JIMSAAN FAIT SA PREMIÈRE
La Maison d’édition a organisé, mercredi, sa première rentrée littéraire dans ses locaux à Dakar, un évènement de quatre jours (du 8 au 11 mai) qui veut contribuer à l’écosystème du livre, a dit l’écrivain Felwine Sarr, l’un de ses fondateurs.
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La Maison d’édition « Jimsaan » a organisé, mercredi, sa première rentrée littéraire dans ses locaux à Dakar, un évènement de quatre jours (du 8 au 11 mai) qui veut contribuer à l’écosystème du livre, a dit l’écrivain Felwine Sarr, l’un de ses fondateurs. Six nouveaux ouvrages édités par «Jimsaan» seront présentés au cours de cette rentrée littéraire.
Jimsaan » ambitionne ainsi de s’ancrer dans son territoire et de contribuer à l’écosystème du livre avec cette rentrée littéraire où six nouveaux ouvrages d’horizons différents (Sénégal, Colombie, France/Algérie) édités par la maison d’édition seront présentés avec des conversations entre auteurs, des tables rondes autour du livre et des dédicaces, selon Felwine Sarr. « Nous voulons mettre la lumière sur le livre, la littérature, la transmission, la culture. Nous voulons participer à notre manière à cet écosystème du livre, car tous les livres ont été fabriqués au Sénégal. Nous avons travaillé avec les imprimeurs et libraires locaux. Nous avons vraiment l’envi d’être un élément de l’écosystème et d’y contribuer pour qu’il soit de grande qualité en faisant un travail d’édition rigoureux », a-t-il dit.
Il a estimé que le travail sur la culture est important car ‘’c’est un travail de sens, de signification et de lien social’ ». Pour Felwine Sarr, « ce travail a un contenu politique, car le Sénégal a vécu des moments difficiles et c’est un travail en profondeur. La culture a donné des ressources aux gens pour résister à la crise (…) face à l’autoritarisme, la pensée a pris le dessus ».
La maison d’édition ‘’Jimsaan’’ a été créée, il y a dix ans, par trois écrivains sénégalais, Boubacar Boris Diop, Nafissatou Dia Diouf et Felwine Sarr. L’objectif pour ces trois auteurs qui publiaient à l’époque à l’étranger était « de produire des textes originaux, singuliers, de qualité qui s’inspiraient de nos imaginaires, nos vécus, notre existence et qui s’inscrivaient dans nos espaces et nos récits et les imaginaires du monde », a dit Sarr.