VIDEODAK’ART : DES VISITEURS MALMÈNENT DES ŒUVRES
La mobilisation exceptionnelle du Dak’art 2024 est a été favorisée par l’attrait de la jeunesse, grâce aux réseaux sociaux. Mais le revers de la médaille a été la tentation irrésistible de ce public à toucher des œuvres pour prendre des photos.

Malgré les consignes données de ne pas toucher des œuvres, la tentation est grande pour les visiteurs qui irrésistiblement cèdent. Mamadou Tété Sané, médiateur dans la section Design, regrettent ces actes inacceptables sachant que bien des visiteurs ne s’occupent de l’essentiel autour des œuvres… Le médiateur nous fait part aussi de ses impression sur cette édition et parle de son métier. Sur d’autres sites de la Biennale, certains artistes aussi ont exprimé les mêmes plaintes.
Le Dak’art est une occasion pour certains acteurs culturels comme des médiateurs de pouvoir serer leur métiers. Les médiateurs sont en effet, l’intermédiaire entre les œuvres et les visiteurs.
En l’absence des artistes ou des commissaires d’expo, ce sont qui répondent aux questions des visiteurs et leur fournissent quelques informations selon le briefing qu’ils ont eux-mêmes reçu des artistes.
A l’ancien palais de justice nous avons ainsi rencontre Mamadou Tété Sané, qui est de ce milieu. En exprimant son sentiment sur dette 15 e édition du Dak’art a. déplore le comportement de certains visiteurs vis-à-vis des œuvres d’art.
Pour lui, les jeunes surtout ne posent pas de questions pour comprendre le message éventuellement codée de l’œuvre, mais se contentent de prendre des photos avec des œuvres au point de les malmener. Selon Mamadou Tété Sané, il est impératif qu’une politique d’éducation à la culture soit mise en place à l’échelle nationale