L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI 14 JUIN 2024

KEEMTAAN Gi - « TABASCRISE »
Gaie, gaie, la vie à Galsen. Malgré la crise et cet argent que personne ne voit et que tout le monde cherche — en même temps d’ailleurs que la queue du diable, ! —, le sourire ne quitte pas ces bons vivants de compatriotes. On rit, s’amuse, danse avec de décapantes plaisanteries grivoises dont seules nos charmantes et élégantes femmes détiennent le secret. Ça vous rend dingue sans pour autant vous faire perdre votre capacité de discernement. Ce serait la sottise de trop à ne pas commettre. Vous avez compris ? Cette crise, tout le monde semble la ressentir. Et particulièrement dans le monde des médias où certains qui affichaient, il y a tout juste quelques mois encore, des signes extérieurs de richesse commencent à geindre et craignent de vivre une Tabaski morose. Ce du fait de ces méchants fonctionnaires du Fisc qui se font un malin plaisir de bloquer les comptes de leurs entreprises dont les dirigeants se défaussent sur l’environnement difficile consécutif à la rareté des ressources. Pourquoi souriez-vous ? Comme si l’environnement de la presse a jamais été radieux dans ce pays ! Un changement de régime créé toujours des chamboulements. Nonobstant donc cette crise, la vie est belle, les rues vivantes et les marchés débordants. La fête la plus importante de la Umah Islamique est celle qui crée le plus d’insomnie aux chefs de famille de ce beau pays où la Tabaski garde un cachet très particulier. Vous ne verrez nulle part ailleurs dans le monde une telle effervescence et folie dépensière qu’au Sénégal. Elle est unique dans un pays à part avec ses multiples contradictions et paradoxes. L'Aïd Aïd el-Kebir est d’abord cultuelle mais, au Sénégal, elle est vécue avec sa dose de paganisme. Un véritable fourre-tout dont on s’accommode. Elle est tellement unique que, de toute l’Afrique de l’Ouest, des médias français ont préféré braquer leurs caméras sur le marché du mouton au pays de tous les excès. Ce n’est qu’au Sénégal, pays parmi les plus pauvres du monde (et malgré notre pétrole !) que la bête pour le sacrifice peut être cédée à plus d’un million de francs. C’est également le pays où l’on dépense le plus en habillements et en denrées sans en avoir les moyens. On s’endette et se ruine pour les besoin d’un exhibitionnisme et en mettre plein la vue aux voisins. C’est à qui s’affichera avec le plus gros bélier. Ce fameux Puukare qui nous pourrit la vie. Et après, ce sera un long chemin de croix pour des familles qui peineront à tenir le reste du mois. Et tant pis. Ça sera la faute au pouvoir qui s’échine à réduire le coût de la vie pendant que le bon peuple est dans des dépenses futiles et somptuaires. Une de nos « sénégalaiseries » !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
LA BAISSE DES PRIX APPLICABLE EN FIN JUIN
La baisse des prix de denrées alimentaires annoncée hier par le Gouvernement ne sera effective que la semaine prochaine, le 18 juin exactement. Parce qu’en réalité pour toute décision entrainant une modification de prix, la saisine du Conseil national de la consommation est une exigence de la loi. A la suite du CNC du 18 juin, les conseils régionaux de la consommation prendront le relais et ce n’est qu’à la fin de ce processus que les prix seront disponibles et exécutables sur l’ensemble du territoire national. En gros d’ici fin juin 2024. Les prix peuvent être alors fixés soit par décret (riz par exemple), soit par arrêté du ministre du Commerce (homologation pain-farine-ciment-huile et sucre).
BOLA TINUBU, PRESIDENT DU NIGERIA, UN VRAI HOMME D’ETAT !
A la différence des politiciens qui cherchent toujours à caresser les populations dans le sens du poil, quitte à prendre des mesures populistes et démagogues allant à contrecourant de l’intérêt général, l’homme d’Etat, lui, considère avant tout l’intérêt général de son pays et œuvre en conséquence, quitte à prendre le risque de mécontenter ceux qui l’ont élu. Dans la catégorie de ces hommes d’Etat, il convient assurément d’inscrire le président de la République fédérale du Nigeria, Bola Tinubu. Il a prononcé mardi dernier un discours pour célébrer les 25 ans du retour de son pays à la démocratie, après une sombre période de coups d’Etat militaires. Un extrait de ce discours a été publié par nos confrères de « Libération ». Justifiant ses mesures impopulaires comme la suppression de la subvention sur le carburant importé et la dévaluation du naira, la monnaie nationale, Bola Tinubu s’est de nouveau engagé à « réparer » l’économie de son pays « coûte que coûte » alors que l’inflation atteint 40% ! « Il ne fait aucun doute que mes réformes ont occasionné des difficultés, et je ressens vos souffrances. Pourtant, il s’agit de mesures nécessaires pour réparer l’économie sur le long terme et garantir un accès aux opportunités pour tous » a-t-il dit. Eh bien, c’est exactement dans un sens opposé que s’engage le président Diomaye Faye, qui va dépenser 53 milliards pour subventionner des denrées alors que les caisses de l’Etat sont vides ! Dire pourtant que le Nigeria est beaucoup plus riche que le Sénégal dont l’économie a elle aussi besoin d’être réparée… Cherchez l’erreur.
HAUSSE DES TARIFS : EL MALICK NDIAYE SERMONNE LES TRANSPORTEURS
Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, a vertement dénoncé la hausse des tarifs de transport à la veille de la Tabaski. El Malick Ndiaye, qui effectuait ce jeudi 13 juin une visite à la gare routière des Baux maraîchers de Pikine, n’a pas raté les transporteurs. Il a dénoncé au cours d’un cadre d’échanges et de partages avec les acteurs du transport une hausse considérable et irrégulière des tarifs. Ainsi, il déplore cette situation qui, selon lui, est en déphasage de l’esprit de solidarité et partage qui cimente la nation sénégalaise « Nous nous sommes concertés avec le président des transporteurs et des chauffeurs. Ces derniers ont promis de baisser les tarifs pour revenir aux tarifs normaux », a confié le ministre. « Nous avons donné des instructions au gestionnaire de la gare pour veiller à l’application des tarifs homologués », souligne-t-il. Poursuivant, le ministre El Malick Ndiaye promet de combattre les gares routières sauvages qui pullulent dans la capitale et qui échappent à tout contrôle. « Nous allons nous concerter avec nos collègues que sont le ministre de l’Intérieur et celui des forces armées pour combattre farouchement les garages sauvages », promet-il. En outre, le ministre a annoncé la tenue des assises des transports en juillet.
« OUSMANE SONKO, LE RETOUR DU PHENIX », UN NOUVEAU LIVRE SUR LE LEADER DE PASTEF
Le parcours atypique du leader de Pastef, Ousmane Sonko, continue d’inspirer des Sénégalais. C’est ainsi que l’écrivain Mour Seye vient de publier un livre intitulé « Ousmane Sonko, le Retour du Phénix » aux Editions L’Harmattan. Le livre, selon l’auteur, retrace en détail le parcours exemplaire de Sonko de 2014 à 2024, une décennie marquée par des défis démocratiques et des aspirations nationales. L’arrivée au pouvoir du « patriote » Bassirou Diomaye Faye symbolise l’aboutissement d’une quête démocratique et marque le début d’une collaboration incontournable avec Sonko. Ensemble, ils forgent un tandem visionnaire, engagé dans un projet de transformation sociale et économique pour une société juste et prospère. « Dans un récit vibrant, plongez au cœur des ambitions révolutionnaires de Sonko, tel un phénix émergent pour offrir une alternative concrète et efficace à la gestion du pouvoir au Sénégal. Mais son ascension est semée d’embûches, alors qu’un régime hostile tente de barrer la route à cette figure inébranlable d’espoir et d’espérance. Courage, sacrifice, dévouement. Sonko incarne ces valeurs dans une lutte acharnée pour un Sénégal meilleur » écrit Mour Seye, professeur de lettres.
PARC TRANSPORT PUBLIC URBAIN 500 TAXIS A GAZ NEUFS RECEPTIONNES A THIES
500 taxis à gaz neufs ont été réceptionnés, ce jeudi 13 juin 2024, à Thiès, dans le cadre d’une convention initiale signée en février 2021 et entrant dans le cadre d’un programme de renouvellement du parc de transport public urbain, avec 2000 taxis urbains neufs montés au Sénégal. Une initiative qui, selon le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Hadj Malick Ndiaye, qui a présidé la cérémonie, vise à « améliorer la sécurité routière en remplaçant les véhicules vétustes ». Saisissant l’occasion pour échanger avec les acteurs de l’écosystème des transports terrestres dans le contexte des préparatifs de la Tabaski, le ministre a rappelé que cette initiative fait partie d’un programme de modernisation des transports publics dans notre pays, lancé sous le régime du président Abdoulaye Wade et visant à améliorer la sécurité routière en remplaçant les vieux véhicules, souvent impliqués dans les accidents. Un projet qui a donc pour but de moderniser le système de transport et de remplacer les véhicules obsolètes.