VIDEO17 NOVEMBRE : UN RENDEZ-VOUS DE CLARIFICATION
Exclusif Seneplus - Ces élections anticipées sont un rendez-vous qui met aux prises le Pastef et tous les régimes qui se sont succédé à la tête du pays de Senghor à Macky Sall, d'après Alymana Bathily, éditorialiste de SenePlus.
Sociologue-philosophe de formation, militant politique et syndical de longue date, Alymana Bathily fait partie de ceux qui ont été séduits très tôt par cette nouvelle vague de politiciens patriotes, panafricanistes, souverainistes et anti impérialiste menée par Ousmane Sonko et ses camarades. Très vite, il a pris sa carte au Pastef et continue de soutenir le régime qui porte cette révolution intervenue le 24 mars dernier 2024 au Sénégal.
Dans cette entrevue accordée à SenePlus, Alymana Bathily apprécie les premiers pas du Pastef au pouvoir, bat en brèche certaines accusations ou une certaine perception dont est l’objet le régime. Aussi, le sociologue des médias expose les enjeux des législatives anticipées du 17 novembre ainsi que les ambitions claires du Pastef. S'agissant de la question de la mise en application du Pacte, Alymana tente de rassurer ceux qui s'inquiètent.
Les Etats des majors des différents partis politiques sont en ordre de bataille pour les législatives du anticipés du 17 novembre 2024, un scrutin en mode rock'n'roll étant donné le temps très court donné aux partis politiques et aux coalitions pour s’organiser. Répondant aux questions de SenePlus, Alymana Bathily, un militant du parti au pouvoir expose les enjeux de ce rendez-vous démocratique dans contexte dd e bouillonnement de l’espace politique. Pour lui, il s’agit très clairement d’un rendez-vous de clarification de l’espace politique.
D’un côté, il y a le Pastef qui est un parti anti impérialiste, souverainiste, patriote et panafricaniste qui a décidé d’ailleurs d’aller en solo sans la coalition au pouvoir afin de mieux se jauger. D’autre part, il y a tous les autres acteurs qui ont été dans l’espace politique depuis les indépendances pour certains et qui sont comptables de l’état actuel du pays.
Malgré les coalitions et les inter coalitions qui se forment au sein de l’opposition, Alymana Bathily, l'invité se Seneplus pense que le Pastef n’a rien à craindre en dépit du brouillement auquel l’on assiste dans l’espace politique avec l’avènement des collations et d’intercoalitions, les retrouvailles des frères et sœurs politiques qui s’étaient séparés des années durant. Cas du Parti socialiste (PS) et du Parti démocratique sénégalais 'PDS) de Me Abdoulaye Wade.
Sur un autre plan, à ceux qui s’impatientent quant à la non-application du Pacte de bonne gouvernance, Alymana Bathily prêche la patience. Selon lui ; le pouvoir tente de prendre ses marques et doit surtout s’occuper des dossiers bien plus urgents que la mise en application du pacte. De ce point de vue, il ne sert à rien de tirer des conclusions hâtives laissant penser que le candidat Diomaye n'avait signé le pacte que pour des raisons électoralistes.
Le sociologue de médias tente de rassurer ceux qui ont des inquiétudes et qui pensent que le président Diomaye Faye pourrait avoir tourné le dos au Pacte national de bonne gouvernance signé par 13 des 19 candidats à la dernière présidentielle, dont le candidat Bassirou Diomaye Faye.
Ces élections anticipées, pour le chroniqueur de SenePlus, sont un rendez-vous qui met aux prises le pastef et tous les régimes qui se sont succédé à la tête du pays de Senghor à Macky Sall et les Sénégalais sauront juger.
Suivez la lecture d’Alymana Bathily dans cette entrevue.