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22 avril 2025
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LES ENJEUX DE L'HÉRITAGE COLONIAL FRANCO-AFRICAIN
La relation complexe entre la France et l'Afrique, marquée par l'héritage colonial, soulève des questions sur les intérêts économiques et politiques français en Afrique. Paris doit-elle s'inquiéter de cette série de putschs au Sahel ?
La relation complexe entre la France et l'Afrique, marquée par l'héritage colonial, soulève des questions sur les intérêts économiques et politiques français en Afrique.
Les débats sur la souveraineté des nations africaines coexistent avec les avantages et les critiques de la présence française, offrant des opportunités pour une coopération mutuellement bénéfique, mais suscitant également des interrogations sur l'avenir des relations franco-africaines.
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D'OÙ VIENT LE NOM AFRIQUE ?
Découvrez l'origine du nom "Afrique" à travers des théories diverses, de la tribu amazir aux vents du nord, et comment il est devenu le nom du continent africain
Le nom "Afrique" trouve son origine dans la rencontre entre les Phéniciens et la tribu amazir à Carthage, évoluant à travers diverses théories, notamment une étymologie berbère liée à une grotte et une étymologie grecque complexe. Initialement, le terme était associé à la région de Carthage avant de désigner le continent tout entier.
C'est grâce à l'exploration de Vasco de Gama en 1498 que l'Afrique a été finalement reconnue comme un continent distinct. Ce processus souligne le lien entre le pouvoir de nommer et la connaissance des lieux.
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LE SÉNÉGAL HORS DE LA DÉMOCRATIE
Le professeur agrégé en droit public à l'UCAD, Sidy Alpha Ndiaye, exprime sa préoccupation concernant la démocratie au pays, évoquant entre autres la soumission de la magistrature et la répression de l'opposition
Le professeur agrégé en droit public à l'UCAD, Sidy Alpha Ndiaye, met en lumière les défis auxquels le Sénégal est confronté sur le plan démocratique. Il explique la signification des manifestes en tant qu'expression d'opinions idéologiques sur des questions nationales majeures. Il souligne le rôle crucial des intellectuels dans la construction de la réalité sociale.
Ndiaye exprime sa préoccupation concernant la démocratie au Sénégal, évoquant la soumission de la magistrature et la répression de l'opposition. Il souligne également la perte d'intégrité de la presse organique, qui ne représente plus la voix du peuple.
En fin de compte, la discussion met en évidence les défis auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise et l'importance de préserver les principes fondamentaux de la démocratie et de la liberté d'opinion dans le pays.
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GABON, UN PRÉSIDENT PUTSCHÉ, LE PEUPLE PERPLEXE..
Dans cette entrevue, Stevy Warren Mboumba, un jeune étudiant exprime les différents sentiments qui se sont succédé dans sa tête à l’annonce de la chute des Bongo. Il garde les pieds sur terre car si la dynastie est tombée, le système, lui, reste
La mise en retraite forcée du désormais ex-président gabonais Ali Bongo a suscité de liesse populaire au Gabon et dans sa diaspora. Mais beaucoup de Gabonais sont conscient que leur joie ne peut qu’être de courte durée puisque le système des Bongo demeure.
Le nouvel homme fort du Gabon, le Général Brice Oligui Nguema n’est qu’un cousin d’Ali Bongo. Étudiant en Communication et en Relations publique à Dakar, Stevy Warren Mbumba fait partie de ces Gabonais qui restent lucides et vigilants sur la suite des événements.
Dans cette entrevue avec AfricaGlobe Tv, Stevey Warren Mboumba, un jeune étudiant exprime les différents sentiments qui se sont succédé dans sa tête à l’annonce de la chute des Bongo.
Pour la suite, beaucoup de questions restent sans réponse. Warren préfère observer avec le temps avant de pouvoir se faire une idée sur ce que peut apporter les miliaires dont le chef a longtemps servi le père et ensuite le fils.
Pour sûr, les attentes, elles, sont sans aucune ambiguïté. Mais le système n’est pas tombé, ce sont quelques-uns de ses pilleurs sont tombés. Suivez l’entretien sur AfricaGlobe Tv.
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L'ÉTENDUE DE LA KLEPTOCRATIE D'UNE DYNASTIE
Comment comprendre qu'aux premières heures de la chute du régime, on veuille s’évaporer avec autant d’argent ? D’où vient tout cet argent alors que l’écrasante majorité des Gabonais sont dans la misère. La justice aura le temps de donner des explications
AfricaGlobe Tv |
Fred ATAYODI |
Publication 03/09/2023
Depuis des années, ils sont accusés par des ONG de piller le pays et de faire des dépenses somptuaires en acquérant de propriétés à l’étranger notamment en France. Voitures de luxe, hôtels particuliers en plein cœur de Paris, comptes bancaires hyper garnis... Alors que leur dynastie est tombée ou presque, l’on découvre au bel honneur du jour toute l’étendue de la kleptocratie de la dynastie Bongo, dans un pays où beaucoup tire le diable par la queue.
Comment comprendre qu'aux premières heures de la chute du régime, on veuille s’évaporer avec autant d’argent ? D’où vient tout cet argent alors que l’écrasante majorité des Gabonais sont dans la misère. La justice aura le temps de donner des explications sans doute.
Pour sûr, ces valises, remplies de billets de banque ne sont que la face visible de l’iceberg. Lorsque les comptes bancaires et les avoirs planqués à l’étranger par toute la dynastie et tout le système seront épluchés, l’on aura davantage.
L’histoire des Bongo c’est celle d’une famille qui règne sur le Gabon depuis près de 6 décennies de père en fils ( le petit-fils était en attente.). Le père Omar Bongo s’est emparé du pouvoir dans les années 60 et a fait plus de 40 ans avant son décès. Sans élections, le fils Ali a hérité du pouvoir et 2009 sans demander l’avis des Gabonais. S’en est suivi des simulacres d’élections puisque ce sont des éléments souvent volés qui donne Ali Bongo gagnant.
Frappé par un accident vasculaire cérébral ces dernières années, et diminué physiquement et intellectuellement, Ali Bongo n’a pas toutes ses facultés cognitives pour diriger le pays. Mais il est toujours resté au pouvoir par les bons soins du clan et de la famille pour continuer le pillage du pays. Suite aux dernières élections qui ont lieu il y a quelques semaines sans observateurs, Ali Bongo est déclaré vainqueurs comme d’habitude.
Mais cette fois-ci, les militaires avec à leur tête le général Brice Oligui Nguema qui a servi les Bongo de père en fils depuis une vingtaine d’années, ont décidé d’arrêter le spectacle : Ali Bongo est en résidence surveillée. Dans une vidéo pathétique voir affligeante, il appelle à l’aide en anglais "Faites du bruit, faites bruits, vraiment faites du bruit. Je ne sais pas ce qu'il se passe. Les gens ici m'ont séquestré, ma femme et mon fils séparément".
Ce message en anglais, laisse penser qu’il s’adresse selon toute vraisemblance aux Commonwealth prioritairement puisque ses relatons avec la France se sont dégradées ces dernières années. Et comme pour bouder et en mettre plein la vue à la France, il a adhéré au Commonwealth en adoptant l’anglais comme langue officielle du Gabon. Si ce n’est pas un pied de nez, il ne peut pas laisser la Francophonie et aller voir la concurrence (Commonwealth) alors que le Gabon est très francophone, voire francophile. On ne peut pas dire que cela plu à Paris.
D’ailleurs, on n’a pas vu la France tombée sur le Gabon comme elle l'a fait et le fait encore pour le Niger après le putsch. Dans le message d'appel à l'aide d'Ali Bongo, on a pu voir comment il est diminué physiquement, apparemment souvent bien masqué dans ses apparitions en public.
Sylvia Bongo, la première dame est aussi arrêtée ainsi que le fiston Nourredin Bongo Valentin dont les mauvaises langues disent qu’il était en train d’être préparé pour succéder au père, est lui aussi mis aux arrêts avec son staff. Ce sont eux- qui sont détenteurs des milliards qu’ils cherchaient à aller sécuriser.
Maintenant, reste à savoir jusqu’à où le Gabon changera, car si une famille, la dynastie klpetocratique est tombée, le système lui ne l’est pas encore et ne le sera pas de si tôt.
La preuve Brice Oligui Nguema, le cousin est aux commandes. Et l’on sait que lui s’était brouillé pendant une décennie avec une partie du clan et avait même été éloigné du pays par Ali Bongo pour aller servir dans les missions diplomatiques du Gabon au Maroc et au Sénégal comme attaché, avant d’être rappelé au pays pour être dans la garde présidentielle et en prendre la tête.
Des analystes le disent constamment humiliées par l’épouse et le fils d’Ali Bongo, à son retour, mais qu’il serait proche Pascaline Bongo, la fille d’Omar Bongo. Pendant longtemps, Ali Bongo et Pascaline se disputaient, on se souvient, la gestion du pays. Le Général Nguema serait plutôt proche Pascaline. Ce qui fait dire à l’opposant Albert Ondo Ossa, que le coup d’État est commandité par Pascaline Bongo. Donc ce coup de force est vraisemblablement une sorte de vengeance quand bien même il y avait un très bon prétexte : vol d’élection jumelé à l’État de santé d’Ali Bongo.
Beaucoup de Gabonais ont jubilé que leur débarrasse de cette dynastie mas en même temps, ils savent qu’ils doivent rester vigilants, car ce sont les hommes du système qui sont toujours là. Le Général de transition, fera-t-il la rupture et laissera-t-il le pays aux civils ? Organisera-t-il le pays pour que les énormes richesses profitent à tous les Gabonais ? Rien n’est moins sûr.
En-tout-cas ceci n’est qu’une petite séquence de la saga de cette famille ô combien romanesque.
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LE SECRET DU SÉNÉGAL CONTRE LES PUTSCHS
Pourquoi les militaires doivent rester dans leurs casernes ? Pourquoi le pays est à l’abri des putschs? Comment les civils ont sapé le moral des troupes ? Les Wagner peuvent-ils apporter une sécurité en Afrique ? - Décryptage de Mamadou Adje
Dans la vidéo précédente, le Colonel Mamadou Adje, stratège militaire en retraite, a expliqué comment le président Senghor a su occuper l’armée pour qu’elle s’investisse dans le développement du pays, à travers la construction des ports, des aéroports et autres infrastructures. Dans la suite de l’entretien, il donne ici les raisons supplémentaires qui ont mis le Sénégal à l’abri des coups d’État depuis les indépendancese, en 1960.
Sur un continent où les coups d'État sont monnaie courante, et même devenus un sport national par le passé ou aujourd'hui dans certains pays, le Sénégal demeure le pays où on n'a jamais parlé de putsch. D'où cela vient-il? Dans cette troisième partie de cette enetrevue, le colonel Mamadou ADJE explique les raisons de cette stabilité du Sénégal. L’invité d’AfricaGlobe Tv évoque aussi les forces Wagner, la gouvernance, les enjeux sécuritaires liés au terrorisme.
S'agissant de la recrudsence des coups d'Etat en Afrique de l'Ouest, le colonel ADJE invite ses frères d'armes à rester dans leurs casernes au lieu de prétexter un problème de sécurité comme le disent certains pour s'emparer du pouvoir alors qu’ ils sont responsables eux-mêmes les premiers resposanble de la sécurisation des pays. Aux dirigeants politiques, le stratège militaires en retraite, demande un effort de bonne gouvernance afin de ne pas donner des idées aux « militaires indisciplinés» de perpetrer des coups d'Etat. Suivez l'entretien du colonel Mamadou ADJE.
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COMMENT ALI BONGO ONDIMBA EST TOMBÉ
Il n’aura fallu que quelques heures pour que le coup d’État mené par le général Brice Clotaire Oligui Nguema contre Ali Bongo Ondimba soit « consommé ». Retour sur ces moments décisifs qui ont vu basculer le Gabon
En moins d’une journée, Ali Bongo Ondimba sera passé du statut de président réélu à celui de président déchu. Les résultats du scrutin du 26 août qui le donnaient vainqueur face à son opposant Albert Ondo Ossa à peine proclamés, les putschistes apparaissaient sur les écrans de la télévision nationale gabonaise pour revendiquer la prise de pouvoir.
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LE PUTSCH GABONAIS ENFLAMME LES DÉBATS AU CAMEROUN
La fin du règne des Bongo après plus d'un demi-siècle soulève des interrogations quant à la stabilité des régimes présidentiels de longue durée en Afrique centrale. Biya, auteur de sept mandats consécutifs, se retrouve ainsi au centre des préoccupations
Le récent coup d'État survenu au Gabon a suscité des inquiétudes au Cameroun, où le président Paul Biya est au pouvoir depuis 1982. Alors que le pays voisin fait face à une situation de transition politique incertaine, de nombreux Camerounais se questionnent sur l'avenir de leur propre pays et sur la nécessité d'une transition démocratique.
Le coup de force au Gabon, qui a entraîné la fin du règne des Bongo après plus d'un demi-siècle, a soulevé des interrogations quant à la stabilité des régimes présidentiels de longue durée en Afrique centrale. Paul Biya, qui a réalisé sept mandats consécutifs, se retrouve ainsi au centre des préoccupations.
La récente nomination de nouveaux responsables de la défense au Cameroun, après le coup d'État au Gabon, a alimenté les spéculations sur une possible consolidation du pouvoir par le président Biya. Certains observateurs soulignent les similitudes entre les modèles politiques du Gabon et du Cameroun, où les présidents en place ont établi un contrôle sur les institutions pour se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible.
Cependant, de nombreux Camerounais, politiciens et analystes insistent sur la nécessité d'une transition démocratique pacifique plutôt que d'un coup d'État militaire. Ils considèrent que la situation au Gabon devrait servir de leçon et inciter à un renouvellement démocratique au Cameroun.
Des voix s'élèvent pour appeler au respect du jeu politique et à l'acceptation du choix du peuple lors des élections. Certains politiciens estiment qu'en 2025, lorsque le mandat de Paul Biya prendra fin, il devrait céder la place à une nouvelle génération de dirigeants.
La question de la succession au sommet de l'État est de plus en plus évoquée au Cameroun, et certains espèrent que les démocrates camerounais de tous bords s'engageront pour éviter une ingérence militaire dans le pays.
La transition démocratique au Cameroun ne sera pas exempte de défis. Il sera crucial de renforcer les institutions démocratiques, de promouvoir la transparence électorale et de garantir la participation de tous les acteurs politiques. De plus, la société civile et les médias auront un rôle essentiel à jouer pour assurer une transition pacifique et démocratique.
Le coup d'État au Gabon a agi comme un signal d'alarme pour de nombreux Camerounais, les incitant à réfléchir à l'avenir politique du pays. La nécessité d'une transition démocratique, respectant la volonté du peuple, est devenue une préoccupation majeure. Le Cameroun est à un tournant décisif de son histoire, et la manière dont il gère cette transition déterminera son avenir politique et sa stabilité.
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GABON : L'OPPOSANT ALBERT ONDO OSSA DÉNONCE UN COUP D'ÉTAT ÉLECTORAL
Le candidat de l'opposition qui estime avoir gagné la présidentielle décrit une "révolution de palais" et affirme que c'est Pascaline Bongo, la sœur d'Ali, qui se trouverait derrière le général Brice Oligui Nguema à la tête des putschistes
Albert Ondo Ossa, candidat de l'opposition qui estime avoir gagné la présidentielle s'est exprimé sur TV5Monde pour la première fois depuis le coup d'Etat. Il dénonce une "révolution de palais" et affirme que c'est Pascaline Bongo, la sœur d'Ali Bongo, qui se trouverait derrière le général Brice Oligui Nguema à la tête des putschistes.
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BRICE OLIGUI NGUEMA, TOMBEUR D’ALI BONGO
Le nouvel homme fort du Gabon, 48 ans, est réputé discret et secret. Ancien aide de camp d'Omar Bongo Ondimba, il était depuis 2019, le chef respecté et charismatique de la Garde républicaine, considérée comme la plus puissante unité de l'armée gabonaise
Le général Brice Oligui Nguema a été désigné président de la transition au Gabon par les putschistes. Il a été accueilli en héros par les militaires de la garde républicaine, portant son béret vert caractéristique. Âgé de 48 ans, le militaire est décrit comme un homme discret et secret. Il a travaillé en tant qu'aide de camp d'Omar Bongo Ondimba, l'ancien président du Gabon et père d'Ali Bongo, pendant près de 41 ans. Depuis 2019, il était le chef respecté et charismatique de la Garde républicaine, considérée comme la plus puissante unité de l'armée gabonaise.
Oligui Nguema a une connaissance approfondie de l'appareil militaire gabonais et est considéré comme un bon soldat formé dans les écoles militaires réputées. Il est d'origine fang, l'ethnie majoritaire au Gabon, et a grandi principalement dans la province du Haut-Ogooué, fief du clan Bongo. Après avoir été écarté en 2009 à la suite de l'élection d'Ali Bongo, il a occupé des postes d'attaché militaire aux ambassades du Gabon au Maroc et au Sénégal pendant 10 ans.
En octobre 2018, il est revenu sur le devant de la scène en tant que colonel à la tête des renseignements de la Garde républicaine, puis a été promu général et nommé à la tête de cette unité seulement six mois plus tard. Sous son commandement, il a amélioré les conditions de vie et de travail des militaires, ce qui lui a valu le respect et la sympathie de ses subordonnés.
Le général Oligui Nguema est décrit comme un homme de consensus, calme et à l'écoute de tous. Il a réussi à unir des officiers de différents corps d'armée au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) lors du coup d'État, sans effusion de sang signalée. Cependant, ses intentions quant à la durée de la transition et au retour des civils au pouvoir restent floues après avoir "mis à la retraite" Ali Bongo, selon ses propres termes.