AÏDA SOW DIAWARA PREND UNE BALLE A LA HANCHE GAUCHE
INSECURITE À JOHANNESBURG
Nando Cabral GOMIS |
Publication 30/07/2016
La députée maire socialiste de la commune de Golf Sud a été victime d’une agression hier, vendredi 29 juillet, dans le pays de feu Nelson Mandela. En déplacement en Afrique du Sud pour les besoins de la réunion des femmes parlementaires panafricaines, Aïda Sow Diawara a reçu une balle à la hanche gauche après avoir été dépouillée de ses biens dans une rue de Johannesburg rapportent plusieurs radios et sites d’information au Sénégal. Une information qui a été même confirmée par l’ambassadeur du Sénégal en Afrique du Sud, Momar Diop.
Mme Aïda Sow Diawara a été victime d’une agression hier, vendredi 29 juillet dans une rue de Johannesburg en Afrique du Sud où elle devait prendre part à une réunion des femmes parlementaires panafricaines. La députée maire socialiste de la commune de Golf Sud s’en est sortie avec une balle à la hanche gauche après avoir été dépouillée de ses biens. Contacté par nos confrères de Seneweb, l’ambassadeur du Sénégal, soulignant que la vice-présidente du mouvement nationale des femmes socialistes a été dépouillée de ses bijoux et son téléphone portable, suite à un braquage, a toutefois rassuré quant à son état de santé.
Les auteurs du braquage étaient à bord de deux voitures qui ont barré la route au convoi des parlementaires panafricaines. L’une devant, l’autre derrière. Les assaillants ont sorti leurs armes et dépouillé leurs victimes de leurs bagages à main, téléphones, bijoux, etc.
C’est en prenant la fuite, après leur forfait, que l’un d’entre eux a tiré une balle qui a touché Aïda Sow Diawara, explique le diplomate avant de préciser : «elle est la seule à être blessée dans cette attaque. Elle est en observation dans un hôpital à Johannesburg. Nous étions avec elle durant une bonne partie de la nuit. Jusqu’à notre départ de l’hôpital, la balle n’a pas été extraite. Elle est sous le choc, mais elle a ses esprits. Elle a même appelé les membres de sa famille à Dakar pour les rassurer. L’ambassade et le Parlement africain sont à pied d’œuvre pour faire le nécessaire. Nous déterminerons la conduite à tenir après avoir recueilli l’avis du médecin».
