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13 février 2025
BOUGANE GUEYE DANY TOUJOURS SANS CANDIDAT
A moins d'une semaine du scrutin du 24 mars 2024, le leader de “Gueum Sa Bopp” n’a toujours pas choisi son camp. Il est resté dans un mutisme intrigant et ne s’est pas encore prononcé sur son choix du candidat qu’il va soutenir.
A moins d'une semaine du scrutin du 24 mars 2024, le leader de “Gueum Sa Bopp” n’a toujours pas choisi son camp. Il est resté dans un mutisme intrigant et ne s’est pas encore prononcé sur son choix du candidat qu’il va soutenir.
Approché par les 19 candidats depuis plusieurs semaines pour les appuyer, le patron de D-média reste dans le clair-obscur. Il préfère prendre son temps pour prendre une décision opportune. Une position qui a été critiquée d’autant qu’ en 2019, il a été l’architecte de la coalition autour de “Idy Président”.
Mamadou Gueye, délégué à la vie politique de Gueum Sa Bopp annonce tout de même que leur leader va bientôt s’exprimer.
Dans les colonnes du quotidien Tribune, Gueye l’original demande «que toutes les cellules sur les 556 communes se tiennent en alerte. Le président Bougane Gueye Dany va parler prochainement pour le choix du candidat».
PAPE DJIBRIL FALL PROMET DE RÉSOUDRE LE DÉFICIT INFRASTRUCTUREL A THIÈS
Il compte aussi s’atteler dès l’entame de son mandat, s’il est élu, à rapprocher les zones de production agricoles des zones de consommation par le chemin de fer, qu’il considère comme un levier de développement, à travers le transport de masse.
Thiès, 17 mars (APS) – Pape Djibril Fall, candidat à la présidentielle du 24 mars 2024, s’est engagé à résorber définitivement le déficit infrastructurel dont souffrent les communes de la région de Thiès (ouest).
“J’était à Diobass, une commune qui polarise près de 128 villages, mais qui manque de tout, et je pense que Diobasss est un échantillon assez représentatif de la région”, a-t-il dit dimanche soir lors de son passage dans la cité du rail.
“Si les Sénégalais nous font confiance au soir du 24 mars, nous allons y trouver des solutions définitives”, a-t-il promis.
Concernant la perspective d’exploitation gazière, dont Thiès est la “deuxième réserve du pays”, il a promis de faciliter la formation aux métiers du gaz aux jeunes Thiéssois, afin qu’ils puissent obtenir des emplois décents.
Il a précisé qu’il ne s’agira pas de les réduire au statut d’ouvriers, mais leur permettre, en tant qu’entrepreneurs, de constituer un “secteur privé fort”, pouvant garantir l’épanouissement de la jeunesse, dont la dignité a été selon lui bafouée par les politiciens.
Pape Djibril Fall compte aussi s’atteler dès l’entame de son mandat, s’il est élu, à rapprocher les zones de production agricoles des zones de consommation par le chemin de fer, qu’il considère comme un levier de développement, à travers le transport de masse et de marchandises.
Le député a condamné les cas de violence notés lors de la campagne électorale, estimant que “les Sénégalais ont trop souffert entre 2021 et 2024 et [ne veulent] plus de ces combats issus de l’immaturité de certains hommes politiques”.
“Ce que nous voulons, c’est un combat sur les idées, les choix économiques, pour permettre au Sénégal d’atteindre la souveraineté”, la mère des batailles, à ses yeux, qu’il s’agisse de souveraineté alimentaire, énergétique, sanitaire ou pharmaceutique.
“C’est ce dont les Sénégalais ont besoin”, a-t-il insisté, en se présentant comme le profil idéal pour remplir cette mission.
“J’ai l’énergie, la force de la jeunesse et un mariage très intéressant entre jeunesse et sagesse dont le pays a besoin”, a lancé celui qui se vante d’être “le plus jeune, le plus patriote” des candidats en lice.
par Madiambal Diagne
LE GROS COUP PERDANT DE MACKY SALL
Les Sénégalais sont médusés de découvrir un Ousmane Sonko qui, après sa sortie de prison, affiche un nouvel ami, en la personne du président. Je refuse de croire qu’il puisse être sincère
Le premier tour de l’élection présidentielle devait se tenir le 25 février 2024 mais, en fin de compte, il se tiendra le 24 mars 2024. Le Sénégal est passé, depuis le 3 février 2024, à des situations les plus périlleuses et l’incertitude subsiste. La classe politique continue à jouer avec le feu, et à nous faire peur.
C’est fou ! Ont-ils entrepris tout ça, pour se retrouver à l’arrivée avec Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et leurs centaines de casseurs en liberté et même amnistiés, et le Pastef dissous ressuscité ? Ont-ils entrepris tout ça pour se retrouver avec Amadou Ba toujours candidat de Benno bokk yaakaar (Bby) et qui rallie les foules excitées de militants et de sympathisants ? Ont-ils entrepris tout ça pour se retrouver avec Karim Meïssa Wade et Ousmane Sonko, toujours hors de course pour la Présidentielle, parce qu’ils n’ont pas réussi à faire rebattre les cartes de la sélection des candidatures par le Conseil constitutionnel ? Ont-ils entrepris tout ça pour se retrouver avec la perspective que le président Macky Sall aura à quitter le pouvoir au terme fatidique de son mandat, à savoir le 2 avril 2024, et que le Conseil constitutionnel en arrive à devoir le lui rappeler ? Ont-ils entrepris tout ça pour se retrouver avec l’image on ne peut plus chahutée d’un président Sall alors qu’il n’y a guère, sa cote de popularité était au pinacle ? Le supplice de Macky Sall aura été de bien mesurer que nombre de ses «obligés» ne pouvaient plus le suivre dans la logique d’une hostilité absurde à l’encontre de son propre candidat Amadou Ba et qu’il s’est senti presque forcé de lui renouveler son soutien. Assurément, il lui devenait impossible de se mettre à la face du monde pour appeler à voter pour un autre candidat ! Au corps défendant de ses collaborateurs et camarades de parti, qu’il a pu percevoir comme des traîtres à sa personne, il ne leur a jamais clairement confié ses intentions de bouder la candidature de Amadou Ba, qu’il leur avait préalablement vendue publiquement avec force arguments. Peut-être qu’il appartenait aux autres de deviner ce que Macky Sall avait à l’esprit ! Ainsi, lui sera-t-il difficile de jubiler au soir d’une victoire de Amadou Ba s’il manque de s’afficher à ses côtés durant la campagne.
Une victoire de l’opposition serait également sa propre défaite. On semble vivre les mêmes situations qu’en France où l’histoire de la Vème République révèle parfois un manque d’enthousiasme débordant du président sortant en faveur de son poulain. François Mitterrand avait choisi du bout des lèvres Lionel Jospin contre Jacques Chirac en 1995, ou quand le même Jacques Chirac faisait le service minimum pour Nicolas Sarkozy en 2007 contre Ségolène Royal. Au Kenya, en 2022, Uhuru Kenyatta avait joué contre son propre camp, en choisissant de soutenir son opposant Raïla Odinga, au détriment de son propre vice-président William Ruto.
Chaque fleur de Ousmane Sonko pour Macky Sall est une insulte à la morale !
Les Sénégalais sont médusés de découvrir un Ousmane Sonko qui, après sa sortie de prison, affiche un nouvel ami, en la personne de Macky Sall. Désormais, il lui épargne ses féroces injures, ses diatribes et ses quolibets assassins, qui sont désormais exclusivement destinés au vilain Amadou Ba. Le leader de Pastef réhabilité, pousse l’indécence jusqu’à dire à ses troupes : «Il ne faut pas céder à l’émotion et il ne faudrait pas se tromper de combat, le Sénégal a encore besoin de la sagesse de Macky Sall, et Amadou Ba est de loin pire que Macky Sall.»
Je devine la gêne de Macky Sall à entendre ces propos ! En effet, je relate, dans mon livre paru en novembre 2023, Amadou Ba, la dernière marche, comment Macky Sall et son régime avaient fait payer à Amadou Ba d’avoir cherché à sauver la tête ou à protéger l’ancien jeune inspecteur des Impôts et domaines dont les activités syndicales et politiques donnaient du fil à retordre aux autorités de l’Etat. Tous les déboires de Amadou Ba aux côtés de Macky Sall tenaient à des accusations d’une supposée collusion avec Ousmane Sonko.
La famille de Ousmane Sonko devrait elle aussi vivre un certain malaise, notamment sa maman, Khady Ngom, qui n’a de cesse de témoigner de la reconnaissance à l’endroit de Amadou Ba pour diverses civilités ; ou son épouse Anna Diamanka dont la main a été demandée pour Ousmane Sonko, par Amadou Ba en personne. C’est sans doute qu’il fait dans de l’ironie cynique lorsque Ousmane Sonko tisse des lauriers pour Macky Sall. Je refuse de croire qu’il puisse être sincère ! Et comme aucune charge ne serait trop lourde pour la pauvre mule Amadou Ba, ce dernier qu’il a pourtant assez ménagé et même épargné depuis son entrée en politique, Ousmane Sonko le charge subitement et à volonté. A l’étape de Ziguinchor, il déclare sans sourciller : «Amadou Ba a tout fait pour que Diomaye et moi restions en prison. Amadou Ba a organisé toutes les attaques dont j’ai fait l’objet ces dernières années.»
La grande humiliation pour les victimes et toutes les personnes qui défendaient Macky Sall et/ou l’Etat du Sénégal contre Ousmane Sonko
Chercher à apaiser le Sénégal grâce à la libération des casseurs du parti Pastef et de leurs leaders est sans doute un calcul erroné. On ne le dira jamais assez, le Sénégal a été paisible durant tous les mois d’emprisonnement de Ousmane Sonko et de ses sbires. S’il y a eu une brève recrudescence d’actes de violences, le 9 février 2024, c’était justement parce que l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024, avait été reportée, sans aucune raison qui a pu convaincre grand monde. Autrement dit, l’agression barbare, le 29 février 2024, contre la journaliste Maïmouna Ndour Faye, que tout le monde savait menacée par les troupes du parti Pastef, constitue indubitablement une conséquence dramatique de cette vague de libérations de groupes de fauteurs de troubles.
Qui a pensé aux victimes en amnistiant les terroristes ? On annonce recenser ces victimes pour des dédommagements payés par l’Etat. Dites-moi quelle est la responsabilité de l’Etat de voir des citoyens saccager les biens d’autres citoyens, les tuer, les blesser, les insulter et traîner leur réputation dans la boue. Avant que ses services ne finissent d’ailleurs de nous recenser, nous, les innombrables victimes, Macky Sall aura fini de quitter le pouvoir… Qui nous fixera un barème pour réparer nos peines, nos douleurs morales ? Les magistrats, policiers et gendarmes, qui ont rempli leur devoir de protection de l’Etat, se sentent humiliés. La situation sera encore plus regrettable si ces hordes de démolisseurs reprennent du service avec de sinistres actes contre les personnes, les biens privés et publics, mais surtout contre les institutions. A chaque fois qu’ils nous casseront la gueule, nous nous souviendrons que c’est Macky Sall qui nous aura laissés avec cette gangrène et qui se la coule douce dans son exil au Maroc. Que nous nous le tenions pour dit, Ousmane Sonko a déjà préparé ses gens à contester violemment les résultats d’une élection que Bassirou Diomaye Faye ne gagnerait pas !
Cette libération devrait-elle constituer un obstacle de plus sur la route de la campagne de Amadou Ba ? Tout porte à le croire, mais on peut leur trouver une certaine vertu. Si d’aventure les électeurs choisissaient Bassirou Diomaye Faye, ils le feraient en pleine connaissance de cause. Nul ne pourra invoquer avoir voté à l’aveuglette et ne rien savoir du candidat, de ses idées, de ses lacunes et carences, comme excuse ou circonstance atténuante. En effet, l’implication dans la campagne des principales têtes de file de la campagne «Diomaye Président» a permis de mieux mesurer l’impréparation et la vacuité du discours de ces personnes qui aspirent aux plus hautes fonctions. A chaque fois que leur poulain ouvre la bouche, bien des électeurs réalisent l’hérésie de songer à confier le destin du pays à un tel personnage. «Il aurait été peut-être mieux qu’il ne prenne plus la parole», regrette un membre du directoire de campagne. Finalement, les spin-doctors vont essayer de faire parler leur candidat le moins possible, pour lui éviter de proférer des énormités.
Gaffer est aussi le côté pittoresque d’une campagne électorale. Pas un mot de compassion pour les victimes décédées, mais Ousmane Sonko, narcissique et égocentrique à souhait, pousse l’indécence jusqu’à parler de son grand confort en prison avec une «suite» (présidentielle ?) qui a pu abriter des nuits de noces avec une nouvelle épouse, troisième du rang. Il ne nous apprend rien car tout Dakar avait pu voir à partir des appels vidéo du lugubre entremetteur malien, Ousmane Yara, la couleur rouge des fauteuils de la «Suite» pénitentiaire de Ousmane Sonko à la prison du Cap Manuel. Le pauvre Bassirou Diomaye Faye restait cloitré dans un 9 mètres carrés (Ousmane Sonko dixit) jusqu’à appeler au secours Amadou, le fils de Macky Sall ! C’est lui-même qui le dit. Le temps des confessions.
Ousmane Sonko, pour sa part, a révélé avoir discuté et demandé au président Macky Sall de rester au pouvoir. Il avoue donc faire partie du groupe de conjurés du report de l’élection présidentielle. Il acte ainsi publiquement son protocole du Cap Manuel, lui qui se gaussait des protocoles de Rebeuss ou de Doha, pour tourner en dérision ses rivaux Idrissa Seck, Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade. Comme pour remuer le couteau dans la plaie, Ousmane Sonko et sa bande se considèrent comme des victimes et certains demandent à l’Etat des réparations. Ousmane Sonko avait attrait le Sénégal devant la Cour de justice de la Cedeao pour demander réparation de préjudices à lui causés, pour la rondelette somme de 1500 milliards de francs, à savoir 25% du budget annuel du pays.
Un beau bilan abîmé
«Quand on rate sa sortie, c’est aussi triste que de ne pas réussir sa mission» (Carlos Ghosn). On reprochera toujours à Macky Sall d’avoir cherché à torpiller le processus électoral, pour avoir demandé à sa majorité parlementaire et à son parti d’endosser toutes les initiatives de Karim Wade tendant à empêcher la tenue de l’élection présidentielle. Si cette élection aura pu se tenir, c’est parce qu’ils n’y ont pas réussi, freinés par des institutions fortes de l’Etat du Sénégal. Nous pouvons nous féliciter de ce qu’au Sénégal, un chef d’Etat, tout puissant qu’il puisse être, ne peut confisquer le processus démocratique. On l’avait observé avec Abdoulaye Wade en 2012, et une nouvelle fois avec Macky Sall en 2024. Seulement, on ne peut ne pas être en rage de constater que le président Macky Sall, qui avait réussi à se tailler la plus belle des images en Afrique et dans le monde, arrive à devoir raser les murs, simplement parce qu’il a tenté le mauvais coup de trop. Cela est d’autant plus regrettable que des amis ont eu à chercher à l’arrêter, pour ne pas dire à le sauver de lui-même et d’un entourage nocif. Quand on voit la qualité des personnels politiques qui ont voulu entonner avec lui la chanson du report de l’élection présidentielle, on réalise bien le grand niveau de fourvoiement. D’aucuns comme moi, pourront se consoler, considérant qu’il n’avait plus tous ses esprits. C’est sans doute une explication commode. Qu’à cela ne tienne !
LES CANDIDATS INVITÉS À PRENDRE DES ENGAGEMENTS SUR LES FONDS MINIERS
“Nous attendons fondamentalement des candidats qu’ils puissent prendre des engagements sur l’opérationnalisation des fonds miniers. Les collectivités locales en ont besoin, les femmes qui sont au niveau des collectivités locales aussi en ont besoin”
Le coordinateur du Forum civil, Birahim Seck, a invité les candidats à la présidentielle du 24 mars à prendre des engagements sur l’opérationnalisation des fonds miniers et le contenu local dans leurs programmes.
“Nous attendons fondamentalement des candidats qu’ils puissent prendre des engagements sur l’opérationnalisation des fonds miniers. Les collectivités locales en ont besoin, les femmes qui sont au niveau des collectivités locales aussi en ont besoin”, a dit Birahim Seck.
Il prenait part, ce week-end, à un atelier de journalistes sur le droit d’accès à l’information et la redevabilité dans le secteur extractif.
“Nous attendons également des propositions des candidats sur les questions qui sont liées au contenu local, des propositions en termes de valorisation du contenu local dans le secteur extractif et dans le secteur des hydrocarbures”, a ajouté M. Seck.
Pour ce responsable de la société civile, les candidats évoquent la question de l’exploitation des ressources naturelles dans leurs programmes, mais “sans précision”.
Birahim Seck souhaiterait que “les candidats aillent au fond des choses au lieu de se limiter à dire transparence dans la gestion des ressources naturelles”.
“C’était pour nous une occasion d’échanger […] sur le droit d’accès à l’information, la redevabilité dans le secteur extractif et de revenir sur les différents projets dans le secteur extractif, en particulier dans le secteur pétrolier et gazier”, a souligné encore Birahim Seck.
MIKAYIL FAYE ET RASSOUL NDIAYE APPELES EN RENFORT
Mamadou Lamine Camara (Rs Berkane) et Fodé Ballo Touré (Fulham) sont forfaits pour les matchs amicaux de l'équipe nationale du Sénégal contre le Gabon (22 mars) et le Bénin (26 mars) à Amiens.
Mamadou Lamine Camara (Rs Berkane) et Fodé Ballo Touré (Fulham) sont forfaits pour les matchs amicaux de l'équipe nationale du Sénégal contre le Gabon (22 mars) et le Bénin (26 mars) à Amiens. Les deux joueurs blessés sont remplacés par le milieu de terrain Rassoul Ndiaye et le défenseur du FC Barcelone Mikayil Faye pour ces deux matchs.
A quelques joueurs du rassemblement pour les Journées FIFA de ce mois de mars, l'équipe nationale du Sénégal enregistre deux forfaits déjà. Il s’agit du défenseur de Fulham Fodé Ballo Touré et du milieu de terrain Mamadou Lamine Camara de RS Berkane. Les deux joueurs récemment convoqués par le sélectionneur Aliou Cissé pour les matchs amicaux contre le Gabon le 22 et le Bénin le 26 mars sont blessés en club et ne pourront pas honorer leur convocation. « La FSF informe le public que les joueurs Fodé Ballo Touré et Mamadou Lamine Camara, récemment convoqués pour les matchs amicaux Sénégal-Gabon le 22 mars 2024 et Sénégal-Bénin le 26 mars 2024 sont blessés en club et ne pourront pas honorer leur convocation.
Par conséquent, Fodé Ballo Touré sera remplacé par Mikayil Ngor Faye (FC Barcelone) et Mamadou Lamine Camara par Rassoul Kader Ndiaye (Le Havre AC) », lit-on dans le communiqué. Une première pour Mikayil Ngor Faye et Rassoul Ndiaye qui portent à sept le nombre de nouveaux dans ce groupe de 31 Lions d’Aliou Cissé. Le défenseur du Barça B, qui n’a encore disputé aucune minute avec l’équipe première du club catalan, est récompensé de ses bonnes prestations qui ont attiré les intérêts de plusieurs.
Arrivé en Europe en 2023, en provenance de Diambars, le sociétaire gaucher du FC Barcelone avait rejoint la Croatie et le NK Kustosija. Six mois plus tard, il a été recruté par le FC Barcelone pour évoluer dans une filiale du club catalan. Une formation qui réussit bien au natif de Sédhiou. Mikayil Ngor Faye a disputé 24 matchs dans le championnat deD3 avec le Barça Atlètic. Il a aussi marqué trois buts sur ses quatre dernières sorties.
DOUBLE CONFRONTATION DU SENEGAL, DU RENFORT POUR ALIOU CISSE
La liste des 31 joueurs retenus par Aliou Cissé pour les deux matchs amicaux de ce mois de mars contre le Gabon et le Bénin à Amiens a connu deux changements comme l’informe la Fédération sénégalaise de football (Fsf) il y a quelque minutes.
La liste des 31 joueurs retenus par Aliou Cissé pour les deux matchs amicaux de ce mois de mars contre le Gabon et le Bénin au stade de la Licorne d’Amiens a connu deux changements comme l’informe la Fédération sénégalaise de football (Fsf) il y a quelques minutes. « La FSF informe le public que les joueurs, Fodé Ballo Toure et Mamadou Lamine Camara, récemment convoqués pour les matchs amicaux Sénégal-Gabon le 22 mars 2024 et Sénégal-Benin le 26 mars 2024 sont blessés en club et ne pourront pas honorer leur convocation. Par conséquent, Fodé Ballo Touré sera remplacé par Mikayil Ngor Faye ( FC Barcelone) et Mamadou Lamine Camara par Rassoul Kader Ndiaye (Le havre AC) », lit-on dans le communiqué.
Rassoul Ndiaye 001
Une première pour Mikayil Ngor Faye (19 ans) et Rassoul Ndiaye (22 ans) qui portent à sept le nombre de nouveaux dans ce groupe de 31 Lions d’Aliou Cissé. Le défenseur du Barça B, qui n’a encore disputé aucune minute avec l’équipe première du club catalan, est récompensé de ses bonnes prestations qui ont attiré les intérêts de plusieurs clubs tandis que le milieu du Havre Ac poursuit sa progression en Ligue 1
LE LIEU DE VOTE ”ÉCOLE SAËR SEYE” DELOCALISE A L’INSTITUT AL AZHAR
Le lieu de vote ”École Saër Sèye” de Saint-Louis (nord) est délocalisé à l’institut Al Azhar, en raison de travaux de réhabilitation, indique un communiqué signé du préfet du département, Diadia Dia.
Saint-Louis, 17 mars (APS) – Le lieu de vote ”École Saër Sèye” de Saint-Louis (nord) est délocalisé à l’institut Al Azhar, en raison de travaux de réhabilitation, indique un communiqué signé du préfet du département, Diadia Dia.
”Le préfet du département de Saint-Louis porte à la connaissance des électeurs inscrits au lieu de vote +École Saër Sèye+, qu’en raison des travaux de réhabilitation dudit établissement, ce centre de vote est délocalisé à l’institut Al Azhar”, précise le texte.
L’institut Al Azhar est situé à proximité de la grande mosquée mouride, sise au quartier HLM.
L’élection présidentielle est prévue le dimanche 24 mars 2024.
LE POINT DE LA PREMIERE SEMAINE DE LA CAMPAGNE ELECTORALE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
La livraison de ce lundi font le point de la première semaine d’engagement des candidats sur le terrain, avant la dernière ligne droite devant conduire au scrutin présidentiel prévu dans moins d’une semaine.
Dakar, 18 mars (APS) – L’air de la campagne électorale s’empare des quotidiens dont la livraison de lundi traite de la première semaine d’engagement des candidats sur le terrain, avant la dernière ligne droite devant conduire au scrutin présidentiel prévu dans moins d’une semaine.
Les journaux notent que la première partie de campagne a permis aux différents candidats en lice de prendre leurs marques, de se jauger et de se donner les premiers coups.
“Deuxième et dernière semaine de campagne électorale pour la succession du président Macky Sall : les candidats rivalisent d’ardeur et de persuasion pour capter le maximum de voix, parmi les 7.361.894 suffrages appelés à arbitrer le premier tour de la présidentielle, prévu ce dimanche”, écrit Sud Quotidien.
“La dernière ligne droite”, souligne le quotidien Le Soleil, dont la première page revient sur certaines des propositions-phares de plusieurs candidats en lice, alors que les différents états-majors continuent de sillonner le pays, enchaînant meetings et caravanes. Se donnant aussi leurs premiers coups.
Plusieurs quotidiens notent, à ce sujet, que le ton monte entre le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (pouvoir) et celui de “Diomaye Président”. “La guerre ouverte !”, affiche par exemple le quotidien Enquête.
Ce journal se fait l’écho de piques décochées de part et d’autre de ces deux camps. “Ces gens sont des aventuriers, inconsistants et incompétents”, a lancé le candidat de Bennoo Bokk Yaakaar. “Leur objectif n’est autre que de désintégrer le Sénégal”, a ajouté Amadou Ba, en parlant du candidat de la coalition “Diomaye Président”.
La réplique de Diomaye Faye, ne s’est pas fait attendre. “Il est le fonctionnaire milliardaire, le spécialiste des combines et des coups bas”, a rétorqué le candidat de la coalition “Diomaye Président” dont le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, est l’un des soutiens les plus en vue.
“Je vais me charger d’Amadou Ba, car on se connait”, a chargé le célèbre opposant, qui bat campagne auprès de son lieutenant, qu’il a mis en selle et dont il a béni la candidature après que la sienne a été invalidée par le Conseil constitutionnel.
Le journal Le Quotidien évoque aussi les attaques entre les candidats de Bennoo Bokk Yaakaar et de la coalition “Diomaye Président” et fait observer que ça vole bas entre les deux camps.
Il faut craindre une montée de l’adversité, avec l’implication annoncée du président sortant aux côtés de son candidat. “Macky Sall plonge avec les gros moyens”, titre à ce sujet le quotidien Les Echos.
“Amadou Ba, qui était abandonné à lui-même durant toute la première semaine de campagne, bénéficie depuis le mot d’ordre du président du soutien de presque tous les ministres, DG et autres responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar”, écrit ce journal.
Les Echos soutient que le candidat du pouvoir “est passé d’une campagne sobre à des mobilisations monstrueuses dans les départements avec l’appui du responsable de chaque zone”, affirmant que “chaque comité électoral a reçu son enveloppe pour la campagne”.
“De par leur implication personnelle dans la campagne de leur candidat, Macky Sall et Ousmane Sonko, après plusieurs rebondissements dans leur rivalité, livrent leur dernière bataille. Chacun d’entre eux, selon des analystes, est l’ombre de son bras droit, à savoir Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye”, analyse Walfquotidien.
La chaleureuse accolade entre Amadou Ba et Khalifa Sall
Le blanc est un signe de paix. Khalifa Sall etAmadouBa ont honoré les couleurs blanches de leurs vêtements. En provenance de Kédougou, le candidat de Benno Bokk Yaakaar a croisé le chemin de son grand frère Khalifa Sall, candidat de la coalition « Khalifa Président », à l'entrée de Vélingara, à Saré Bassy plus précisément. Malgré la montée de l'adrénaline due à l'approche de la fatidique date de l'élection présidentielle, Amadou Ba et Khalifa Sall ont mis de côté leurs clivages politiques. Ils sont restés fairplay. Les deux adversaires sont descendus de leurs voitures et se sont tapé une accolade sous le feu des caméras. Amadou Ba a même jeté un œil dans le véhicule de Khalifa Sall pour échanger des civilités avec un individu dont l'identité n'a pas été confirmée par les caméras. Le candidat Khalifa Sall a demandé à son ami Amadou Ba comment se passe sa campagne avant de l'encourager. Avant de reprendre leurs cortèges respectifs, les deux candidats ont appelé la classe politique à cultiver la paix. Enfin, ils se sont quittés sur une poignée de mains
Le candidat du PUR satisfait de la 1ère semaine de campagne
Aliou Mamadou Dia a évalué la première phase de sa campagne électorale. Le candidat du PUR a ainsi tiré un bilan satisfaisant de sa caravane dans la banlieue de Dakar, Thiès, Tivaouane, Louga, Saint-Louis, Richard Toll, Rosso et Ourossogui. A l’en croire, la première semaine a été fructueuse pour avoir échangé avec les militants pour savoir les problèmes et proposer des solutions. Il est fin prêt à entamer la dernière semaine de campagne en allant à la rencontre des populations.
La violence s'invite à la campagne à Sibassor
La violence s'est finalement invitée dans la campagne électorale dans le département de Kaolack. Depuis son ouverture le 12 mars dernier, c'était le calme. Cependant, la donne a commencé à changer, surtout depuis que le Benno Bokk Yaakaar (Bby) a investi le terrain. Ces scènes de violence ont été enregistrées dans la commune de Sibassor. Tout est parti d'un accrochage entre la caravane de Benno Bokk Yakaar du Professeur Ousseynou Diop, maire de Sibassor et, par ailleurs, Directeur du Centre des œuvres universitaire de l'université Sine Saloum et la caravane de «Diomaye Président» dirigée par le responsable politique Ibrahima Ndiaye dit Pa Ibou. Ces faits ont eu lieu dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mars vers les coups de 2 heures du matin. Au total, 8 blessés graves ont été dénombrés du côté de la caravane de «Diomaye Président» constituée pour la plupart d'ex-militants de Bby. Les blessés ont été évacués au centre hospitalier régional El hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Les deux parties se renvoient la responsabilité de cet incident. D'ailleurs, la même scène s'est produite dans la ville de Kaolack. Mais cette fois-ci, il n'y a pas eu de blessés. Il s'agissait juste d’un petit accrochage au centre-ville entre la caravane de Bby et celle de «Diomaye Président». Mais ces jeunes ont très vite calmé leurs ardeurs pour éviter une bagarre folle entre militants. La caravane de Bby déambulait dans les artères de Kaolack au moment où de petits groupes de jeunes scandaient le nom de Sonko.
Le ministre Papa Sagna Mbaye menacé d’une plainte
Les travailleurs de Dakarnave section Unsas menacent de traîner en justice le ministre des Pêches, Papa Sagna Mbaye. Pour cause, ils accusent ce dernier d’avoir enclenché une procédure irrégulière de passation d’un marché public pour la concession du chantier de réparation navale à des soumissionnaires étrangers, à l'insu de Dakarnave partenaire stratégique intéressé dans la reconduction du contrat de concession du chantier de la réparation navale. Selon le secrétaire du syndicat des travailleurs de Dakarnave, Abass Fall, des groupes de soumissionnaires se sont précipités pour venir visiter le chantier naval le 12 mars 2024 sur invitation de la SIRN. Il s'interroge sur les réelles motivations du ministre de la Pêche pour passer un marché public en catimini. Il se demande la raison qui pousse l'autorité à agir dans l'opacité sans respecter les principes fondamentaux de la commande publique. Pourtant, dit-il, le ministre des Pêches joue la politique de l'autruche avec les partenaires sociaux. M. Fall prévient que les travailleurs de Dakarnave n'accepteront pas d'être sacrifiés à l'autel d'intérêts mercantiles et vont s'opposer à cette mascarade. A l’en croire, les travailleurs sont solidaires à leur employeur pour la reconduction du contrat de concession sans aucune forme de procès suivant les modalités arrêtées par l'Etat dans la perspective de transfert de compétences à moyen terme. Le secrétaire national de l'Unsas, Pape Birama Diallo annonce la saisine dans les brefs délais des autorités compétentes pour arrêter cet acte odieux. Un sit-in est prévu mercredi à partir de 13 h devant la cour de Dakarnave et un préavis de grève sera déposé.
La déclaration de Moustapha Diop très attendue
Le ministre maire de Louga est très attendu dans sa ville. Après avoir boudé l'arrivée du candidat de Benno Bokk Yaakaar dans la capitale du Ndiambour ainsi que ses militants, Moustapha Diop fera une déclaration à la presse aujourd’hui. En fait, il a convoqué tous ses responsables et militants. La rencontre est prévue à la mairie de Louga. Une importante rencontre avec ces derniers pour décliner sa position en vue de l'élection présidentielle du 24 mars 2024. Moustapha va-t-il accepter la main tendue d'Amadou Ba et rentrer dans les rangs comme le recommande le président de la coalition BBY, Macky Sall ? Wait and see. La déclaration de Moustapha Diop est très attendue par la classe politique.
La coalition Diomaye Président
La coalition «Diomaye Président» se bonifie à Saint-Louis. Plusieurs ralliements ont été notés durant ce week-end dans la capitale du Nord. Les néo adhérents sont issus des rangs de la coalition Idy 2024 et de Benno Bokk Yaakaar, notamment Prof Sène et Saloum Kane. Ce dernier était une pièce maîtresse de la formation au pouvoir. Il a décidé de tourner le dos à la mouvance présidentielle pour rejoindre la coalition «Diomaye Président». Avec ce départ, la coalition Bby risque d'être fragilisée à Darou.
BBY multiplie les caravanes à Saint-Louis
La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) entend utiliser tous les moyens légaux pour remporter la présidentielle du 24 mars prochain. Pour y parvenir, Mansour Faye peut compter sur les jeunes qui constituent le fer de lance de la coalition dirigée par Amadou Ba. Ils ont concocté un vaste programme qu'ils sont en train de dérouler avec surtout une forte mobilisation. Toutes les activités déroulées jusqu'ici sont couronnées de succès d'où l'optimisme des dirigeants de la mouvance présidentielle qui mènent des caravanes dans les différentes artères de Saint-Louis.
1,3 million de personnes mortes de tuberculose en 2022
La tuberculose reste l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde. Selon l’Oms, chaque jour, près de 3 560 personnes perdent la vie à cause de la tuberculose et près de 30 000 personnes développent cette maladie qui peut être évitée et traitée. Selon les estimations, les efforts mondiaux pour combattre la tuberculose ont permis de sauver 75 millions de vies depuis l’an 2000. Mais on note une reprise significative à l’échelle mondiale de l’extension des services de diagnostic et de traitement de la tuberculose en 2022, ce qui témoigne d’une tendance encourageante au recul des effets néfastes des perturbations dues à la COVID-19 sur les services de lutte contre la tuberculose. Dans son dernier rapport sur la tuberculose dans le monde, l’OMS a souligné que plus de 7,5 millions de personnes atteintes de la maladie ont eu accès à un diagnostic et à un traitement en 2022, soit le nombre le plus élevé depuis que nous avons commencé à assurer un suivi il y a près de 30 ans. En outre, les participants à la deuxième réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies sur la lutte contre la tuberculose ont convenu de nouveaux objectifs pour mettre fin à cette maladie. Les progrès ont été insuffisants pour atteindre les objectifs mondiaux de lutte contre la tuberculose fixés en 2018, les perturbations causées par la pandémie et les conflits en cours étant les principaux facteurs de causalité de ce retard.
M. Senghor tabasse son oncle
La trentaine sonnée, M. Senghor souffre d’addiction à l’alcool. Il a roué son oncle E. B. Mboup de coups de poing. Ce dernier a déposé une plainte au commissariat de Dieuppeul contre lui l’avoir agressé physiquement et menacé de mort avec une arme blanche. Après son forfait, le mis en cause avait pris la fuite. Il est revenu quelques jours plus tard. C’est ainsi qu’il a été interpellé par les hommes du commissaire de Dieuppeul, ElHadj Ali Sow, au courant de ce mois de mars. Dans sa déclaration devant les enquêteurs, le plaignant informe qu’il a été sauvé par son cousin qui lui a prêté main forte afin qu’il désarme son neveu. A l’en croire, le mis en cause est un habitué des faits car il est tout le temps sous le joug de la drogue et il est capable de commettre l'irréparable. Interrogé à son tour, M. Senghor a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, son oncle ne supporte pas sa présence dans la maison, ce qui est à l’origine de leur dispute. Il ne se souvient de rien car, dit-il, il était totalement ivre. A l’en croire, c’est sa famille qui lui a fait savoir qu’il avait attaqué son oncle avec un couteau, avant de présenter ses excuses. N’empêche, il a été déféré au parquet pour détention illégale d'arme blanche, agression physique et menace de mort avec arme blanche.
Les solutions d’Aly Ngouille Ndiaye
En campagne à Pikine, le candidat de la rupture Aly Ngouille Ndiaye n’a pas perdu de temps pour décliner sa vision sur la problématique de l’insécurité, la cherté de la vie etle chômage des jeunes. Il a rappelé que le taux de chômage est passé de 12% en 2012 à 23 % en 2022. Il promet de baisser le chômage, notamment à Pikine qui est toujours une commune dortoir et qui n’a pas changé de visage depuis sa création. Il promet de prendre des mesures pour le développement du secteur primaire et le renforcement de l’industrialisation. A cet effet, la maire de Linguère veut inverser la tendance par la mise en place d’un fonds d’impulsion de l’industrie autour de 200 milliards. Il promet aussi le renforcement d’infrastructures éducatives et professionnelles. Pour Aly Ngouille Ndiaye, Pikine doit avoir également un institut d’enseignement supérieur pour que les jeunes soient formés aux métiers. Pour ce qui est de l'insécurité, Aly Ngouille Ndiaye promet une batterie de mesures, notamment l’installation dans chaque commune urbaine d’un commissariat de police.
Idrissa Seck drague les jeunes de la banlieue
En caravane dans certaines localités de la banlieue dont Pikine et Guédiawaye, le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a exhorté les jeunes à adhérer à son projet de société pour le redressement du Sénégal. Auparavant, le patron de Rewmi, accompagné par des responsables dont Yankhoba, a effectué une caravane dans les communes du département de Guédiawaye, notamment à Golf Sud, Ndiarème Limamou Laye, Sahm notaire, Wakhinane Nimzaat et Médina Gounass. Une tournée bien appréciée par le maire de Ndiarème Limamou Laye, Mor Woré Guèye
Mamadou Thierno Talla dans la caravane d’Amadou Ba
L’ancien patron du groupe de presse «L’As », Mamadou Thierno Talla, est dans la caravane du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar. M. Talla a intégré encore le cortège de Amadou Ba depuis son passage à son village, Sinthiou Bamambé (commune de Kanel) à près de 600 km de Dakar. Mamadou Thierno Talla soutient ainsi le candidat de la mouvance présidentielle qui est un ami de longue date. Il a sillonné avec Amadou Ba Mbacké, Tivaouane, Louga, Saint-Louis, Podor, Agnam, Thilogne, Bokké Jalloubé, Ourossogui, Sinthiou, Bakel, Kidira, Tamba, plus de 1000 km. M. Talla compte poursuivre la caravane avec Amadou Ba à Kaolack et Fatick.
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AUJOURD’HUI, LA DEMARCATION EST NETTE ENTRE L’EXECUTIF ET LE JUDICIAIRE
Invité du Jury du dimanche sur iTv, Amadou Kanouté, Directeur exécutif de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev) est revenu, entre autres, sur la forte actualité électorale
Bés Bi le Jour |
Maxime DIASSY, Ndèye Anna NDIAYE & Pape Doudou DIALLO |
Publication 18/03/2024
Invité du Jury du dimanche sur iTv, le Directeur exécutif de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev) est revenu, entre autres, sur la forte actualité électorale. Amadou Kanouté se réjouit que, dans ce processus, les Sénégalais se rendent compte que la justice puisse arrêter le Président dans ses initiatives, la question de la double nationalité et d’autres points.
«Sur la libération de figures politiques, je trouve que c’est une bonne chose, car on ne peut rien construire sans la paix. Regardez comment les élections ont été pratiquement malmenées. Cela a créé un environnement imprévisible où la société civile ne savait pas à quoi s’en tenir, en attendant de savoir si le Conseil constitutionnel va accepter la date du 24 mars proposée par le chef de l’Etat. Et donc, nous sommes pour tout ce qui peut amener la paix sociale dans le pays, car c’est en ce moment que vous pouvez avoir un dialogue structuré, avec ceux qui briguent les suffrages pour diriger ce pays demain. Et à cet égard, nous saluons cela. Mais, ce qu’il y’a encore de plus intéressant, c’est qu’il y’a au moins deux impacts que nous avons notés. Le premier, c’est que le Sénégalais découvre que le président de la République peut être bloqué par un autre corps, le judiciaire. Dans notre perception, c’était que la justice était complétement à l’attrait de l’exécutif. Et alors aujourd’hui, on nous dit, le Conseil constitutionnel peut dire non au président de la République. Le Conseil constitutionnel, en matière d’élection, est très clair sur la date des élections et les conditions dans lesquelles cela doit se passer. Les Sénégalais, viennent de découvrir cela, car on avait toujours pensé que le Président, étant dans un régime présidentiel, est très fort et il n’y avait personne en face pour lui dire non. Aujourd’hui, la démarcation est nette entre l’Exécutif et le Judiciaire. Le Législatif, on verra après.»
Nationalité sénégalaise : «Pas de candidat moitié poisson, moitié viande»
«La deuxième chose qui a vraiment eu un impact, c’est ce débat sur la double nationalité. Il faut que nous puissions nous assurer que nous avons élu des présidents de la République qui sont des Sénégalais, pas moitié poisson, moitié viande. Il faut que ce soit des gens qui mettent leur cœur et leur vie sur le Sénégal, mais pas être écartelé entre deux intérêts qui peuvent être divergents. Ce débat, il était bon de le poser et il l’a été avec les résultats que nous savons, même si cela laisse un goût d’inachevé parce que le bruit circule encore qu’il y’a quelques autres candidats qui ont une double nationalité».
«Quiconque veut diriger le pays, on doit lui donner la possibilité de le faire»
«Quant au nombre des candidats (19), c’est extrêmement difficile, parce que nous ne pouvons pas avoir une démocratie censitaire qui dit que cette frange de la population ou ces gens qui ont des moyens ou alors qui sont à certains postes sont ceux qui prétendent à diriger ce pays, non ! Mais la question, c’est comment on s’y prend. Le Sénégal a tenté l’approche par le parrainage qui permet au moins d’éliminer dès la première étape les candidats qui n’arrivent pas à avoir un certain nombre de suffrages. Cela est une manière de savoir quel que soit le débat qui peut se poser sur le parrainage, c’est bon ou ce n’est pas bon, en tout cas le résultat, c’est qu’on est passé de plus de 200 candidats à 19, et cela est important. Nous ne pouvons pas non plus dire que seuls les candidats qui ont les moyens de pouvoir prétendre à briguer nos voix devront être présentés. On ne peut pas se permettre cela. Il faut une élection inclusive. Quiconque qui estime qu’il a les moyens, les capacités mentales, physiques et matérielles pour pouvoir diriger ce pays, on doit lui laisser la chance de se présenter devant les Sénégalais. Et alors, nous nous retrouvons évidement dans des situations où il peut arriver qu’on se retrouve avec un trop-plein de candidats et que nous soyons obligés de mener des élections sur deux ou trois jours. Cela coûte extrêmement cher et on n’est même pas sûr d’avoir la bonne graine à l’issue de toutes ces élections. Mais moi je penche sur quiconque peut ou veut accéder à la fonction suprême dans ce pays, on doit lui donner la possibilité de le faire.»
«Je fais de la politique pour que les plus défavorisés puissent satisfaire leurs besoins essentiels»
«Les cinq programmes prioritaires, c’est exactement de la politique. C’est de faire en sorte que les citoyens puissent être logés, vêtir, nourris et se soigner de manière adéquate. Ça, c’est la bonne politique. Mais évidemment au Sénégal et dans plusieurs pays, nous avons à côté de cette politique la politique dite politicienne. C’est-à-dire la bataille pour le pouvoir. Et là, il va de soi que nous sommes beaucoup plus en retrait. La première caractéristique de la société civile c’est d’être apolitique. Donc, tout naturellement la chose politicienne nous intéresse très peu. Par contre, nous savons, comme on le dit : si vous ne faites pas de la politique ceux qui la font décideront pour vous. Donc, nous on se positionne quelque part où on dit il faut que l’on pèse dans les décisions. C’est cela faire de la politique. Si c’est cela faire de la politique ? Oui, je fais de la politique pour que le plus grand nombre de citoyens, et particulièrement les plus défavorisés, puissent satisfaire leurs besoins essentiels».