ETABLISSEMENT PRIVÉS
Les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements d’enseignement supérieur (EPES) privés pourront reprendre les cours, à compter du 21 janvier prochain, à la faveur d’accords pour le décaissement des 8 milliards.
Les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements d’enseignement supérieur (EPES) privés pourront reprendre les cours, à compter du 21 janvier prochain, à la faveur d’accords pour le décaissement des 8 milliards inscrits par l’Etat dans la Loi de finances initiale (LFI) pour le paiement des arriérés au titre des frais de scolarité de ces étudiants, a appris l’APS.
Le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES) a tenu samedi matin une conférence de presse sur la dette que l’Etat reste devoir aux universités privées accueillant des bacheliers orientés dans le privé.
Les établissements membres de cette structure avaient décidé de suspendre les cours pour les étudiants pris en charge par l’Etat jusqu’à paiement de l’intégralité des frais de scolarité dus.
En réaction, les autorités en charge de ce secteur avaient annoncé fin novembre que l’Etat verserait une partie de ce qu’elle devait aux établissements concernés, afin de ramener la dette de 16 à 10 milliards de FCFA.
Finalement, les deux parties sont parvenus à accorder leurs violons. Ce samedi, dans une déclaration lue à l’occasion de sa conférence de presse, le CUDOPES a demandé à ‘’tous les EPES de rendre effective la reprise des cours à compter du lundi 21 janvier 2019 à 8 h 00’’.
Le texte dont copie est parvenue à l’APS, souligne qu’après avoir déjà payé six milliards sur sa dette, des accords ont été trouvés pour ‘’la mise en place proposée par le gouvernement du plan de décaissement des huit (8) milliards inscrits dans la loi des finances initiale 2019’’. Il a été retenu que ce plan de décaissement sera exécuté selon un calendrier précis.
Ainsi, un milliard sera payé en janvier, deux milliards en février, un milliard en mars, deux milliards en avril et deux milliards à raison d’un milliard respectivement en mai et juin.
S’y ajoute que plusieurs décisions ont été prises jeudi dernier, à l’issue d’une réunion qui ‘’s’est longuement penchée sur les conditions de la reprise articulée au respect du plan de décaissement des montants destinés à éponger la dette’’.
La première concerne ‘’le pré arbitrage […] des différents décomptes au profit des EPES dans la limite d’un montant de trois milliards représentant le milliard du mois de janvier et les deux milliards de février déjà contenus dans le plan de décaissement notifié au CUDOPES’’.
Entre autres, il a aussi été retenu ‘’l’engagement […] des trois milliards représentant le décompte du plan de décaissement au titre du décaissement pour un milliard de janvier et celui du mois de février pour deux milliards’’.
‘’En outre, les montants relatifs au plan de décaissement de mars à juin 2019 dont les crédits sont déjà dans la LFI [Loi de finances initiale] feront l’objet de concertations […] à l’image du processus déjà entamé’’, poursuit la déclaration.
‘’Au plan académique, souligne la déclaration, les EPES, à travers leurs structures et le cadre unitaire, ont apprécié positivement les engagements tenus depuis le démarrage des concertations sur la dette globale’’.
Le CUDOPES affirme qu’’il en résulte que les engagements pour le futur sont de nature à aller vers la réunion des conditions optimales d’une reprise effective et ferme’’.
‘’Ce qui précède [l’] a rendu […] sensible pour aller vers une reprise de cours avec suffisamment de garanties pour rassurer étudiants et parents’’, note la déclaration.
De fait, le CUDOPES assure que ‘’les enseignements seront repris et poursuivis tant que le calendrier de décaissement sera respecté par le gouvernement, donnant ainsi aux EPES les moyens de leur fonctionnement effectif’’.