SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
22 avril 2025
SENEPLUS TV
VIDEO
LAC ROSE SANS ÉCLATS
Pour l’ex-Lac Retba, l’avenir n’est plus rose. Il est fortement touché par le surplus d’eau causé par le canal mis en place l’année dernière pour soulager la banlieue des eaux de pluie. C’est un patrimoine en péril
Plus de douze mois de calvaire, et toujours pas de solution. Le Lac Rose n’est qu’un mélange d’eau salée, d’eaux de pluie et parfois de fosses septiques. C’est cet assemblage qui donne au lac cette nouvelle couleur, qui n’est pas la sienne. Pour l’ex-Lac Retba, l’avenir n’est plus rose. Il est fortement touché par le surplus d’eau causé par le canal mis en place l’année dernière pour soulager la banlieue des eaux de pluie. C’est un patrimoine en péril.
Les acteurs autour du Lac Rose, qui se disent laissés en rade par les autorités, ont trouvé le moyen pour ne pas revivre la mésaventure de l’année dernière, en entamant la construction d’un muret renforcé par des sacs de sable pour obstruer ledit canal. L’Etat va ériger 7 bassins, qui vont s’ajouter au muret. Le niveau de l’eau, qui était à 3 mètres, est monté jusqu’à 6 lors du dernier hivernage. Le Lac Retba, devenu Lac Rose, faisait 17 km2. Il était alimenté à 80% par les eaux de pluie, à travers des rivières qui partent des Niayes, de la zone de Kounoune et Ndiakhirate, et 20% par les eaux souterraines. Maintenant, il fait moins de moins de 3 km2 et sa disparition n’est plus une éventualité. Elle devient imminente.
Le Lac Rose n’est… plus rose. La première rencontre entre Pape et le Lac Rose a accouché d’une déception immense. Sous le charme de la zone à travers les nombreux clichés pris sur le site et reflétant un décor féérique, le jeune homme, d’origine sénégalaise et vivant en France, ne pouvait revenir à la terre de ses parents sans faire le détour au lac. Grosse déception pour lui, car il n’a pas retrouvé la beauté de ce jadis magnifique écrin tant chantée par le monde. C’était ici que les conducteurs du Dakar installaient leur bivouac pour se laisser éblouir par sa couleur unique, après plusieurs jours de traversée du désert.
«Regarde Aïda, regarde comment est devenu notre Lac Rose, je ne saurais te dire à quoi il ressemble. Je suis tellement déçu», a-t-il lancé alors qu’il discutait, par appel vidéo, avec une de ses amies qui voulait elle aussi venir visiter le célèbre Lac Rose. Tout autour de lui règne une ambiance terne. Aucune attraction en particulier. L’on se croirait dans un endroit interdit d’accès à la population. Pourtant, nous sommes bien au Lac Rose, de surcroît un samedi. Jadis réputé être un lieu de grande fréquentation, aujourd’hui, il n’en est rien. Les rares personnes qui arrivent en petits groupes de trois ou quatre, semblent tout autant surprises de l’ambiance sur le site.
A cause du surplus d’eau enregistré lors de l’hivernage passé, la vie n’est plus rose au lac. De la couleur rose du lac à certaines périodes de l’année aux activités économiques et touristiques, tout est au ralenti depuis lors. Le lac a en effet été le parfait exutoire des eaux pluviales en provenance de Keur Massar, Jaxaay, Kounoune et autres localités. Pour mener à bien le plan Orsec, qui a été déclenché le 5 août 2022 par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome afin de «faire face à la situation des inondations constatées suite aux fortes pluies enregistrées», il fallait impérativement évacuer les eaux de pluie de ces zones, et le Lac Rose a été retenu pour être le réceptacle de ces importantes quantités. Des voies ont ainsi été balisées pour acheminer sur plusieurs kilomètres, ces eaux ayant fait souffrir ailleurs des populations.
Arrêt de l’exploitation du sel
La situation s’est nettement améliorée dans les zones sujettes aux inondations avec cette évacuation, mais en même temps, l’afflux d’eau a fortement impacté l’écosystème du lac. La profondeur du lac a atteint six mètres et sa largeur a augmenté de 200 mètres, et il ne cesse d’avancer en engloutissant quelques abris installés pour les moments de détente.
Le Lac Retba, appelé Lac Rose du fait de la couleur de son eau à certaines périodes de l’année, est situé dans la commune de Tivaouane Peulh Niagues et s’étend sur 3 km2. «Le malheur des uns fait le bonheur des autres», c’est le dicton adéquat pour traduire cette situation qui prévaut avec cette évacuation des eaux pluviales. L’objectif derrière ce plan Orsec, consistait aussi à limiter les dégâts des inondations. Chose faite, mais en retour, c’est tout un patrimoine et plusieurs commerces qui paient la facture salée de cette stratégie.
De 17 km2 à 3 km2
Toutes les eaux de pluie drainées vers le lac, mélangées à celles des fosses septiques, donnent un cocktail d’insalubrité qui s’est déversé sur le Lac Rose : ce qui a provoqué toute une montagne de difficultés impactant une partie de l’économie du Sénégal. De l’autre côté du lac, une autre scène. Des machines rouillées, des hangars vides, des tas de sel. Aux abords de ce décor, un groupe d’hommes discutent tranquillement : il s’agit des saliculteurs. Ces regroupements autour de discussions sur tout et rien font maintenant partie de leur quotidien, car cela fait exactement un an que le Lac Retba ne donne plus de sel. Les machines d’iode, n’ayant pas fonctionné durant plus de dix mois, ont fini par se dégrader. D’ailleurs, les saliculteurs ont perdu 7000 tonnes de sel lors des premiers dégâts enregistrés au lac. Maguette Ndiour, le président de la Coopérative des exploitants de sel du Lac Rose, y va de ses explications. «Cette situation catastrophique a mis à l’arrêt le travail de plus de 10 000 personnes, car la montée de l’eau rend très difficile la collecte du sel», a soutenu M. Ndiour. Malgré ces nombreuses difficultés auxquelles ils font face, les saliculteurs gardent espoir de pouvoir reprendre leur travail sous peu. Effectivement, il y a quelques semaines, ils ont pu avoir un petit échantillon de l’eau du lac, et la couleur rose est encore présente. Ceci est un grain d’espoir qu’ils veulent semer en ces périodes de vifs désagréments. De plus, les quelques dunes de sel entassées aux abords du lac sont le fruit d’une collecte récente. En attendant que la situation s’améliore, M. Ndiour propose l’intervention de l’Etat pour leur permettre de reprendre leur activité. «Ils doivent nous aider en pompant l’eau du lac afin de lui rendre sa profondeur d’antan, c’est seulement de cette façon qu’on pourra trouver du sel», a noté le président Ndiour. La voie cédée aux eaux des pluies traverse plusieurs champs d’agriculteurs avant de se déverser dans le lac. Au même titre que les saliculteurs, ces cultivateurs aussi ont perdu leurs récoltes, car les eaux ont tout emporté.
Face à tous ces désagréments, l’association «Aar Lac Rose», dirigée par Ibrahima Mbaye, et qui s’active dans l’environnement et l’écosystème du lac, a porté le combat de la protection dudit lieu. Ses membres ont fait plusieurs plaidoyers pour sauver le Lac Retba. Alors que les réactions tardaient à venir, ils ont entrepris de bloquer eux-mêmes les eaux en bouchant les tuyaux avec des sacs remplis de sable. Une méthode qui a fait effet pendant un temps avant que les eaux ne reprennent le dessus pour se rediriger vers le lac. En dépit de cela, Ibrahima et son groupe n’ont pas baissé les bras, et cela a débouché sur une bonne nouvelle. Le circuit qui faisait arriver les eaux de pluie avec force dans le lac n’est plus. Et, c’est avec une grande fierté que M. Mbaye parle de réussite. «C’est grâce à nos nombreuses complaintes auprès des autorités que finalement, ils ont construit un bassin pour y endiguer les eaux de pluie, laissant ainsi le lac se reposer», a-t-il assuré. Comme mesure d’urgence, l’Etat du Sénégal a décidé d’implanter cinq bassins pour capter les eaux pluviales qui terminaient leur course dans le lac. Deux parmi ceux-ci sont installés à la Base de la marine française au centre émetteur, deux autres à Niagues, en plus d’autres travaux connexes pour résoudre le problème.
Toutefois, le lac continue encore de recevoir les eaux des pluies, même si ce n’est pas en grande quantité. La brèche qui a été ouverte, n’a toujours pas été fermée, après la création du bassin de rétention. Aujourd’hui, l’espoir est à la régénération du lac pour qu’il retrouve les beaux atours qu’on lui connaissait. En tout cas, Pape ne demande que ça. «Le Lac Rose, sans la couleur rose, ne reflète pas la carte postale qu’on connaît», a-t-il ainsi relevé.
Le Lac Retba, devenu Lac Rose, faisait 17 km2. Il était alimenté à 80% par les eaux de pluie, à travers des rivières qui partent des Niayes, de la zone de Kounoune et Ndiakhirate, et 20% par les eaux souterraines. Maintenant, il fait moins de moins de 3 km2 et sa disparition n’est plus une éventualité. Elle devient imminente, à moins que les mesures annoncées par les autorités soient appliquées avec célérité ?
VIDEO
OBJECTION AVEC DIALO DIOP
Le vice-préisident du Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles évoque l'actualité sociopolitique nationale marquée notamment par le cas Ousmane Sonko, dans l'émission dominicale de Sud FM
DR DIALO DIOP, VICE-PRESIDENT DU PASTEF SUR LA PRESIDENTIELLE DE 2024 : «Il est clair, sûr et certain que Pastef aura un candidat»
Selon Dr Dialo Diop, avec ou sans son leader, l’ex-parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) aura un candidat qui va défendre son projet à la présidentielle du 25 février prochain. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, le vice-président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a par ailleurs confirmé l’existence d’une liste de compatriotes de la diaspora à arrêter lorsqu’ils vont débarquer à Dakar pour le prochain grand Magal de Touba.
Que le président Macky Sall et son régime se le tiennent pour dit ! Malgré l’emprisonnement de son leader Ousmane Sonko suivi de la décision de sa dissolution, le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), « aura un candidat en 2024 » lors de la présidentielle du 25 février prochain. L’annonce est du viceprésident du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, Dr Dialo Diop a indiqué que le Pastef est une force politique qu’on ne pourrait rayer d’un seul trait de plume. Sous ce rapport, il a indiqué qu’à défaut de la candidature d’Ousmane Sonko, « le projet de Pastef » sera porté par un autre candidat qui en sera le porte-étendard le 25 février 2024. « Le Pastef en tant que force politique est bien là. Sonko n’est que le chef d’équipe. Chez nous, le chef d’équipe n’est pas un tyran. C’est un coach. Il est clair, sûr et certain que Pastef aura un candidat à l’élection présidentielle de février prochain», a promis l’ancien secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).
Par ailleurs, s’exprimant sur la situation politique actuelle, le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a dénoncé le « régime de terreur blanche » où l’actuel gouvernement invoque la loi pour harceler les gens, notamment les militants de leur parti parfois pour un simple motif de port du « bracelet de la liberté ». Le gouvernement invoque la loi pour harceler les gens. Mais dans le même temps, il foule au pied la même loi chaque fois que ça l’arrange. Après la dissolution de Pastef consécutive à l’emprisonnement de son leader, une campagne de kidnappings à la chaîne de nos cadres et militants, y compris des élus locaux, est orchestrée. On arrête même des députés sans lever au préalable leur immunité parlementaire », a-t-il dénoncé.
« Quand vous arrivez aux frontières notamment à l’aéroport et que vous portez ce bracelet que nous appelons bracelets de la liberté, on peut vous interpeller pour cela. Nous avons plusieurs cas, nous avons même des informations faisant état de l’existence d’une liste de nos compatriotes de la diaspora, qui sont attendus lorsqu’ils vont débarquer à Dakar pour le Magal par exemple », a encore martelé Dr Dialo Diop qui fut le plus jeune prisonnier politique sous le régime du président Senghor. Et d’ ajouter : « Il y a également des jeunes qui vous racontent qu’ils ont été sommés dans la rue par des policiers ou gendarmes d’enlever leur bracelet. De quel droit ? Peut-on interpeller un citoyen sur le bracelet montre ou le bracelet de la liberté qu’il porte ? Ça, c’est de la souveraineté privée de l’individu. Tout ceci, c’est du harcèlement policier, judiciaire, on est à 1062 prisonniers ».
REPORT DE LA PRESIDENTIELLE : Dialo Diop confirme et met en garde le président Sall
Le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles rejette toute idée de report de la présidentielle du 25 février. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, Dr Dialo Diop accuse le régime en place de vouloir se servir du prétexte d’une intervention militaire au Niger pour acter ce report.
L’ambition prêtée au régime en place de vouloir reporter la présidentielle du 25 février 2024, qui est de plus en plus évoquée par certains observateurs de la vie politique est en prendre très au sérieux. L’alerte est du vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, Dr Dialo Diop puisque c’est de lui qu’il s’agit, est même allé jusqu’à accusé le régime en place de vouloir se servir du prétexte d’une intervention militaire au Niger pour acter ce report. « Quand voyez cette espèce de fièvre malsaine du chef de l’État à vouloir engager une guerre contre le Niger, on se demande si ce n’est pas une occasion d’avoir un prétexte pour reporter notre élection. Il y a des troubles dans le pays, il y a l’instabilité, il a des difficultés manifestement à désigner le candidat malgré la carte blanche que lui aurait donnée sa coalition. Une bonne guerre en plus régionale et les carottes sont cuites», a martelé l’ancien secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) créé dans la clandestinité par Cheikh Anta Diop en 1976 et reconnu le 18 juin 1981 avec la Loi 81-17 du 6 mai 1981 instaurant le multipartisme intégral.
Loin de s’en tenir-là, Dialo Diop, toujours au micro de notre confrère Baye Oumar Guèye, a indiqué que le régime en place a déjà posé plusieurs étapes du processus visant à décaler la date de cette élection pour laquelle, il peine encore à choisir son candidat et que la guerre projetée au Niger n’est que la dernière étape. « Il y a l’état d’urgence à l’intérieur du Sénégal parce que notre parti (Pastef) a été interdit de fait avant d’être interdit légalement, juridiquement. On est dans un état d’urgence non déclaré, mais on va avec vers un état d’urgence, c’est ce qui arrange le régime. Et après, il vous dira, on est en situation d’état d’urgence, on risque même d’aller à un état de siège avec la loi martiale afin de reporter l’échéance présidentielle pour laquelle manifestement, il n’est pas prêt ». Poursuivant son propos, le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a toutefois tenu à mettre en garde les responsables du régime en place non seulement sur cette ambition de report de la présidentielle mais aussi sur les injustices que son parti continue de subir. « Nous ne le laisserons pas imposer des mesures illégales, injustes et inhumaines, exactement, comme ont dit les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger et qui sont victimes de sanctions de la Cédéao. Comme l’avaient dit auparavant les militaires maliens, le gouvernement provisoire de Assimi Goïta au moment des sanctions qui ont été imposées pendant 6 mois et qui ont été obligés de lever sans amener le gouvernement malien à la résipiscence. Ce sera exactement la même chose », a-t-il prévenu.
En effet, selon lui, l’aboutissement d’un tel projet de report de la présidentielle permettra naturellement à l’actuel chef de l’Etat de se repositionner pour revenir dans la course en vue de réaliser son projet de 3e candidature. « Il cherche à avoir un prétexte pour dire qu’il était invalidé pour l’échéance du 25 février constitutionnel, mais que maintenant nous sommes hors Constitution. Et que donc dès lors, c’est lui-même qui va se représenter pour un 3e mandat du fait de la loi martiale qui installe une situation hors mandat. C’est, ce genre d’artifice et d’astuces politico juridiques qui sont le fort des agents de la France-Afrique ».
IMPACT DE LA GREVE DE FAIM SUR LA SANTE DU MAIRE DE ZIGUINCHOR : Dr Dialo Diop dénonce la restriction des données médicales de Sonko
L a grève de la faim est la seule arme dont dispose un citoyen dans les conditions carcérales s’il est convaincu d’être dans son bon droit. L’avis est du vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles. Interpellé hier, dimanche 27 août lors de son passage dans l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) sur les conséquences au plan sanitaire de la grève de faim entamée par son leader, Ousmane Sonko, depuis 29 jours, Dialo Diop a précisé que c’est pour « marquer sa protestation contre l’arbitraire dont il est victime » qu’il a pris cette décision. Car selon lui, « dans les conditions carcérales, la seule arme du citoyen, s’il est convaincu d’être dans son bon droit, c’est la grève de la faim ».
Poursuivant son propos, Dialo Diop par ailleurs Docteur en Médecine et en Sciences Biologiques, et enseignant-chercheur en microbiologie retraité de la Faculté de médecine de l’UCAD à Dakar, n’a pas manqué de déplorer le refus des autorités de communiquer les « données cliniques » d’Ousmane Sonko même à son médecin traitant. En effet, estimant qu’ils ne veulent pas prendre le « risque de compromettre la vie d’Ousmane Sonko », il a indiqué qu’un accès aux données clinques du leader de Pastef leur aurait permis d’évaluer son état actuel de santé. « Je n’ai pas de données détaillées sur son état clinique. Il semble que son propre médecin traitant, le professeur Cissé non plus, n’a plus accès à lui. C’est ce que j’ai appris par la presse. Il est donc vraisemblablement entre les mains des médecins soit de l’Administration pénitentiaire, soit de l’hôpital militaire Principal, mais nous avons les informations par voie de presse que son état clinique qui serait alarmant ».
Toutefois, nonobstant cette situation, le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a indiqué que les « modalités de la grève de la faim et sa durée dépendent des autorités et non de lui. Lui, il est dans une attitude d’autodéfense même s’il expose sa vie dans le long terme ».
VIDEO
LA CEDEAO TROMPE ET MENT À MOHAMED BAZOUM
Alors que 4 anges de l’apocalypse affûtent leurs armes pour aller guerroyer au Niger, l’ancien président Laurent Gbagbo sort du bois et désapprouve. Pour lui, CEDEAO trompe et ment à Bazoum en lui faisant croire qu’il va être réinstallé dans ses fonctions
Alors que 4 anges de l’apocalypse affûtent leurs armes pour aller guerroyer au Niger, l’ancien président Laurent Gbagbo sort du bois et désapprouve. Pour lui, CEDEAO trompe et ment à Bazoum en lui faisant croire qu’il va être réinstallé dans ses fonctions comme président de la République. (NB : la réaction sur le Niger commence à 2h 04 mn 4è sec dans la deuxième vidéo, intégrale de la conférence de presse)
«Le coup d’Etat (au Niger) est consommé », c’est l’avis sans équivoque de L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Cette semaine, l’ancien président ivoirien la presse pour échanger sur quelques sujets d’actualité en Côte d’Ivoire dans la sous-région.
Sur la question de la crise nigérienne, Laurent Gbagbo ne cache pas son opposition à l’option militaire que prône l’organisation régionale et dont les principaux promoteurs de cette agression sont Alassane Ouattara, Macky Sall, Patrice Talon, Bola Tinubu.
En revanche, Laurent Gbagbo, non seulement, est opposé à une intervention militaire au Niger, mais il relève que la CEDEAO ment et trompe l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum en lui faisant croire qu’il va être réinstallé dans ses fonctions après l’intervention. « Je vous le dit il ne faut pas mentir. On ment quand on laisse croire qu’on veut aller au Niger pour réinstaller Bazoum dans un fauteuil démocratique. Mais c’est faux. Ce n’est pas pour ça qu’on va. On est pistonné par derrière pour aller faire un coup pour l’uranium, le gaz, le pétrole, etc.», a estimé Laurent Gbagbo.
La solution de bon sens pour Gbagbo, c’est de négocier tout simplement la libération de Bazoum, dans les liens de la détention depuis le coup d’État au cours duquel il a été renversé il y a environ un mois.
D’ailleurs le chef de file du Parti des peuples africains- Côte d'Ivoire (PPA-CI) , né des flancs de du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent Gbagbo rappelle que le Nigeria, le Bénin, le Niger, Togo, la Côte d'Ivoire et Ghana et beaucoup de pays de la région sont des anciennes terres de coup d’État. Dit autrement, les coups d'Etat font parti de la vie politique dans la région. Pourquoi celui dit Niger suscite autant le courrou de l'organisation régionale?
De plus, parmi ces promoteurs de l’option militaire, beaucoup ont trituré les constitutions de leur pays pour se maintenir au pouvoir avec des troisième mandats tandis que d’autres ont abusé de leur pouvoir anéantir les partis d’opposition.
En conséquence, Gbagbo demande à ces anges de l'apocalypse de commencer par nettoyer la devanture de leurs maisons avant d’aller nettoyer chez le voisin pour prétendument installé la démocratie. «Bazoum a été renversé. Il n’est pas le premier à être renversé. Il faut se mettre en position pour discuter pour qu’il soit libérer. Mais lui faire croire qu’on va le réinstaller au pouvoir, on lui ment »
Au lieu d’aller guerroyer au Niger, Gbagbo conseille aux va-en-guerre de mobiliser la force dite d’attente pour lutter efficacement contre le terrorisme qui sévit et se renforce dans la sous-région depuis des années.
En définitive Gbagbo dit oui pour la libération de son mi Bazoum qu’il connaît très bien mais quant à l’idée de le remettre au pouvoir ça lui semble une farce.
VIDEO
L'AVENIR DES MÉDIAS À LA UNE DES ASSISES DE LA PRESSE
Les Assises de la Presse ouvertes ce matin ont permis de poser les véritables problèmes des médias. Les différents acteurs ont décidé de faire un diagnostic sans complaisance d’un secteur névralgique sujet à de nombreux défis
Les Assises de la Presse ouvertes ce matin ont permis de poser les véritables problèmes des médias. Les différents acteurs ont décidé de faire un diagnostic sans complaisance d’un secteur névralgique, mais qui doit faire face à d’autres défis : déficit de confiance, avènement du numérique…
VIDEO
L'ÉTAT VEUT SE FAIRE INDEMNISER PAR SONKO
"L'Etat a souffert des attaques et pillages des biens publics" dans plusieurs domaines, "sur l'ensemble du territoire national, "en plus de pertes enregistrées par le (secteur) privé", a déclaré une de ses avocats, Ndèye Anta Mbaye
L'Etat du Sénégal va se constituer partie civile pour obtenir une indemnisation dans les procédures judiciaires ouvertes contre l'opposant Ousmane Sonko et son conseil franco-espagnol Juan Branco, en lien avec de récents troubles dans le pays, ont annoncé jeudi ses avocats.
"L'Etat a souffert des attaques et pillages des biens publics" dans plusieurs domaines dont les transports et l'eau, "sur l'ensemble du territoire national, "en plus de pertes enregistrées par le (secteur) privé", a déclaré une de ses avocats, Ndèye Anta Mbaye. Il "ne ménagera aucun effort pour rendre effective la réparation du préjudice", a ajouté Me Mbaye, lors d'un point de presse à Dakar.
Les dommages présumés subis par l'Etat n'ont pas été précisés. Une constitution de partie civile, déclarée recevable par un tribunal, ouvre la voie à d'éventuelles indemnisations pour les préjudices subis. Celle de l'Etat est différente de l'action publique ouverte par le parquet.
Le Sénégal a connu des troubles rares dans le bras de fer depuis plus de deux ans entre le pouvoir et l'opposant Sonko, écroué fin juillet sous différents chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l'État.
M. Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024, a été condamné en appel à six mois de prison avec sursis en mai pour diffamation contre un ministre, et à deux ans de prison ferme en juin dans une affaire de moeurs. L'opposant a entamé une grève de la faim le 30 juillet. Il est hospitalisé depuis le 6 août et a été admis la semaine passée en réanimation, selon ses avocats.
L'avocat Branco, qui défend Ousmane Sonko, a été écroué début août à Dakar en lien avec ces troubles, placé sous contrôle judiciaire avant d'être expulsé vers la France.
VIDEO
QUELS SONT LES INTÉRÊTS DE LA FRANCE AU NIGER ?
Depuis le coup d’Etat du 26 juillet au Niger, Paris s’est beaucoup exprimée et reste très ferme envers les putschistes, sans toutefois s’investir directement. Tentative d'explication sur les motivations de la position française dans cette crise
Le Monde |
Pierre Lecornu et Félix Pommier |
Publication 23/08/2023
Depuis le coup d’Etat du 26 juillet au Niger, la France s’est beaucoup exprimée et reste très ferme envers les putschistes, sans toutefois s’investir directement.
Qu’est-ce qui motive la position française dans la crise au Niger ? Le 26 juillet, le président Mohamed Bazoum a été renversé, dans un coup d’Etat militaire, par le général Abdourahamane Tiani, l’ex-chef de la garde présidentielle. Depuis, la France s’est impliquée en demandant que M. Bazoum soit libéré et rétabli dans ses fonctions. Et si elle n’intervient pas directement, elle soutient tout de même une possible intervention armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) au Niger. Alors, qu’est-ce qui pousse la France à agir ainsi, alors que d’autres pays, comme les Etats-Unis, ont adopté une ligne plus souple ?
Dans cette vidéo, nous explorons les raisons de cette implication. Militaires ? La France est le pays étranger qui dispose du plus grand nombre de soldats au Niger, environ 1 500, dont une partie vient des effectifs qui ont quitté le Mali et le Burkina Faso ces dernières années. Economiques ? Elle exploite aussi de l’uranium, par le biais de la société Orano, ex-Areva.
Deux autres pistes peuvent aussi expliquer l’attitude de la France : la diplomatie et la question migratoire.
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, nous vous renvoyons au décryptage ci-dessous.
VIDEO
LA CRISE POLITIQUE A AUGMENTÉ LE DÉSESPOIR DES POPULATIONS
Cela fait 328 immigrés clandestins ramenés sur les côtes marocaines depuis le 8 août. Entretien avec Saliou Diouf, président de l'association Boza Fii qui travaille sur les politiques migratoires
es drames de l'immigration impliquant des Sénégalais s'enchaînent. Le 16 août 2023, 63 personnes sont présumées mortes après être parties en pirogue des côtes sénégalaises début juillet. Le 18 août, la marine marocaine a intercepté 75 migrants sénégalais à bord d'une embarcation au large de Dakhla, au Sahara occidental.
Cela fait 328 immigrés clandestins ramenés sur les côtes marocaines depuis le 8 août.
Entretien avec Saliou Diouf, président de l'association Boza Fii qui travaille sur les politiques migratoires.
VIDEO
LES 10 ANS DES SAMEDIS DE L'ÉCONOMIE CÉLÉBRÉS EN HOMMAGE À SAMIR AMIN
Les participants ont notamment réfléchis aux idéaux de l'autonomie économique de l'Afrique et de la solidarité entre les nations du continent
Les panafricanistes se sont réunis, samedi 19 août 2023 à Dakar, pour célébrer le dixième anniversaire des "Samedis de l'économie", un événement qui met en lumière l'importance de l'économie dans le mouvement panafricain.
L'événement a également rendu hommage à Samir Amin, éminent penseur panafricaniste et économique, en discutant de ses contributions et en explorant les défis économiques actuels en Afrique.
Les participants ont notamment réfléchis aux idéaux de l'autonomie économique de l'Afrique et de la solidarité entre les nations du continent, tout en appelant à une plus grande coopération pour surmonter les obstacles et promouvoir la prospérité panafricaine durable.
VIDEO
LES CYBER-HARCELEURS ONT PRIS DU GALON PENDANT LA PANDÉMIE
Le harcèlement en ligne, ça suffit ! Pendant que le monde était inquiet, frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19, les harceleurs du web ont redoublé d'effort, profitant pour davantage agresser, persécuter gratuitement des personnes tranquilles
Dans la vie réelle, elles sont l'objet de beaucoup de violences gratuites, sur les réseaux sociaux aussi, les femmes sont, avec les enfants, les cibles privilégiées de cyber harceleurs.
Face à ce fléau qui va d'ailleurs en s'empirant, l'association AfricTivsites, a organisé un ateliers avec des organisations de la société civile et du ministère pour débattre de comment lutter contre cette violence en ligne.
L’association a en même temps lancé une campagne de campagne de prévention. Invitée à cet atelier de lancement, la présidente de l'Association des juristes sénégalaises (AJS) Aminata Fall Niang, a plaidé pour un renforcement des dispositif juridique afin de réprimer efficacement des harceleurs qui, au plus fort de la Covid-19 ont été bien plus actifs que nuisibles qu’en temps de paix.
En sus, les avancées récentes des intelligences artificielles sont aussi pour la juriste, un motif suffisant pour le législateur de frapper plus fort ces cybers harceleurs qui semblent bien étudier les cibles auxquelles ils s'attaquent.
VIDEO
UNE MATHÉMATICIENNE HAUTE EN COULEUR
Des suites algébriques aux figures géométriques... Des fonctions aux fractions en passant par des équations, Faguèye Ndiaye n’a pas peur des mathématiques qu’elle manie avec dextérité depuis des années. Elle les a domptées et les enseigne.
Des suites algébriques aux figures géométriques. Des fonctions, aux fractions en passant par des équations, Faguèye Ndiaye n’a pas peur des mathématiques qu’elle manie avec dextérité depuis des années. Elle les a domptées et les enseigne.
Pour ceux qui pourraient penser que les mathématiques ce n’est pas fait pour les femmes, eh bien qu’ils se ravisent parce que voici une mathématicienne haute en couleur et qui n’a pas froid dans les yeux lorsqu’il s’agit de parler maths.
Le Dr Faguèye Ndiaye est mathématicienne de formation et c’est cette même discipline qu’elle enseigne à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis des années. Elle faisait partie des scientifiques sénégalaises invitées à débattre en juillet dernier de leur contribution sur les Objectifs de développement durable (ODD).
En marge de cette table-ronde, elle a accordé un entretien à AfricaGlobe Tv pour discuter de l’utilité des mathématiques.
Bien que bien d’élèves et d’anciens élèves soient allergique à des suites algébriques ou des figures géométriques, des équations ou des fractions, des fonctions, nous sommes tous des mathématiciens dans notre vie de tous les jours, que nous soyons conscients ou non.
Pour elle, la meilleure manière de faire aimer les mathématiques aux apprenants c’est de se servir de leur environnement immédiat afin de l’enseigner de manière ludique.