MASSAMBA DIOUF SE RETIRE DE L’ÉLECTION DE L’ASSESSEUR DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE
Il n’a même pas voulu attendre les éventuelles conclusions de la mission du comité ad hoc de médiation qui venait d’être mis en place afin de trouver une issue heureuse à l’impasse à laquelle le vote du samedi dernier venait d’aboutir
Ayant été en ballotage avec Fatou Samba Ndiaye pour le poste de 1er Assesseur, l'Agrégé en Santé publique a pris la décision chevaleresque de retirer sa candidature sans même attendre une décision de ses pairs
L’élection de l’Assesseur de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie dont le journal Le Quotidien avait fait état des péripéties dans son édition du 31 décembre et 1er janvier, a fini par connaître un épilogue des plus inattendus. Massamba Diouf, l’un des candidats en lice, a fini par retirer sa candidature et l’a fait connaître hier. Il n’a même pas voulu attendre les éventuelles conclusions de la mission du comité ad hoc de médiation qui venait d’être mis en place afin de trouver une issue heureuse à l’impasse à laquelle le vote du samedi dernier venait d’aboutir.
Diouf a déclaré au journal Le Quotidien que compte tenu «de tout ce que cette institution a fait pour moi, et de tout ce que j’y ai accompli, je ne pense pas qu’il soit bien que je contribue à y installer une crise». Sachant que le comité ad hoc voudrait convaincre l’un des candidats à se retirer, il n’avait pas besoin d’attendre leur médiation. Il l’a d’ailleurs dit dans sa lettre adressée à ses collègues et au personnel de la Faculté : «Considérant que
- la délibération de l’Assemblée de Faculté de ce 2 janvier est en faveur d’une solution concertée ;
- mon intention d’accompagner le Doyen et son équipe y compris les départements, dans la mise en œuvre des projets qui attendent, demeure ;
- ma volonté de servir notre faculté est toujours intacte ;
- la mission de l’Assesseur est plus un sacerdoce qu’une sinécure ;
- l’unité et la cohésion au sein de la Fmpo sont au-dessus de nos candidatures intuitu personae, j’ai décidé, en toute souveraineté, sans pression aucune, et avant que la commission ad hoc ne rencontre les parties, de me retirer de cette élection du 1er Assesseur au profit de l’unité et j’apporterai mon soutien à l’équipe qui sera en place.»
Nonobstant ces considérations, Diouf estime toutefois être dans son bon droit, pour avoir voulu conduire sa candidature sur la base des textes régissant la Faculté, ce qu’il a rappelé aux membres de la Fac : «Vous avez une claire conscience qu’une institution aussi prestigieuse que la nôtre ne peut se gouverner qu’en s’appuyant sur des textes réglementaires qui transcendent nos ego. La tradition ne pouvant faire loi lorsqu’un texte existe.»
Cette phrase est sans doute à l’intention des partisans de son adversaire, qui ont mis en avant la tradition parfois appliquée lors de certains scrutins.