VIDEOAES - DESORMAIS UN MILITAIRE, UNE DECENNIE ?
Constamment pressés de tenir des élections, Goïta,Traoré et Tiani sont aussi encouragés par d’autres à marcher sur les pas de Jerry Rawlings. Désormais sans la pression de la CEDEAO y a-t-il risque ? Voici ce que disent des jeunes des pays de l'AES
Le retrait collectif de leur pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest le dimanche 28 janvier, ouvre la possibilité au capitaine Ibrahim Traore, le colonel Assimi Goita et le General Abdourahmane Tiani, de prolonger les transition a la tête de leur pays sans avoir à devoir se justifier devant qui que ce soit. Dans ce numéro d’OPINIONS SUR RUE, nous avons posé la questions a des jeunes ressortissants de ces pays sur ce risque. Suivez leurs réponses dans la vidéo tournée dans les rues de la capitale sénégalaises.
Depuis la survenue des coup d'État au Mali, au Burkina, en Guinée, puis au Niger, la Communauté économique n'a de cesse d'appeler les militaires à définir un calendrier clair et d'organiser des élections pour transmettre le pouvoir aux civils.
Même si certaines juntes au pouvoir s'étaient donne des calendriers, elles n'ont pas semblé en mesure de les respecter étant donné que les militaires sont engagés dans des chantiers colossaux d'autodétermination et de lutte contre le terrorisme, la grande gangrène.
Dans leur mission de restauration de la dignité de leurs pays respectifs, Assimi Goita, Ibrahim Traore et Abdourahmane Tiani sont fortement encourages par des activistes panafricanistes engages pour l'indépendance totale et la décolonisation des États africains. Ces militants de la cause noire invitent expressément les militaires à ne pas se préoccuper d'élections ou pas de sitôt, qu'ils poursuivent les réformes engagées vers l'indépendance et l'affranchissement de l'impérialisme occidental de leurs pays et de lutte contre le terrorisme.
Partant, ils peuvent attendre 10 ans avant de tenir les élections. Mais puisque depuis dimanche, ces pays regroupes au sein de l'Alliance des États du Sahel se sont officiellement retires et de manière fracassante de la CEDEAO, dimanche dernier, de départ pourrait être l'occasion s'ils le désirent de s'incruster au pouvoir sans avoir à subir la pression ni de la CEDEAO ni de la communauté dite internationale.
Que pensent les jeunes maliens, nigériens et burkinabés de cette perspective? Est-ce que le retrait des pays de l'AES de la CEDEAO est un risque de voir les militaires rester plus longtemps au pouvoir sans transmettre le pouvoir aux civils a l'issu d'élections ? Nous avons recueilli leurs avis dans les rues de la capitale sénégalaise. C'est dans OPINIONS SUR RUE. (AfricaGlobe Tv).