LES AGENTS DE L'ASECNA SUR PIED DE GUERRE
Les travailleurs de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (Aecna) ont manifesté leur ras-le-bol hier mercredi. En effet, restés plusieurs mois sans percevoir leur indemnité de sécurité aérienne (Isa)...
Les travailleurs de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (Aecna) ont manifesté leur ras-le-bol hier mercredi. En effet, restés plusieurs mois sans percevoir leur indemnité de sécurité aérienne (Isa), ils sont aujourd’hui sur le pied de guerre, puisqu’ils ont décidé de déposer un préavis de grève.
Les travailleurs de l’Asecna ont tenu une assemblée générale extraordinaire hier 4 septembre 2024 à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Au sortir de celle-ci, ils informent l’opinion «qu’un préavis de grève cosigné par tous les syndicats sera déposé immédiatement après les délais requis suite à la saisine de la Direction du travail déjà faite la semaine dernière».
Ce que ces travailleurs réclament, c’est tout simplement le règlement exhaustif de leurs arriérés d’indemnité de sécurité aérienne. Mais surtout, qu’ «une solution pérenne pour la régularité de paiement et le retour de l’harmonisation».
Ils ont expliqué hier, que cette indemnité a été instaurée depuis plus de vingt ans pour le personnel de la quasi-totalité des structures exerçant dans le secteur des transports aériens au Sénégal. Elle vise à rémunérer des services à caractère régalien rendus par des citoyens sénégalais dans le domaine de souveraineté que constitue le transport aérien.
Et cet élément de salaire, disent-ils, a toujours été exclusivement financé par l’État du Sénégal. Ce, à travers un prélèvement sur les ressources nationales provenant du secteur aéronautique, notamment les redevances.
Ce qu’ils regrettent aujourd’hui, c’est que deux mois se sont écoulés depuis leur rencontre avec le ministre des transports aériens et «aucune réponse ou acte rassurant n’a été posé par l’administration sous sa tutelle». Ce, malgré les engagements fermes qu’il avait pris.