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22 avril 2025
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BIRIMA MANGARA CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE
L'ancien ministre du Budget s'engage à apporter une contribution significative au développement du Sénégal. Il exprime sa volonté de mener des réformes urgentes pour le pays
M. Birima Mangara, candidat autoproclamé "républicain" et "fils de paysans", se lance officiellement à l'élection présidentielle du 25 février 2024. Né à Keur Samba Kane dans la région de Diourbel et produit de l'école publique, il se présente comme l'héritier de la méritocratie républicaine.
Âgé de 60 ans, M. Birima Mangara place sa candidature "sous le signe de la valeur-travail" et s'engage à apporter une contribution significative au développement du Sénégal. Il exprime sa volonté de mener des réformes urgentes pour le pays, tout en soulignant que tout ce qui a été accompli jusqu'à présent n'est pas nécessairement mauvais.
Son principal adversaire dans cette élection sera Amadou Bâ, le candidat de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakar soutenu par Macky Sall. Il convient de noter que lorsqu'il était ministre de l'Économie et des Finances, Amadou Bâ avait publiquement déclaré : "Je ne fais rien sans demander la permission du ministre Birima Mangara". Cette déclaration révèle la reconnaissance et le respect dont jouit M. Birima Mangara dans les cercles politiques.
M. Birima Mangara officialise sa candidature sous la bannière de la coalition "Andaat Défar Senegal" et du parti UDP-Kiraay (Union pour la Démocratie et le Progrès). Le mot "Kiraay" signifie "bouclier" ou "protection" en wolof, ce qui illustre l'objectif de M. Birima Mangara de protéger les intérêts du peuple sénégalais. Il sera accompagné dans sa campagne par des compatriotes de bonne volonté partageant sa vision.
Pour se consacrer pleinement à sa campagne présidentielle, M. Birima Mangara a démissionné en août 2023 de son poste à l'Inspection Générale d'État à la présidence de la République, où il était retourné après avoir quitté le gouvernement. Cette décision témoigne de sa détermination à mettre en œuvre ses idées et ses projets pour le Sénégal.
L'annonce officielle de la candidature de M. Birima Mangara coïncide avec l'ouverture de la course aux parrainages citoyens, un processus essentiel pour tous les candidats à l'élection présidentielle.
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SAHEL : L'ÉCHEC FRANÇAIS ?
Exit l'armée française du Mali, du Burkina Faso et désormais du Niger, dernier pivot du dispositif antidjihadiste français au Sahel. Pourquoi la France est-elle jugée indésirable ?
Exit l'armée française du Mali, du Burkina Faso et désormais du Niger, dernier pivot du dispositif antidjihadiste français au Sahel. Pourquoi la France est-elle jugée indésirable ? Avec nous pour en parler : Niagalé Bagayoko, Pascal Blanchard et Ousmane N'Diaye.
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IL FAUT ARRÊTER LE PATERNALISME EN AFRIQUE
Antoine Glaser, ancien directeur de «La lettre du continent», et auteur de plusieurs ouvrages sur l'Afrique dont «Le piège africain de Macron» (Fayard), analyse les différents coups d'État en Afrique de l'Ouest
Antoine Glaser, ancien directeur de «La lettre du continent», et auteur de plusieurs ouvrages sur l'Afrique dont «Le piège africain de Macron» (Fayard), analyse les différents coups d'État en Afrique de l'Ouest.
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SONKO EST NOTRE CANDIDAT
Guy Marius Sagna, député Yewwi Askan-Wi et membre fondateur du mouvement Frapp–France Dégage, était sur le plateau de France 24
A cinq mois de la présidentielle sénégalaise, les candidatures se multiplient. Après la désignation du premier ministre Amadou Ba comme unique candidature de la coalition au pouvoir, un ancien premier ministre de Macky Sall a aussi fait part de son choix de briguer le fauteuil suprême. L'opposant Ousmane Sonko, lui, est en prison.
Guy Marius Sagna, député Yewwi Askan-Wi et membre fondateur du mouvement Frapp–France Dégage, était sur le plateau de France 24 pour évoquer la situation.
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LE MALI BALANCE À LA FIGURE DE L'ONU SES ERREURS
Outre le ministre burkinabé Bazié, le ministre des Affaires étrangères du Mali Abdoulaye Diop a aussi tenu un discours décomplexé à la 78e Assemblée générale des Nations unies sur les pays ouest-africains dirigés par des militaires.
Outre le ministre burkinabé Bazié, le ministre des Affaires étrangères du Mali Abdoulaye Diop a aussi tenu un discours décomplexé à la 78e Assemblée générale des Nations unies sur les pays ouest-africains dirigés par des militaires.
Dans son allocution il a réaffirmé une fois de plus la volonté du Burkina, du Mali et du Niger de prendre leur destin en main. Abdoulaye Diop a profité pour faire part de la création le 16 septembre de l’alliance des peuples du Sahel (AES) avec la signature de la charte de Liptako-Gourma, ses tenants et ses aboutissants avec toujours la même détermination.
"L’alliance des peuples du Sahel « d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle dans le but de lutter contre toute forme d’agression, toute forme de terrorisme et de criminalité transnationale organisée dans l’espace de l’alliance".
"Elle ambitionne aussi à fédérer les efforts es trois pays dans les domaines socio-économique, et monétaires mais aussi de renforcer sur de nouvelles bases l’intégration régionale, cette fois-ci une intégration des peuples fondé sur la solidarisé, le respect de la dignité, de l’identité de nos peuples et de nos pays, l’affirmation de notre souveraine sur nos terres et nos ressources, mais aussi notre souveraineté sur nos organisations, le financement de nos activités par nos ressources propres ainsi que le rejet de l’ingérence extérieures, des politiques hégémonique, de dominations néocoloniales ou d’assujettissement ", a soutenu Abdoulaye Diop
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PARIS ACTE SON DÉPART DU NIGER
Après une période de tension et de désaccords avec la junte militaire à Niamey, la France a annoncé officiellement le retrait de ses troupes du pays. Cette décision marque un changement significatif dans la politique de défense française au Sahel
Après une période de tension et de désaccords avec la junte militaire au Niger, la France a annoncé officiellement le retrait de ses troupes du pays. Cette décision intervient après deux mois de négociations infructueuses et marque un changement significatif dans la politique de défense française au Sahel.
Le président français, Emmanuel Macron, a confirmé lors d'une allocution télévisée que l'ambassadeur français à Niamey ainsi que son équipe diplomatique seraient rappelés en France dans les prochaines heures. De plus, toutes les troupes françaises basées au Niger seront retirées d'ici la fin de l'année.
La France avait initialement refusé de rappeler son ambassadeur malgré les demandes de la junte militaire au pouvoir. Cependant, la situation est devenue intenable pour les diplomates français, qui se sont retrouvés isolés et sans immunité diplomatique. Leur approvisionnement en nourriture et en eau était également limité. Face à ces contraintes et à l'absence de progrès dans les négociations, la France a finalement pris la décision de se retirer du pays.
La principale cause de tension entre la France et la junte militaire nigérienne réside dans les accords de coopération de défense qui liaient les deux pays. Depuis leur arrivée au pouvoir à la suite du coup d'État en juillet dernier, les militaires au pouvoir ont remis en question ces accords et ont accusé la France d'être présente illégalement sur le territoire nigérien.
Les manifestations populaires réclamant le départ des troupes françaises ont également contribué à la décision de la France de se retirer du Niger. Malgré le soutien continu de la France au président renversé Mohamed Bazoum, la junte militaire a maintenu sa position et refusé de coopérer pleinement avec les autorités françaises.
Le retrait des troupes françaises du Niger aura un impact significatif sur la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. La France jouait un rôle clé dans la lutte contre les groupes terroristes actifs au Sahel, et son retrait risque de fragiliser davantage la situation sécuritaire déjà précaire dans la région.
Le président Macron a souligné que cette décision de retrait était motivée par le refus de la junte nigérienne de lutter efficacement contre le terrorisme. Il a exprimé ses inquiétudes quant à l'avenir de la région et à la montée des attaques jihadistes qui continuent de causer de nombreuses pertes en vies humaines.
Le retrait des troupes françaises du Niger s'inscrit dans un contexte plus large de réévaluation de la politique de défense de la France au Sahel. Après une décennie d'opérations militaires antiterroristes, la France concentre désormais sa présence principalement au Tchad, réduisant ainsi son engagement dans d'autres pays de la région.
Il est encore trop tôt pour évaluer pleinement les conséquences de ce retrait sur la stabilité régionale et les efforts de lutte contre le terrorisme. Cependant, il est clair que cette décision marquera un tournant dans les relations entre la France et le Niger, avec des répercussions potentielles sur la sécurité et la coopération régionale dans le Sahel.
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L'ONU FLINGUÉE DEPUIS SA PROPRE TRIBUNE
Bassolma Bazié, le ministre d'État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale du Burkina a tenu un discours retentissant à la 78è Assemblée générale des Nations Unies à New York. La CEDEAO, l'UA, Macron durement attaqués
Bassolma Bazié, le ministre d'État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale du Burkina Faso a tenu un discours retentissant à la 78è Assemblée générale des Nations Unies à New York. L’ONU, l’Union Africaine, la CEDEAO en ont pris pour leur grade ainsi que des personnalités comme le président Emmanuel Macron ou encore Antonio Guterrez, le scerétaire général des Nations Unies.
Dans son propos, le ministre burkinabé avec une éloquence remarquable a dénoncé l’hypocrisie et la malhonnêteté de la communauté internationale représenté notamment par l’ONU , sur la situation des pays comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso minés par le terrorisme.
Qualifiée de nébuleuse, Bazié accuse la communauté internationale sous l’impulsion de la France d’avoir tenté de nommer un Premier ministre à sa solde en vain. Droit dans ses bottes et sans sourciller, Bassolma Bazié a dénoncé les sanctions cyniques imposées au Burkina suite au coup d’État.
M. Bazié s’est attaqué frontalement à la France et son président Emmanuel Macron dont « la condescendance, la suffisance, l’arrogance et le paternalisme » ne sont plus à démonter quand il s’agit de parler de l’Afrique. Selon le ministre burkinabé, la France s’est même permis bloquer les armes commandées par le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.
Bazié dénonce l’imposition par la France du G5 Sahel alors que le Burkina, le Mali et le Niger s’organisent pour défendre eux-mêmes leur frontière commune. Bazié a aussi dénoncé des assassinats commis par la France dans le passé et se moque des prétendus droits humains dont se prévaut l’Occident alors que la charte du mandé est bien antérieure aux droits humains à l’occidental.
Bazié a affirmé sans sourciller que le Burkina Faso commercera avec quels pays il veut et n’en déplaise à quelques nations impérialistes.
« L’ONU devient de plus en plus l’ombre d’elle-même de par les tentatives de sa prise en otage par un conglomérat de puissances internationales impérialistes brouillant ainsi la clarté et le sérieux dans ses prises de position », a dénoncé le ministre de la transition sous l’ère d’Ibrahim Traoré.
Le représentant du chef de la junte malienne, les coups d’États sont les symptômes de beaucoup de maux dont l’ONU couvre parce que prise en otage par des grandes puissances. En conséquence, il faut traiter les causes et tout rentrera dans l’ordre au risque de voir l’ONU elle-même être victime d’un coup d’État.
« CEDEAO, Union africaine et l’Onu soit des institutions au service de véritablement peuples du monde. Ce sont le manquement de sincérité, les discisions clientélistes et à géométrie variable, la couverture des tripatouillages constitutionnelle avec leur lot de crimes, la promotion de la mauvaise gouvernance, le pillage, la désorganisation sociale et la corruption qui conduisent immanquablement au coup d’État qui ne sont donc que de conséquences. Traitons donc des causes et des conséquences disparaîtront d’elles mêmes ».
« Mais si nous continuons avec ce jeu de l’Autriche à la diplomatie d » hypocrisie , aux mensonges éhontés d’État, au crime organisée, au tripatouillage constitutionnelles et à la fabrication de larbins à la tête de nos États africains, même l’ONU risque de ne pas échapper à un coup d’État »
par Alain Foka
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DE LA LÉGITIMITÉ DES INSTANCES COMMUNAUTAIRES OUEST-AFRICAINES
Les institutions sous régionales que sont la CEDEAO, l'UEMOA, et la BCEAO, ont elles juridiquement le droit de saisir les avoirs du Niger, de bloquer ses approvisionnements terrestres, et d’envisager une opération militaire contre lui ?
Les institutions sous régionales que sont la CEDEAO, l'UEMOA, et la BCEAO, ont elles juridiquement le droit de saisir les avoirs du Niger, de bloquer ses approvisionnements terrestres, et d’envisager une opération militaire contre lui ? Ne violent-elles pas de façon flagrante leurs propres textes ? Survivront-elles à ces décisions qui plombent l’intégration ? Et si le Mali, le Burkina Faso, le Niger en profitaient pour les quitter et créer leur groupe avec la Guinée ?
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OBJECTION AVEC MAMADOU WOURY SALL
L'enseignant-chercheur à l'UGB évoque la crise d'autorité et d'identité dans la société sénégalaise, marquée par une violence verbale et politique exacerbée, dans l'émission dominicale de Sud FM
LE CONCERT DE YOU PERTURBÉ PAR DES PRO-SONKO À PARIS
Une dizaine de personnes ont été placées en garde à vue après avoir perturbé un concert de la star du mbalax. Ces militants réclamaient la libération du leader du Pastef, Ousmane Sonko
Une dizaine de personnes ont été placées en garde à vue après avoir perturbé un concert de la star sénégalaise du mbalax, Youssou N'Dour, à Paris. Ces militants réclamaient la libération du leader du Pastef, Ousmane Sonko, actuellement emprisonné au Sénégal.
Le théâtre du Châtelet à Paris a été le théâtre de ces incidents, alors que Youssou N'Dour y présentait son conte musical intitulé "Birima". Lors de la première représentation, des partisans d'Ousmane Sonko ont interrompu le spectacle en criant des slogans tels que "Libérez Sonko !" ou "Youssou N'Dour, complice !". Des vidéos filmées par les spectateurs montrent le chanteur faisant une pause dans son spectacle pour donner la parole aux militants. Il leur a accordé deux minutes pour s'exprimer, avant de leur demander de laisser la Cour continuer le spectacle, tout en remerciant le respect envers les spectateurs.
Youssou N'Dour, ancien ministre de la Culture et conseiller du président sénégalais Macky Sall, s'est récemment éloigné de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour préparer sa propre candidature à l'élection présidentielle de février 2024. Les partisans d'Ousmane Sonko réclament quant à eux la libération du leader du Pastef, qui a été condamné pour diffamation et corruption de la jeunesse, et est actuellement en détention depuis fin juillet. Sonko a récemment observé une grève de la faim pour protester contre ce qu'il considère comme un "acharnement judiciaire" l'empêchant potentiellement de se présenter à la présidentielle.
Selon un témoin cité par le journal français Le Parisien, les cris des militants ont continué jusqu'à la fin du spectacle, entraînant des bagarres entre les partisans de Sonko et ceux en désaccord avec eux. Des vigiles ont également dû expulser certains spectateurs de la salle pendant le concert.
Au total, une dizaine de personnes ont été interpellées lors de ces incidents. Elles ont été maintenues en garde à vue pendant 24 heures avant d'être relâchées. Le procureur a décidé de ne pas engager de poursuites, considérant qu'il n'y avait pas d'infraction justifiant la garde à vue. Le député de Pastef France, Alioune Sall, a précisé que ces individus ne représentaient pas le parti et que leur action n'était pas liée à une consigne donnée par le Pastef.
Les partisans d'Ousmane Sonko continuent de manifester leur soutien à l'opposition sénégalaise, et deux autres personnes ont été arrêtées jeudi soir pour des faits similaires, selon Jeune Afrique. Elles sont actuellement interrogées par les autorités.