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22 avril 2025
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AMADOU BA DANS LE GRAND BAIN
Momar Thiam, expert en communication électorale analyse les enjeux multiples et les réactions variées à la désignation du candidat de Benno à la présidentielle, dans l'émission Objection dominicale de Sud FM
L'expert en communication électorale, Momar Thiam, était l'invité de l'émission Objection de ce dimanche 10 septembre 2023. Son intervention au micro de Baye Omar Gueye suggère plusieurs points d'intérêt et d'observation concernant le choix d'Aamadou Ba comme candidat de Benno à la présidentielle de 2024.
La forme de l'annonce : L'annonce de la désignation d'Amadou Ba comme candidat de la coalition Benobo à la présidence de la République a été faite à la présidence même, ce qui souleve des questions sur la sacralité de cet endroit pour de telles annonces. Momar Thiam évoque des préoccupations quant à la manière dont ces annonces sont faites et à l'utilisation des lieux officiels pour des activités politiques.
Position privilégiée d'Amadou Ba : En tant que Premier ministre en exercice, Amadou Ba avait une position privilégiée pour être choisi comme candidat, selon l'invité d'Objection. Il indique que la désignantion du Premier ministre peut être interprété comme une décision stratégique, étant donné sa connaissance des affaires gouvernementales et son exposition médiatique.
Réactions contrastés : La désignation d'Amadou Ba a suscité des réactions mitigées, notamment la démission d'Aliou Ngouille Ndiaye. Cette réaction suggère, à en croire Momar Thiam, des désaccords ou des tensions au sein de la coalition présidentielle.
Les candidats concurrents : L'analyste identifie d'autres candidats, tels qu'Abdoulaye Daouda Diallo et Mamadou Mbaye Niang, qui pourraient être en concurrence avec Amadou Ba. Le contexte politique semble complexe, avec plusieurs candidats issus du même parti ou de la même coalition à envisager.
Candidatures satellites : L'idée de candidatures soutenues par le président en exercice, Macky Sall, peut influencer le résultat électoral, selon l'intervenant. Cela évoque à l'en croire, la question de savoir dans quelle mesure le président sortant peut avoir un impact sur les candidatures et les alliances à venir.
Défis à relever : Momar Thiam met en avant les défis auxquels Amadou Ba pourrait être confronté en tant que candidat, notamment à propos de la gouvernance et de la confiance électorale. Ces défis sont liés aux préoccupations de la population, ajoute-t-il.
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MACRON ET L'AFRIQUE : DE L'INCONSCIENT NÉOCOLONIAL ?
Examen de la relation complexe entre la France et l'Afrique, soulignant les défis de la coopération, les investissements français et l'influence persistante de l'histoire coloniale
Ce débat examine la relation complexe entre la France et l'Afrique, soulignant les éléments néocoloniaux, les défis de la coopération, les investissements français, et l'influence persistante de l'histoire coloniale.
Il interroge également la politique étrangère de la France face aux enjeux africains et explore des voies alternatives pour un partenariat équilibré et un avenir post-néocolonial plein d'opportunités pour l'Afrique et la France.
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LE CHEMIN DU FÉMINISME EN AFRIQUE
Le féminisme africain s'est adapté aux réalités du continent et remis en question les conceptions occidentales. Les politiques de libéralisation économique ont fragilisé le continent, impactant principalement les femmes - ENTRETIEN AVEC FATOU SOW
La sociologue Fatou Sow, pionnière dans les études de genre en Afrique, discute du rôle des femmes africaines dans la critique du développement, de la manière dont le féminisme s'articule en Europe et en Afrique, et de l'écoféminisme.
Elle met en lumière les modèles économiques développés par les femmes africaines en marge de l'économie de marché et analyse l'impact des politiques d'ajustement structurel sur la vie des femmes africaines.
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AU SAHEL, LE DIALOGUE AVEC LES DJIHADISTES EST NÉCESSAIRE
Djibrill Bassolé, ancien ministre du Burkina Faso condamné à 10 ans de prison, s'exprime sur la situation au Sahel et les récents coups d'État en Afrique de l'Ouest.
Pilier du régime de Blaise Compaoré, Djibrill Bassolé a d'abord été ministre de la Sécurité puis des Affaires étrangères du Burkina Faso. En 2019, il a été condamné à dix ans de prison pour son rôle présumé dans une tentative ratée de coup d'État en 2015, des accusations qu'il réfute et une condamnation dont il a fait appel.
Début 2020, il a été autorisé à venir en France pour se soigner et n'est pas retourné depuis dans son pays, qui a connu deux coups d'État ces dernières années.
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DE L'IDÉAL DÉMOCRATIQUE
Souleymane Bachir Diagne constate avec regret le recul de la démocratie en Afrique et dans le monde ainsi que la propagation de l'idée selon laquelle l'efficacité serait l'apanage des régimes autoritaires
Souleymane Bachir Diagne constate avec regret le recul de la démocratie en Afrique et dans le monde ainsi que la propagation de l'idée selon laquelle l'efficacité serait l'apanage des régimes autoritaires. Si ce recul se manifeste en Afrique par une multiplication des coups d'État, d'autant plus inquiétants que la jeunesse défile pour les saluer, le philosophe se réjouit qu'une partie des dirigeants africains ne s'accommodent plus de ces violations des ordres constitutionnels.
Souleymane Bachir Diagne tient à rappeler dans cet entretien que l'objectif de la démocratie n'était pas le développement mais « une ouverture des possibles », et qu'il est désormais nécessaire de convaincre et d'éduquer afin de contrer ce scepticisme démocratique.
Au cours de l'émission, le philosophe évoque la tradition démocratique très ancienne du Sénégal, les spécificités de son contrat social et demeure convaincu que « l'exception sénégalaise finit toujours par triompher ». Admiratif de Léopold Sédar Senghor et de sa philosophie du métissage, de la rencontre et du dialogue des cultures, il regrette la pensée de rupture adoptée aujourd'hui par une partie de la jeunesse africaine « bouillonnante », aux antipodes de la philosophie senghorienne.
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LE MODÈLE ÉCONOMIQUE COLONIAL EN AFRIQUE
L'économiste Ndongo Samba Sylla aborde les défis de l'émancipation vis-à-vis du Franc CFA et les problèmes liés à la dette sur le continent. Il évoque une économie en mal d'industrialisation car axée sur l'exportation de matières premières entre autres
Dans cette vidéo, Ndongo Samba Sylla aborde les défis de l'émancipation vis-à-vis du Franc CFA et les problèmes liés à la dette en Afrique.
Il souligne comment l'héritage colonial a façonné une économie axée sur l'exportation de matières premières, comment les politiques du FMI et de la Banque mondiale ont entravé les initiatives d'industrialisation, et comment la dette étrangère maintient la dépendance des pays africains.
À en croire l'économiste sénégalais, la région reste fortement tributaire de l'exportation de matières premières, ce qui engendre une instabilité économique, tandis que les politiques de libéralisation ont nui aux secteurs agricoles locaux.
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LA CEDEAO REFUSE DE NÉGOCIER LA DURÉE DES TRANSITIONS
Les États d'Afrique de l'Ouest maintiennent leur opposition au coup d'État survenu au Niger et refusent de répéter les erreurs commises lors des transitions politiques au Mali, en Guinée et au Burkina Faso
Selon un responsable de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les États d'Afrique de l'Ouest se positionnent fermement contre le coup d'État survenu au Niger et refusent de répéter les erreurs commises lors des transitions politiques au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Dans une interview accordée à France 24, Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, a déclaré que la CEDEAO ne souhaite pas entrer en négociation avec des régimes militaires qui cherchent à marchander la durée des transitions.
Les pays de la région, tels que le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, ont connu des coups d'État en 2020, 2021 et 2022 respectivement, mais se sont engagés à organiser des élections pour rétablir des gouvernements civils d'ici la fin de 2024. Cependant, le général Abdourahamane Tiani, qui a pris le pouvoir à Niamey le 26 juillet, a annoncé son intention de mettre en place une transition de trois ans.
Les déclarations d'Abdel-Fatau Musah font suite aux propos du Premier ministre nigérien nommé par les auteurs du coup d'État, Ali Mahaman Lamine Zeine, qui a affirmé que le pays avait bon espoir de parvenir à un accord avec la CEDEAO dans les prochains jours. Cependant, M. Musah a réaffirmé que la CEDEAO maintenait sa position, à savoir la libération du président renversé Mohamed Bazoum et le rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel.
En réponse au coup d'État, la CEDEAO a déjà imposé de lourdes sanctions au Niger et a à plusieurs reprises évoqué la possibilité d'une intervention militaire. Bien que M. Musah ait confirmé cette possibilité, il a précisé qu'aucune date n'avait été fixée pour une telle intervention et qu'elle dépendrait de certains facteurs. La priorité actuelle de la CEDEAO est de privilégier la médiation.
Parallèlement, certains pays africains ont proposé différents plans de transition pour le Niger. Par exemple, le président nigérian Bola Tinubu, qui est également à la tête de la CEDEAO, a évoqué l'exemple d'une transition de neuf mois appliquée au Nigeria après un coup d'État en 1999. L'Algérie a quant à elle suggéré une transition de six mois, bien que cette proposition n'engage que l'Algérie, qui n'est pas membre de la CEDEAO.
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UN NOUVEAU BLOC PUTSCHISTE EN AFRIQUE DE L'OUEST ?
L'Afrique de l'Ouest connaît une montée préoccupante des coups d'État, soulevant des questions sur l'émergence d'un nouveau bloc putschiste dans la région
L'Afrique de l'Ouest connaît une montée préoccupante des coups d'État, soulevant des questions sur l'émergence d'un nouveau bloc putschiste dans la région. Les liens entre les dirigeants locaux semblent favoriser ces tentatives de renversement, entraînant une instabilité politique croissante. Cette tendance a des implications régionales et internationales, avec une analyse des facteurs socio-économiques sous-jacents et des efforts diplomatiques pour y faire face.
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CINQ CHOSES À SAVOIR SUR ALI BONGO
Fis et successeur du président Omar Bongo (1967-2009), il contrôlait d’une main de fer un pays où le taux de chômage des jeunes avoisine les 35%. Retour en images sur cinq éléments-clés de la vie d’Ali Bongo
Au Gabon, le coup d’Etat du 30 août 2023 met fin à quatorze ans de règne d’Ali Bongo. Fis et successeur du président Omar Bongo (1967-2009), il contrôlait d’une main de fer un pays où le taux de chômage des jeunes avoisine les 35%.
Retour en images sur cinq éléments-clés de la vie d’Ali Bongo.
FELWINE SARR EN CONVERSATION AVEC EL HADJI SAMBA NDIAYE
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SÉNÉGAL : UNE DÉMOCRATIE EN FIN DE CYCLE
Pourquoi le Sénégal n'a jamais été qu'une démocratie de contemplation. Le jeu politique est bipolarisé. Les tendances idéologiques sont de plus en plus floues. La population aspire à une démocratie d'exigence
Felwine Sarr reçoit dans cet épisode des Chroniques d'un temps politique, El Hadji Samba Ndiaye, maître de conférences en droit privé, agrégé des Facultés de droit et enseignant à l'Université Cheikh Anta Diop.
La discussion explore la crise politique et la démocratie au Sénégal. Ils se demandent si le pays est à un moment de mutation démocratique plutôt qu'en crise, examinant les incertitudes entourant les élections, la bipolarisation du jeu politique, l'opposition radicale, et le rôle croissant des mouvements participatifs dans la politique.