CAN 2025 : PAS DE CO-ORGANISATION
"La Guinée veut profiter de la CAN 2025 pour sortir des problèmes d’infrastructures", a expliqué le ministre guinéen des Sports dans des propos rapportés par des médias locaux."
Le ministre guinéen des Sports, Sanoussy Bantama Sow, s’est dit opposé à l’idée d’une co-organisation de la CAN 2025 prévue en Guinée, en réponse à une proposition du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.
"La Guinée veut profiter de la CAN 2025 pour sortir des problèmes d’infrastructures", a expliqué le ministre guinéen des Sports dans des propos rapportés par des médias locaux, soulignant qu’avec cette édition de la CAN, son pays souhaite "réaliser les infrastructures dans les plus grandes villes [...]" de la Guinée.
"Cela veut dire que la Guinée ne peut pas se camoufler derrière un pays pour dire que nous allons juste organiser la fête", a-t-il souligné, tout en martelant : "Nous voulons des IN-FRAS-TRUC-TURES sportives."
Suivant cette option, "soit la Guinée n’est pas prête à organiser, soit nous sommes prêts à organiser et nous l’assumerons", a-t-il insisté.
Le président de la FSF, qui a émis l’idée d’une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations, désormais à 24 pays contrairement aux éditions précédentes ouvertes seulement à 16 pays, "a parlé en patriote", selon son homologue guinéen.
"C’est des patriotes, nous sommes des patriotes. Donc pas de co-organisation. 2025 sera la Guinée ou la Guinée", a-t-il indiqué.
Augustin Senghor, évoquant les charges d’organisation de la CAN, a émis l’idée d’une co-organisation avec la Guinée, le Sénégal, la Mauritanie et la Gambie, avant d’ajouter que le Sénégal doit s’apprêter à moyen terme, à organiser une phase finale de CAN seniors.
La dernière édition de la CAN seniors organisée à Dakar, a eu lieu en 1992.
Mais contrairement au ministre guinéen des Sports qui exclut toute co-organisation, le président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT), Antonio Souaré, dans un entretien à Jeune Afrique, n’a pas lui fermé la porte à une telle éventualité.
Le président de la FEGUIFOOT, se disant ouvert aux discussions, attend d’être saisi officiellement par son homologue du Sénégal qui s’en était ouvert à un de ses vice-présidents.