VOLONTAIRES DU CORPS AFRICA
24 jeunes s'engagent à servir la communauté dans des zones reculées - Ils travailleront sur le thème « Communautés locales, volontaires locaux et impact durable »
Les 25 volontaires du deuxième contingent de Corps Africa, dont une Malawite et un Marocain, ont prêté serment à la Place du Souvenir à Dakar. Ces jeunes, qui ont accepté de se mettre au service du développement dans des zones reculées, vont travailler sur le thème que voici : « Communautés locales, volontaires locaux et impact durable ».
Le Sénégal est en phase de devenir un pays de volontariat. De plus en plus, les jeunes s’engagent dans le volontariat au service du développement de leur nation. Selon Djiby Ndiaye, directeur de cabinet au ministère de la Jeunesse, de la Construction citoyenne et de la Promotion du volontariat, les hautes autorités ont compris que parler de développement sans impliquer la jeunesse consiste à construire un édifice sans fondation et une nation sans lendemain. « Le développement de notre pays (…) reste une priorité majeure des plus hautes autorités (…) qui ont foi au capital humain national et à la jeunesse en particulier », a-t-il souligné. Après, les volontaires américains, canadiens, français, allemands, japonais, chinois et coréens, c’est au tour des Africains de prendre part activement à la vie des communautés, en jouant un rôle de premier plan.
Pour le directeur de Corps Africa Sénégal, Mamadou Sarr, les volontaires ne sont pas des chômeurs, mais des étudiants, pour la plupart, sortis de leur confort académique pour tenter une expérience. Le volontariat, qui n’est pas l’affaire des seuls étudiants, s’ouvre donc à toutes les catégories de jeunes voulant vivre de nouvelles expériences. « La jeunesse africaine a besoin d’être formée, sans quoi elle prendra les pirogues pour aller ailleurs », a soutenu le patron de Corps Africain Sénégal.