.
Ali Bongo, 64 ans, avait accédé au pouvoir en 2009 après le décès de son père Omar Bongo Ondimba, qui avait régné sur le Gabon pendant plus de quatre décennies. Cette longévité au pouvoir a souvent été critiquée par l'opposition, qui dénonce une "dynastie Bongo" de plus de 55 ans.
Avant cette intervention militaire, les résultats des élections avaient été annoncés inopinément à 03H30 du matin. Selon ces chiffres, le principal rival de Bongo, Albert Ondo Ossa, n'avait obtenu que 30,77% des voix.
Albert Ondo Ossa avait préalablement dénoncé des "fraudes orchestrées par le camp Bongo". Il avait également revendiqué la victoire et appelé Bongo à passer le pouvoir pacifiquement. Choisi seulement huit jours avant le scrutin comme candidat principal de l'opposition, Ondo Ossa n'avait eu que peu de temps pour mener sa campagne.
Cet événement marque un tournant significatif pour le Gabon et soulève de nombreuses questions sur l'avenir politique du pays. La communauté internationale sera sans doute attentive à la manière dont cette crise sera résolue.
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NIGER : LE RAIDISSEMENT GÉNÉRALISÉ
Chassée de partout pourquoi la France s’accroche-t-elle au Niger ? Comment répliquera le quatuor Niger, Mali, Burkina Faso et Guinée ? Pourquoi le Burkina s’attaquera-t-il au Bénin? Quid du Mali qui a une frontière avec la RCI ? Décryptage du Colonel ADJE
Quatre pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest affûtent leurs armes pour une éventuelle intervention militaire au Niger pour, prétendument, rétablir l’ordre constitutionnel, réinstaller Bazoum dans ses fonctions pour faire démocratie. Il s’agit du Nigeria en tête, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Sénégal. Mais ont-ils évalué les conséquences incommensurables que peut engendrer cette intervention ?
D’ailleurs le quatuor composé de la Guinée, du Burkina Faso et du Mali se sont dits prêt à se joindre au Niger afin de répondre à cette attaque et contrairement à ce que l'on pensent peuvent faire mal dans la réplique. Dans la suite de l’entretien accordé à AfricaGlobe Tv, le colonel Mamadou Adje, stratège militaire fait une analyse de ce que peut être cette attaque.
Non seulement cette situation s’internationalise, mais ça ne manquera pas d’être un scénario apocalyptique. Dans la réplique aux forces de la CEDEAO, le quatuor Niger, Burkina et Guinée et Mali ne se contenteront pas de troupes qui sont sur son sol, les aéroports nigérians proches du Niger seront attaqués par le Niger, le Burkina Faso s’occupera du Bénin par le nord-ouest et ainsi de suite.
Dans quoi alors la CEDEAO s’engage-t-elle ? Quand bien même elles auraient quelques puissances militaires, il faut se rendre compte de ce que ces dernières années, le quatuor s’est bien équipé militairement.
S'agissant du coup d'État en question le colonel Adje estime qu'il est symptomatique de l'effritement de l'influence française en Afrique qu'il prédisait d'ailleurs depuis un an. Et si elle s'accroche malgré les ultimatums, c'est de bonne guerre. Dans cette crise, le colonel Mamadou note et à juste titre que de part et d'autre, il y a une sorte de radicalisation : le Général Tchani qui demande à l'ambassadeur de France de quitter Niamey, l'Élysée qui demande que l'ambassadeur la Cedeao qui gesticule dès le début et qui mobilise ses forces en vue d'une intervention.
Sur un autre point le colonel estime que ces épidémie de coup d'État relève une certaines mauvaises structuration ou restructuration des armées africaines. En effet l'on peut constater que dans la plupart des cas, les coup d'État sont opérées par les gardes présidentielle.
Voici donc une raison suffisante pour en finir avec ces gardes présidentielles qui sont peu ou prou une armée dans l'armée. Aussi, les autres pays garderaient à s'inspirer un peu du Sénégal où l'armée est organisée de sorte à être un agent de développent et que chaque soldat se sente utile. Toute chose qui inhibe selon lui, toute tentative de prise de pouvoir par la force.
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IL Y A UNE CONSPIRATION ANTIDÉMOCRATIQUE EN COURS AU SAHEL
Le romancier guinéen Tierno Monénembo estime que « tout doit être fait pour décourager les coups d’État en Afrique », ajoutant que laisser faire pourrait conduire à un point de non-retour - ENTRETIEN
Le romancier guinéen Tierno Monénembo a signé une tribune dans les pages de l'hebdomadaire français Le Point où il estime que « tout doit être fait pour décourager les coups d’État en Afrique ».
Faut-il aller jusqu'à une intervention armée de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ? Comment doit évoluer la relation des États africains avec la France ?
Entretien avec Tierno Monénembo.
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POURQUOI L'ARABIE SAOUDITE RECRUTE-T-ELLE DES DIZAINES DE STARS DU FOOT ?
Le monde du foot a vu nombre de stars, dont certaines en préretraite, finir leur carrière dans des destinations exotiques : Russie, Chine, Inde… Mais les investissements saoudiens s’inscrivent dans une politique qui dépasse très largement le sport
Arthur Eryeh-Fort et Mélody Da Fonseca |
Publication 29/08/2023
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Avec son transfert à Al-Hilal le 15 août valorisé à 90 millions d’euros, Neymar rejoint la désormais longue liste de stars du football jouant dans le championnat saoudien. Et si les clubs d’Arabie saoudite sont en mesure de dépenser autant d’argent, c’est parce que les quatre principaux ont été rachetés en juin par le fonds souverain saoudien (Public Investment Fund, PIF), financé par l’exploitation pétrolière dans le pays. Ce rachat et ces investissements répondent au plan Vision 2030, une politique décidée par Mohammed Ben Salman, premier ministre et dirigeant de facto du royaume.
Dans cette vidéo, nous expliquons que si l’un des objectifs est de faire de l’Arabie saoudite une place forte et influente du sport, il répond aussi à plusieurs enjeux politiques : l’économie et la modernisation de la société. Après l’important coup de projecteur sur son voisin qatari, organisateur de la Coupe du monde 2022, l’Arabie saoudite veut aussi le sien.
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, nous vous renvoyons à l’enquête ci-dessus.
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NIGER : "CE RESSENTIMENT COLONIAL, IL NE FAUT PAS LE SOUS-ESTIMER"
El Hadj Souleymane Gassama « Elgas », journaliste, écrivain, chercheur associé à l’IRIS et auteur de "Les Bons ressentiments", répond aux questions de Dimitri Pavlenko
El Hadj Souleymane Gassama « Elgas », journaliste, écrivain, chercheur associé à l’IRIS et auteur de "Les Bons ressentiments", répond aux questions de Dimitri Pavlenko.
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CE QUE LES PUTCHS AU SAHEL ONT RÉVÉLÉ
Qu’est-ce qui distingue la nouvelle génération de putschistes de celle de leurs prédécesseurs ? Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, François Soudan, revient dans un éditorial sur les différences entre les juntes d’hier et d’aujourd’hui
Qu’est-ce qui distingue la nouvelle génération de putschistes de celle de leurs prédécesseurs ? Cette semaine sur RFI, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, François Soudan, revient dans un éditorial sur les différences qui existent entre les juntes d’hier et d’aujourd’hui.
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NIGER, LE CHÈQUE SANS PROVISION DE LA CÉDÉAO
Comment la CEDEAO confond-elle défense collective et sécurité collective ? Pourquoi le Niger est-il un gros os dans la gorge de la CEDEAO ? Une si longue gesticulation ne produit-elle pas de la lassitude ? L’analyse du Colonel à la retraite Mamadou ADJE,
La force en attente de la CEDEAO n’est conçue ni pour s’attaquer à d’éventuels putschistes dans un pays ni pour faire de la défense collective ou combattre face à l’asymétrie des forces. Aucun article du protocole de l’organisation ne prévoit une intervention militaire en cas de coup d’État. De ce point de vue, la force sur laquelle compte les dirigeants avec fierté pour opérer au Niger est comme un chèque sans provision puisque l'organisation régionale n'a aucun instrument juridique pour agir dans ce sens. AfricaGlobe Tv a eu l’occasion de rencontrer le colonel Mamadou Adje qui a monté cette force, il y a plus de 15 ans et qui a une connaissance fine des questions de stratégies militaires. Dans cette interview exclusive, il analyse la fièvre des coups d’État qui s'est emparée de l’Afrique de l’Ouest avec un focus sur le Niger.
Depuis la survenue de ce coup de force dirigé au Niger par le général Tchani, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’agitent non pas pour une transition rapide comme il est de coutume, mais pour un rétablissement de l’ordre constitutionnel tout en donnant des ultimatum aux militaires au pouvoir depuis quelques semaines.
À cette fin, dès les premières heures du putsch, les dirigeants de l’organisation ont mis en avant une éventuelle intervention militaire grâce à la force d’attente de l’organisation. Mais cette posture peut avoir le don de faire sourire ce stratège des questions militaires qui a une bonne connaissance des textes en la matière que les dirigeants de la CEDEAO eux même semble ignorer.
Officier supérieur de l'armée de l'air en retraite, le colonel Mamadou Adje est l'un des fins connaisseurs des questions militaires en Afrique de l'Ouest et au-delà. Analyste aguerri en la matière, il connait la plupart de ses frères d'armes qui se sont emparés du pouvoir dans la région y compris Thomas Sankara avec qui il a longtemps joué au football avant son accession au pouvoir dans les années 80.
Les questions de stratégies militaires n'ont aucun secret pour le colonel à la culture générale étendue. Pendant ses 40 ans de fonctions, des missions l'ont mené sur presque tous les continents dans près d'une trentaine de pays dont le Liban, le Soudan ou encore le Rwanda qu'il a connu au plus fort de sa tragédie, le génocide, et dont curieusement il est resté très attaché en dépit du contexte de sa rencontre avec ce peuple.
Consultant sur les questions de risques et de situations d'urgence, le colonel Mamadou est très à l'aise avec la diplomatie et la géopolitique, entre autres sujets.