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9 avril 2025
Sports
ALIOU CISSÉ PREND LES RÊNES DE LA SÉLECTION LIBYENNE
Le technicien aurait accepté un contrat de deux ans, assorti d'une prime substantielle en cas de qualification pour la CAN 2027. Ce défi s'accompagne d'une revalorisation financière significative
(SenePlus) - L'ancien sélectionneur du Sénégal s'apprête à relever un nouveau défi continental. Selon les informations exclusives de Sport News Africa, Aliou Cissé a trouvé un accord avec la Fédération libyenne de football pour diriger les Chevaliers de la Méditerranée.
Les négociations entre Cissé et les dirigeants libyens auraient abouti lors d'une visite du technicien sénégalais à Tripoli la semaine dernière. Le champion d'Afrique 2022 avec le Sénégal s'engagerait sur un contrat de deux ans, avec pour mission principale de qualifier la Libye pour la Coupe d'Afrique des Nations 2027. Sport News Africa indique également qu'"en cas de qualification, il bénéficiera d'une reconduction pour deux années supplémentaires".
Selon Sport News Africa, l'ancien capitaine de la sélection sénégalaise ne sera pas uniquement en charge de l'équipe A, mais devra également "chapeauter les sélections U23 et U20 afin de mettre en place un véritable programme autour des sélections libyennes, dans un rôle de quasi DTN".
Le média panafricain révèle que ce nouveau rôle devrait permettre à Cissé "de percevoir des émoluments bien supérieurs à ce qu'il touchait avec le Sénégal, pas loin du double".
D'après les informations recueillies par Sport News Africa, Aliou Cissé est "attendu en Libye le 5 mars afin de finaliser les derniers détails de son contrat et être officiellement présenté". Ce calendrier serré lui permettrait de prendre en main l'équipe dès les prochaines échéances internationales, notamment les 5ème et 6ème journées des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026.
Le challenge s'annonce immédiatement relevé pour l'ancien sélectionneur des Lions de la Téranga. La Libye occupe actuellement la deuxième place du groupe D des qualifications mondialistes avec 7 points, "à égalité avec le Cap-Vert et 1 point derrière le Cameroun", précise Sport News Africa. Pour ses débuts à la tête des Chevaliers de la Méditerranée, Cissé devra d'abord "recevoir l'Angola, avant d'aller défier les Lions Indomptables" du Cameroun dans un match qui pourrait s'avérer décisif pour la qualification.
Cette nouvelle aventure marque le retour d'Aliou Cissé sur un banc de touche après son départ du Sénégal. Bien qu'"un temps approché par la Mauritanie" selon Sport News Africa, c'est finalement avec la Libye que le champion d'Afrique a choisi de poursuivre sa carrière d'entraîneur, avec l'ambition de qualifier cette nation pour une grande compétition internationale.
CNEPS DE THIES, LE MINISTERE DES SPORTS ENVOIE AU CHOMAGE UNE CINQUANTAINE D’EMPLOYES
Le réveil a été brutal dans la Cité du Rail pour des employés du Cneps de Thiès.
Le réveil a été brutal dans la Cité du Rail pour des employés du Cneps de Thiès. Une semaine après la décision de retirer son financement aux clubs africains, la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a envoyé au chômage une cinquantaine d’employés du Centre national de l’éducation populaire sportive (Cneps).
Une décision brutale prise en début de semaine par la patronne du sport sénégalais et qui a fini de secouer un personnel dont certains ont passé plus d’une vingtaine d’années sur place.
En effet, Le Quotidien a appris que «les gens ont été informés par la Direction, à l’issue d’une réunion tenue ce mardi matin. Tout le monde a été surpris par la mesure. Cela a été très brusque. Personne ne s’y attendait. Les femmes de ménage, les gardiens, le personnel de la restauration… C’est beaucoup d’employés envoyés au chômage, sans qu’ils ne soient prévenus», explique une des victimes. Qui précise que cette décision ne concerne pas l’administration, mais risque de paralyser le bon fonctionnement du centre.
Si pour les raisons avancées concernant l’arrêt des subventions aux clubs africains (football, basket, hand, volley), la ministre avait parlé de «nouvelles orientations relatives à la gestion des compétitions internationales», pour le cas de cette vague de licenciements au Cneps, les raisons ne sont pas encore connues. Surtout qu’au niveau du ministère des Sports ou encore de la Direction du Cneps, on semble ne pas «être au courant d’une telle mesure». D’où la consternation et l’incompréhension qui règnent auprès des employés du Cneps de Thiès.
Créé par ordonnance en 1960 et chargé d’accueillir les différentes équipes nationales, en préparation pour les compétitions internationales, le Cneps de Thiès est bâti sur une superficie de 12 hectares. Il dispose de salles de classe, de conférence, de séminaires, de spectacles privés, de service d’accueil, d’hébergement, de deux terrains de football gazonnés, de terrains de basket, handball, volley-ball et une salle de gymnastique.
Site de compétition pour les clubs de la Cité du Rail, le Cneps, c’est aussi un cadre idéal pour l’accueil, l’hébergement ou encore la restauration.
Au-delà, le Cneps offre un cadre idéal pour la formation des instructeurs de sport et de l’éducation populaire.
Il était d’ailleurs prévu, dans le cadre de la politique infrastructurelle du ministère des Sports, lancée récemment par la tutelle, l’érection d’un immeuble moderne dénommé «Maison des Lions», pour le regroupement des différentes sélections. Le projet prévoyait aussi la construction d’un stade avec une tribune et un éclairage, une piscine, un parc sportif et socio-éducatif pour les jeunes. Des projets qui risquent d’être différés au regard des mesures que continue de prendre la nouvelle ministre des Sports
«BAL» DE RENFORTS A LA VILLE DE DAKAR
L’Asc Ville de Dakar s’est renforcée avec trois recrues internationales : le Nigérien, Abdoulaye Harouna, l’Américain, Will Perry, et le Sud-soudanais, Ater Majok
Club représentant le basket sénégalais lors de la saison 5 de la Basketball Africa League (Bal), prévue cette année à Rabat, au Maroc, l’Asc Ville de Dakar s’est renforcée avec trois recrues internationales : le Nigérien, Abdoulaye Harouna, l’Américain, Will Perry, et le Sud-soudanais, Ater Majok. Après l’As Douanes et le Duc, le club de la Municipalité fera son entrée lors de la Conférence Sahara, à Dakar, prévue du 26 avril au 4 mai 2025.
L’Asc Ville de Dakar continue de se renforcer en perspective de la cinquième édition de la Basketball Africa League (Bal). Après des renforts d’internationaux sénégalais, à l’image de Makhtar Guèye et Samba Daly Fall, le club de la Municipalité s’est renforcé avec le recrutement de trois étrangers. Il s’agit du Nigérien, Abdoulaye Harouna, de l’Américain, Will Perry, et du Sud-Soudanais, Ater Majok.
Des noms bien connus de la Ligue africaine pour avoir pris part aux dernières éditions de la Bal. C’est le cas de l’international nigérien, Abdoulaye Harouna. Ancien joueur de l’As Douanes, des Forces Armées et Police (Fap) du Cameroun ou encore de l’As Salé du Maroc, il a pris part à toutes les éditions de la Basketball Africa League. Mieux, il a joué dans le championnat avec les Gabelous, lors de la saison écoulée.
Même cas pour le meneur américain, Will Perry, qui détenait le nouveau record de points (41) inscrits dans un match de la Bal. Il sera finalement détrôné par le Sud Soudanais, Jo Lual-Acuil (42), finaliste malheureux avec Al Ahly Libye et Mvp de la Bal 2024. Un «tireur d’élite» qui ne manquera pas de faire beaucoup de bien au club de la Municipalité.
En défense, l’Asc Ville de Dakar, coachée par Libasse Diop, pourra compter sur les services de Ater Majok. Champion en 2022 avec l’Us Monastir, meilleur rebondeur avec une moyenne de 11,4 rbds par match, il était logiquement dans le «5 majeur» de la saison 2.
Ces recrues XXL pourraient permettre au club de la Municipalité de réaliser une bonne performance lors de la présente saison de la Bal. A l’image des Gabelous, finalistes malheureux de la saison 3 de la Bal.
La présente saison de la Bal débute avec la Conférence du Kalahari qui aura lieu du 5 au 13 avril 2025 à Rabat.
Dakar aura l’honneur d’abriter une nouvelle fois, la Conférence Sahara, du 26 avril au 4 mai, avec donc l’As Ville de Dakar, après l’As Douanes et le Dakar Université Club.
La Conférence du Nil aura lieu du 17 au 25 mai à la BK Arena de Kigali. Huit équipes se qualifieront pour les séries éliminatoires à Pretoria, qui débuteront le 6 juin et se termineront avec les finales 2025, le 14 juin.
LE PRESIDENT DE LA FEDE PRESSE DE VOIR «SENGHOR» ROUVRIR SES PORTES
L’ouverture du Stade Léopold Sédar Senghor c’est pour bientôt. Une bonne nouvelle pour le football sénégalais, mais aussi pour l’athlétisme en manque de pistes fonctionnelles. Le président de la Fédération, Sara Oualy, savoure déjà.
L’ouverture du Stade Léopold Sédar Senghor c’est pour bientôt. Une bonne nouvelle pour le football sénégalais, mais aussi pour l’athlétisme en manque de pistes fonctionnelles. Le président de la Fédération, Sara Oualy, savoure déjà.
Au-delà des problèmes financiers que vit l’athlétisme sénégalais, il y a surtout le manque de pistes fonctionnelles. Dans une de ses sorties dans la presse, le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (Fsa), Sara Oualy, abordant l’absence d’infrastructures que connaît cette discipline olympique, déclarait avant la fermeture du Stade Léopold Sédar Senghor : «On ne peut s’adonner à la pratique de l’athlétisme sans infrastructures. On parle ici de pistes fonctionnelles. Au niveau de Dakar, nous avions deux pistes, au Stade Iba Mar Diop et à Léopold Sédar Senghor. Des pistes qui sont dans un état de délabrement très avancé. Le Stade Léopold Senghor est d’ailleurs fermé pour être réhabilité et bientôt s’en suivra le Stade Iba Mar Diop pour les besoins des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj).»
On imagine les «dégâts» causés après la fermeture du complexe des Parcelles Assainies pour réhabilitation, en août 2022. «En effet, on a beaucoup souffert avec la fermeture du Stade Léopold Senghor. Et récemment, c’était tour de Stade Iba Mar Diop où nous avions notre siège fédéral, de fermer ses portes en vue d’une réhabilitation pour les besoins des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj) Dakar 2026. Du coup, on est devenus de vrais «Sdf». Vous imaginez donc toute cette galère qu’on a vécue», explique le patron de l’athlétisme sénégalais.
Des problèmes avec la Sogip pour la piste de l’annexe Abdoulaye Wade
Comme alternative, il y a la piste annexe du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Mais là aussi, il y a problème, selon le président Sara Oualy. «C’est une bonne piste. Mais souvent on a des problèmes avec la Sogip, et son Dg Dame Mbodji qui nous exige des sommes importantes pour l’organisation des compétitions de Ligue. D’ailleurs, il y a deux semaines, on a voulu y organiser une compétition, mais finalement ce n’était pas possible faute de moyens pour payer la location.»
Avec toutes ces difficultés liées à la pratique de l’athlétisme au Sénégal, on devine le soulagement de ses dirigeants suite à l’annonce de l’ouverture du Stade des Parcelles Assainies pour bientôt. «Ah c’est sûr, c’est une très bonne nouvelle, surtout avec les problèmes que rencontrent nos athlètes. Là nous aurons une piste de dernière génération, de 9 couloirs. D’ailleurs, le directeur du stade m’a invité à venir visiter la piste. Nous espérons aussi qu’après avoir perdu notre siège au Stade Iba Mar Diop, on va nous y allouer un espace pour notre Fédération.»
L’accessibilité du Stade Senghor, l’autre avantage
L’autre avantage, c’est l’accessibilité du Stade Léopold Senghor, selon notre interlocuteur. «Vous savez qu’il n’est pas facile d’aller à l’annexe du Stade Abdoulaye Wade, à Diamniadio. Et avec le Stade Léopold Senghor, ce problème ne va plus se poser. Donc vraiment on est pressés de voir le Stade Senghor rouvrir ses portes.» Pour rappel, lors de sa dernière visite de chantier, en octobre dernier, la ministre en charge des Sports, Khady Diène Gaye, avait exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux, confirmant dans la même foulée que la livraison du stade, réhabilité par les Chinois, est prévue «pour avril 2025».
LE PLAN DE LA FSB
Le Sénégal va naturaliser un basketteur américain pour renforcer son équipe nationale masculine, a révélé le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSB), Maître Babacar Ndiaye.
Le Sénégal va naturaliser un basketteur américain pour renforcer son équipe nationale masculine, a révélé le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSB), Maître Babacar Ndiaye.
»Je ne veux pas parler du poste du joueur qui sera naturalisé. L’entraîneur m’a soumis un joueur et la procédure est lancée. C’est un Américain », a-t-il précisé, dans un entretien paru ce lundi dans le quotidien sportif »Record ».
Le Sénégal a déjà naturalisé le basketteur américain Clevin Hannah en 2016 et son compatriote, Pierria Henry, en 2021
Selon le président de la FSB, l’instance fédérale de basket va utiliser le règlement permettant de »prendre un joueur naturalisé à défaut d’avoir des binationaux ».
L’équipe nationale de basket-ball a réalisé, dimanche, le carton plein dans les éliminatoires de l’Afrobasket 2025 en Angola.
Les Lions ont remporté leurs trois matchs et terminé premier du groupe C, devant le Cameroun et le Rwanda également, qualifiés pour l’Afrobasket.
Me Babacar Ndiaye a indiqué que le sélectionneur national, Ngagne Desagana Diop, a envoyé son plan de préparation qui sera soumis au ministre de la Jeunesse, des Sports de la Culture.
Il a souligné que le technicien, qui était absent du tournoi de Rabat (Maroc), a aussi fait l’expression de ses besoins.
»Nous allons discuter avec le ministère en fonction des moyens disponibles. Mais, toutes les dispositions seront prises pour mettre l’équipe dans de bonnes conditions », a ajouté Me Ndiaye.
FRANCE-SENEGAL 2002 EN MODE REPEAT AU STADE LEOPOLD SEDAR SENGHOR
Le remake du match d'ouverture de la Coupe du monde 2002 aura bel et bien lieu cette année. Les structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC) feront officiellement l'annonce, ce mercredi lors d'une conférence de presse.
Le remake du match d'ouverture de la Coupe du monde 2002 aura bel et bien lieu cette année. Les structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC) feront officiellement l'annonce, ce mercredi lors d'une conférence de presse.
"Pour le lancement de notre projet « SENEGAL - FRANCE », nous organisons une conférence de presse ce mercredi 26 février 2025 à 10h au stade Léopold Sédar Senghor", informent les deux structures.
Robert Pires, Claude Makélélé , Franck Leboeuf, Youri djorkaeff...annoncés
"À l’occasion de l’inauguration du nouveau stade Léopold Sédar Senghor, nos structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC), qui ont pour objectif de promouvoir le sport sénégalais et africain à l’échelle internationale, organisent un grand événement nommé « SENEGAL - FRANCE » , match de football entre anciens internationaux du Sénégal et de la France, en date du 06 avril 2025", précisent-elles, indiquant que ce "match de légendes d’envergure internationale opposera les anciens joueurs du football mondial français, tels que, Robert Pires, Claude Makélélé , Franck Leboeuf, Youri djorkaeff , Mickael Sylvestre , Franck Sylvestre… contre d’anciens internationaux sénégalais."
Ronaldhino invité d’honneur
Autre forte annonce faite est la présence de "l’international brésilien Ronaldhino". Ce dernier sera "l’invité d’honneur de cet événement. Mieux, en marge de ce match de légendes du football mondial, joueront, en première heure, des influenceurs, artistes et célébrités du Sénégal et de l’Afrique contre ceux de la France."
"Parallèlement à l’aspect sportif, cet événement est marqué par une forte empreinte sociale et culturelle, avec la prestation d’icônes internationales de la culture sénégalaise, en l’occurrence Daara-J Family et l’artiste peintre Boubou Design, lors d’une soirée de gala", concluent les structures.
LE SIEPJS DÉNONCE LES AGRESSIONS D’AMADOU KA
Le Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS) et le président de l’organisme national pour la coordination des activités de vacances (ONCAV), Amadou Kane, ne parlent plus le même langage
La situation qui prévaut au sein des mouvements navétanes est loin de faire l’unanimité. Lors des travaux thématiques consacrés au projet de réforme du championnat populaire jeudi dernier, Guéladio BÂ, membre du comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS), a été victime d’agression verbale de la part d'Amadou KANE, président de l'oncav.
Le Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS) et le président de l’organisme national pour la coordination des activités de vacances (ONCAV), Amadou Kane, ne parlent plus le même langage. En effet, lors des travaux thématiques consacrés au projet de réforme du mouvement navétanes initié par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, un inspecteur a été victime de la violence verbale.
Il s’agit de Guéladio Bâ, chef du service régional des Sports de Kolda. L’annonce a été faite par le comité du SIEPJS. « Inspecteur Guéladio Bâ, chef du service régional des sports de Kolda et membre du Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS), a été la cible d'attaques personnelles et de violences verbales injustifiées de la part d’Amadou Kane, président de l'ONCAV, appuyé par certains membres de ladite structure présents à la rencontre », peut-on lire dans le communiqué du SIEPJS.
Par la même occasion, le syndicat a dénoncé « l'attitude irrespectueuse d'Amadou Kane qui va à l'encontre des valeurs de dialogue et de respect mutuel indispensables à un débat constructif. Une telle posture est indigne du président d'une association reconnue d'utilité publique », ajoute le document. Le SIEPJS, invité par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, réaffirme « sa volonté de défendre ses positions de principe, fondées sur le bien-être de notre jeunesse et l'intérêt supérieur des navétanes rénovés, stable et porteur de développement socio-économique
L’AUTRE PROTOCOLE DE NOUAKCHOTT
Election des membres de la Caf au conseil de la Fifa - 7 fauteuils pour 13 ! La campagne des dirigeants africains pour accéder au conseil de la Fifa n’a jamais été aussi rude.
Après le protocole de Rabat qui a permis d’éviter une élection fratricide entre Me Augustin Senghor, Dr Patrice Motsepe, Ahmed Yahya et Jacques Anouma, on pourrait encore s’acheminer vers un autre protocole pour l’élection des membres de la CAF au sein du conseil de la Fifa. Il s’agira du protocole de Nouakchott ou la plus part des candidats sont conviésà l’inauguration de l’élite de l’Académie Fifa Talent de la Mauritanie demain mardi 25 février.
7 fauteuils pour 13 ! La campagne des dirigeants africains pour accéder au conseil de la Fifa n’a jamais été aussi rude. Avec les suppressions des barrières linguistiques, zonales et la limite d’âge qui était de 70 ans, lors de l’Assemblée générale d’Addis-Abeba, la liste des prétendants s’est élargie à 13 au total, installant une indécision sur l’élection prévue le 12 mars prochain au Caire, siège de la CAF.
Pour les 7 places de l’Afrique au sein du Conseil de la Fifa, on se retrouve alors avec 13 candidats. Toutefois, si celle du Dr Patrice Motsepe, seul candidat à sa propre succession, à la tête de la CAF, qui, de facto, fait de lui, un des vice-présidents de la Fifa,pour les 13 autres, le doute s’installe. La campagne fait rage.
Même si pour le Marocain Fouji Lekjaa, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’ildevrait être reconduit. Tout comme l’Égyptien, Hany Abourida dont beaucoup estiment que la suppression de la limite d’âge a été faite pour le maintenir au niveau du conseil de la Fifa. Sans occulter le poids de l’Egypte dans le football africain, voire mondial.
Quid de Amadu Mekvin Pinnick du grand Nigeria ? Membre sortant, le « Super Eagle » devrait aussi pouvoir tirer son épingle du jeu, en misant sur l’équilibre linguistique, même si la barrière langue a été supprimée.
La bataille de l’Afrique de l’Ouest aura-t-elle lieu ?
La plus grosse équation reste les nombreuses candidatures issues de l’Afrique de l’Ouest. Elle aura lieu, entre le Sénégalais Augustin Senghor, l’Ivoirien Idriss Diallo, le Béninois, Mathurin De Chacus, le Nigrien Djibrilla Hima Hamidou (Pelé) et le Mauritanien Ahmed Yahya. Sans occulter bien sûr le Nigérian Amadu Mekvin Pinnick quipartirait avec l’avantage linguistique pour jouer les équilibres. Même s’il pourrait être menacé par le Zambien, Andrew Ndanga Kamanga.
Le président de la Fédérationbéninoise de football, De Chacus a aussi l’avantage d’etre un membre sortant du Conseil de la Fifa.
On pourrait alors assister à un jeu de chaises musicales. L’Ivoirien, qui déborde d’ambitions, avec un titre de champion d’Afrique et un pays qui est en passe de devenir un hub sportif en Afrique de l’Ouest, pourrait etre appeléàintégrer d’abord le Comitéexécutif de la CAF. Ce serait un bon ticket d’entrée. Ahmed Yahya, que beaucoup de responsables de la CAF mettent dans le lot des arabes, pourrait-il cracher sur un poste de 1ervice-président de la CAF à la place de Augustin Senghor afin que ce dernier ne migre vers le Conseil de la Fifa qui fera de lui de facto membre aussi du comitéexécutif de la CAF ? Le cas échéant, est ce que De Chacus, accepteraitàson tour, le reprendre l’ascenseur pour devenir 2eme vice-président de la CAF ? C’est un scenario impropre, mais réalisable. Mais que alors faire de Djibrilla Hima Hamidou (Pelé) ?
Voilà d’ailleurs l’une des raisons fondamentales qui fait que les candidats soient invitésà Nouakchott, pour dit-on l’inauguration d’une académie de football.
Un fauteuil pour 3 femmes. Waberi en roue libre ?
Isha Johansen (Sierra Leone), Lydia Nsekera (Burundi), Kanizat Ibrahim (Comores) sont les trois candidates en lice pour une seule place. Pour rappel, Mme Johansen avait battu de justesse, Mme Nsekera, lors de l’Assembléegénérale de la CAF en 2021, ayant portéDr Patrice Motsepe au pouvoir. Quant à Kanizat Ibrahim, elle s’était vue tailler un poste de 5eme vice-président de la CAF qui n’a jamais existé,en plein assemblée générale. Le Burundaise Lydia Nsekera, membre egalement du Comité international olympique (CIO) rumine depuis lors sa colère et entend prendre sa revanche. Quant à la Comorienne, elle estime que l’heure est venue de gravir des échelons.
Le dernier candidat à se jeter, à la surprise générale, c’est Souleiman Hassan Waberi. Le Djiboutien, proche, parmi les proches du tout puissant Fouji Lekjaa, va lui aussi jouer la carte zonale (CECA) pour espérer entrer dans le conseil de la Fifa.
Autant dire qu’on s’achemine inéluctablement vers un autre protocole. Celui de Nouakchott. Gare à celui ou à celle qui refusera de rentrer dans les rangs avant le 12 mars !
LA LISTE DES CANDIDATS AU CONSEIL DE LA FIFA
Président de la CAF
1. Patrice T Motsepe
Les Représentants de la CAF au Conseil de la FIFA
1. Djibrilla Hima Hamidou
2. Isha Johansen
3. Lydia Nsekera
4. Mathurin De Chacus
5. Souleiman Hassan Waberi
6. Amaju Melvin Pinnick
7. Hany Abourida
8. Fouzi Lekjaa
9. Ahmed Yahya
10. Augustin Emmanuel Senghor
11. Andrew Ndanga Kamanga
12. Kanizat Ibrahim
13. Yacine Idriss Diallo
PERFORMANCES DES LIONS
Les footballeurs Chérif Ndiaye, Bamba Dieng, Pape Demba Diop, Mamadou Sylla, Pathé Mboup et Malick Mbaye, buteurs avec leur club, sont les joueurs sénégalais qui se sont les plus illustrés ce week-end dans les championnats étrangers.
Les footballeurs Chérif Ndiaye, Bamba Dieng, Pape Demba Diop, Mamadou Sylla, Pathé Mboup et Malick Mbaye, buteurs avec leur club, sont les joueurs sénégalais qui se sont les plus illustrés ce week-end dans les championnats étrangers.
Chérif Ndiaye de l’Etoile rouge de Belgrade (Serbie) est l’auteur d’un doublé, lors du derby contre le Partizan Belgrade. Les deux équipes rivales ont fait match nul (3-3), lors de la 24e journée de la Super Liga. Les rouge et blanc dominent le championnat avec 68 points suivis du Partizan Belgrade, deuxième, avec 21 points en moins.
Ndiaye a inscrit ses 15e et 16e buts en Super Liga respectivement à la 46e et 51e mn.
En Ligue 1 française, Bamba Dieng a offert le point du nul à son équipe, Angers, contre Saint-Etienne, à l’occasion de la 23e journée.
Le Sénégalais, rentré à la 77e mn, a égalisé (3-3) sur pénalty, à la 94e mn.
Il n’avait plus marqué depuis le 26 octobre 2024, lors de la 9e journée. Toutefois, il a été buteur et passeur décisif lors de la victoire (3-2) en seizième de finale de la Coupe de France, contre QRM, le 15 janvier dernier.
Issa Soumaré de Le Havre a été aussi buteur, lors de la lourde défaite, (1-4), contre Toulouse, dimanche. L’attaquant de 24 ans a égalisé (1-1) pour son équipe, en début de la seconde mi-temps (51e), avant que les Toulousains ne prennent le large.
Après sa sévère défaite (0-7) contre le Paris Saint-Germain en barrage de la Ligue des champions mercredi, Brest (9e) d’Abdallah Sima est allé décrocher le point du nul sur la pelouse de Strasbourg (0-0) de Habib Diarra.
Monaco (5e) de Lamine Camara et Krepin Diatta a perdu à l’extérieur contre Lille (1-2). Même sort pour Lyon de Moussa Niakhaté qui s’est incliné devant le Paris Saint-Germain (2-3). Les joueurs sénégalais étaient titulaires. Camara et Niakhaté ont joué l’intégralité de leur match, tandis que Diatta est sorti à la 66e mn de la rencontre.
Rennes, l’équipe entraînée par le Sénégalais Habib Bèye, a renoué avec la victoire. Battus par Lille (1-2) la semaine dernière après deux victoires de suite, les Rennais se sont imposés contre Reims (1-0) qui évoluait à dix depuis la cinquième minute, puis à neuf à la 89e mn.
Les Sénégalais de Belgique buteurs
D’autres Sénégalais se sont illustrés lors de la 24e journée de la Ligue 2 française. Il s’agit de Pathé Mboup de Pau FC et de Malick Mbaye d’Amiens. Le premier est buteur sur pénalty et le second sur exploit individuel, lors des matchs de leur équipe respectivement contre Caen (2-2) et Rodez (1-1).
En Pro League (Belgique), Ousseynou Niang du Royale Union SG est buteur. L’attaquant de 23 ans a inscrit le deuxième but de son équipe qui a battu (2-0) Anderlecht, lors de la 27e journée, dimanche.
En Challenger Pro League, deuxième division belge, Pape Demba Diop de Zulte-Waregem a ouvert le score de la rencontre remportée contre Genk-23 (3-1).
En Liga espagnole, Mamadou Sylla de Valladolid a sauvé l’honneur lors de la correction contre Athletic Bilbao (7-1), à la 25e journée.
En Premier League anglaise, Chelsea (7e) de Nicolas Jackson (blessé) a perdu à l’extérieur face à Aston Villa (1-2). C’est sa deuxième défaite de suite en championnat.
Everton d’Iliman Ndiaye (blessé) et Idrissa Gana Gueye (titulaire) a fait match nul (2-2) contre Manchester United, alors qu’il menait sur le score de buts à zéro (2-0).
Les Toffees d’Everton sont sur une série de six matchs sans défaite en Premier League.
Par Fatou Warkha SAMBE
LA LUTTE SENEGALAISE, UN BOYS CLUB QUI SE NOURRIT DE LA VIOLENCE
Si nous ne faisons rien, l’Arène nationale deviendra un champ de bataille permanent, où la force brute l’emportera sur le talent, et où la mort d’un supporter ne sera qu’une simple anecdote
L’Arène nationale est l’incarnation parfaite d’un espace exclusivement masculin, un «boys club» où la masculinité est façonnée, affirmée et imposée comme une norme absolue. Ici, la virilité se mesure à la force brute, à la domination physique et à la violence considérée comme un mode d’expression légitime. Ce sport, autrefois un rituel communautaire, s’est peu à peu transformé en un espace où seuls les hommes ont droit à l’action, tandis que les femmes restent cantonnées à des rôles d’accompagnement et de célébration.
Si la lutte féminine existe, elle reste reléguée à une niche, loin des projecteurs et de la médiatisation dont bénéficient les combats masculins. Pourtant, des championnes comme Isabelle Sambou, multiple médaillée en lutte olympique, ont prouvé que les femmes ont toute leur place dans cet univers. Mais leur exclusion de la lutte avec frappe n’est pas anodine : ce rejet repose sur une perception archaïque selon laquelle la lutte féminine serait «trop douce», «pas assez spectaculaire». Le combat des femmes est perçu comme inférieur parce qu’il ne repose pas sur la brutalité des coups, mais sur la technique et la stratégie. Cette mise à l’écart illustre parfaitement comment la violence, lorsqu’elle est orchestrée par les hommes et pour les hommes, devient un critère de légitimité dans le sport.
Historiquement, la lutte sénégalaise était bien plus qu’une simple démonstration de force. C’était un rituel d’initiation, un moyen d’affirmer sa bravoure sans recourir à une violence destructrice. Elle se déroulait sans frappe, mettant l’accent sur la maîtrise du corps et du sol, tout en intégrant la communauté entière dans son déroulement. Les femmes y jouaient un rôle-clé : elles étaient les gardiennes de la tradition orale, celles qui, par leurs chants et louanges, conféraient aux lutteurs une aura de grandeur et de respectabilité.
Mais aujourd’hui, l’Arène nationale est devenue un théâtre du chaos, alimenté par une industrie qui fait de la violence un spectacle lucratif. Cette mutation a été particulièrement marquée par l’ère Tyson, lutteur emblématique qui a propulsé la lutte dans une nouvelle dimension économique. Son immense popularité a attiré des sommes colossales, transformant la lutte en un business où les cachets des combattants ont atteint des dizaines de millions de francs Cfa. Désormais, ce ne sont plus seulement les performances sportives qui déterminent le succès, mais la capacité à créer du buzz, à alimenter les rivalités et à faire monter la pression avant chaque combat.
Cette quête effrénée de compétitivité pousse certains lutteurs à des pratiques extrêmes, notamment la consommation de produits visant à augmenter leur masse musculaire pour rivaliser avec leurs adversaires. Ce dopage informel, souvent ignoré par les instances de régulation, pose des questions sur la santé des lutteurs et sur l’éthique même du sport. De plus, les Ko spectaculaires qui se multiplient dans les combats témoignent d’un basculement vers une brutalité encore plus marquée, où l’objectif principal semble être l’écrasement total de l’adversaire, et non plus une victoire technique.
Bien sûr, on pourrait dire que cela existe dans tous les sports de combat. Mais ce qui interpelle ici, c’est la transformation radicale d’un sport qui, à l’origine, était avant tout une lutte sans frappe, où la technique et la résistance primaient sur la force brute. Il y avait une époque où la lutte sénégalaise était un moment de rassemblement, une expression culturelle qui dépassait la simple confrontation physique. Je suis nostalgique des «mbapattes», ces séances de lutte improvisées dans les quartiers pendant les grandes vacances scolaires. Il n’y avait même pas de police pour encadrer ces affrontements, et pourtant, malgré quelques altercations, cela restait un moment d’apprentissage et de socialisation. Aujourd’hui, nous avons des structures officielles, des moyens de surveillance, et pourtant, la violence est devenue incontrôlable.
L’utilisation de la mystique dans la lutte, bien qu’ancrée dans les traditions sénégalaises, prend parfois des dimensions qui choquent les âmes sensibles. Des rituels, des sacrifices d’animaux ou des pratiques occultes sont exhibés de manière spectaculaire avant les combats, renforçant un aspect ésotérique qui divise les opinions. Si pour certains, cela fait partie intégrante du folklore de la lutte, d’autres y voient un décalage avec l’évolution moderne du sport et un frein à sa professionnalisation.
La transformation de la lutte en industrie du divertissement a ouvert la porte à une opacité financière inquiétante. D’où viennent réellement les fonds colossaux versés aux lutteurs ? Est-ce uniquement la billetterie et les sponsors qui financent ces cachets astronomiques ? Ou y a-t-il d’autres sources, moins avouables, qui échappent à tout contrôle institutionnel ? L’absence de transparence alimente les soupçons de blanchiment d’argent, renforcés par des affaires judiciaires impliquant certains promoteurs. En 2018, un promoteur avait été condamné pour association de malfaiteurs et détention de drogue, tandis qu’en 2021, un autre acteur du milieu avait été mis en cause pour des transactions douteuses. Ces scandales montrent à quel point la lutte, en dépit de son image de sport national, est devenue un secteur où l’argent circule sans régulation claire.
Le 16 février dernier, lors du combat entre Ama Baldé et Franc, les débordements ont atteint un niveau critique : vandalisme, bagarres et perte tragique d’une vie humaine. Mais ce n’était qu’un épisode de plus dans une longue liste de violences qui ponctuent les grands combats. A chaque fois, les mêmes scènes se répètent sous le regard impuissant des Forces de l’ordre : affrontements entre supporters, agressions aux abords de l’arène, et gaz lacrymogènes se dispersant jusque dans les habitations des riverains.
Ces violences ne sont pas des accidents, mais le résultat d’un laxisme généralisé. Le Comité national de gestion de la lutte (Cng), censé assurer l’encadrement du sport, se contente trop souvent de sanctionner les lutteurs, sans jamais remettre en question le cadre qui favorise ces débordements. L’expérience a montré que ces mesures punitives sont insuffisantes pour enrayer la violence. Il est impératif de renforcer les dispositifs de surveillance, la formation des lutteurs et l’éducation des supporters sur les enjeux du fair-play et du respect des règles.
L’Etat a introduit une règle limitant les combats à 19h au plus tard, dans l’espoir de réduire les débordements. Si cette mesure est un premier pas, elle reste symbolique et ne s’attaque pas aux causes profondes du problème. Une réforme en profondeur est nécessaire, avec un cadre rigoureux pour la billetterie, un dispositif de sécurité renforcé et une gestion stricte des foules.
Le problème de la sécurité ne se résume pas à l’encadrement des combats : il interroge aussi la responsabilité des organisateurs et des autorités publiques. Pourquoi ne pas instaurer un audit régulier du financement des combats, du respect des règles sécuritaires et du rôle des promoteurs dans l’entretien des rivalités qui alimentent la violence ? Lutter contre la violence, c’est aussi questionner les intérêts économiques qui en découlent.
Face à cette montée de la violence, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a récemment décidé de suspendre la couverture sécuritaire des combats de lutte. Cette décision, bien que radicale, peut être perçue comme une manière de mettre la pression sur les promoteurs, le ministère du sport et le Cng pour qu’ils prennent enfin leurs responsabilités. Car sans sécurité, il ne peut y avoir de combat. Mais cette mesure est-elle réellement pertinente ?
Plutôt que de se retirer, l’Etat devrait imposer un cadre de sécurisation obligatoire, avec des exigences claires en matière de gestion des foules, de billetterie et de prévention des violences. Sans une véritable réforme, ces scènes chaotiques continueront de se produire, mettant en danger les supporters, les lutteurs et les habitants des quartiers environnants.
Si nous ne faisons rien, l’Arène nationale deviendra un champ de bataille permanent, où la force brute l’emportera sur le talent, et où la mort d’un supporter ne sera qu’une simple anecdote. Il est encore temps de sauver ce sport, de le réinscrire dans une logique où la technique et l’honneur priment sur la violence et le chaos.