LES OFF DU POP DE CE WEEK-END

Fronde…
Ça sent mauvais au Pds après que «Wax waxeet Wade» a mis en branle la machine pour intrôniser son fils Rimka à la tête du Pds et le propulser challenger officiel de SMS à la Présidentielle de 2017. Si on vous dit que ça ne sent pas bon, c’est parce que le mécontentement est en train d’atteindre des proportions inquiétantes. Une résistance est en train de germer contre les plans de 3W, d’intenses tractations sont actuellement en cours entre certains grands responsables du parti. Et la fronde risque de se faire entendre dans les jours à venir, c'est-à-dire dans la semaine, bien avant même que la commission de contrôle des candidatures à la candidature du Pds à la prochaine élection présidentielle ne finisse son boulot.
…En gestation
Parce que pour bon nombre de ténors du Pds, ce qui se passe n’est ni plus ni moins qu’une grosse mascarade, une opération de maquillage d’un coup d’Etat interne au Pds. Selon nos capteurs, l’argumentaire de 3W selon lequel déclarer Rimka candidat du Pds serait le meilleur moyen de le faire libérer rapidement au motif que cela laisserait penser qu’on veuille écarter le Pds d’une élection pour la première fois depuis 1974, c’est juste pour faire passer la pilule. Et que s’il arrive à faire passer la candidature de son fils, comme ils le flairent, c’en est fini d’eux, dans le Pds. Et pour mieux mettre à nu les plans de 3W, ils soulignent que dans l’existence de ce parti, c’est la première fois qu’on se précipite à deux ans d’une élection dont d’ailleurs la tenue à cette date ou non dépend du référendum de 2016, pour désigner un candidat. Que 3W se prépare donc !
Taupe de Rimka
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice qui présidait, hier, la cérémonie de remise de diplômes des greffiers s’est prononcé sur l’affaire dite de «la taupe de Rimka à la Crei», c'est-à-dire Abou Dia présumé auteur d’enregistrements des délibérations de la Cour pour les donner au camp de Rimka. «Aujourd’hui, l’affaire suit son cours, laissons voir quels seront les résultats de l’enquête policière, et ensuite judiciaire. Au regard de ce qui en sortira, on verra s’il bénéficiera d’un non-lieu ou s’il sera devant la justice où il aura l’occasion de se défendre comme le prévoit notre législation avec les avocats de son choix», a dit Me Sidiki Kaba. Le Garde des Sceaux affirme que c’est sur la base de la décision que les juges rendront qu’on verra s’il est innocent ou pas. «Nous sommes très loin de tout cela, regardons et attendons de voir ce que l’information va livrer», ajoute-t-il pour terminer.
3e Plan d’actions du…
Le Grand cadre des syndicats de l’enseignement (Gcse) continue sa lutte. Réunie hier, pour évaluer le 2ème plan d’actions déroulé cette semaine, la plénière du Gcse s’est félicitée de la grande mobilisation dont les enseignants ont fait montre et a salué la participation des enseignants à la marche historique du mercredi 4 mars à travers le Sunugaal. Se réjouissant du «soutien des centrales syndicales rencontrées et de l’élan de solidarité de plus en plus grande des populations malgré la campagne de dénigrement et de diabolisation orchestrée contre les syndicats», le Gcse dit aussi apprécier à sa juste valeur la grande détermination des bases qui appellent à poursuivre la dynamique de lutte.
…Grand cadre
Raison pour laquelle, il décide de poursuivre la lutte à travers un 3ème plan d’actions. Et dans ce cadre, il est prévu de poursuivre la rétention des notes du 1er semestre et le boycott des conseils de classes. Mardi 11 mars 2015, le Gcse a prévu un débrayage à 9h, le lendemain mercredi 12 et le surlendemain jeudi 13 mars, ce sera la grève totale. Une pause sera observée jusqu’au lundi 16 mars date à laquelle, un débrayage est encore prévu à 9h alors que les mardi 17 et mercredi 18 mars 2015, ce sera une grève totale. Pendant ce temps, du mardi 11 au mercredi 18, c'est-à-dire sur toute la durée du 3e plan d’actions, le Gcse va dérouler une campagne d’informations et ira à la rencontre des leaders d’opinions dans les différentes localités du pays.
Le Saes dans de…
Après avoir fait monter très vite la tension à son summum, le Syndicat autonome de l’enseignent du supérieur freine des quatre fers. Hier le gouvernement représenté par le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions, ceux de l’Enseignement supérieur, de la Fonction publique et du Budget et le Saes se sont enfermés pour discuter pendant près de quatre heures de la Loi-cadre sur les universités et. Rencontre au sortir de laquelle, les deux parties ont publié un communiqué conjoint. Dans le document, il est indiqué qu’ «au cours de la rencontre, le Saes a demandé au gouvernement le retrait ou à défaut la modification des dispositions pour lesquelles un accord a été trouvé». Il est aussi mentionné qu’«après discussions, le gouvernement et le Saes ont convenu de mettre en place une commission technique paritaire composée de plénipotentiaires (quatre pour chaque partie) en vue d’examiner les amendements du Saes».
…meilleurs sentiments
Et qu’«en cas d’accord, le gouvernement s’engage à prendre les dispositions législatives et/ou règlementaires pertinentes» Ensuite, «les deux parties ont retenu de se retrouver le vendredi 13 mars» et «s’engagent à travailler dans un climat apaisé». Restons avec le Saes pour dire que son Sg, Seydi Ababacar Ndiaye a estimé, sur la Rfm, que c’est illégal de geler les salaires des fonctionnaires et que des plaintes seront déposées contre les recteurs coupables. Il souligne en outre que même si c’était pour des ponctions, ce n’était pas le moment alors qu’ils étaient dans une dynamique de négociation. Pour sa part, Ibrahima Thioub le Recteur a renseigné que c’est la tutelle qui a décidé qu’il n’y aurait pas de ponctions sur les salaires et que toutes les mesures sont en train d’être prises pour que les salaires soient payés le plus rapidement possible, aujourd’hui pour certaines banques et au plus tard lundi pour les autres.
Entrée
Reparlons de la rencontre du Secrétariat exécutif national de l’Apr d’avant-hier au Palais sous la présidence de SMS. Pour dire que l’instance dirigeante de l’Apr a enregistré de nouvelles entrées. Il s’agit de la transhumance Me Nafissatou Diop Cissé et des fusionnistes Lat Diop (ex Fep) et Arona Coumba Ndoffène Diouf (ex-Acad). Après s’être réjoui de la décision prise par SMS de nommer Thérèse Faye Diouf, Coordonnatrice de la Convergence des jeunesses républicaines, le Sen de l’Apr dit apprécier à leur juste mesure, «les orientations dégagées par (SMS) allant dans le sens d’une prochaine et profonde réorganisation du Mouvement des élèves et étudiants républicains (Meer)».
Mobilisation
Restons avec les apéristes pour dire qu’ils se mettent en ordre de bataille. Il est ainsi rappelé aux responsables et militants, la nécessité de leur implication dans les tâches de mobilisation pour inscrire le maximum de personnes sur les listes électorales et pour l’obtention de la carte nationale d’identité. Dans le même temps, l’Apr démarre aujourd’hui même, comme le souhaite SMS, des tournées nationales des responsables. Par ailleurs, le parti de SMS a réaffirmé la décision de SMS de «poursuivre, jusqu’au bout, la dynamique d’approche et de construction d’un Bloc autour de l’objectif de construction d’un (Sunugaal) émergent». L’Apr disant ne ménager aucun effort dans ce sens et comptant aussi s’orienter vers toutes les forces et personnalités préoccupées par le devenir du pays.
Obsèques
Reparlons des obsèques de l’unique fille d’Aline Sitoé Diatta qui auront lieu aujourd’hui. Pour dire qu’avant l’inhumation à Cabrousse, il y aura une cérémonie de chapelle ardente et de témoignages à la Chapelle de l’hôpital de Fann, de 9 heures à 10 heures 30. Après cela, la dépouille mortelle accompagnée par la famille et la délégation officielle, conduite par Souleymane Jules Diop représentant SMS, sera convoyée à Cabrousse pour les funérailles, grâce à l’avion affrété par le chef de l’Etat. Il faut souligner que SMS n’en est pas resté là, il a aussi donné une enveloppe pour qu’on bâtisse une tombe avec une stèle pour lé défunte.
Seck-Ndanaan…
C’était l’apothéose hier à Thieppe (dans le département de Kébémer) où le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural procédait, hier, en compagnie de l’Ambassadeur du Canada au lancement des travaux de la piste de production reliant Kébémer,Thieppe et Sarédaw longue de près de 38 km. Une piste financée par la coopération canadienne à travers le Padem à hauteur d’un milliard environ. Dans 8 mois, délai de réception de la piste, une nouvelle ère va s’ouvrir sur Thieppe et la zone qu’elle polarise, véritable poumon économique du département de Kébémer et jouant un rôle majeur dans la production maraîchère surtout dans la production d’oignon où bon an mal an près de 32 000 tonnes y sont récoltés, comme en 2012.
… Frappe un grand…
Véritable lieu béni, Thieppe possède également une façade maritime de près de 50 km. Seul ombre à ce tableau, l’enclavement de la zone qui ne possédait pas jusque-là de voie d’accès à la route nationale et donc au reste du pays. Voilà la raison pour laquelle, à la cérémonie d’hier, les populations s’étaient fortement mobilisées manifestant leur enthousiasme et leur gratitude au chef de l’Etat pour le début de réalisation de cette infrastructure qui va les sortir de l’ornière. Parce que le désenclavement de cette zone va permettre de valoriser ses potentialités maraîchères et maritimes et ouvrir Thieppe et ses environs aux marchés, aux services sociaux.
…Coup à Thieppe
Il y a en plus des effets d’entraînement qui sont attendus sur les autres secteurs d’activités que sont l’artisanat, le tourisme, entre autres. C’est d’ailleurs conscient de cette nouvelle réalité qui se dessinait pour Thieppe et ses environs que le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural tenait à ce que ce projet sorte de terre. Ce projet que le président Macky Sall…. Est une vieille doléance des populations locales. D’ailleurs comme le maire Mohamed Dia, la plupart des intervenants à la cérémonie de lancement des travaux de cette piste de production, ont tenu à dire que cette revendication est plus vieille qu’eux. Elle est posée depuis le temps de Senghor, depuis 1963 ont rappelé certains orateurs. Pour dire que c’est un grand coup que le pouvoir de SMS vient d’y taper.
Les anciens parlementaires Apr…
Les propos incendiaires tenus par 3W contre SMS ne sont pas du goût du Collectif des anciens parlementaires républicains. Dans une déclaration, rendue publique, hier, Khadidiatou Issaga Sy et Cie font la leçon au père de Rimka. Pour eux, les propos de ce dernier sont «d’une gravité insupportable, alors que l’opinion nationale et internationale a été témoin d’une passation de service pleine d’émotion». «Profondément émus et lourdement affligés par cette situation», les membres dudit Collectif estiment qu’«il est du devoir de tout citoyen (sunugaalien), conscient de l’importance de l’enjeu et soucieux de s’y atteler, de tout faire pour que le chemin déjà parcouru par le pays ne puisse, d’aucune manière, être entravé par des actions en contradiction avec la loi et les valeurs culturelles fondamentales, qui constituent le ciment de l’unité nationale».
…Font la leçon à 3W
En conséquence, se félicitant de «la réaction humaine et républicaine» de SMS, le Collectif des anciens parlementaires républicains lui présente, «respectueusement», ses «sincères félicitations» pour cette attitude «en toute conformité avec la haute charge que le peuple de (Sunugaal) lui a confiée. S’agissant de 3W, le Collectif l’invite à «se ressaisir» et à «reprendre la position et la démarche qui doivent être les siennes». «Serviteur de la Nation, arrivé au terme de sa carrière, rien ne doit enfreindre les règles de respect de valeurs humaines et fouler au pied les institutions. En d’autres termes, sa démarche devrait être d’aider à construire et de ne jamais, se placer dans des situations comme celle entamée», affirme ladite entité politique. Avant de souligner : «Les citoyens et les hommes politiques, de quelque bord qu’ils soient, sont tous interpellés, du point de vue de notre Collectif, pour que de par leur sens politique, ils puissent nous permettre de maintenir la République du Sénégal sur la ligne d’un Etat moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition démocratique».