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26 février 2025
LE CIMENT SENEGALAIS SOULAGE
A la suite de l’annulation de la hausse des droits d’entrée en Gambie sur le ciment sénégalais, la Chambre des mines du Sénégal adresse ses félicitations aux chefs d’Etat sénégalais et gambien.
A la suite de l’annulation de la hausse des droits d’entrée en Gambie sur le ciment sénégalais, la Chambre des mines du Sénégal adresse ses félicitations aux chefs d’Etat sénégalais et gambien.
Ouf de soulagement chez les cimentiers sénégalais. Via un communiqué de la Chambre des mines du Sénégal (Cmds), ils se félicitent de la suspension de la hausse de 500% des droits d’entrée sur le ciment en provenance du Sénégal.
«Une fois au courant de la hausse intervenue au courant de la semaine dernière, la Cmds en a aussitôt informé les autorités sénégalaises. Lesquelles ont évoqué la question avec leurs homologues gambiens lors de la visite, samedi 20 avril 2024 à Banjul, du chef de l’Etat sénégalais.
La hausse ayant finalement été suspendue en attendant son officialisation administrative, la Cmds se réjouit de cette issue heureuse et adresse ses chaleureuses félicitations à Bassirou Diomaye Faye, à son Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement», mentionne cette association privée regroupant une cinquantaine d’entreprises minières et sous-traitantes au Sénégal.
Son président, Ousmane Mbaye, par ailleurs Directeur général de Dagonte cement Senegal Sa, et ses pairs tiennent également à remercier le chef de l’Etat gambien, Adama Barrow, qui, selon eux, «a su trouver une solution heureuse à cette question. Ce faisant, il demeure fidèle à l’esprit des relations historiques et fraternelles unissant les deux pays».
Les cimentiers sénégalais rappellent que «le marché gambien représente un débouché important pour les exportations de ciment en provenance du Sénégal et, par conséquent, contribue à l’équilibre de sa balance commerciale».
UN NOUVEAU MASSACRE IMPUTÉ À L'ARMÉE AU BURKINA FASO
"Les soldats voulaient s'assurer qu'il n'y avait pas de survivants, parce qu'avant de partir ils ont tiré plusieurs fois sur des personnes qui étaient déjà à terre", rapporte un jeune homme de 25 ans, seul survivant d'une famille de 17 personnes selon HRW
(SenePlus) - Au moins 223 civils, dont 56 enfants, ont été exécutés le 25 février dans les villages de Nodin et Soro, dans le nord du Burkina Faso, par leur propre armée selon un rapport de Human Rights Watch (HRW). Cité par Le Monde, l'ONG a recueilli les témoignages glaçants de 14 rescapés de cette tuerie, l'une des pires depuis le début de l'insurrection djihadiste en 2015.
D'après les survivants, des soldats burkinabè ont ordonné aux villageois de sortir de leurs maisons avant de les regrouper par sexe et âge, puis de tirer sur eux à bout portant, "achevant ceux qui étaient encore vivants". Une femme de 32 ans raconte avoir vu "des morts tomber sur elle" après que les militaires aient ouvert le feu sans sommation en les traitant de "terroristes".
"Les soldats voulaient s'assurer qu'il n'y avait pas de survivants, parce qu'avant de partir ils ont tiré plusieurs fois sur des personnes qui étaient déjà à terre", rapporte un jeune homme de 25 ans, seul survivant d'une famille de 17 personnes selon HRW.
Pour enterrer les 223 victimes, les villageois ont dû creuser 11 fosses communes, certaines réservées aux femmes, d'autres aux enfants. "Dans la quatrième, nous avons mis des enfants de 6, 7 et 8 ans", témoigne un résident âgé de 23 ans.
Malgré l'ouverture d'une enquête par la justice, aucune conclusion n'a été rendue publique à ce jour. C'est le silence officiel, comme pour les autres massacres présumés de civils par l'armée ces derniers mois, pointe Le Monde.
Le ministre burkinabè de la Sécurité a même salué "le professionnalisme" de ses troupes quelques jours après ce drame, officialisant la nouvelle "stratégie antiterroriste de rupture" du régime militaire.
Mais cette politique sécuritaire n'a fait qu'attiser un cycle de violences meurtrier. Depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Traoré en septembre 2022, au moins 7000 personnes ont été tuées selon l'ONG Acled.
Face à cette situation tragique, une partie de la société civile tente encore de se faire entendre, au péril de sa liberté. Un blogueur relayant l'insécurité dans l'Est a ainsi été enlevé fin avril, comme d'autres voix critiques arrêtées ou portées disparues par le régime ces derniers mois.
PREPARATION DE LA FETE DU TRAVAIL, LES MISES EN GARDE DU BEN A MOUSSA CISSOKHO
Au sein du Syndicat unique des travailleurs municipaux du Sénégal (Sudtm), on ne parle plus le même langage. Le Ben demande au Secrétaire général de ne pas engager le syndicat ce 1er mai.
Au sein du Syndicat unique des travailleurs municipaux du Sénégal (Sudtm), on ne parle plus le même langage. Le Ben demande au Secrétaire général de ne pas engager le syndicat ce 1er mai.
Que Moussa Cissokho se le tienne pour dit. Les membres du Bureau exécutif national (Ben) du Syndicat unique des travailleurs municipaux du Sénégal (Sudtm) n’accepteront pas qu’il reçoive ou dépense le moindre franc sur les subventions attendues en perspective de la Fête du travail du 1er mai. En réunion vendredi pour se pencher sur la situation du syndicat, les membres du Ben ont animé un point de presse mercredi à la mairie de Rufisque pour informer sur les décisions issues de la rencontre. «Le Bureau exécutif national s’est réuni vendredi et plusieurs décisions ont été prises à l’issue de la rencontre.
Décision a été prise par le Ben de porter plainte contre Moussa Cissokho pour qu’il arrête d’agir et de parler au nom du syndicat», a soutenu Abdoulaye Malick Guèye, 1er Secrétaire général adjoint du syndicat. «Nous sommes à la veille de l’organisation de la Fête du travail avec différentes subventions qui parviennent au syndicat. Nous le mettons en garde (…) Nous lui disons que cet argent ne lui appartient pas ; il appartient aux travailleurs et l’argent doit par conséquent revenir au bureau légalement constitué», a enchaîné M. Guèye, assurant que le congrès tenu en présence des délégués départementaux a mis en place une nouvelle équipe dirigée par Mbaye Sow comme Secrétaire général national. Ce dernier s’est voulu d’ailleurs catégorique sur le sujet.
«Il n’a ni la légitimité ni la reconnaissance juridique. Nous lui lançons un dernier appel. (…) Nous nous disions qu’il allait revenir à la raison et restituer au Sudtm ce qui lui appartient, mais ce n’est pas encore le cas. Ce qui est plus grave, il continue d’agir et de parler au nom du syndicat. Le Sudtm a décidé de porter plainte contre ce monsieur pour faux et usage de faux», a insisté le Secrétaire général Mbaye Sow. Il a aussi brandi, parmi les décisions prises lors de la réunion du Ben, une probable plainte contre M. Cissokho en cas d’utilisation des subventions octroyées au syndicat.
«Nous avons appris que la Ville de Dakar et d’autres organisations sont en train de donner des subventions au Sudtm. Ce sont des subventions auxquelles il n’a pas droit. Si d’aventure il se mettait à utiliser cet argent, le Sudtm va le poursuivre pour faux et usage de faux et détournement de fonds», a noté M. Sow qui, dans la dynamique, appelle Moussa Cissokho à la restitution des biens, meubles et immeubles, du Sudtm.
Le tout premier congrès du Sudtm, organisé le 24 mars 2024 à Rufisque, a élu Mbaye Sow Secrétaire général, en remplacement de Sidya Ndiaye. Moussa Cissokho qui, selon Abdoulaye Malick Guèye, a été convoqué «par voie d’huissier» pour participer au congrès, ne s’y est pas présenté. «Il se considère comme le Secrétaire général jusque-là», dit-il.
PAPE ALÉ NIANG À L'ÉPREUVE DU PLURALISME
Ce journaliste combatif, qui a lutté contre la mainmise du précédent régime sur les médias, hérite d'une lourde responsabilité à la tête de la RTS : transformer en profondeur une télévision publique accusée de servir la parole officielle
(SenePlus) - Au Sénégal, la nomination de Pape Alé Niang à la présidence de la Radio-télévision sénégalaise (RTS) ne passe pas inaperçue. Comme le souligne Le Monde, "Si la pratique d'une nomination décidée en haut lieu n'a pas changé, l'arrivée de Pape Alé Niang à la tête de l'audiovisuel public au Sénégal, mercredi 24 avril, est annonciatrice d'un changement de ligne éditoriale."
L'ancien directeur du média en ligne privé Dakar Matin, incarcéré à plusieurs reprises sous la présidence de Macky Sall, jouit d'une popularité certaine mais reste un personnage clivant, même au sein de la profession journalistique. Considéré comme "proche" voire "partisan" du nouveau Premier ministre Ousmane Sonko, Pape Alé Niang a, ces dernières années, multiplié les chroniques très critiques du pouvoir, "au prix de sa liberté quelques fois", selon Le Monde.
Cette nomination soulève des interrogations sur l'indépendance de la RTS, traditionnellement accusée de reproduire la ligne du gouvernement. "Il y a une quasi-main mise de la direction générale et de ses principaux collaborateurs sur tout ce qui doit passer au Journal télévisé. Tout discours contraire à la ligne tracée est censuré", confirme Mamadou Ndiaye, enseignant-chercheur au CESTI, cité par Le Monde.
Pour démentir les accusations de partisanisme, Pape Alé Niang rétorque qu'il recevait les mêmes reproches lorsqu'il ouvrait son micro à d'autres figures politiques. Mais les critiques les plus virulentes portent sur la déception face aux engagements du Pastef, qui s'était engagé à soumettre les postes à un appel à candidatures pour encourager le mérite. "Je croyais que le nouveau régime allait vraiment faire un appel à candidatures pour garantir la liberté des journalistes, changer le fonctionnement pour que le pluralisme soit une réalité", reconnaît avec déception un journaliste de la RTS cité par Le Monde.
Malgré les critiques, certains espèrent que Pape Alé Niang saura relever le défi. "Il a de l'expérience pour avoir été reporter, présentateur d'émissions, directeur de chaîne de télévision", estime Mama Moussa Niang, secrétaire général du Synpap, cité par le quotidien français. Reste à voir si le nouveau patron saura faire preuve de tolérance à la diversité des opinions dans les programmes de l'audiovisuel public, comme s'y est engagé le porte-parole du gouvernement.
Par Assane Gueye
MALHEUR AUX VAINCUS
Brennus, le Gaulois, l’avait dit aux Romains. Vae victis, malheur aux vaincus. Les vainqueurs ont toujours le beau rôle. Ils écrivent l’histoire. La dernière élection présidentielle est déjà de l’histoire ancienne.
Brennus, le Gaulois, l’avait dit aux Romains. Vae victis, malheur aux vaincus. Les vainqueurs ont toujours le beau rôle. Ils écrivent l’histoire. La dernière élection présidentielle est déjà de l’histoire ancienne. Les vieux routiers ont pris un coup de vieux et le couperet est tombé. Des plus jeunes qui tombent en politique ont appris à leurs dépens que cette forme d’engagement requiert du métier. C’est un univers glauque truffé de coups de théâtre. Être une bête de scène politique ne suffit plus. Il faut être rock and roll. Anticonformiste. Antisystème. Être aux antipodes de tout ce qui est antédiluvien. Mais il n’est pas sûr que le déluge du 24 mars soit un déclic. Car il y a un hic. Les nouveaux gouvernants gouvernent de plus en plus des citoyens qui savent aller voter le dimanche sans histoire mais savent aussi se montrer ingouvernables. Une chose est donc de profiter du suffrage universel, une autre est d’avoir des qualités exceptionnelles de prestidigitation pour imager les recettes miracle. Le premier outil du parti de la victoire n’est pas de vendre du vent. C’est de vendre du rêve. Son cauchemar à lui est de se rendre tout de suite compte que la critique est aisée mais l’art est difficile. Surtout quand on est caricaturé en novice. La position de commentateur est commode. Celle qui fait de vous acteur et responsable est complètement différente. Dans la rue, la démagogie est permise. Au pouvoir, on vit un rêve éveillé où le droit à l’erreur ou de se tromper n’existe pas.
Vendre du rêve, pas du vent
Les rêves les plus longs ont toujours une fin. Les élections virent au référendum. L’électeur n’a pas le même référentiel que celui qui brigue ses suffrages. Les professionnels de la politique découvrent l’amateurisme et le défaitisme. Dans le monde bigarré des gens défaits figurent aussi les gens démesurément ambitieux. Les débutants et désabusés qui faisaient semblant d’y croire échouent à la première tentative. Ils étaient aussi nombreux tous ceux qui se croyaient indispensables parce que soi-disant une bonne étoile avait tissé leur destin. Faisant bande à part ou coalisés, les éclopés sont couturés de cicatrices et auront du mal à panser les blessures. Insubmersible depuis son installation, Benno bokk yaakar était en fait un tigre de papier. Il a suffi d’un seul homme pour que le rouleau compresseur soit au bout du rouleau. Le jour n’est plus loin avant que l’appareil tombé en désuétude ne vole en mille morceaux. Il n’y a plus de pilote dans l’avion. La locomotive Apr avait déjà déraillé. Une famille politique sans franche camaraderie se fait mal tout seul. L’émotion de la cinglante défaite ne peut justifier une motion de censure. Le bon sens du bon perdant, c’est la motion de bienveillance. Il est trop tôt de penser à une quelconque revanche. Prématuré de sortir de sa tanière. Les grands blessés de guerre sont aussi incarnés par des individualités en chair et en os. Personnaliser le débat ne garantit pas un débat de fond. Mais il s’agissait de rendez-vous d’un homme ou d’une femme avec son peuple. Un homme ou une femme exceptionnel.
Faire l’histoire et les histoires commencent
Nommons donc les choses et les êtres. Amadou Ba n’a rien fait pour éviter d’être tiré vers le bas. Passer son temps à cacher son jeu se paie cash. Autre grand gâchis, Idy qui se voyait 4ème président n’est même pas le numéro 5. Il en avait toutes les aptitudes. Mais en a-t-il eu l’attitude ? Toute idylle est basée sur la confiance. Quand elle n’est plus là, la méfiance est une idée qui se répand. Autre mésaventure, celle de Khalifa. Son manque de magnétisme et la présence d’un phénomène qui grille la politesse ont été chao- tiques pour son aventure. Même le champion du Pds n’aurait pas fait le poids dans ces circonstances. En quelque sorte, Karim a été sauvé par le Conseil constitutionnel. Loin du spectacle, il s’est contenté de donner une consigne de vote. La démocratie est un spectacle sans spectateur. Les absents ont toujours tort. Redresseurs de tort et juges de paix, les Sénégalais s’attendent maintenant à un spectacle féerique de la part de ceux qu’ils ont choisis. Si les nouveaux dirigeants ne font pas de bons choix et manquent leur cible, ils seront très vite la cible des détracteurs qui surgiront de partout. Malheur aux vaincus mais gare aux maladresses. Les vainqueurs font l’histoire. En même temps, les histoires commencent pour eux.
14 MORTS SUR LA ROUTE DE KOUNGHEL, LA REACTION DU MINISTRE DES TRANSPORTS
"On ne peut pas continuer à tuer des Sénégalais parce que tout simplement on est à la quête effrénée du gain facile et qu’on peut se permettre de surcharger les bus en marchandises et ne pas avoir le traitement qu’il faut", dit-t-il.
Le bilan provisoire de l’accident sur la route de Kounghel est passé à 14 morts. Plusieurs dizaines de blessés ont été enregistrés. El Malick Ndiaye, le tout nouveau ministre des Transports, s’est déplacé sur les lieux. Il y a poussé un coup de gueule contre certains comportements.
«Nous avons constaté l’état des bus, nous avons reçu l’info sur les causes, en quelques sortes, de l’accident. Ce que nous continuons toujours à déplorer, malheureusement, c’est le surcharge, l’état des bus, l’état des pneus, l’excès de vitesse, le comportement des chauffeurs. Parce que plus de 90% des accidents sont dus aux facteurs humains.
Nous appelons, particulièrement les chauffeurs, mais aussi les propriétaires des véhicules de transport interurbain particulièrement, à réfléchir sur les mesures nécessaires et idoines à prendre pour préserver la vie des sénégalais.
On ne peut pas continuer à tuer des sénégalais parce que tout simplement on est à la quête effrénée du gain facile et qu’on peut se permettre de surcharger les bus en marchandises et ne pas avoir le traitement qu’il faut.»
SUSPENSION DE KRÉPIN, LA FÉDÉRATION SAISIT LA CAF
C'est fait. Comme annoncé à la mi-février, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a finalement fait appel de la suspension de la Confédération africaine de football (CAF) infligée à Krépin Diatta.
iGFM (Dakar) C'est fait. Comme annoncé à la mi-février, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a finalement fait appel de la suspension de la Confédération africaine de football (CAF) infligée à Krépin Diatta.
Le 15 février dernier, dans une volte-face pour le moins cocasse, la FSF confirmait la suspension du polyvalent défenseur des Lions, Krépin Diatta (41 sélections, 2 buts) par la CAF. En effet, 24 heures après avoir vigoureusement démenti les premières rumeurs de la presse, et notamment de L’Observateur, l’instance officialisait la sanction prononcée contre le Monégasque.
Jugé coupable d’avoir accusé de corruption les arbitres et des officiels de la CAF, suite à l’élimination frustrante du Sénégal en huitièmes de finale de la CAN 2023 par le pays hôte la Côte d’Ivoire et futur vainqueur, le Dakarois a écopé de quatre matches de suspension dont deux fermes, plus une amende de 10 000 dollars (9 318,35 euros). Il doit donc purger sa peine en juin pour la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, contre la RDC et la Mauritanie.
La Fédération sénégalaise confirme l'appel
Moment choisi par la FSF pour acter son appel. En effet selon les informations de PressAfrik, qui cite des sources internes de la CAF, l’instance dirigée par Augustin Senghor a saisi la Chambre d’appel de la confédération. Objectif ? Casser la suspension de la Commission de discipline.
Contacté par L’Observateur, le secrétaire général de la FSF Victor Ciss, a confirmé que cette dernière a “fait l'appel dans les délais”. La Chambre d’appel devrait se réunir avant le match face aux Léopards le 3 juin, et pourrait ainsi trancher favorablement. En attendant le verdict, Diatta ne devrait pas être sélectionné pour les deux prochains matches.
BBC ET VOA TEMPORAIREMENT SUSPENDUS AU BURKINA FASO
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso a décidé jeudi de suspendre pendant quinze jours les programmes des radios britannique et américaine BBC/Afrique et de VOA, pour la diffusion d’un sujet accusant l’armée burkinabé d’exaction.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso a décidé jeudi de suspendre pendant quinze jours les programmes des radios britannique et américaine BBC/Afrique et de VOA, pour la diffusion d’un sujet accusant l’armée burkinabé ‘’d’exactions sur des populations civiles’’.
Dans un communiqué rendu public, le ‘’Collège des conseillers (du CSC), réuni en session extraordinaire, a décidé de la suspension des programmes des deux radios internationales émettant à Ouagadougou pour une durée de deux semaines à compter de la notification de ladite décision’’.
Il dit avoir constaté la diffusion, ‘’ce jeudi 25 avril 2024, sur les ondes et les plateformes numériques de BBC-Afrique et de VOA d’un article accusant l’armée burkinabè d’exactions sur des populations civiles’’, ajoute le communiqué, qui souligne que les ‘’accusations font suite à la publication d’un document par l’ONG Human Rights Watch sur son site internet’’.
Selon les autorités burkinabè, le contenu dudit article comporte ‘’d’énormes déclarations péremptoires et tendancieuses contre l’armée (…) sans éléments de preuve tangible’’.
Le CSC a en outre enjoint aux Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) de suspendre l’accès aux sites internet et les autres plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de l’ONG Human Rights Watch à partir du territoire burkinabé.
Il ‘’invite l’ensemble des médias à s’abstenir de relayer, à travers leurs différents supports, cet article tendancieux et qui est de nature subversive. En tout état de cause, tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur’’, insiste le communiqué.
ASSEMBLEE NATIONALE, LA NOUVELLE SECRETAIRE GENERALE DU SYNDICAT DES TRAVAILLEURS INSTALLEE
Sokhna Diagne, nouvelle secrétaire générale du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), a été officiellement installée vendredi trois jours après son élection
Dakar, 26 avril (APS) – Sokhna Diagne, nouvelle secrétaire générale du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), a été officiellement installée vendredi trois jours après son élection, a constaté l’APS.
La cérémonie d’installation de Sokhna Diagne, interprète à l’hémicycle, titulaire d’un doctorat en lettres, option anglais, a été organisée à la salle des commissions de l’institution parlementaire.
À cette occasion, Sokhna Diagne s’est engagée pour les quatre prochaines années à ”tout mettre en œuvre” pour concrétiser entre autres préoccupations majeures des travailleurs, ”l’installation d’un statut de fonction publique parlementaire, le projet d’habitat un agent un toit, la couverture sanitaire, ainsi que de meilleures conditions de vie et de travail”.
Elle a sollicité l’engagement et le soutien total de tous les travailleurs, pour un travail d’équipe et collégial, en vue de mener à bien ces défis, dans un contexte actuel de mutations sociales, pour une transformation sociale, dans le respect mutuel au profit exclusif des travailleurs de l’Assemblée nationale.
”Pour un syndicalisme d’inclusion et de transformation sociale dans un monde en perpétuelle évolution”, était le thème principal de ce congrès.
PALUDISME, MOINS DE CINQ CAS SUR 1000 PATIENTS CONSULTES AU DISTRICT SANITAIRE DE RICHARD TOLL
Le district sanitaire de Richard-Toll (nord) enregistre ces dernières années moins de cinq cas de paludisme sur 1000 patients consultés, a indiqué le médecin-chef, docteur Latyr Diouf.
Richard Toll, 26 avr (APS) – Le district sanitaire de Richard-Toll (nord) enregistre ces dernières années moins de cinq cas de paludisme sur 1000 patients consultés, a indiqué le médecin-chef, docteur Latyr Diouf.
”C’est un district à pré-élimination depuis très longtemps, enregistrant ces dernières années moins de 5 cas de paludisme pour 1000 patients consultés”, a-t-il dit, lors d’une cérémonie organisée à Ronkh pour commémorer la journée mondiale de lutte contre le paludisme.
M. Diouf a précisé que les cas positifs diagnostiqués dans le distinct” sont souvent des cas importés”.
” Richard Toll, est une zone industrielle et agricole où il y a des travailleurs qui viennent des zones centre et sud du pays”, a expliqué le médecin-chef, appelant à identifier cette frange de la population et mener des activités de sensibilisation avec le Réseau des acteurs de la lutte contre le paludisme (RALP).
Selon lui, ”les échanges sur la problématique du paludisme, la sensibilisation de la population sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées et le recours très précoce dans les services de santé, permettront d’éliminer la maladie d’ici 2030”.
Il a indiqué que la cartographie sanitaire des quartiers et des villages de la commune de Richard-Toll a permis de savoir combien de temps ces zones n’ont pas enregistré de cas positifs.
”Des études menées dans cette zone ont également permis de savoir réellement le nombre de cas et confirmer la zone d’élimination”, a-t-il ajouté, invitant l’ensemble des autorités sanitaires à s’engager davantage dans la sensibilisation pour éliminer le paludisme d’ici 2030 dans tout le district sanitaire de Richard-Toll qui compte une vingtaine de postes de santé et deux cases de santé.