L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI 26 JUIN 2024

KEEMTAAN Gi - COUP DE BALAIFINAL
Cela fera bientôt cent jours que de nouveaux hommes forts sont aux commandes du pays. Jusque-là, ils déroulent à leur manière, selon leur rythme et avec lucidité, évitant les peaux de banane et se fichant éperdument des états d’âme et accès de colère de flibustiers de la plume et du micro. Leur dernier coup de patte s’est abattu sur la tête de meuniers qui voulaient les faire chanter. La réaction énergique de Serigne Bass Ndiaganiao et Oscar Sierra a fait capituler sans conditions ces meuniers qui voulaient les rouler dans la farine. Une réaction ferme, énergique, virile qui ne laissait aucune place à la négociation. Les coups de gueule, chantages et autres pressions, ça ne marche pas avec ces deux-là. Allez donc demander aux transporteurs spéculateurs qui voulaient prendre en otages les citoyens désirant aller passer la Tabaski dans leurs patelins ! Seule ombre au tableau jusque-là : le couple au sommet de l’Etat tarde à couper des têtes. Ou, plus exactement, à envoyer en prison tous les voleurs de l’ancien régime qui ont rendu les finances publiques exsangues. De la même manière, Kaccoor Bi ne comprend toujours pas pourquoi est-ce que les institutions inutiles et budgétivores comme le CESE, le HCCT, la Commission pour le Dialogue des territoires et autres machins ne sont toujours pas dissous. Autant dire que, sur certains aspects, ce vilain Kaccoor Bi est toujours sur sa faim. Tout de même, il applaudit le blocage des travaux sur le Littoral mais aussi de toutes les opérations foncières douteuses comme à Mbour 4. Un bon point pour Serigne Bass Ndiaganiao et Oscar Sierra, également, l’obligation faite aux entreprises délinquantes de payer leurs impôts. Des entreprises qui se croyaient exonérées de ce devoir. On constate aussi que la sobriété est de mise à tous les niveaux. Bref, la rupture qu’ils nous promettaient est à l’œuvre. Cela dit, encore une fois, près de 100 jours après l’arrivée au pouvoir des « Patriotes », on peine à comprendre que des gens qui sont responsables de la situation calamiteuse du pays soient toujours aux commandes et continuent de s’engraisser en nous narguant par leur proximité avec Seugn Bass et Oscar Sierra. Le rythme des nominations lors des Conseils des ministres hebdomadaires nous parait bien lent, trop lent même. Un véritable coup de balai doit s’opérer rapidement parce que, franchement, on a encore l’impression par certains aspects et en voyant encore certaines figures dans toutes les cérémonies, que le régime honni du Chef chassé le 24 mars dernier est toujours au pouvoir. L’autre sujet qui tient à cœur une majorité de jeunes, c’est la reddition des comptes. Que tous les voleurs épinglés par les corps de contrôle répondent de leurs crimes financiers. Là aussi, on attend que la main du duo ne tremble point !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
PETROLE LE PRESIDENT DIOMAYE SUR LE CHAMP DE SANGOMAR
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a effectué hier une visite de la plateforme « Sangomar », où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits. « Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal. J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme. Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais » a souligné le président de la République à travers les réseaux sociaux.
ORPAILLAGE CLANDESTIN L’ARMEE DEMANTELE UN IMPORTANT SITE A KEDOUGOU
L’Armée continue de lutter contre l’orpaillage clandestin dans la zone de Kédougou. Selon la DIRPA, les unités de la Zone militaire numéro 4 ont démantelé ce 23 juin, à travers l’Opération Sentinelle, un important site clandestin d’exploitation irrégulière d’or. Les unités de la Zone militaire numéro 4 ont arrêté 58 individus dont 23 sont en garde à vue.
PORT DE DAKAR LE DG WALY DIOUF BODIANG LANCE UNE MISSION D’AUDIT DU PERSONNEL ET SERVICES RATTACHES
Le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodiang, a décidé de lancer l’audit des ressources humaines et services rattachés de la société nationale portuaire. Ce 25 juin, Waly Diouf Bodiang a informé que « dans le cadre d’une évaluation globale de la gestion des ressources humaines du Port autonome de Dakar et des Services rattachés, une mission d’audit a été lancée et confiée à un cabinet externe sélectionné sur appel d’offres. En attendant les conclusions de la mission d’audit, le renouvellement des contrats à durée déterminée arrivés à terme est suspendu ». Le nouveau patron du Port de Dakar, installé le 13 mai dernier en remplacement de Mountaga Sy, pose ses premiers actes de gestion. Lors de la passation de services, il avait indiqué que tout ce qui devrait changer au Port de Dakar va changer. Depuis lors, Waly Diouf Bodiang s’est rendu dans tous les services du port de Dakar pour échanger avec les chefs et surtout les travailleurs. Il a pu ainsi tâter de l’intérieur les réalités et les conditions de travail des employés du Port de Dakar. L’homme a placé sa mission sous le sceau du Projet articulé autour des concepts de « Jubb, Jubbel et Jubbanti » déclinés à travers la transparence et l’efficacité opérationnelle du port. En tous cas, les premiers actes de gestion de Waly Diouf Bodiang sont bien appréciés au sein de la grande famille portuaire. Le Dg a d’ailleurs appelé tous les directeurs sectoriels et coordonnateurs de cellules à coopérer pleinement avec l’équipe d’audit et à prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter son travail.
OUAGADOUGOU DES BURKINABE MANIFESTENT DEVANT L’AMBASSADE DU SENEGAL
La position du président Diomaye Faye le 31 mai dernier lors de sa visite à Ouagadougou pour le retour des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) au sein de la Cedeao est vue au pays des hommes intègres comme un acte « de trahison », une négation du Panafricanisme. Le Sénégalais bien apprécié au Burkina y perd un peu de sa côte d’estime. Ce mardi 25 juin 2024, des dizaines de Burkinabé ont ‘’assiégé’’ l’ambassade du Sénégal à Ouagadougou. Ils protestent contre une certaine ingérence des nouvelles autorités sénégalaises dans les affaires internes du Burkina Faso. Ces membres de la nouvelle Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, ne semblent pas digérer la position du Sénégal de rester au sein de la Cedeao tout en œuvrant pour la refonte de l’organisation sous-régionale. «Nous sommes devant les locaux de l’ambassade du Sénégal au Burkina pour dire deux mots à Diomaye Faye et à son acolyte. S’ils ont utilisé le mot Panafricanisme pour arriver au pouvoir, ils ne peuvent pas diriger nos peuples en les manipulant. Prendre la peau de l’agneau alors qu’à l’intérieur, on est la panthère qui va dévorer. Nous en tout cas, peuple burkinabé, nous sommes conscients, la manipulation ne passera plus. Soit Diomaye Faye et Sonko s’inscrivent dans la dynamique panafricaniste ou ils se taisent et laissent notre pays être dirigés par nos actuels dirigeants. S’ils s’amusent à s’ingérer dans nos affaires, nous allons fermer leur ambassade comme on a fait pour la France. Un pays africain qui veut jouer à la traitrise sera traité comme un traitre. Diomaye Faye et Sonko doivent prendre la dynamique de l’AES » a déclaré un manifestant devant l’ambassade du Sénégal au Burkina. « Nous voulons dire deux mots à Diomaye et Sonko. Prenez le chemin de la vérité. Si vous restez dans le faux, nous allons demander à la jeunesse sénégalaise de vous chasser du pouvoir » ajoute un autre manifestant. Les manifestants souhaitent que l’ambassadeur du Sénégal à Ouagadougou transmette l’information aux autorités sénégalaises à Dakar.
MINISTERE DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR REGRETTE LE RASSEMBLEMENT DE AMNESTY INTERNATIONAL ET LA COSEDDH AU SENEGAL
Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’Extérieur regrette le rassemblement co-organisé, le 21 juin 2024 à Dakar, par Amnesty international et la Coalition sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH). Selon le ministère, les préoccupations abordées relèvent de la politique intérieure du Burkina Faso. «Cette manifestation de toute évidence s’inscrit dans la poursuite de la logique de manipulation des opinions, adoptée par Amnesty international depuis la publication de son pamphlet du 24 février 2024 fondé sur des allégations mensongères de violations de Droits humains au Burkina. Elle est tout aussi indissociable de la campagne d’intoxication entamée par plusieurs médias occidentaux sur l’actualité au Burkina Faso et au Sahel, à un moment où des résultats probants sont réalisés sur le terrain», indique le ministère dans un communiqué parvenu à Seneweb. Le ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso rappelle à l’attention de la communauté internationale que, dansle contexte de la situation sécuritaire du pays, la rigueur et la discipline constituent les socles de survie de ce pays.
SET-SETAL RUFISQUE RESPIRE GRACE A SON PREFET ABDOU KHADRE DIOP
Le nouveau préfet de Rufisque, Abdou Khadre Diop, est en passe de figurer dans les annales de cette ville qui faisait partie des quatre communes du temps de la colonisation française. En effet, depuis jeudi dernier, Abdou Khadre Diop a réussi à redonner un nouveau cadre de vie aux Rufisquois. Coins, recoins, tables, tableaux d’affichage irréguliers, débordements des cantines, installations irrégulières sur la voie publique… tout a été balayé par les pelleteuses qui accompagnent le préfet de Rufisque dans sa croisade contre l’anarchie et l’insalubrité. Les cantines qui installaient une nuisance sonore en plein centre-ville aux alentours de l’école primaire Ibra Seck et d’autres établissements scolaires de la ville ont été détruites. De même partout sur les principaux axes, rues et ruelles de la ville, Abdou Khadre Diop ne laisse rien sur son passage. Le nouveau préfet a réussi à assainir l’entrée de la ville de Rufisque en contenant dans ses justes limites le foirail qui débordait de toutes parts. Son action a permis d’éviter les monstrueux embouteillages notés en période de tabaski. Un mur de clôture a été édifié permettant d’assurer une fluidité de la circulation. Les cantines situées au rond-point Jouttiba ont été dégagées donnant un décor épanoui à l’entrée de la vieille ville. A Rufisque, les témoignages de satisfaction à l’endroit du préfet ne cessent de se multiplier surtout que l’anarchie avait fini par triompher de tous. Le préfet de Rufisque, Abdou Khadre Diop, est intransigeant et compte mener à termes ses objectifs. “Nous avons aussi noté une situation d’encombrement avec des véhicules et d’autres objets. Ce que nous pouvons dire, c’est que cette situation ne permet pas à ces apprenants, à ces élèves d’être dans de bonnes conditions » a-t-il confié. Pour le moment les populations approuvent et jubilent, les commerçants n’ont que leurs yeux pour constater les dégâts.
FADEL NDAW PUBLIE «UN PARCOURS AU FIL DE L’EAU»
La cérémonie de dédicaces du livre « Un parcours au fil de l’eau » aura lieu le samedi 29 juin 2024 à partir de 10 heures à l’hôtel King Fahd Palace sous la présidence du Dr Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Le livre tire les enseignements des 40 ans d’expérience de l’auteur dans le secteur de l’eau.
Le programme de la cérémonie va s’établir comme suit :
10h-11h : Arrivée des invités et vente du livre.
11h05-11h10 : Mot de l’éditeur (L’Harmattan)
11h10-11h20 : Présentation de l’auteur par Madio Fall
11h20-11h40 : Présentation de l’ouvrage par Amadou Diallo et Awa Niang Fall
11h40-11h45 : Mot de l’auteur Fadel Ndaw
11h45-12h45 : Discussions avec le public
12h45-13h : Mot de clôture du ministre
13h-15h : Cocktail et dédicaces.
Notre confrère Cheikh Tidiane Fall sera le maître de cérémonie.