LA VOIX DES PEUPLES AFRICAINS DOIT COMPTER
Plus de 300 femmes activistes et leaders communautaires venues d’environ 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont manifesté, mercredi à Saly (Mbour Ouest), pour une meilleure prise en compte des aspirations des peuples africains à la COP 29
Plus de 300 femmes activistes et leaders communautaires venues d’environ 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont manifesté, mercredi à Saly (Mbour Ouest), pour une meilleure prise en compte des aspirations des peuples africains à la 29ème conférence des parties sur le climat, a constaté l’APS.
‘’D’ici quelques jours, on va tenir la COP-29. Malheureusement dans cette rencontre ce sont les chefs d’État qui participent pour prendre des décisions sur la régularisation de l’environnement, alors que les impactés, les plus vulnérables ne sont pas conviés et parmi eux les femmes et les jeunes”, a dit Fatou Samba vice-présidente de l’ONG Synergie de lumière pour le développement.
C’est pourquoi, a t-elle ajouté, ”au Sénégal, nous avons décidé de tenir une contre COP pour faire connaître nos doléances comme les pays le feront à Azerbaïdjan”.
Mme Samba prenait part à la marche pacifique ‘’pour la justice climatique en faveurs des peuples impactés” initiée par les femmes activistes et leaders communautaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La Conférence 2024 sur les changements climatiques ou encore COP 29 se déroulera du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, la capitale Azerbaïdjan est une initiative de l’organisation des Nations unies.
‘’En Afrique, il y a beaucoup d’injustice que vivent les communautés. C’est pourquoi nous avons initié au Sénégal, cette marche pacifique pour attirer l’attention du monde entier sur les problèmes que vivent les femmes d’Afrique’’, a-t-elle poursuivi.
Au terme de cette marche pacifique un mémorandum a été transmis aux autorités préfectorales de Mbour.
‘’Le réchauffement climatique est un phénomène mondial malheureusement’’, a fait remarquer Babacar Dièye, l’adjoint au préfet de Mbour, soulignant que ”l’Afrique fait partie des continents qui subissent le plus les conséquences désastreuses” de ce phénomène de réchauffement.
”Au Sénégal, le gouvernement s’est toujours engagé à lutter contre le réchauffement climatique à travers plusieurs protocoles qui ont été signés. Et au niveau local, la préfecture s’est engagée à soutenir les associations qui œuvrent pour la protection de la planète”, a rappelé M. Dièye.