VIDEOAYIB DAFÉ DÉMÊLE LE VRAI DU FAUX
Le député membre du Pastef a répondu aux nombreuses critiques avec fermeté. Finances publiques, indépendance de la justice, gouvernance exécutive, mais aussi la feuille de route souverainiste, aucun sujet n'a été esquivé
Dans un exercice de transparence, le député Ayib Dafé, figure de proue du parti présidentiel Pastef, a livré une prestation sans concession lors de l'émission "Grand Jury" de RFM ce dimanche 9 juin 2024. Évoquant les dossiers brûlants, il a balayé d'un revers de main les polémiques et rumeurs pour réaffirmer avec force les orientations du nouveau pouvoir.
Interrogé sur les emprunts obligatoires récents de 450 milliards FCFA, le député a déclaré "une situation catastrophique" avec des recettes en baisse et des dépenses non productives exponentielles héritées du régime précédent. Une opération, selon lui, indispensable pour "relancer économiquement le Sénégal" et régler les délais intérieurs de la dette.
Sur l'épineuse question de l'indépendance de la justice, Ayib Dafé a salué les "résultats fructueux" des Assises, notamment la réforme du Conseil supérieur de la magistrature pour une plus grande transparence dans la gestion des carrières. Mais le rôle du président et de la Garde des Sceaux dans les nominations reste un sujet de vives discussions.
Balayant les rumeurs de tensions avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le député martèle que les pouvoirs collaborent à "l'intérêt supérieur de la Nation". Un message d'union également envoyé à l'Assemblée nationale après son refus de siéger dans la commission sur le domaine maritime.
Dans un plaidoyer ferme, Ayib Dafé a réaffirmé la vision souverainiste de Pastef pour un "Sénégal juste et prospère" à travers un référentiel politique en finalisation pour septembre 2024. Rejetant les "discours racistes" sur la collaboration avec des personnalités étrangères, il prône " l'émancipation des peuples".