PARITE, LE RIAL PRECONISE LA HPRESENCE MASSIVE DE FEMMES AUX INSTANCES DE DECISION
Promotion du leadership féminin, la place de la femme dans les instances de décision fut le thème d’une rencontre organisée, hier, par le Réseau International des Amazones Leaders (RIAL).
Promotion du leadership féminin, la place de la femme dans les instances de décision fut le thème d’une rencontre organisée, hier, par le Réseau International des Amazones Leaders (RIAL). Un rendez-vous qui avait pour objectif de matérialiser la participation de l’entité aux élections législatives mais aussi de contribuer à une représentation massive voire paritaire des femmes à l’Assemblée nationale. « On a toujours combattu pour que la femme occupe la place qu’elle mérite dans la société, a déclaré Ndèye Ngoné Fall, Présidente de RIAL. Cela à travers la lutte contre les violences, la discrimination, l’accès aux terres entre autres. Mais, le seul combat qu’il faut gagner pour y parvenir, c’est de faire en sorte qu’un leadership féminin fort émerge dans les instances de décision. C’est seulement de cette manière que nous réussirons à convaincre l’opinion sur les autres causes de la femme .
Dans la même dynamique, Fodé Sakho, de la Conférence des Nations Unies, a soutenu que le fait que les femmes soient plus nombreuses que les hommes doit contribuer à leur garantir une présence massive dans les instances de décision. « Elles doivent élargir leurs ambitions, plaide-t-il. Les hommes ont démontré leur insuffisance dans les postes de gestion. 18 femmes maires sur 558 mairies et 8 ministres sur 37 dans le pays, qui a nommé en premier au poste de premier ministre une femme en l’Afrique de l’ouest, ce n’est pas suffisant ». A l’en croire les femmes peuvent inverser la tendance en changeant leur communication mais aussi en profitant de loi sur la parité pour occuper des postes de responsabilité. Pour y arriver, note-t-il, “il leur faut parvenir à l’autonomisation sur tous les domaines nécessaires pour incarner un leadership et lever les obstacles qui dérangent ».
Par ailleurs, Fatou Sarr Sow, également panéliste, estime que le leadership des femmes a toujours existé au Sénégal, bien avant l’époque coloniale. « Ils ont trouvé des femmes qui dirigeaient des localités, renseigne-t-elle. C’est le colonisateur qui n’a pas donné de la valeur à la femme, même le droit de vote a été durement gagné des années plu tard ». Sur la parité, elle précise que 26% des têtes de listes étaient des femmes soit 146 femmes candidates aux locales. « Pour les élections, il revenait à la population de voter pour elles surtout leurs pairs femmes », conclut-elle.