UN COUP DE PROJECTEUR SUR TOUTES LES CREATIVITES AFRICAINES
Après le succès de la première édition, Dakar Séries, le festival panafricain des séries revient du 8 au 12 octobre 2024 à l’Institut français de Dakar. Le Comité d’organisation était face à la presse pour le dévoilement de la programmation de l’évènement
Après le succès de la première édition, Dakar Séries, le festival panafricain des séries revient du 8 au 12 octobre 2024 à l’Institut français de Dakar. Le Comité d’organisation a fait face à la presse pour le dévoilement de la programmation de l’évènement.
La capitale dakaroise va vibrer au rythme du cinéma africain à l’occasion de la 2e édition du Festival panafricain Dakar Séries prévue du 8 au 12 octobre prochains à l’Institut français de Dakar. Un collectif de jeunes professionnels du secteur audiovisuel africain, à l’instar de Issaka Sawadogo du Burkina Faso, Séraphine Angoula du Cameroun, Fatou Kandé Senghor et Rokhaya Niang du Sénégal, a fait face à la presse pour dévoiler la programmation. Pour l’équipe organisationnelle, cet événement se veut un tremplin pour la production audiovisuelle du continent. Cette année, Dakar Séries propose une compétition africaine de 15 séries venant de 10 pays (dont 3 du Sénégal) et une sélection perspective avec 6 séries internationales et des séances spéciales, tout cela sur grand écran. Le festival offre ainsi au public 5 jours de projection, des rencontres, de festivités avec des personnalités parmi les plus renommées du monde de la série africaine et internationale. Parmi les séries phares, on retrouve «Yaay 2.0» de Kalista Sy et «Wassanam» de Pape Abdoulaye Seck, qui représenteront le Sénégal, aux côtés de productions telles que Nazi Bubu (Tanzanie), Jib Darkoum (Maroc), Stout, (Afrique du Sud), Big Girl Small World (Kenya), No Bla-Bla (Burkina Faso) ou encore Cheta’am (Nigeria). «Pour la sélection des séries en compétition africaine longue, on retrouve Or Blanc, une série ivoirienne, Al Mouktafi (le disparu) du Maroc, Niabla de la Côte d’Ivoire, Dmou3 Lawlia de l’Algérie et Lex Africana du Sénégal», détaille le responsable programmation de Dakar Séries, Kana Frank. «Notre objectif était d’avoir des séries venant des quatre continents, et le challenge a été relevé. On dispose tout de même d’une sélection qui représente un bel échantillon de ce qui se fait de mieux actuellement sur le continent. Et on propose également une belle diversité en termes de pays, de genres, qui incarnent notre programmation», a-t-il ajouté.
Dakar Séries au cœur des émergences créatives africaines
En plus des projections, des rencontres professionnelles sont également au menu dans le cadre du Forum avec des ateliers, débats, masterclasses, deux résidences d’écriture, un concours de pitch et la journée de professionnels. Amina Awa Niang, coordinatrice du festival, a annoncé que le ministère de la Culture, à travers le Fopica, propose un prix d’un million de FCFA pour récompenser la meilleure série. «Nous sommes conscients que la production audiovisuelle du continent est riche et foisonnante. Et Dakar Séries voit ainsi l’occasion de mettre un coup de projecteur sur toutes les créativités qui se font sur le continent et en dehors aussi», indique Mme Niang. Avant d’ajouter que ce festival se positionne comme une réponse aux défis majeurs que rencontre l’écosystème audiovisuel africain, notamment en termes de structuration et de mise en réseau. «L’un des objectifs de Dakar Séries, c’est également de regrouper ces écosystèmes isolés et créer des énergies pour réfléchir sur les enjeux de structuration du secteur de l’audiovisuel. C’est un festival qui s’adresse en priorité à la jeunesse», a-t-elle conclu.