IL EST TEMPS D’INSTAURER UN CESSEZ-LE-FEU À GAZA
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré mardi "qu'il est temps d'imposer un cessez-le-feu et la libération inconditionnelle des otages" dans la bande de Gaza.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré mardi "qu'il est temps d'imposer un cessez-le-feu et la libération inconditionnelle des otages" dans la bande de Gaza.
C’est ce qui ressort du discours du Secrétaire général des Nations unies lors de la "Conférence sur la réponse humanitaire d’urgence à Gaza", organisée par la Jordanie et l’Égypte en coopération avec les Nations unies, au Centre de congrès du roi Hussein Bin Talal, dans la région de la mer Morte.
Lors de la conférence, Guterres a salué l’initiative, dont les grandes lignes ont été récemment présentées par le président américain Joe Biden, et a exhorté toutes les parties à "saisir cette opportunité".
Fin mai, Joe Biden a déclaré qu'Israël avait présenté un accord en trois phases qui mettrait fin aux hostilités à Gaza et garantirait la libération des prisonniers détenus dans l'enclave côtière.
Ce plan prévoit un cessez-le-feu, un échange de prisonniers et la reconstruction de Gaza.
"Il est temps d’instaurer un cessez-le-feu et libérer les otages dans la bande de Gaza", a déclaré António Guterres.
Le Secrétaire général a noté que "huit mois se sont écoulés depuis que les civils palestiniens à Gaza subissent des souffrances continues et incessantes".
Guterres a expliqué qu'il n'a jamais assisté à de tels massacres depuis son entrée en fonction, en janvier 2017.
Le responsable onusien est revenu sur "la détérioration de la situation sécuritaire et des conditions de vie ainsi que la pénurie de fournitures médicales, de carburant et d'eau potable pour plus d'un million de Palestiniens, à Gaza".
"Au moins la moitié de toutes les missions d'aide humanitaire se voient refuser l'entrée pour des raisons opérationnelles ou de sécurité", a déclaré António Guterres.
La Conférence de réponse humanitaire d’urgence de Gaza a démarré, ce mardi, en Jordanie en présence de l'Égypte et des Nations unies, au Centre des congrès du roi Hussein ben Talal, dans la région de la mer Morte.
Des chefs d'État et de gouvernement et des organisations humanitaires ont pris part à cet événement, dans le but "d'identifier les moyens de renforcer la réponse de la communauté internationale à la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza".
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 122 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'Onu.
Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide".