LEURS TERRAINS EMPORTÉS PAR LA VDN 3, DES TRAVAILLEURS DE LA POSTE INTERPELLENT LE PRÉSIDENT FAYE
La Coopérative d’Habitat And Tabax Kër (CHATAK) regroupant les travailleurs de La Poste lourdement impactée par le Projet de construction de la Voie de Dégagement Nord (VDN 3) a tenu ce samedi une Assemblée Générale sur son site situé au Lac Rose.
iGFM - (Dakar) La Coopérative d’Habitat And Tabax Kër (CHATAK) regroupant les travailleurs de La Poste lourdement impactée par le Projet de construction de la Voie de Dégagement Nord (VDN 3) a tenu ce samedi une Assemblée Générale sur son site situé au Lac Rose. Ces travailleurs ont livré aux nouvelles autorités de l’Etat un cri de détresse pour attirer leur attention sur les bouleversements crées par ce projet.
Selon le président de la coopérative M. Samba Yombé Mbodj, "la Chatak est une coopérative d’habitat créée en 2012 sous l’impulsion du SNTPT et l’accompagnement de la Direction Générale de La Poste. Cette Coopérative constituée essentiellement de Postiers est une réponse à la problématique de l’accès à la propriété foncière et un outil de promotion du logement social pour les travailleurs. Depuis sa mise sur pied, la coopérative a comme ambition et slogan « un postier un toit ». Aujourd’hui, la Chatak a acquis deux sites et attribué 550 parcelles aux travailleurs de la Poste".
C’est suite au communiqué de presse de la Préfecture de Rufisque en date du 13 octobre 2024 et les passages signalés sur les sites de la coopérative des délégations de la Commission Départementale de Recensement et d’Evaluation des Impenses (C.D.R.E.I) présidée par le Préfet du Département de Rufisque que le Bureau de la Chatak a entrepris des échanges épistolaires avec les Autorités administratives.
De ces échanges et des plans de nos sites superposés avec le dernier tracé de la VDN reçus des services de AGEROUTE, il est clairement établi que les deux sites de la Coopérative sont lourdement impactés. Il est important de signaler que le tracé initial de la VDN ne passait pas sur nos sites. En effet, des choix ont déjà été faits sur d’autres sites avant le nôtre. Nous ignorons les véritables motifs et fondements de ces changements de tracés et doutons de leur objectivité. Nous restons persuadés et convaincus que nos sites ont fait l’objet d’un ciblage prémédité.
L’arrêt des chantiers en cours par les autorités administratives a brisé le rêve légitime de plus de 500 attributaires dont des retraités. Ce Projet de construction de la VDN remet en cause 12 années d’économies et de sacrifices des vaillants Postiers déjà éprouvés par les difficultés de La Poste. La volonté et le courage des travailleurs de la Poste de s’affranchir du coût exorbitant du loyer est ainsi compromis par le Projet de la DVN.
Face à cette situation la Chatak : appelle ses membres à la solidarité et à la mobilisation pour la défense de leurs droits et la préservation de leur dû ; plaide auprès des partenaires financiers de l’Etat engagés dans ce Projet de construction de la VDN pour une prise en charge correcte des conséquences sociales, économiques et financières de plus de 500 ménages constitués de travailleurs de La Poste ; interpelle le nouveau Gouvernement et particulièrement les départements ministériels en charge du logement, des domaines et des routes à explorer les possibilité d’un contournement de nos sites à défaut garantir une gestion collégiale de ce dossier en tenant compte des lourds désagréments des populations impactées ; et lance un appel solennel à Son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Faye à ne pas signer le décret de cessibilité relatif au Projet de construction de la VDN sans un examen approfondi de ce dossier et une réparation préalable des préjudices subis par les populations impactées.
LE BURKINA CLASSÉ 1ER À L’INDICE GLOBAL DU TERRORISME 2023
Au cours des 13 années couvertes par le GTI, c’est la 1ère fois qu’un pays autre que l’Afghanistan ou l’Irak arrive en tête de l’indice, rapporte le journaliste spécialisé des questions de Jihadisme dans le Sahel, Abdou Khadre Cissé.
Selon l’Institut pour l’économie et la paix (IEP), le Burkina est désormais classé premier sur l’indice global du terrorisme en 2023. Au cours des 13 années couvertes par le GTI, c’est la 1ère fois qu’un pays autre que l’Afghanistan ou l’Irak arrive en tête de l’indice, rapporte le journaliste spécialisé des questions de Jihadisme dans le Sahel, Abdou Khadre Cissé.
D’après le même rapport, près de 2 000 personnes ont été tuées dans des attaques terroristes au Burkina Faso lors de 258 incidents, ce qui représente près d’un quart de tous les décès terroristes dans le monde, indique notre confrère.
Il ajoute qu’au Burkina, en 2023, les décès dus au terrorisme ont augmenté de 68%, même si les attaques ont diminué de 17%.
A noter aussi que l’épicentre du terrorisme s’est désormais définitivement déplacé du Moyen-Orient vers la région centrale du Sahel, en Afrique subsaharienne. Il y a eu un peu moins de quatre mille morts du terrorisme au Sahel en 2023, soit 47 pour cent du total.
Le Burkina, le Mali et le Niger représentent la plupart des décès dus au terrorisme dans la région, souligne Abdou Khadr Cissé.
LES ENGAGEMENTS DU PRESIDENT FAYE POUR LES FOYERS RELIGIEUX AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DU WEEK END
Les quotidiends du week-end traitent des engagements pris par le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour la modernisation des cités religieuses et les mesures de l’Etat pour lutter contre les accidents de la route
Dakar, 27 avr (APS) – Les engagements pris par le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour la poursuite de la modernisation des cités religieuses, lors d’une visite effectuée vendredi dans des foyers religieux à Dakar et les mesures de l’Etat pour lutter contre les accidents de la route sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à la mosquée omarienne où il a effectué la grande prière du vendredi et chez l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye.
‘’Le président s’engage à poursuivre la modernisation des cités religieuses’’, titre Le Soleil. Le journal rapporte que ‘’le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, s’est engagé à reprendre les travaux de la mosquée omarienne’’.
‘’Après avoir effectué la grande prière de vendredi, il a promis de renforcer et de multiplier les initiatives pour la modernisation des foyers religieux’’, écrit la publication.
‘’ Les gages de Diomaye au khalife de la famille omarienne et à l’Archevêque de Dakar pour la finition de la mosquée de la corniche et du sanctuaire marial de Popenguine’’, titre Vox Populi.
Bès Bi met en exergue ‘’les assurances de Diomaye à Thierno Madani’’ pour la poursuite des travaux de la mosquée omarienne en chantier.
‘’Après Touba et Tivaouane, le chef de l’Etat était vendredi chez la famille omarienne. Bassirou Diomaye Faye a effectué la prière du vendredi dans cette mosquée en chantier. Il a promis d’assurer la poursuite des travaux et sollicité des prières auprès du khalife, Thierno Madani Tall’’, écrit le journal.
Libération souligne qu”’ en compagnie de son directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, du secrétaire général de la Présidence, Oumar Samba Ba, du ministre des Transports aériens, Malick Ndiaye, du secrétaire d’Etat, Alpha Ba, et du député Abass Fall, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’ est engagé à finir les travaux de la mosquée omarienne et le sanctuaire marial de Popenguine’’. ‘’Les engagements du président’’, titre le journal.
“Cités religieuses : Diomaye magnifie l’œuvre de Macky’’, note pour sa part Les Echos. La publication indique qu’‘’après avoir assisté à la prière du vendredi à la mosquée de la famille omarienne, le chef de l’Etat a magnifié le travail accompli par son prédécesseur dans les cités religieuses’’.
‘’Une œuvre dont il s’est félicité et qu’il compte pérenniser en faisant plus et mieux. D’autant plus que les guides religieux sont des piliers de la cohésion sociale et de la stabilité du pays’’, rapporte le journal.
‘’Bassirou Diomaye Faye s’engage’’ pour la finition des travaux de la mosquée omarienne et du sanctuaire marial de Popenguine, affiche Source A.
Sud Quotidien s’intéresse aux vieilles relations entre les chefs d’Etat sénégalais et les foyers religieux et titre : ‘’L’éternelle quête de +baraka+’’. Le journal souligne que ‘’la prise de contact du nouveau chef de l’Etat avec la famille omarienne, via la prière du vendredi, comme lors de sa première visite officielle dans les grandes cités religieuses de Touba et Tivaouane ne sont pas une nouveauté au Sénégal’’.
‘’Plus qu’une simple visite pieuse, c’est une quête de bénédictions qui entre dans le cadre d’un rituel politique, au Sénégal, une coutume respectée depuis l’aube de l’indépendance. Les présidents de la République qui se sont succédé à la tête du pays ont chacun, à sa manière, donné un caractère quasi républicain à cette démarche’’, écrit le journal.
‘’Les relations avec les confréries religieuses musulmanes et le clergé catholique ont toutes été du coup marquées du sceau de la bonne entente et de l’interdépendance entre la sphère politique et religieuse. Avec en toile de fond la recherche de cette onction et cette +baraka+ dans la conduite des affaires de l’Etat’’, explique la publication.
Selon Le Quotidien, en effectuant la prière du vendredi à la mosquée omarienne et une visite auprès de l’Archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye‘’, le président Faye ‘’poursuit son pèlerinage’’.
DirectNews met en exergue les mesures annoncées par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, lors de sa visite à Yamong, un village du département de Koungheul, où un accident survenu jeudi a fait 14 morts et plusieurs blessés.
”El Malick annonce de fortes mesures ‘’, titre le journal. Il informe notamment qu”’une série de rencontres de tous les acteurs, pour une mise en œuvre rapide d’un plan d’actions axé sur la digitalisation du processus d’obtention de permis de conduire et de cartes grises est annoncée”, note le journal.
Le ministre a aussi évoqué ”le passage au permis à points et l’installation de centres de contrôle technique modernes des véhicules dans les huit pôles de développement d’abord, ensuite dans les 14 régions”, ajoute le journal.
Par Aoua Bocar LY-Tall
DE QUOI SE MÊLE FAOUZIA ZOUARI ?
J’ai lu avec étonnement l’article de l’écrivaine Faouzia Zouari dans Jeune Afrique qui se dit «révulsée par l’image. Celle du nouveau Président Sénégalais s’avançant à la tribune avec ses deux épouses » lors de son investiture.
Bés Bi le Jour |
Aoua Bocar LY-Tall |
Publication 27/04/2024
J’ai lu avec étonnement l’article de l’écrivaine Faouzia Zouari dans Jeune Afrique qui se dit «révulsée par l’image. Celle du nouveau Président Sénégalais s’avançant à la tribune avec ses deux épouses » lors de son investiture.
Ce qui est étonnant c’est que madame Faouzia Zouari semble être plus "RÉVULSÉE" par la vue d’un chef d’État avec ses deux épouses que par la polygamie, elle-même. «Du jamais vu, une telle scène dans l’espace politique contemporain», affirme-t-elle. Ignore t’elle que les musulmans sont polygames ? Ou alors, pour elle c’est plutôt du «cachez-moi cette 2e épouse que je ne saurai voir.» Pour une intellectuelle réputée être une défenseuse des droits des femmes, c’est là une position fort curieuse. Car, Mme Zouari semble préconiser qu’en dehors de la première, que les autres épouses doivent rester dans les placards, sans reconnaissance maritale et des droits qu’elle confère. Qu’elles souffrent en silence, elles et leurs enfants, comme ce fut le cas d’Anne Pingeot et sa fille Mazarine Pingeot qui, furent respectivement la seconde épouse et la fille d’un des grands présidents de la France contemporaine (1981 - 1995), feu le président, François MITTERAND (1916-1996).
Pendant 35 ans, mère et fille PINGEOT vécurent dans l’ombre, sans reconnaissance officielle, se contentant de ce que monsieur le président pouvait leur offrir en temps et en privilèges. Si madame Pingeot s’est murée dans le silence durant toute sa vie de "Seconde" (1961-1996), sa fille Mazarine née en décembre 1974 usera de l’écriture pour sortir de cette Omerta. Selon les Laurent Valdiguié qui mena une Enquête et produisit un rapport intitulé "Anne PINGEOT, la clandestine", un des membres de la famille Mitterrand lui a confié que : "Chez nous, tout le monde savait, mais personne n’en parlait jamais" (https://www.lejdd.fr/Polit ique/anne-pingeot-lamaman-de-mazarine-etl-amoureuse-deMitterrand-252897- 3107366).
Dans son livre "Bouche cousue" paru en 2005 (Édition Julliard), Mazarine y raconte les frustrations, les souffrances, les pleurs de sa mère, mais aussi sa propre quête existentielle et de reconstruction identitaire. Notons que son père ne la reconnaitra qu’à l’âge de 10 ans, soit, un 25 janvier 1984. Aussi, conformément à son testament, elle et sa mère, aurons quand même le droit d’assister aux funérailles du président Mitterand aux côtés de la première épouse de celui-ci, madame Danielle Mittérand et de ses demi-frères, Jean Christophe, et Gilbert Mittérand, respectivement leur ainée de 3 et de 6 ans. Est-ce le sort que madame Zouari veut qu’on réserve à la 2e épouse du président sénégalais, c’est-à-dire vivre dans l’ombre, dans la souffrance et sans aucun droit ?
Madame F.F., monsieur Bassirou Diomaye FAYE en a décidé autrement, en prenant totalement ses responsabilités. Vu qu’il a deux épouses, s’il s’était présenté avec une seule, n’est pas là qu’il aurait fait preuve d’opacité ? Il a choisi la transparence. Du même coup, il se conforme aux recommandations de sa religion, l’Islam qui limite le nombre d’épouses à quatre au maximum, mettant fin aux harems antéislamiques (10 à 300 épouses et plus). En effet, à la Sourate An-Nisa, verset 3 sur "Les femmes", Dieu a dit aux hommes : «Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent. Mais, si vous craignez de n’être justes avec celles-ci, alors une seule, …». C’est la raison pour laquelle, le président du Sénégal a donné le droit à chacune de ses deux épouses d’être présente à ses cotés en ce jour historique de son investiture. En fait, il a même innové. On ne peut que l’en féliciter. Et, les secondes, troisièmes et quatrièmes épouses devraient désormais "sortir des placards" et occupaient leur place de pleine épouse. Car, chacune d’elle est une première dame de la Nation. Comme vous le dit si bien, Mme Zouari, le président de la république du Sénégal a fait ce qu’«aucun président arabe ou africain n’avait osé …» Il a osé aussi ce qu’aucun monarque français n’avait osé faire. On sait que parmi ceux-ci, à coté de la Reine, avaient plusieurs compagnes dénommées les "favorites". Certaines ont vécu sous le même toit que leurs coépouses et ont eu des enfants légitimés. Le cas de Louis XIV (1638-1715) dit le "Roi Soleil" est un exemple hautement significatif dans cette pratique polygamique française.
Certes, je ne suis pas pour la polygamie, mais, je respecte la liberté de choix des femmes qui optent pour la polygamie. Madame Zouari devait en faire de même. Car, ce qu’elle affirme à savoir que «la polygamie n’est jamais un choix pour les femmes, mais une contrainte ;» est faux. La polygamie n’est pas toujours une contrainte. Beaucoup de femmes dont des européennes et des nord-américaines que j’ai personnellement connues ont eu à opter pour la polygamie. C’est d’ailleurs le cas, de la seconde épouse du président du Sénégal, madame Absa FAYE. Elle n’a pas été mariée contre son gré. C’est une femme majeure, moderne et hautement éduquée. C’est donc en toute connaissance de cause qu’elle a opté pour un mariage polygamique. Et, croyez-moi, c’est un mariage d’amour entre lui et le président FAYE ( https://actuguinee.org/ mme-absa-faye-etdiomaye-faye-voici-lhistoire-dun-professeur-etde-son-etudiante/ ), tout comme c’était le cas entre madame Anne Pingeot et le président de la France, François Mitterand. Leur différence, c’est que la première est officielle et dans la lumière alors que la seconde, fut dans l’ombre durant trente et cinq (35) années.
D’ailleurs, Mme Zouari at-elle pensé aux femmes qui partagent toute leurs vies, leur époux avec une multitude de maitresses de celui-ci ? N’est-ce pas là une forme de polygamie désordonnée ? Mesurez-vous leur degré de souffrances voire leur désarroi ? Cette situation, n’engendre elle pas autant, si non plus de "souffrance, d’injustice et de tensions familiales" que la polygamie officielle ? Pensons aux souffrances de Mme Danielle Mittérand face à la maitresse officielle de son mari de président ? Son cas est celui de plusieurs femmes dont certaines en Europe, finissent par se suicider.
Dans son article, madame Faouzi s’est montrée irrespectueuse à bien des égards. En plus du président du Sénégal, des femmes en mariage polygamique dont elle parle en termes d’être "exhibées", elle va jusqu’à condamner le Sénégal et son peuple, qui dit-elle : "… affiche un symbole aussi rétrograde et officialise, au sommet de l’État, une pratique inégalitaire par essence " Qu’appelle-t-elle d’ailleurs «tradition moderniste et démocratique» ? Est-ce marcher aveuglément dans les bottes de la Culture et la "Démocratie" françaises ? Il est vrai que les sénégalais-e-s sont beaucoup moins aliéné-e-s culturellement que les tunisien-e-s. En outre, par retenue et par respect de l’Autre, les Sénégalais-e-s tout comme les autres Africain-e-s ne se permettraient pas de dire ce qui les «révulsent» dans le gouvernement français. Alors, madame F.F., un peu de respect, SVP !
Fort malheureusement, bien qu’Africaine, madame Faouzi Zouari analyse la polygamie à l’aune d’une vision occidentale qui fait fi des réalités sociales des peuples, de leur foi, nie leur souveraineté culturelle et leur liberté de choix ; s’érigeant ainsi comme toujours en donneuse de leçons. Mais, cela ne passe plus à notre époque. À moins que sa devise ne soit, "parler de moi en bien ou parler de moi en mal, mais parler de moi", la franco-tunisienne, Faouzi Zouari devrait faire preuve de plus de retenue et de rigueur, mieux se documenter, tester la pertinence de ses points de vue avant de livrer aux yeux du monde les résultats de ses analyses dans des médias aussi prestigieux que Jeune Afrique.
LA PEAU, CET ORGANE !
Bédié Mbow, spécialiste en chimie organique - La peau est le plus gros organe du corps, notre protecteur
Bés Bi le Jour |
Maxime DIASSY & Adama Aïdara KANTE |
Publication 27/04/2024
Bés bi a donné la parole à un chimiste qui explique et décortique les composantes des produits utilisés, leurs manifestations et leurs effets. Dr Bédié Mbow, professeur assimilé en chimie organique à la Faculté des sciences et techniques de l’Ucad. Il s’arrête aussi sur la peau, cet organe qui subit la loi des «ennemis de la nature».
La peau est le plus gros organe du corps. Elle recouvre tout notre corps et nous protège contre les éléments nocifs de l’environnement comme les températures chaudes et les germes. La peau est importante pour de nombreuses fonctions corporelles. Elle participe à la synthèse de la vitamine D qui est essentielle à la croissance et à la santé osseuse. Cette vitamine D est indispensable pour fixer le calcium. Elle joue un rôle important dans le maintien de l’homéostasie phosphocalcique. Un déficit en vitamine D a pour conséquence des troubles de croissance chez l’enfant (rachitisme) et une augmentation du risque de fractures chez l’adulte (ostéomalacie). C’est pourquoi d’ailleurs, des cas de fracture des os deviennent de plus en plus fréquents chez les personnes en carence de vitamine D (généralement les dépigmentées).
La peur de vieillir, au prix de sa vie !!!
C’est quoi ce pigment nécessaire, mal aimé ? Mélanine
La mélanine est un pigment naturel qui entre en jeu dans la couleur de notre peau, nos poils, nos cheveux et nos yeux. En effet, sa concentration est environ la même chez tous les êtres humains. Ce qui nous différencie, c’est la concentration en pigment, qui elle, est inscrite dans nos gènes. En effet, on reste tous différents, certains sont clairs et d’autres le sont moins ! Son rôle essentiel est de nous protéger contre les dommages cutanés comme les rayons ultra-violets (UV) lors d’une exposition au soleil.
Où se situe la mélanine ?
La mélanine est synthétisée par le mélanocyte. Le mélanocyte est situé à la jonction entre le derme et l’épiderme, c’est-à-dire dans la couche basale. Pour faire simple : au milieu de la peau A la base, les agents à vertu dépigmentant sont couramment utilisés en dermatologie dans le traitement des troubles de la peau, principalement dans l’hyperpigmentation (excès de mélanine) post-inflammatoire et dans le mélasma. L’efficacité de ces agents a conduit à détourner leur usage, à des fins non thérapeutiques, dans la dépigmentation volontaire (DV) avec comme objectif l’éclaircissement du teint naturel de la peau. Cette pratique, de plus en plus répandue en Afrique subsaharienne, est devenue un réel problème de santé publique car elle entraîne de graves complications à la fois dermatologiques et systémiques. Ce phénomène «de mode» révèle un aspect socio-anthropologique certain qui assimile la couleur noire de la peau à une vision négative et inférieure de l’être humain. En ce qui concerne la dépigmentation de la peau, l’inverse du processus se produit. On remarque une diminution de la production de mélanine, principalement attribuable à la détérioration des cellules responsables de la synthèse de ce pigment, ce qui entraîne un dysfonctionnement Comme évoqué précédemment la dépigmentation de la peau se manifeste par une altération de la couleur de la peau, résultant à une diminution, voire une absence totale de mélanine dans certaines zones.
Ce pigment protège l’ADN des rayons du soleil (UV)
La molécule d’ADN, également connue sous le nom d’acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C’est le «plan détaillé» de notre organisme aussi appelé «code génétique» : l’ADN contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps. L’ADN est organisé en gènes, qui sont des segments spécifiques de cette molécule, et chaque gène code pour une protéine ou une fonction biologique particulière. La plupart des dommages à l’ADN causés par du rayonnement comportent des modifications chimiques des nucléotides qui provoquent l’apparition de liaisons chimiques qui ne devraient pas être là. Ces liaisons chimiques altèrent la forme de l’ADN. Cette altération a pour conséquence : un état de dormance irréversible, connu sous le nom de sénescence ; une mort par suicide cellulaire, également connue sous le nom d’apoptose ou mort cellulaire programmée ; une division cellulaire non contrôlée qui va conduire à la formation d’une tumeur cancéreuse.
Tous ces produits, soit de synthèse ou «d’origine naturelle» sont à la base des médicaments qui doivent être utilisés sous prescription médicale et à des doses bien maitrisées et bien contrôlées. Aujourd’hui, il est établi que les femmes utilisent ces produits pour d’autres fins, sans contrôle et sans se soucier, soit par ignorance, soit par négligence, des effets secondaires sur leur santé. Étant des antioxydants (comme la vitamine C), le rôle principal de ces produits est de protéger nos cellules des radicaux libres et autres molécules réactives à l’oxygène et en stimulant le métabolisme et la prolifération des cellules. Leur fonction principale est d’éliminer de manière efficace ces radicaux libres afin de rétablir un équilibre au sein de l’organisme. Ces radicaux libres sont responsables de la modification de l’ADN dans l’organisme, donc pouvant entrainer un cancer entre autres maladies dégénératives. Le glutathion est un antioxydant fabriqué naturellement par le corps dans le foie à partir de trois acides aminés : l’acide glutamique, la glycine et la cystéine. C’est un produit censé induire une dépigmentation cutanée. Il faut noter que si la vitamine C a effectivement des propriétés prouvées sur la prévention et le traitement des taches cutanées, il n’en est rien pour le glutathion. Pire encore, il est possible, d’après sa composition chimique (phénol), que son utilisation au long cours entraîne la fabrication de toxines cancérigènes appelées quinones. Au Ghana voisin par exemple, les autorités ont émis une alerte en octobre 2021 : les injections de glutathion «posent un risque significatif pour la santé» avec des «effets secondaires toxiques pour le foie, les reins et le système nerveux», ou pouvant engendrer le «syndrome de Stevens Johnson», un pourrissement de la peau.
LE GLUTATHION EST UTILISE POUR LE PARKINSON OU L’ALZHEIMER
Depuis un certain temps, l’utilisation de la glutathion cause énormément de dégâts avec des cancers de la peau mortels. Dr Hadi Hakim, dermatologue, s’est penché sur la question il y a quelques semaines à l’émission Encore+ de la 2S Tv.
Bés Bi le Jour |
Maxime DIASSY et Adama Aïdara KANTE |
Publication 27/04/2024
Depuis un certain temps, l’utilisation de la glutathion cause énormément de dégâts avec des cancers de la peau mortels. Dr Hadi Hakim, dermatologue, s’est penché sur la question il y a quelques semaines à l’émission Encore+ de la 2S Tv.
«Le glutathion se vend en pharmacie et pas ailleurs»
«Le glutathion est un médicament qui se vend en pharmacie et personne n’a le droit de le vendre en dehors de l’officine. Sinon, cela s’appelle les médicaments de la rue. C’est un produit qu’on utilise pour les maladies neurodégénératives comme le Parkinson, l’Alzheimer. C’est une injection pour soigner le patient. Mais quand on l’injecte à un patient, il y a un effet secondaire puisque ça rend claire la peau du malade. C’est pourquoi je dis que ce sont des produits qui ne se vendent pas n’importe où, encore moins qu’on injecte à une personne qui n’est pas atteinte de ces maladies précitées. Parce que ce produit n’est pas purifié pour le sang. Ensuite, il y a un protocole pour le prendre. On ne peut pas l’injecter chaque jour encore moins tous les deux jours. Parce qu’il peut provoquer plusieurs complications. Quand la peau s’éclaircit, alors que vous êtes en Afrique, il y a le soleil et cela peut provoquer le cancer de la peau. C’est pourquoi le taux du cancer de la peau est très élevé sur le continent, notamment au Sénégal. C’est aussi le cas chez des Européens qui sont en Australie qui a le même climat que Sénégal. Du coup, la première cause de maladie en Australie c’est le mélano, c’est-à-dire le cancer de la peau et c’est ce qu’on a commencé à avoir au Sénégal. Il faut éviter les produits éclaircissants au maximum».
«Ceux qui prescrivent le glutathion ne sont ni des infirmiers, ni des médecins»
«Le constat est là. On le trouve sur le marché parallèle, dans la rue. Il y’en a même qui, à visage découvert, le vendent sur Facebook, Tik-tok, Instagram à des prix variant entre 50 000 FCFA et 200 000 FCFA. Or, ces personnes-là ne sont ni des infirmiers, ni des des médecins ou des professionnels de la santé en général. Le jour où vous aurez une complication, elles fuient leurs responsabilités. Nous, en tant que médecins, si nous faisons un acte médical, nous assumons totalement toute notre responsabilité».
«Nous ne connaissons aucun médecin qui injecte le glutathion à une personne»
«Par rapport à l’injection du glutathion pour le xessal, nous dermatologues du Sénégal, jusqu’au jour d’aujourd’hui, nous ne connaissons aucun dermatologue ou médecin qui injecte le glutathion à une personne. Je ne l’imagine d’ailleurs pas un seul instant. Personnellement je ne prescris ce médicament à personne. Et 99,9% des dermatologues que je connais idem. Parce que nous sommes contre l’éclaircissement volontaire. Nous sommes d’ailleurs en train de nous battre, dans le cadre d’une association qui s’appelle Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aida) contre ce fléau. Parce que nous sommes fatigués dans nos consultations de voir les complications que la dépigmentation engendre dans ce pays. Or, notre rôle c’est de soigner les problèmes de dermatologie et non les complications de la dépigmentation».
«L’injection du corticoïde aux fesses peut donner l’obésité, le diabète ou l’hypertension»
«S’agissant du corticoïde, c’est aussi un médicament qu’on ne peut avoir que dans une pharmacie. C’est un excellent médicament pour soigner plusieurs maladies. Par exemple, les cas de Covid extrême, les maladies comme le lupus ou arthrose. Par ailleurs, contrairement à une idée répandue, quand on vous injecte tous les jours ou toutes les semaines ou encore tous les mois le corticoïde au niveau des fesses, cela ne les fait pas grossir. Mais ça cause de l’obésité et au bout de quelques semaines, vous aurez le diabète, l’hypertension partielle, des vergetures, des difficultés à la cicatrisation, un faible poids de naissance. C’est vrai que vous aurez la peau très claire, mais est-ce que ça vaut la peine de se retrouver avec autant de maladies. La réponse est non»
Par Papa Chimère Diop
IMPATIENCE ET INDISCIPLINE : LES VÉRITABLES ENNEMIS DU PROGRÈS SÉNÉGALAIS
Il est temps pour nous, Sénégalais, de reconnaître que chaque minute passée dans l'impulsivité et le désordre nous éloigne de nos objectifs de nation prospère et harmonieuse. Nous devons apprendre à donner du temps au temps, à respecter les processus
Dans les rues tumultueuses de Dakar, où la cacophonie des klaxons rencontre le ballet chaotique des motos et des piétons, on découvre le visage de l'indiscipline et de l'impatience qui caractérisent notre société. Ce n'est pas seulement une question de circulation; c'est une métaphore élargie de notre comportement collectif. À peine trois semaines après l'arrivée d'un nouveau gouvernement, une vague de critiques précipitées a déjà déferlé, reflétant une tendance nationale à l'impatience, qui, lorsqu'elle est combinée à une indiscipline chronique, menace de saper les fondations de notre progrès.
Cette impatience manifeste s'illustre par une attente irréaliste de changements immédiats, ignorant les complexités des défis hérités et les nécessités du temps pour les surmonter. L'indiscipline, quant à elle, se traduit par un refus de se conformer aux règles, une préférence pour les raccourcis au détriment du bien commun. Ensemble, elles forment un cycle destructeur, engendrant un environnement où le stress et l'anxiété prévalent, exacerbant les tensions sociales et mettant en péril notre santé collective.
Les effets de ce double fléau ne se limitent pas aux embouteillages, mais imprègnent chaque secteur de notre vie, de l'éducation à l'économie, de la politique à la gestion quotidienne des affaires publiques. L'impatience et l'indiscipline affaiblissent notre tissu social et économique, inhibent l'innovation et retardent les réformes essentielles.
La solution réside dans une prise de conscience collective de la nécessité de briser ce cycle. Nous devons valoriser la patience non seulement comme une vertu mais comme un impératif stratégique pour le développement durable. La discipline doit être perçue non comme une contrainte mais comme la clé de voûte d'une société respectueuse et ordonnée.
Il est temps pour nous, Sénégalais, de reconnaître que chaque minute passée dans l'impulsivité et le désordre nous éloigne de nos objectifs de nation prospère et harmonieuse. Nous devons apprendre à donner du temps au temps, à respecter les processus et à persévérer avec intégrité. La transformation que nous désirons commence par un changement dans nos attitudes quotidiennes et nos actions.
Ce changement de perspective est impératif pour notre avenir. Si nous parvenons à intégrer la patience et la discipline dans notre quotidien, nous ne ferons pas seulement avancer notre société sur la voie du progrès, mais nous élèverons également la qualité de notre coexistence.
Chaque Sénégalais est appelé à contribuer à cet effort. Partagez cet appel, engagez-vous dans le dialogue, et surtout, pratiquez la patience et la discipline. Ensemble, façonnons un Sénégal qui ne se contente pas de rêver à un avenir meilleur, mais qui agit concrètement pour le réaliser.
Par Moussa DIOP
L'APPEL À CANDIDATURE POUR LES POSTES : UNE REFORME QUI SEMBLE IRRÉALISABLE POUR L’INSTANT
Le défi consiste à réaliser ces changements sans compromettre la cohésion et la stabilité politiques.
Les premières nominations réalisées sans appel à candidatures ont été accueillies avec un mélange de satisfaction et de scepticisme, soulevant des questions sur la cohérence entre les engagements de campagne et les actions du gouvernement. L'engagement du Président Bassirou Diomaye FAYE dans son livre-programme, affirmant que : « Nous consacrerons l'appel à candidatures pour certains emplois de la haute fonction publique et du secteur parapublic, et normaliserons les recrutements civils et militaires par des concours, garantissant ainsi l'égalité des chances », figure parmi les promesses les plus séduisantes. Toutefois, réaliser une telle réforme en quelques semaines semble irréaliste, surtout compte tenu des priorités et de la nécessité d'efficacité.
Il est néanmoins encourageant de voir les premières nominations et d'espérer que l'État poursuivra le processus pour faire fonctionner le gouvernement de manière optimale. La confiance accordée aux jeunes lors des premières nominations témoigne de l'engagement envers le renouvellement et la diversification de la haute fonction publique.
La promesse d'appels à candidatures pour certains postes de la fonction publique est certes louable, mais elle doit être mise en œuvre avec précaution pour éviter des conséquences indésirables. Une transition rapide vers un mode de recrutement basé sur des appels à candidatures peut perturber la stabilité institutionnelle et générer des conflits politiques internes. Le défi consiste à réaliser ces changements sans compromettre la cohésion et la stabilité politiques. Les appels à candidatures ouverts peuvent offrir des opportunités équitables à tous les citoyens, mais ils peuvent aussi comporter des risques. Par exemple, des profils recrutés uniquement pour leurs compétences techniques pourraient ne pas partager les valeurs ou les convictions politiques du gouvernement, créant ainsi des tensions internes. Car la première condition de nomination c'est la confiance du chef et la loyauté à son égard.
Pour mener à bien cette réforme, une réflexion approfondie est nécessaire. Un comité impartial pourrait aider à définir les modalités de mise en œuvre et proposer des recommandations éclairées. L'adoption d'une approche collaborative, impliquant gouvernement, société civile et citoyens, pourrait garantir le succès de cette réforme et contribuer à bâtir un avenir plus juste pour le Sénégal.
En soutenant cette initiative, nous exprimons notre confiance envers le gouvernement et son engagement envers une gouvernance plus transparente et équitable. Avec des actions concrètes, le gouvernement peut démontrer son dévouement à des valeurs solides, car dans le domaine complexe de la politique, la transformation réelle découle des actes, qu'ils soient modestes ou audacieux.
Moussa DIOP est le président du Parti Sénégal Debout
LA JEUNESSE FEMININE EST EN DANGER
La coordinatrice de l’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle tire la sonnette d’alarme. Dr Astou Diouf Kébé, dermatologue, s’indigne de la présence des produits de dépigmentation qui inondent le marché.
Bés Bi le Jour |
Maxime DIASSY et Adama Aïdara KANTE |
Publication 27/04/2024
La coordinatrice de l’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle tire la sonnette d’alarme. Dr Astou Diouf Kébé, dermatologue, s’indigne de la présence des produits de dépigmentation qui inondent le marché.
Quelles sont les conséquences à court terme de la dépigmentation par voie intraveineuse ?
Les conséquences liées à cette pratique qui est la dépigmentation artificielle sont nombreuses à plus ou moins long terme. Et cela, quels que soient l’intensité et le type de produit utilisé. A court terme, on peut citer l’examen de contact. Le patient peut utiliser le produit auquel il est allergique et au cours de l’application, il peut développer des examens. Alors, l’autre complication avec des effets secondaires à type d’irritation ou de brûlure. Parce que des fois, les patientes peuvent utiliser des produits corrosifs ou bien à très haute concentration qui, une fois appliqués sur le corps peuvent entraîner une brûlure carrément. Les dermites caustiques sont fréquentes.
Les conséquences à moyen terme sont-elles dramatiques ?
A moyen terme, nous notons des complications infectieuses. C’est l’ensemble des complications bactériennes, parasitaires ou mycosiques. Ces produits-là que l’on utilise surtout sont des dermocorticoïdes (hydroquinone, mercures ou le glutathion). Ils entraînent une immunodépression locale. C’est-à-dire, ils affaiblissent les défenses qui sont sur la peau. C’est ce qui fait que la femme a plus de risques de faire des abcès à répétitions, des folliculites. Dans les complications bactériennes, il faut citer la dermique hypodermique bactérienne. C’est une infection bactérienne qui atteint le plus souvent les jambes et d’autres localisations possibles, parfois même le visage. C’est une complication potentiellement grave. Ça fait partie des urgences. Et la prise en charge se fait en hospitalisation. Comme complications, nous avons l’acné, des vergetures qui sont liées à l’utilisation des produits contenant des dermocorticoïdes.
Ces produits peuvent-ils provoquer des troubles ?
Dans le long terme, il faut citer les troubles à type d’hyperpigmentation. Parmi ces troubles on peut avoir l’hyperpigmentation en lunette. Ce sont des tâches noires qui se forment autour de l’œil. Ou encore une tâche un peu brunâtre qui peut se localiser au niveau du visage. Soit c’est le visage ou la nuque, le haut du dos. Tous les cancers cutanés liés à la dépigmentation artificielle sont localisés sur ces placards d’ochronose exogène. Le diabète fait partie des complications à long terme.
Pour les injections intraveineuses, le glutathion reste-t-il fondamental ?
Le glutathion fait partie des produits dépigmentants. Il faut savoir qu’il est plus utilisé dans le traitement de certaines maladies neurologiques. Il a été détourné de son action thérapeutique. Les risques, c’est plus les toxidermies. Tu as l’impression qu’on t’a versé de l’eau chaude. Donc, tu te brûles tout le corps. Et ça peut donner des complications rénales à type d’insuffisance rénale. Il faut savoir que la peau est vascularisée. Par conséquent, ces dermocorticoïdes que l’on utilise à long terme peuvent induire un diabète ou une hypertension artérielle. Parce qu’il y a ce qu’on appelle un passage systémique. Il y a une petite partie qui arrive toujours à passer à travers la peau et à aller dans le sang.