RÉSEAU DES FEMMES LEADERS AFRICAINES : LA SECTION SÉNÉGALAISE DOIT VISER L’EXCELLENCE
La ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Salimata Diop Dieng, appelle à faire de la section sénégalaise du Réseau des femmes leaders africaines (AWLN, en anglais), la meilleure section en Afrique.
Dakar, 9 juin (APS) - La ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Salimata Diop Dieng, appelle à faire de la section sénégalaise du Réseau des femmes leaders africaines (AWLN, en anglais), la meilleure section en Afrique.
"Il est important que toutes les femmes leaders soient impliquées dans le Réseau des femmes leaders africaines (AWLN, en anglais). (…)", a souligné Mme Dieng, jeudi, lors du lancement officiel de la section sénégalaise dudit réseau.
Le Sénégal doit avoir la meilleure section de l’Afrique, a insisté la ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants.
AWLN est une initiative d’ONU Femmes, l’entité des Nations unies pour l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes dans le monde, et de l’Union africaine (UA)
Elle s’appuie notamment sur des piliers comme l’autonomisation de la femme, l’inclusion financière, la gouvernance, la participation politique, et la mobilisation sociale.
"(…) Il ne faut laisser personne en rade car les mots clés sont la solidarité entre les femmes, l’autonomisation des femmes à travers l’agriculture", a conseillé la ministre.
Elle ajoute que "l’éducation doit être la base de toutes les activités de promotion de la femme au Sénégal et en Afrique".
"Il faut prendre en compte l’originalité sénégalaise avec un mouvement social féminin fort et dynamique et en impliquant davantage les jeunes femmes leaders, pour une bonne relève générationnelle", a-t-elle poursuivi.
Selon l’envoyée spéciale du président de la Commission de l’Union africaine, Bineta Diop, le Sénégal est le 29ème pays à adhérer au Réseau des femmes leaders africaines (AWLN), depuis sa création en 2018, avec comme objectifs majeurs d’augmenter le nombre de femmes leaders.
"C’est un réseau dynamique, accompli pour accroître le rôle de la femme dans la transformation de notre pays et de l’Afrique, conformément à l’Agenda 2063 [de l’UA] et aux objectifs de développement durable (ODD)", a-t-elle vanté, affirmant que le Sénégal "est un terreau parfait de AWLN".
La présidente de l’antenne sénégalaise des jeunes femmes leaders, Zipporah Ndione, estime que "ce réseau vient à son heure", en ce qu’il devrait permettre "d’accroître l’influence des femmes et de valoriser leurs atouts pour un leadership féminin fort".
La directrice régionale d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Oulimata Sarr, relève que "plusieurs recommandations sont venues avec le réseau des femmes leaders africaines".
Il s’agit, selon elle, de "relever le défi de l’éducation, le défi de la protection de nos acquis comme la loi sur la parité au Sénégal et le défi de financement de l’agenda des femmes".
Plusieurs organisations de jeunes femmes, ainsi que d’anciennes ministres, des femmes membres du gouvernement et d’institutions nationales, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré et la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Awa Guèye, ont pris part à cette rencontre.
"Ce mouvement de soutien doit bénéficier d’un portage au plus haut sommet de l’Etat. Les femmes portent le développement. Les femmes doivent élire les femmes. Après ces législatives au Sénégal, nous allons réclamer un gouvernement paritaire parce que les compétences existent", a lancé la ministre de la Femme.