LE MAIRE S’OPPOSE A UN PROJET DE L'US OUAKAM
Les dirigeants de l’Union Sportive du club sont montés au créneau pour s’en prendre au maire de Ouakam, Samba Bathily Diallo qu’ils accusent de retarder la construction du complexe sportif devant abriter le siège du club et un terrain de basket
Les dirigeants de Union Sportive de Ouakam (Uso) sont montés au créneau pour s’en prendre au maire de Ouakam, Samba Bathily Diallo. Ils accusent ce dernier de retarder la construction du complexe sportif qui va abriter le siège du club et un terrain de basket. Ce, en exigeant de leur part une autorisation de construire.
L'équipe de Ouakam rêve d'avoir son propre siège et un terrain de basket multifonctionnel pour la bonne marche du club. Une chose qui ne semble pas facile. Car, après avoir obtenu dans la zone un terrain attribué par les trois Jaraaf à savoir Youssou Ndoye, Momar Guèye Momar Samb Guèye, ils ne parviennent pas à démarrer les travaux, faute d'autorisation de construire. «Quand le comité directeur s’est engagé à lancer la construction, on se disait qu’avec un projet pareil, il n'y aurait pas d'opposition. Mais à notre grande surprise, le président du club Abdoul Aziz Guèye qui faisait une visite sur les lieux a été interpellé par la gendarmerie qui lui a demandé s’il a une autorisation de construire», affirme Samba Kandji, membre du Comité exécutif. Or, explique-t-il, pour construire à Ouakam, on n’a pas besoin de cette autorisation. «Donc, les dirigeants du club sont dans leur droit.
Sur le site de Ouakam qui a un régime coutumier, il est impossible à l'état actuel des choses d'avoir une autorisation de construire. Cela veut dire qu’on peut bel et bien construire sans autorisation. Et c’est comme cela que les choses se sont toujours passées», ajoute-t-il. Dans son intervention, le président Abdou Aziz Guèye est revenu sur les problèmes que traverse le club «Lébou».
A l’en croire, ce projet est la seule option pour gagner de l’argent au grand bonheur du club qui a un budget annuel de 100 millions Fcfa. «On a énormément de problème pour mettre l’équipe en regroupement. Donc, si on obtient ce siège, on aura la tâche plus facile. Il nous faut un endroit pour loger les différents athlètes. On essaye d'aider la jeunesse à acquérir ce bijou», a indiqué le président de Uso.
Malgré le refus des autorités municipales de délivrer une autorisation de construire, Abdou Aziz promet que le complexe verra jour avec ou sans papier. «On n'a aucun intérêt à braver l’autorité. Cet édifice sera réalisé par A ou B. On peut nous mettre des bâtons dans les roues, mais nous irons jusqu'au bout de notre mission. Nous avons les mêmes papiers que les habitants de cette localité. Le titre foncier est actuellement individuel», clame-t-il.
Selon le président du Comité exécutif du club, l’actuel bureau veut écrire une page dans l'histoire de cette équipe avant la fin de son mandat. Et pour lui, la seule façon d’y parvenir est de réaliser cette infrastructure. «Le coût global du projet est 191,82 millions Fcfa. Il va être financé par appel à contribution à la population de Ouakam. Ce projet est né au lendemain de l'élection de ce bureau dont le premier mandat a commencé en septembre 2015. Notre mission était de doter l'Uso d’infrastructures c’est-à-dire, un terrain de football fonctionnel, un terrain de basket ainsi qu’un siège du club multifonctionnel», a déclaré Alfred Gomis, président exécutif du club.