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24 avril 2025
Société
MAMADOU MOUSTAPHA BA SERA INHUME MERCREDI A NIORO
L’ancien ministre des Finances et du Budget décédé à Paris lundi 4 novembre, sera inhumé mercredi 13 novembre à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre)
L’ancien ministre des Finances et du Budget Moustapha Ba, décédé à Paris lundi 4 novembre, sera inhumé mercredi 13 novembre à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), a appris l’APS de sa famille.
La levée du corps est prévue le même jour à 10 heures, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar, selon la même source.
La mort de Mamadou Moustapha Ba ‘’n’est pas naturelle’’, a déclaré le procureur de la République, dimanche 10 novembre, en se basant sur l’autopsie effectuée pour identifier la cause du décès de l’ancien ministre.
‘’Les résultats de l’autopsie ordonnée pour déterminer les causes du décès du ministre Mamadou Moustapha Ba ont révélé plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle’’, a écrit le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar.
Pour cette raison, la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre, prévues dimanche 10 novembre, avaient été reportées.
Dans un communiqué publié samedi 9 novembre, le procureur avait annoncé l’ouverture d’une enquête visant à identifier la cause de son décès.
‘’Les renseignements reçus sur les circonstances du décès comportent des éléments qui justifient que des diligences soient menées en vue de déterminer les causes de la mort’’, a-t-il affirmé.
Mamadou Moustapha Ba est décédé lundi 4 novembre, en France, à l’âge de 59 ans. Il a dirigé le ministère des Finances et du Budget, de septembre 2022 à avril 2024, après avoir exercé les fonctions de directeur général du budget pendant plusieurs années.
L'UE VA S'ÉLOIGNER DES EAUX SÉNÉGALAISES
L’Union européenne n’envisage pas de renouveler le protocole de pêche signé en 2019 avec le Sénégal, en raison de “défaillances” constatées dans la lutte menée par les services de pêche sénégalais contre la pêche
L’Union européenne (UE) n’envisage pas de renouveler le protocole de pêche signé en 2019 avec le Sénégal, en raison de “défaillances” constatées dans la lutte menée par les services de pêche sénégalais contre la pêche INN, c’est-à-dire la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, a déclaré, mardi, à Dakar, son représentant dans le pays, Jean-Marc Pisani.
Le protocole de pêche en question, d’une durée de cinq ans et comprenant “14 accords” touchant notamment à l’économie et à l’environnement, va expirer le 17 novembre prochain à minuit.
“En raison des défaillances constatées dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, l’UE ne peut envisager le renouvellement du protocole tant qu’il n’y a pas de progrès suffisants du Sénégal dans ce domaine”, a soutenu son ambassadeur au Sénégal.
“Le Sénégal ne recevra plus de contribution financière…”
Le 27 mai dernier, l’Union européenne a identifié le Sénégal comme un “pays non-coopérant” en matière de lutte contre la pêche INN, a rappelé M. Pisani.
Il ajoute que la Commission européenne, par “souci de cohérence politique, a adopté pour principe de surseoir à tout renouvellement d’un protocole […] de pêche avec un État côtier” présentant des “défaillances” dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Selon son ambassadeur au Sénégal, l’UE a une politique de “tolérance zéro” vis-à-vis des États où il est possible de pratiquer la pêche INN.
Jean-Marc Pisani signale toutefois qu'”un dialogue formel entre les autorités sénégalaises et européennes sur les questions de pêche INN s’est ouvert, avec l’objectif de résoudre les problèmes identifiés”. “Il faut que le Sénégal et l’UE fassent le bilan de ce protocole.”
En raison de la décision de l’UE, “les bateaux [des pays membres de l’Union européenne] ne pourront plus pêcher dans la zone économique exclusive du Sénégal, à partir du 17 novembre prochain à minuit”, a-t-il précisé.
“La priorité, à partir du 17 novembre à minuit, ce ne sera plus le protocole de pêche mais l’accompagnement de l’Union européenne en faveur du Sénégal…” a expliqué M. Pisani.
Il déclare que “le Sénégal ne recevra plus de contribution financière” en vertu du protocole de pêche.
“Remédier aux faiblesses du système de contrôle des produits de la pêche”
Selon la délégation de l’Union européenne au Sénégal, l’UE et l’État sénégalais entretiennent une coopération en matière de pêche depuis le début des années 1980.
Mais l’absence d’un protocole ne serait pas une première à partir du 17 novembre, s’il n’est pas renouvelé, car cette coopération avait été rompue entre 2006 et 2014 par le Sénégal, a-t-elle rappelé.
Cette rupture du protocole avait permis aux deux parties de le “renégocier”, selon la délégation de l’UE au Sénégal.
Elle signale qu’une réunion de représentants des deux parties a eu lieu les 5 et 6 novembre 2024 à Bruxelles, ce qui leur a permis d'”avoir des échanges constructifs”.
“La Commission européenne prend note des engagements du nouveau gouvernement sénégalais à remédier aux faiblesses du système de contrôle et de traçabilité des produits de la pêche et reste à sa disposition pour l’accompagner et l’assister dans ces efforts”, affirme la délégation de l’Union européenne, sur la base de la rencontre de Bruxelles.
L’UE déclare avoir fourni au Sénégal une contribution de 8,5 millions d’euros, soit plus de 5,5 milliards de francs CFA, de 2019 à 2024, sur la base du protocole de pêche.
S’y ajoutent les redevances versées par les armateurs européens, qui sont espagnols et français pour la plupart, signale l’Union européenne.
Elle ajoute avoir financé des projets de développement de la pêche au Sénégal, à hauteur de 590 millions de francs CFA, dont la construction des quais de pêche de Ndangane Sambou, dans la région de Fatick (centre), et de Hann, à Dakar.
Au cours de l’exécution du protocole devant expirer le 17 novembre, les captures des armateurs européens dans les eaux sénégalaises représentaient moins de 1 % des captures totales déclarées au Sénégal, selon l’UE.
LE VOEU CHER D'ATEPA
L’architecte sénégalais a fait part de son intention de transformer en un musée ses anciens bureaux se trouvant dans son bâtiment dénommé ‘’pyramide Atépa’’ et situé sur la corniche Ouest, dans le quartier de Mermoz.
L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atépa a fait part de son intention de transformer en un musée ses anciens bureaux se trouvant dans son bâtiment dénommé ‘’pyramide Atépa’’ et situé sur la corniche Ouest, dans le quartier de Mermoz.
Il en a fait l’annonce à l’occasion d’une exposition de ses réalisations au Sénégal et en Afrique.
‘’Je ne vais plus casser ce bâtiment, je vais en faire un musée’’, a-t-il déclaré, dimanche, en marge du vernissage de l’exposition hors les murs ‘’Vibrations capverdiennes’’. Cette exposition est organisée par la galerie Kemboury de Thérèse Turpin Diatta, à l’occasion de la célébration des 50 ans de carrière de l’architecte.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a pris part à la cérémonie, ainsi que diverses personnalités du monde des affaires.
L’architecte dit ressentir ‘’beaucoup de fierté et une grande conviction’’ pour la célébration de ses 50 ans de carrière, estimant que ‘’seul le travail est la clé de la réussite’’.
‘’Le frère Emmanuel, paix à son âme, le disait à l’école Saint Michel. Aujourd’hui, je vois qu’il avait raison. C’est effectivement le fruit du travail et des encouragements des amis et des parents, l’abnégation, le don de soi, quoi qu’il advienne’’, a-t-il dit.
Ses réalisations, visibles au Sénégal et un peu partout sur le continent africain, ont été exposées à l’étage de ses anciens bureaux pour montrer le chemin parcouru par cet homme de 77 ans.
Ses premières esquisses de dessin à ses débuts en Afrique et ses photos de souvenir ont été exposées pour les nombreux visiteurs.
Pierre Goudiaby Atépa a conçu le siège de la BCEAO siège à Dakar en 1975, de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO à Lomé (Togo), en 1988, l’aéroport de Banjul en Gambie, en 1996, la porte du Millénaire à Dakar en 2001, la place de la Nation de Ndjaména au Tchad, en 2010, etc.
L’exposition ‘’Vibrations capverdiennes’’, visitée par l’architecte Pierre Goudiaby Atépa et l’ambassadeur du Cap-Vert au Sénégal, renferme diverses expressions artistiques faites de peinture à l’acrylique ou à l’huile, avec des scènes de vie et des portraits signés par les artistes Jacques Chopin, Tutu Sousa, Oumar Camilo Perez et Gildoca Barros.
LES MISES EN GARDE DU MINISTRE DE L'INTERIEUR
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a mis en garde, lundi, contre tout acte de violence et de sabotage durant la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a mis en garde, lundi, contre tout acte de violence et de sabotage durant la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, le général Jean-Baptiste Tine signale avoir été informé de ‘’projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes’’.
Aussi, met-il en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté (…) du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024.
‘’Des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects’’, a averti le ministre chargé de la sécurité publique.
Il ajoute que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entraînera l’application des sanctions prévues par la loi.
Des incidents, occasionnant des blessés et des destructions, ont été notés durant cette campagne qui prend fin vendredi à zéro heure.
‘’Le ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité’’, lit-on dans le communiqué.
MOUSTAPHA BA, LES VÉRITABLES RAISONS D’UNE AUTOPSIE
Selon un professeur-agrégé de médecin et enseignant à l’Ucad , le crime peut se dissimuler sous les masques les plus divers : mort naturelle, accident de la circulation, maladie grave, suicide etc.
En cas de mort suspecte ou mort accidentelle comme celle de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba, une autopsie peut être réclamée par le médecin, l’agent de police judiciaire ou le procureur de la République. Donc le Parquet de Dakar est bien dans son droit d’autant plus que les résultats de l’autopsie ont révélé une mort non naturelle. Les parents de feu Moustapha Ba doivent s’estimer « heureux » de n’avoir pas subi l’épreuve d’une exhumation de corps. Toujours est-il que jusqu’hier nuit, les enquêteurs de la Dic n’ont pas encore fini d’éclairer les zones d’ombres entourant les circonstances de la mort brutale et suspecte de l’ex : ministre de l’économie et des finances.
Le procureur de la République ne savait pas si bien « flairer » en ordonnant une autopsie pour déterminer les causes exactes du décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba. En effet, les résultats ont révélé plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle. D’où la décision de faire reporter la levée du corps à Dakar et l’inhumation à Nioro pour les besoins de l’ouverture d’une enquête criminelle compte tenu des résultats de l’autopsie et des renseignements reçus sur les circonstances du décès. Dans ce cadre, « Le Témoin » quotidien a appris qu’une délégation de la Justice a rencontré des membres de la famille de feu Moustapha Ba pour leur expliquer les raisons de l’autopsie médico-légale visant à rechercher les causes et les circonstances d’une mort suspecte. La rencontre a eu lieu dans la matinée du samedi 09 novembre 2024 c’est-à-dire bien avant l’arrivée de la dépouille de Moustapha Ba à l’aéroport Blaise Diagne de Diass. Au cours de cette rencontre, les autorités judiciaires ont sollicité la collaboration de la famille Ba tout en comptant sur leur compréhension pour la manifestation de la vérité. A l’issue de cette visite, la famille éplorée a manifesté leur consentement de laisser la médecine, la police et la justice faire son travail. Mieux, les membres de la famille du défunt se sont dits disposés à collaborer pour que la lumière soit faite dans cette affaire. Et surtout pour que les membres et proches de la famille puissent faire correctement leur deuil « Il est vrai que l’autopsie est une épreuve très difficile à supporter, mais c’est un mal nécessaire pour la famille. Et surtout dans un Etat de droit. Imaginez-vous si Moustapha Ba était inhumé et que des rumeurs, des informations et des zones d’ombre continueraient d’entourer les circonstances du décès, la famille Ba peinerait toujours à faire son deuil ! » aurait déclaré en substance un membre de la famille de Moustapha Ba .
Une chose est sure, les parents de feu Moustapha Ba doivent s’estimer « heureux » de n’avoir pas subi l’épreuve d’une exhumation de corps. Car tous les jours dans les cimetières constate « « Le Témoin », des policiers et gendarmes en compagnie des agents du Service d’Hygiène et des sapeurs-pompiers procèdent à des exhumations de corps pour mort suspecte. Une épreuve très difficile aux yeux de l’opinion, mais légale puisqu’elle consiste à déterrer ou à exhumer un corps humain sur ordre du Procureur de la République pour une autopsie médico-légale relative à une enquête judiciaire.
Avis d’expert !
Selon un professeur-agrégé de médecin et enseignant à l’Ucad , le crime peut se dissimuler sous les masques les plus divers : mort naturelle, accident de la circulation, maladie grave, suicide etc. Et dès lors que le doute d’une mort suspecte ou d’une mort accidentelle habite le policier ou le procureur de la république, une autopsie s’impose ! « En principe, un vrai médecin, un médecin-traitant faisant preuve de rigueur professionnelle ne peut ignorer la mort naturelle de son patient Deux questions dans le cas de l’affaire Moustapha Ba : Est-ce que c’est le médecin traitant qui a été le signataire du certificat de genre de mort? Est-ce que le médecin qui l’a délivré n’a pas été léger ? Toujours est-il que le procureur de la République a raison d’ordonner une autopsie pour des raisons qui lui propres. Et dans ce cas, seul le médecin légiste qui a procédé à l’autopsie est compétent pour délivrer un certificat de genre. Un vrai certificat de genre de mort ! Parce que ce certificat identifie et décrit là où les lésions causales de la mort… » a expliqué notre expert médical joint par « Le Témoin ».
Quarante-huit heures après les résultats de l’autopsie d’une « mort non naturelle », les conditions de la mort de Moustapha Ba ne sont toujours pas élucidées. Comme il est habituel en de telles circonstances, chacun possède sa vérité. Et son expertise médico-légale. Tout le monde est médecin-légiste. Tous les amis du défunt sont devenus subitement des parents le temps d’une enquête. Mais une chose est sure, il y a beaucoup de zones d’ombres dans cette affaire nébuleuse que la Police et la Justice doivent se munir de mille et une torches pour les éclairer.
PAR Aoua Bocar LY-Tall
HOMMAGE À CHEIKH IBRAHIMA NIANG
EXCLUSIF SENEPLUS - Héritier spirituel de Cheikh Anta Diop, il a consacré sa vie à la recherche et à l'enseignement, tout en gardant une humilité exemplaire. J’ai eu le privilège de le connaître et le don de Dieu de faire partie de ses proches et ami-e-s
Un éminent Cheikh Anta'iste, Professeur Cheikh Ibrahima Niang a pris son envol pour l'éternité en ce 9 novembre 2024.
Connaître certaines personnes est un privilège.
Faire partie de leurs ami-e-s, de leurs proches est un don de Dieu (mayyu Yallah ou Dokke Allaah). Al hamdoulilahi ! Ce fut mon cas avec Cheikh Niang (comme l'appelaient les ami-e-s). J’ai eu le privilège de le connaître et le don de Dieu de faire partie de ses proches et ami-e-s. Quand affichant un large sourire, les yeux pétillants d’affection, Cheikh me disait : ‟HAoua”, appuyant sur le H, j'avais l'impression qu'il chantait mon nom. En fait, comme à l'égard de beaucoup de gens pour ne pas dire de tout un chacun, il transmettait ainsi sa bonté.
C'est dire que Cheikh Ibrahima Niang fut un frère, un grand ami, un camarade de classe et un compagnon de lutte politique dans le RND. Nous avons étudié ensemble au Département de Philosophie de l’Université Cheikh Anta Diop (Ch.A.D), puis, à l'Institut des Sciences de l'Environnement (ISE) créé par la Belgique au Sénégal et basé à la Faculté des Sciences de l’Université Ch.A.D.
Cheikh Niang et moi avions tellement évoqué le nom de Cheikh Anta Diop dans nos cours que tout le corps professoral de l'ISE décida de nous suivre pour aller le rencontrer. Il nous fit une présentation détaillée du Laboratoire Carbone 14. Tout un cours multidisciplinaire !
Les professeurs belges furent épatés par l’étendue de son savoir et aussi, étonnés de découvrir un scientifique de sa stature tout prêt de leur Institut sans avoir jamais avoir entendu parler de lui. Quand nous sortîmes de l’ISE, l'un d'eux me serra dans ses bras en me disant : "Merci Aoua et toi aussi Cheikh de nous avoir fait découvrir ce savant hors pair. Nous n'aurions jamais pu imaginer son existence au Sénégal et celui d’un Laboratoire Carbone 14."
Cheikh Niang fut un militant engagé du Mouvement étudiant au Rassemblement National (RND), parti fondé par le Professeur Cheikh Anta Diop en 1976. C’est un éminent Cheikh Anta'iste.
Même s'il n'avait pas pu y assister pour des raisons de santé, il avait donné son accord pour participer au Symposium de la célébration citoyenne du CENTENAIRE de Cheikh Anta Diop.
Il était membre du Comité scientifique. Aussi, il était prêt à produire un texte pour les Actes du Symposium. Dieu en a décidé autrement, mais l'intention vaut l'action.
Cheikh Niang était un homme pétri de valeurs humaines (humilité, bonté, gentillesse, générosité, etc.). D'une subtile gentillesse et d'une grande générosité matérielle et scientifique, à l'image de notre maître à penser, Cheikh Anta Diop, Cheikh Ibrahima Niang, c'était "l'Humilité dans la Grandeur". Malgré sa simplicité, il imposait la respectabilité.
Il fascinait aussi par son savoir et par sa capacité de le transmettre. Socio-anthropologue, il fut un brillant intellectuel, un enseignant-chercheur hors pair. Par ses recherches et leur diffusion, il a entre autres contribué à la compréhension des impacts sociaux et culturels de l’épidémie du VIH/SIDA et de la pandémie de la Covid-19 ainsi que de leur prévention en Afrique surtout de l’Ouest. Il fut aussi un expert conseil pour des organisations internationales telles l’OMS, l’ONU SIDA, la Banque mondiale, le PNUD et le BIT.
En ce 9 novembre 2024, de Dakar Cheikh a pris le chemin de retour à son Kolda natal sur la terre du Fouladou qu’il a tant aimée. Il rejoint ainsi au sein du ventre de la Terre-Mère sa mère Seynabou Carvalho et son père Cheikh Sidiya Niang, des parents qui ont fait de lui un homme ouvert aux autres, un Sénégalais de marque plurielle. C'est certainement celle-ci qui l'a fait passer de la philosophie à l'environnement, science par essence multidisciplinaire.
Cheikh Niang laisse en deuil sa famille, surtout sa sœur, Fatou, le monde scientifique et universitaire, ses étudiant-e-s ainsi que ses camarades du Mouvement étudiant et du RND.
Sa mémoire restera gravée dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu ou rencontré simplement.
SVP, priez pour Cheikh Ibrahima Niang afin que sa belle Âme repose éternellement en paix.
De ta sœur, amie et camarade de toujours,
Dre Aoua Bocar LY-Tall, Sociologue/Environnementaliste.
Le trumpisme 2.0 s'est révélé plus efficace que jamais, séduisant même des électeurs traditionnellement démocrates. Ce triomphe dessine les contours d'une Amérique transformée, entre espoirs et inquiétudes
Cet article n’a pas pour but de faire l’apologie du trumpisme, ce populisme outre-Atlantique. Il propose plutôt des clés de compréhension de la victoire de Trump à l’élection présidentielle de 2024. Son offre politique a su répondre aux besoins, aspirations, espoirs et rêves d’une Amérique conservatrice. Rappelons que l’essence du populisme est de susciter et d’amplifier les peurs, colères et haines tout en proposant des solutions radicales contre un ou plusieurs boucs émissaires (les étrangers, les élites ou l’establishment) à coups de déclarations tonitruantes. Cela constitue, pour les larges masses populaires, un excellent moyen de raviver l’espoir, de repousser leur honte, et de rehausser ou préserver leur fierté face au malheur ou au mal-être.
Une victoire écrasante de Trump
Le triomphe de Trump lors de cette élection présidentielle est indiscutable. C’est une victoire sans appel qui lui ouvre les portes de la Maison-Blanche et lui donne un accès favorable à la Chambre des représentants et au Sénat. Trump a bénéficié d’un vote populaire et d’adhésion. C’est une Amérique conservatrice qui élit Trump comme 47e président, avec un score supérieur à celui de 2016. Ses adversaires démocrates sortent de cette élection en état de choc.
Un marketing politique efficace
Une marque forte : Trump, en lui-même, constitue une marque forte et puissante. Il a su élaborer une proposition de valeur percutante pour l’électorat, en tissant un réseau d’influence solide. Globalement, son camp a brillamment utilisé les nouveaux canaux de communication, notamment via des posts et des podcasts. En émettant les critiques les plus acerbes contre Trump, les médias classiques dominants (mainstream) n’ont fait qu’accroître sa notoriété et même son capital confiance.
Une communication efficace : simple, ciblée et multicanale.
Slogans simples et marquants :
America First,
MAGA (Make America Great Again),
I will fix it.
Deux thèmes clés de son positionnement :
la lutte contre l’immigration (assurant un retour au plein emploi pour les Américains) ;
l’amélioration du pouvoir d’achat (hausse des revenus et baisse des impôts).
Quatre axes principaux :
baisse des impôts ;
limitation des importations (via des droits de douane) ;
lutte contre l’immigration ;
prise de distance vis-à-vis de l’écologie
Utilisation optimisée des nouveaux canaux :
visibilité accrue (présence trois fois plus importante sur les plateformes numériques, en particulier sur X) ;
communication variée selon les publics (présence sur TikTok, mais aussi podcast de 3 heures chez Joe Rogan) ;
contenus générés par l’intelligence artificielle.
Autres facteurs de cette victoire
Les faiblesses de Kamala Harris
une campagne courte de trois mois, limitant sa notoriété ;
moindre visibilité sur les plateformes numériques ;
difficulté à se différencier de Biden, avec l’héritage de l’Administration actuelle (inflation, crise du logement) ;
positionnement flou, tentant de séduire l’électorat centriste ;
difficulté à articuler une vision économique claire ;
posture défensive, affichant peu d’énergie.
Les atouts de Donald Trump
Deux aspects distinctifs du trumpisme, imprévisibilité et pragmatisme :
l’imprévisibilité, avec son impulsivité (fonctionnant par intuition), donnant une impression d’authenticité ;
le pragmatisme (priorité aux bénéfices pour lui-même et pour l’Amérique), sans s’encombrer de lourdes idéologies.
Capacité à tisser un « réseau de valeur » efficace avec des personnalités à haute notoriété comme Elon Musk, David Sack et Peter Tiel anciens membres de la fameuse « mafia paypal », Robert Kennedy, J D Vance, Joe Rogan, etc.
Capacité à attiser la peur, la haine et la colère (spectre d’une troisième guerre mondiale, flux massif d’immigrés, catastrophe économique, etc.).
Rôle de victime ou de héros : son image de self-made-man anti-establishment lui permet de transformer les situations embarrassantes en opportunités, renforçant son aura de héros.
Capacité à susciter l’espoir et les rêves de la classe moyenne.
Discours axé sur des valeurs conservatrices et un repli identitaire (contre l’avortement, le wokisme, etc.).
Changements dans le comportement de vote de certaines catégories
Les catégories suivantes, censées renforcer le camp démocrate, n’ont pas été totalement au rendez-vous :
les femmes,
les Latino-Américains et Afro-Américains,
les ouvriers et cols bleus.
Risques avec Trump 2
Sur le plan interne
dégradation des services publics dans certains domaines,
aggravation des conditions de vie pour les couches vulnérables,
atteinte à la démocratie (risque de dérive autocratique, remplacement des débats par des insultes et invectives).
Sur le plan extérieur
déclin de l’Europe et conséquences sur ses anciennes zones d’influence,
risque de guerre au Moyen-Orient,
intensification des guerres commerciales,
accélération du dérèglement climatique.
Éventuelles bonnes surprises avec Trump 2
Amélioration des conditions de la classe moyenne ;
paix mondiale retrouvée : Trump est très pragmatique ; il va inscrire sa politique étrangère dans une dynamique globale de recherche de profit pour les États-Unis et pour lui-même. Comme Barack Obama a obtenu le prix Nobel de la paix, il va certainement s’intéresser à cette distinction pour réparer définitivement la fameuse humiliation subie lors du dîner des correspondants de la Maison-Blanche de 2011 ;
ouverture accrue : Trump accepte d’intégrer de fortes personnalités avec lesquelles il subsiste des divergences sur certains points (Robert Kennedy n’a pas le même point de vue que Trump à propos des énergies fossiles). Des membres de la « mafia PayPal » (Musk, Sack, Tiel) ont soutenu Trump en vue de se donner les meilleurs atouts pour développer leur business ;
approche « win-win » et adoption des valeurs du digital STOAH (partage, transparence, ouverture, authenticité, humilité). J. D. Vance, proposé comme colistier, est très proche des membres de la « mafia PayPal ». Ce rapprochement entre Trump et ce groupe est très intéressant car ne n’oublions pas, comme l’un d’entre eux l’a dit : « La Silicon Valley n’est pas un emplacement, mais c’est surtout un état d’esprit (mindset). » Qui entre Trump et ce groupe de personnalités atypiques influencera le plus l’autre ? Attendons de voir.
Selon Elon Musk, « le podcast avec Joe Rogan a été décisif dans la victoire de Trump ; il montre que Trump est un homme bon ». En l’écoutant, on peut imaginer un Trump 2 plus posé, pondéré, empathique, tout en restant fidèle à ses convictions. La conversation de trois heures avec Joe Rogan (un allié) illustre sa capacité d’adaptation et la projection d’une image positive et empathique. Cependant, l’annonce d’Elon Musk pourrait aussi être une adresse à Trump lui-même : saura-t-il adopter cette attitude face à des adversaires ? Cela reste peu probable.
par l'éditorialiste de seneplus, Amadou Elimane Kane
L'IMAGINAIRE EST L’ARCHITECTURE TISSEE DE NOTRE RECIT
EXCLUSIF SENEPLUS - Dans le contexte africain, l'imaginaire se révèle être plus qu'un refuge. C'est un outil de résistance et de reconstruction identitaire. Cette force vitale ancrée dans des traditions séculaires ouvre la voie à la renaissance
Amadou Elimane Kane de SenePlus |
Publication 11/11/2024
Si l’on considère la définition du mot imaginaire, celui-ci a évidemment plusieurs sens. En tant qu’adjectif, c’est ce qui est créé par l’imagination et qui n’a d’existence que dans l’imagination. Mais en tant que substantif, c’est une œuvre, un domaine ou un monde de l’imagination.
Si l’on va un peu plus loin car la notion d’imaginaire embrasse plusieurs champs disciplinaires. Dans le domaine philosophique et selon la théorie de Jean-Paul Sartre, c’est le domaine de l’imagination, posé comme intentionnalité de la conscience : Nous sommes à même, à présent, de comprendre le sens et la valeur de l'imaginaire. Tout imaginaire paraît « sur fond de monde », mais réciproquement toute appréhension du réel comme monde implique un dépassement caché vers l'imaginaire.
Dans le domaine de la psychanalyse et selon Lacan, c’est un registre essentiel (avec le réel et le symbolique) du champ psychanalytique, caractérisé par la prévalence de la relation à l’image du semblable.[1]
L’historien roumain Lucian Boia, quant à lui, retient huit structures archétypales qui sont autant de constantes des cultures : 1/ la conscience d’une réalité transcendante, qui recoupe le sacré ; 2/ le double, la mort et l’au-delà ; 3/ l’altérité, ouvrant sur l’animal et le divin ; 4/ la quête de l’unité (androgyne) ; 5/ l’actualisation des origines ; 6/ le déchiffrement de l’avenir ; 7/ l’évasion hors de la condition humaine (âge d’or, utopies) ; 8/ la lutte et la complémentarité des contraires.[2]
Ainsi, on voit bien que le caractère de l’imaginaire est multiple et façonné par plusieurs symboliques nécessaires à la condition humaine d’une communauté spécifique.
Dans le domaine de la littérature, l’imaginaire est au premier plan de l'œuvre créatrice car il s’appuie sur un ensemble articulé autour de l’histoire, des croyances, des mythes, des valeurs et des images d’un peuple ou d’une culture.
Ainsi, on peut se demander comment l’imaginaire s’articule au récit que nous bâtissons ? Car, selon moi, l’imaginaire est au cœur de notre narration collective. L’imaginaire est une construction culturelle qui s’associe à l'identité profonde, tout en se métamorphosant aux conjonctures du temps. Quand cette société, en communion unitaire, est constituée solidement, par l’histoire, par l’éducation, par la langue, par le social et par le culturel, elle demeure libre. Ainsi l’imaginaire, sûr de lui-même, peut voguer sur toutes les mers qui s'offrent au regard, il peut résister, s’échapper parfois, il peut même se soustraire pour vivre d’autres horizons, mais toujours pour mieux revenir sur les terres fondatrices. L’imaginaire, quand il est stable, peut être pluriel car il se construit avec d’autres empreintes culturelles qui viennent s'incruster et forment un diamant pur. Pourtant, celui-ci n’est ni figé ni travestissement et il est en quête d’unité tout en convoitant le singulier.
Toutefois, l’idéologie peut parfois cultiver les imaginaires, les détourner de leur essence première et les éloigner de la réalité des symboles constitutifs d’une culture. C’est souvent le cas des territoires colonisés par une civilisation extérieure. Dans le même temps, les racines identitaires sont des alliées puissantes pour résister à l’écrasement et à l’asservissement. C’est par l’imaginaire culturel que le cerveau et le corps se défendent. C’est par l’imaginaire et la connaissance de soi que la continuité culturelle s’organise et s’affirme.
Pour parler du récit africain, notre imaginaire culturel n’est pas né avec l’esclavage et la colonisation, loin de là. Il est bien antérieur et enraciné dans notre histoire, dans nos paysages, dans nos rites, dans notre culture, dans la cosmogonie et dans les rondes sociales que nous formons. Notre histoire et nos imaginaires sont multiformes et ils nous appartiennent amplement à la fois dans les fondations du sacré et l’ouverture d’un nouveau monde, autrement dit d’une renaissance.
Une terre africaine épanouie, abondante et concordante n’est pas une utopie. Elle est seulement le fruit d’un assemblage unitaire autour de nos valeurs, de notre culture féconde, de notre histoire réhabilitée, de la défense de notre patrimoine ancestral, de nos langues revitalisées par la transmission, d’une conduite politique citoyenne et responsable, en harmonie avec nos désirs d’avenir. C’est l’architecture de nos récits et de notre imaginaire que nous devons, ensemble, défendre pour faire vivre tous les soleils de nos libertés et voir fleurir tous les flamboyants de notre renaissance.
Amadou Elimane Kane est enseignant, poète écrivain et chercheur en sciences cognitives.
DÉVERSEMENT D'ACIDE À MBORO, LES POPULATIONS DÉNONCENT UN RISQUE D'INTOXICATION
Selon la plateforme Mboro SOS, un camion des ICS transportant de l’acide phosphorique/sulfurique à Dakar « a vidé une partie de son contenu sur la seule route goudronnée de la ville, exposant ainsi les riverains et passagers à une dangereuse exposition ».
La plateforme Mboro SOS a dénoncé, lundi dans un communiqué un « déversement sauvage d’une quantité importante d’acide sur une bonne partie de la voie publique par un camion des ICS (Industries Chimiques du Sénégal) » exposantsles populations et les passagers à un risque d’intoxication.
« Ce dimanche 10 novembre 2024, les populations de Mboro ont une nouvelle fois été victimes de déversement sauvage d’une quantité importante d’acide sur une bonne partie de la voie publique par un camion des ICS (Industries Chimiques du Sénégal) », a-t-elle déclaré.
Selon le communiqué le camion des ICS transportant de l’acide phosphorique/sulfurique à Dakar « a vidé une partie de son contenu sur la seule route goudronnée de la ville, exposant ainsi les riverains et passagers à une dangereuse exposition ».
Ramener les ICS à la raison
« Ces déversements sauvages d’acide et de soufre des ICS sur la voie publique ne sont plus à dénombrer. Sans compter les fuites de gaz annuelles qui déciment les plantations et causent des problèmes de santé aux populations environnantes. Ils démontrent, si besoin en est, du mépris que cette entreprise a pour l’environnement et les populations qui habitent autour de la concession », a-t-elle dénoncé rappelant l’urgence de trouver aux ICS « une voie de contournement pour le transport de ces produits toxiques et le début des travaux de construction de la route dont le démarrage serait bloqué par un désaccord entre les ICS et l’Ageroute sur la déviation des camions des ICS ».
« Les populations ne peuvent pas continuer à courber le dos face à une industrie qui viole les normes environnementales les plus basiques et qui empêche les début des travaux d’une veille doléance », a notamment avertit la plateforme Mboro SOS.
Elle rappelle par ailleurs qu’elle a toujours privilégié le dialogue pour ramener les ICS à la raison.
« Mais face au silence voire à l’inaction des autorités locales et nationales, nous comptons désormais user de tous les moyens légaux pour défendre les droits des populations à un environnement sain », ajoute-t-elle.
LA COP 29 S’EST OUVERTE A BAKOU
La 29e conférence des parties (COP 29) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est ouverte ce lundi à Bakou, en Azerbaïdjan
La 29e conférence des parties (COP 29) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est ouverte ce lundi à Bakou, en Azerbaïdjan, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
L’un des buts principaux de cette présente COP consiste à mettre en place un ”objectif chiffré et ambitieux sur le financement climatique”.
‘’La première priorité de la présidence de la COP 29, c’est de se mettre d’accord sur un nouvel objectif mondial chiffré et ambitieux sur le financement climatique’’, a dit Mukhtar Babayev, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette édition de la 29e Conférence des parties.
M. Babayev est le président élu de cette 29e Conférence des parties qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan.
‘’Notre objectif principal pour les négociations de cette COP, c’est d’arriver à des objectifs chiffrés sur le financement climatique. Et ce financement doit être effectif et conforme à l’urgence actuelle et à l’ampleur du problème’’, a-t-il affirmé.
Il s’exprimait en présence du secrétaire exécutif du secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, et du président sortant de la COP 28 de Dubaï, Dr. Sultan Ahmed Al Jaber.
‘’Ce financement doit venir en solution aux problèmes des pays en développement. Nous savons que ce sont des milliards qu’il faut et l’objectif réaliste du secteur public se chiffre à des centaines de millions’’, a-t-il rappelé.
Mukhtar Babayev a assuré que la présidence de la COP 29 a déployé tous les moyens pour rapprocher les parties. ‘’Cependant, il reste beaucoup à faire et durant 12 jours pour résoudre nos différences et s’entendre sur des contributions’’, a-t-il ajouté.
‘’Nous comprenons les limites politiques et financières, mais ce n’est rien à côté du coût de l’inaction. Ces investissements ont pour but de lutter contre le changement climatique. Il faut investir aujourd’hui pour préserver l’avenir’’, a-t-il lancé.
Un peu plus tôt, il a transmis le témoin de la présidence de la COP à Mukhtar Babayev, sous les acclamations du public.
La 29e conférence des parties, ouverte ce lundi à Bakou, se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.
Les conférences des parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 États membres de la CCNUCC.
La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats, side events pour lutter contre le changement climatique.
Les gouvernements ET des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) participent aux COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.