LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 17 JANVIER 2025

Diomaye salue l’importance du HCDS
S’il y a une institution mise en place par le régime de Macky Sall qui ne risque pas de passer à la trappe, c’est bien le Haut conseil du dialogue social (HCDS). En effet, lors de l’audience d’hier, consacrée à la rentrée solennelle des cours et tribunaux, le président de la République, qui a présidé la cérémonie, a salué le rôle de cette institution dans le règlement des différends notamment en milieu de travail. Selon Bassirou Diomaye Faye, le Haut Conseil du dialogue social qui a pour mission de procéder à des facilitations et à des médiations entre les acteurs sociaux a également son importance dans la préservation de la stabilité dans le monde du travail. Eh bien ! La HCDS échappe d’un sabre que le CESE et le H CCT n’ont pas pu éviter.
Colère des étudiants de l'Université de Thiès
Les étudiants de l'université de Thiès observent actuellement une grève de 3 jours et des journées sans ticket sur la même période, pour dénoncer les interminables chantiers, à l'arrêt depuis belle lurette. Ils continuent aussi de ruminer leur colère, après que le Sous-préfet de Thiès-Sud à interdit leur marche pacifique, qui était au programme hier. Et finalement, ils ont tenu un point de presse, pour s'insurger contre cette interdiction. Adama Sow Kébé, Président de la Conférence des Amicales des étudiants de l'Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, estime qu'à travers cette interdiction, c'est un droit constitutionnel qui a été refusé aux étudiants. Et pour lui, quand des étudiants adoptent des comportements responsables, il ferait mieux de les encourager, au lieu de poser des actes allant dans le sens de les décourager. A l'en croire, ce sont ces genres de frustration qui peuvent mettre le feu aux poudres. Colère des étudiants de l'Université de Thiès (bis) La colère des étudiants de l'université de Thiès s'explique également, selon le Président de la conférence des amicales, par la non-livraison des chantiers concernant le nouveau pavillon de 1 000 lits, le nouveau restaurant, le service médical. Malgré des promesses à la pelle, les travaux n'ont toujours pas repris et sont restés à l'état de l'année dernière. Adama Sow Kébé a indiqué que pourtant, en septembre, le ministre de tutelle avait pris des engagements allant dans le sens de la stabilisation du calendrier académique. Et parmi les mesures figurait l'accompagnement des universités, sur le plan des infrastructures pédagogiques et sociales. Le 26 septembre, le ministre avait réitéré les mêmes engagements, à l'occasion d'une rencontre avec les étudiants à Dakar. Il avait annoncé le démarrage des travaux au mois d'août, mais rien n'a été fait. Au mois de décembre également, nous avons été reçus au ministère et des promesses fermes de démarrage effectif dans la semaine du 15 décembre ont été faites, mais à ce jour, rien n'a encore bougé. De toute façon, dit-il, la lutte sera menée jusqu'au bout pour que ces chantiers soient livrés et que la souffrance et la galère des étudiants puissent connaître un terme. Il annonce que chaque début de semaine, une évaluation sera faite, avant la déclinaison d'un nouveau plan d'action.
100 kg de haschich saisis par la gendarmerie
La lutte contre la délinquance et le trafic de drogue a porté ses fruits dans la commune de Saly. Cette collectivité stratégique qui abrite le premier site touristique balnéaire de l’Afrique est donc sous haute surveillance et abrite à la fois une police et une brigade de recherche de la gendarmerie. Les gendarmes en civil qui étaient en patrouille de sécurisation dans le quartier de Saly Niakh-Niakhal ont saisi vers 15h et demi, dans la journée du mercredi, de la drogue. Les éléments du commandant Ousmane Ndiaye ont réalisé une saisie exceptionnelle en interceptant 100 kg de haschich conditionnés en 100 paquets d’un kilogramme. La valeur marchande de cette drogue est estimée à 120 millions de FCFA. Les pandores qui procèdent très souvent à des fouilles des véhicules ont découvert de la drogue. Ils ont passé la voiture au peigne fin. Et en approfondissant leur inspection, les gendarmes ont également trouvé cinq plaques d’immatriculation européennes dissimulées sous les sièges du véhicule. Ne trouvant pas le conducteur puisque la voiture a été garée, l’ensemble du matériel, y compris la drogue, a été immédiatement acheminé dans les locaux de la brigade pour des vérifications supplémentaires. La drogue est évaluée à 1,2 million de FCFA le kilogramme. Une enquête a été ouverte pour retrouver le chauffeur ou les responsables de cette cargaison illégale. Cette énième saisie de drogue est la preuve que la Petite côte est un véritable lieu de transit. Malgré la lutte, les trafiquants continuent leur business à leurs risques et périls.
Arrestation d’un mineur pour vol
Âgé de 17 ans et vendeur de pièces détachées, A. Seck risque de pourrir sa vie pour avoir très tôt emprunté le chemin de la délinquance. Il s’essaie au vol. L’adolescent habitant Grand Yoff a profité de l’inattention de son bienfaiteur qui lui avait prêté sa moto en échange de son engin en panne pour lui voler avant de prendre la fuite. La victime M. Diaw s’est rendue à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le vendeur indélicat de pièces détachées. Et quelques jours ont suffi aux limiers pour que Diaw retrouve sa moto aux abords du Brt de Grand-Yoff. Il demande aux livreurs le propriétaire de la moto. Et Seck se présente pour manifester la paternité. Acculé par les questions, Seck déclare que la moto appartient à son ami Bamba. Diaw alerte un policier de la circulation qui débarque sur les lieux pour embarquer le mineur. L’adolescent passe aux aveux. Ce qui va motiver sa garde à vue et son déferrement au parquet pour vol commis avec usage d’un moyen de transport. Arrestation d’un mineur pour vol (bis) Habitant Grand-Yoff, M. Diallo âgé de 14 ans a été arrêté en flagrant délit de vol. L’adolescent a été surpris dans un véhicule en panne à la Patte d’oie Builders en train de défoncer les portes d’un véhicule pour y subtiliser de l’huile. Il est interpellé par les éléments de la Brigade de recherches de la Police des Parcelles assainies avisés par les habitants du quartier. D’ailleurs, ce dernier qui a reconnu les faits a été finalement déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Le commerçant en prison à cause d’une dette pour baptême de son fils
Voulant baptiser son enfant, le commerçant M. Touré a contracté une dette. Il s’est ouvert les portes de la prison. Les faits se sont produits au mois d’octobre dernier. Le sieur M. Touré s’est approché d’une couturière pour solliciter un prêt pour baptiser son enfant. La couturière R. K lui fait comprendre que son fils A. Diom dispose de deux moutons. Et après marchandage, le commerçant et A. Diom transitaire de profession tombent sur la somme de 280 mille francs pour le prix du mouton. Mieux, le commerçant prend à crédit une robe à 50 mille francs chez la couturière pour sa femme. Une dette que Touré a promis de rembourser deux jours après le baptême. Finalement des jours passent voire des semaines sans que le commerçant n’honore son engagement. Ayant perdu patience, A. Diom se rend alors à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le commerçant qui a mis aussitôt sur la table 100 mille francs avant de promettre de solder le reliquat dans semaines. Un engagement qu’il ne respectera jamais. A. Diom maintient sa plainte pour réclamer le reliquat. Convoqué pour défaut de paiement, M. Touré dit attendre l’argent d’une tontine. Des allégations qui ne vont guère convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de déférer au parquet pour abus de confiance.
L’OLAC pour l’accès équitable à l’eau
Un forum de sensibilisation et de partage sur les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau a démarré hier à Saint-Louis, à l’initiative de la cellule genre de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC). Cette rencontre a vu la participation de nombreux acteurs venus de divers horizons. Elle a pour objectif de renforcer la compréhension sur les enjeux liés à l’accès à l’eau en intégrant les perspectives de genre et les spécificités des milieux urbains et ruraux, soulignent les organisateurs dans son document de présentation. La Directrice générale de l’OLAC, Diarra Sow, signale que l’accès à l’eau est une préoccupation. «Il fait partie des Objectifs de développement durable (ODD). Plusieurs composants des projets mis en œuvre par l’OLAC laissent une place de choix à la dimension genre, par le biais notamment de l’intégration des couches vulnérables, les femmes, les jeunes et les personnes âgées particulièrement», a-t-elle conclu.
Révélations sur les accidents des deux-roues et des tricycles
Une étude sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des accidents des deux-roues et des tricycles, réalisée avec la participation au service d’accueil des urgences de l’hôpital Principal de Dakar, révèle que dans 63,16% des accidents impliquant ces engins, les conducteurs ne disposent d’aucun équipement de protection, ce qui augmente le risque d’admission des victimes en réanimation. «Les victimes étaient dans 59,2 % des cas de jeunes adultes, avec un sexe ratio H/F à 11. Le risque d’accident était plus élevé dans l’après-midi (16h-00h), indique le livret des résumés des journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes). «Malgré l’obligation pour 79% des conducteurs d’avoir un permis de conduire, seuls 25% d’entre eux en possédaient (des équipements de protection)» lorsqu’ils sont impliqués dans un accident, ajoute ledit livret. Il précise que dans 63,16 % des cas, aucun équipement de protection n’était retrouvé (sur les conducteurs), augmentant ainsi leur risque d’admission en réanimation. Les journées scientifiques qui se tiennent à la faculté de médecine et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, portent sur les accidents de la circulation routière.
22 personnes tuées dans des accidents de motos à Mbour
Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour, en 2024, a appris l’Aps de l’adjudant-major Jean Pierre Ndiaye, adjoint au commandant des sapeurs-pompiers de Mbour. Pour l’année 2024, nous avons enregistré 1 050 sorties. Il y a eu 1 422 victimes assistées et 22 décès impliquant les accidents de moto, a dit Jean Pierre Ndiaye lors d’une réunion d’information sur la décentralisation des activités de régularisation des deux-roues. Selon lui, les motos Jakarta ont fait le plus de dégâts. Ces chiffres alarmants appellent notre vigilance et notre réaction, pour arrêter cette hécatombe, a réagi Ngagne Ba, directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès. L’adjudant-major Jean Pierre Ndiaye a insisté sur la sensibilisation des conducteurs, sur l’importance du port du casque, du permis de conduire et de l’assurance. L’usage des casques est formel et c’est une question non négociable, a-t-il précisé.
L'accusatrice du député Moustapha Diop placée en garde à vue
Tabaski Ngom est en état d'arrestation ! L'inspectrice des Trésors a été placée en garde à vue, hier, sur instruction du parquet financier, à la suite de son audition dans les locaux de la division des investigations criminelles (DIC). Mme Ngom est poursuivie pour blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur des deniers publics (...), a appris Seneweb. Elle est soupçonnée d'avoir pompé 700 millions de francs ou plus des caisses de la Commission de régulation du secteur de l'Énergie (CRSE). Mais Tabaski Ngom a encore mouillé le député Moustapha Diop sur procès-verbal. Et le procureur a ordonné aux enquêteurs de convoquer toute personne impliquée dans ce présumé scandale. Arrêté par la brigade de recherches de Mbour suite à la plainte déposée par Mme Ngom, Mor Guèye aurait déjà versé 300 millions de francs CFA à la plaignante. Malgré tout, il a été déféré au parquet du pool judiciaire financier