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13 février 2025
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AMNISTIE DE SONKO ET DIOMAYE, KHALIFA SALL CLARIFIE SA POSITION
Critiqué pour avoir émis des réserves sur le projet de loi d’amnistie proposé par le chef de l’Etat Macky Sall au profit de Sonko et Diomaye, Khalifa Sall a répondu à ses détracteurs.
Critiqué pour avoir émis des réserves sur le projet de loi d’amnistie proposé par le chef de l’Etat Macky Sall au profit de Sonko et Diomaye, Khalifa Sall a répondu à ses détracteurs. «On était contre l’amnistie, parce qu’on avait un problème avec le crime de sang. C’était ça le vrai problème, car l’amnistie n’avait pas tenue compte de cela. Mais en aucun cas Taxawu ne s’était opposé à ce projet pour s'opposer à la libération de quiconque », a précisé Khalifa Sall dans QG.
Khalifa Sall se dit très très content de la liberation du leader de Pastef, Ousmane Sonko et de son lieutenant Bassirou Diomaye, aujourd’hui candidat à la présidentielle.
COLÈRE DES HABITANTS DE CONAKRY EXCÉDÉS PAR LES COUPURES D'ÉLECTRICITÉ
Depuis la fin 2023, les coupures de courant se sont intensifiées. Face à ces conditions de vie dégradées, la colère des habitants éclate régulièrement. C’est ce qui s’est passé jeudi, lorsqu’une panne générale a plongé la capitale dans le noir.
Depuis la fin 2023, les coupures de courant se sont intensifiées, notamment à Conakry. Face à ces conditions de vie dégradées, la colère des habitants éclate régulièrement. C’est ce qui s’est passé jeudi 14 mars 2023, lorsqu’une panne générale a plongé la capitale dans le noir et provoqué des émeutes dans de nombreux quartiers.
Installés sur le trottoir, à la recherche d’un peu d’air face à la chaleur qui règne, Ousmane et ses amis font le ramadan. Impossible pour eux de rester à la maison sans électricité : « C'est ici qu'on dort presque. Tu prends la chaise, tu t'assois confortablement et puis tu essaies de dormir là-bas, y a pas de choix. Ce n'est pas confortable parce que si t'es couché dans la maison, c'est plus confortable que ça, mais si tu n'as pas de courant, de l'électricité, tu préfères t'asseoir comme ça. »
Depuis deux mois, le courant, c’est de 18 heures à 7 heures. Mais jeudi soir, une gigantesque panne a plongé Conakry dans le noir au moment de la rupture du jeûne : « À Conakry, tout le monde, tout le monde a décidé de manifester parce qu'on en a marre maintenant. »
Des jeunes ont affronté les forces de l’ordre dans les quartiers traditionnellement contestataires, mais aussi ailleurs, comme à Dixinn où l’on manifeste rarement : « Les policiers sont rentrés dans le quartier, ils ont commencé à lancer du gaz [lacrymogène, ndlr]. Mais rien ne va, on ne voit pas le courant. Depuis que le CNRD est arrivé, c'est la première fois qu’un scandale pareil se déroule ici. »
Dans la cuisine de la concession, Fatoumata, la sœur d’Ousmane, fait à manger. Sans électricité, elle doit tout cuire sur les braises. Il fait une chaleur insoutenable : « Ça nous fatigue, ça me fatigue vraiment. S’il n'y a pas le courant, ce n'est pas du tout facile à vivre. »
Après les émeutes, le quartier a été alimenté jusqu’à 11 heures du matin. Ce n’était pas arrivé depuis des mois.
UNE COUCHE DE POUSSIÈRE ANNONCÉE SUR LE PAYS DIMANCHE
Cette couche de poussière sera davantage dense dans la moitié Nord, l’Est et le littoral dans la journée de dimanche, alors qu’un ciel complètement dégagé est de mise samedi sur toute l’étendue du pays.
L’Agence de la météorologie nationale a annoncé qu’une couche de poussière sera de mise, dimanche, sur la quasi-totalité du pays.
Cette couche de poussière sera davantage dense dans la moitié Nord, l’Est et le littoral dans la journée de dimanche, alors qu’un ciel complètement dégagé est de mise samedi sur toute l’étendue du pays, a signalé l’Agence nationale de l’aviation et de la météorologie (ANACIM).
Elle prévient, dans un bulletin de prévision à courte échéance, qu’il va faire excessivement chaud dans les localités de l’intérieures du pays avec des pics de températures pouvant varier entre 43 et 45°C.
A l’opposé, la chaleur sera beaucoup moins sensible à Dakar où les températures n’excéderont pas 27°C, indique le document transmis à l’APS.
Les prévisionnistes de l’ANACIM table sur une fraicheur nocturne et matinale dans les régions proches du littoral, alors que de fortes températures sont en vue dans l’Est et une partie du Centre du territoire.
Les visibilités pourraient être affectées par endroits en raison de la couche de poussière qui sera présente le Dimanche, ajoute l’Agence de la météorologie.
Dans le même temps, les vents souffleront d’intensités faibles à modérées et de secteur Nord-est à Est, devenant Nord à Est le long de la côte, assure l’ANACIM.
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WILFRIED NATHAN DOUALA, LA SUPERCHERIE QUI RISQUE DE COÛTER CHER AU CAMEROUN
Révélation surprise de la CAN 2024 avec le Cameroun, le joueur de 17 ans Wilfried Nathan Douala est depuis suspendu pour avoir menti sur son identité. Selon le journal Le Monde, l'intéressé se serait déjà présenté sous un autre nom par le passé
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 16/03/2024
D'après une enquête menée par le journal Le Monde, l'affaire du jeune footballeur camerounais Wilfried Nathan Douala, sélectionné avec les Lions indomptables pour la CAN 2024 avant d'être suspendu, prend une nouvelle tournure. Ce milieu de terrain de 17 ans, évoluant au Victoria United à Limbé au Cameroun, avait été appelé surprise par le sélectionneur Rigobert Song pour la Coupe d'Afrique des Nations qui s'est tenue en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février dernier.
Mais rapidement, des doutes sont apparus concernant son identité et son âge. C'est alors que Le Monde révèle qu'il avait rencontré en janvier 2022 à Douala un certain Alexandre Bardelli se disant âgé de 21 ans et évoluant dans le monde amateur. Or, selon le quotidien français, il s'agirait bien de la même personne au vu de tatouages et d'une cicatrice communs.
Cette découverte a poussé la Fédération camerounaise de football, dirigée par la légende Samuel Eto'o, à suspendre le joueur le 10 mars dernier de toute compétition nationale pour "double identité". Contactée par Le Monde, la Fecafoot n'a pas souhaité commenter davantage cette affaire embarrassante.
En effet, les répercussions pourraient être lourdes pour les Lions indomptables selon le règlement de la Confédération africaine. Celui-ci prévoit l'exclusion de la compétition lors des deux prochaines éditions en cas de sélection d'un joueur ayant menti sur son identité ou son âge. Affaire à suivre donc pour la sélection camerounaise, dont la crédibilité est mise à mal par cette rocambolesque affaire.
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LE GRAND DÉBALLAGE D'ALAIN FOKA
Après 32 ans de bons et loyaux services à RFI, le journaliste vedette claque la porte. Son nouveau projet "Manssah" fait déjà des vagues. Dans un réquisitoire choc, l'inflexible panafrican livre sa version des faits - ENTRETIEN
À 60 ans, l'ancien journaliste vedette de RFI, Alain Foka, n'a plus rien à prouver. Après 32 années de bons et loyaux services, il claque la porte pour voler de ses propres ailes panafricaines. Dans une interview musclée, le Camerounais s'explique sans détour sur son départ fracassant et son nouveau projet "Manssah".
Foka le rebelle lâche ses premières vérités
Alain Foka revendique désormais son droit à la liberté d'expression totale. L'homme se lâche et dézingue sa désormais ex-maison RFI : "À 60 balais, je n'accepte plus la tiédeur avec laquelle on couvre l'Afrique...ce regard un peu condescendant de la presse internationale."
Vieux briscard du micro, le journaliste reconnaît avoir surfé sur une vague de tolérance à l'égard de ses audaces éditoriales. "J'étais un peu le poil à gratter, le prétexte qu'on exhibait pour dire 'vous voyez, on est libre'".
Manssah, bébé de la controverse
Foka crée la controverse avec Manssah, son nouveau projet qualifié par certains de "pions des Français". Une accusation qu'il balaie d'un revers de manche affirmant "faire exactement le contraire de ce que voudraient les pays occidentaux". Pour l'infatigable sexagénaire, l'heure est venue de proposer un réel contre-modèle africain de gouvernance.
Basé au Togo, un choix mûrement réfléchi selon lui, Manssah se veut un laboratoire d'idées visant à "repenser l'Afrique". Un dessein ambitieux que Foka compte bien réaliser en rassemblant toutes les voix et sensibilités du continent. Même les activistes les plus critiques comme Kemi Seba et Nathalie Yamb sont respectés dans leur combat.
L'esprit frondeur n'abdique pas
S'il courtise désormais les chefs d'Etat, l'esprit frondeur d'Alain Foka ne faiblit pas pour autant. L'ancien de RFI regrette de ne pouvoir s'exprimer pleinement, même sur le Cameroun dont il dit "connaitre l'inertie". Conscient que son départ aura durablement scellé sa rupture avec son ex-employeur français, le journaliste semble aujourd'hui résigné mais déterminé à réveiller les consciences panafricaines.
Bâillonné un temps par le poids des convenances, le Camerounais reprend son indépendance d'esprit et de ton. La nouvelle croisade de ce libre-penseur promet d'agiter les lignes du paysage médiatique africain.
PAPA DJIBRIL FALL SE RÊVE EN PRÉSIDENT DU RENOUVEAU
À 38 ans, Papa Djibril Fall se présente comme le candidat de la génération montante à la présidentielle sénégalaise. Fort du succès de son mouvement "Les Serviteurs", ce néophyte en politique entend porter un nouvel élan, malgré un parcours atypique
Papa Djibril Fall, 38 ans, se présente comme le candidat du renouveau générationnel à l’élection présidentielle du 24 mars.
Question de génération ! Papa Djibril Fall fait partie des plus jeunes candidats de tous les scrutins présidentiels confondus à solliciter les suffrages des Sénégalais.
Né le 22 janvier 1986 à Thiadiaye, Papa Djibril Fall ou PDF, de par ses initiales, est un néophyte de la scène politique sénégalaise porté par un groupe de Sénégalais jeunes et engagés.
Pour autant, un responsable de son mouvement politique, “Les Serviteurs“, indique que leur parti est présent dans les 40 départements sur 46, près de 420 communes sur 557 et dans 18 pays de la diaspora.
Trois mois après avoir lancé “les Serviteurs”, le journaliste et ancien chroniqueur à la chaîne privée, Télévision Futurs Médias (TFM, privée), réussit à former une coalition qui lui a permis de totaliser 56 303 suffrages, lui permettant de devenir député lors des Législatives de juillet 2022.
Malgré les épreuves d’un parrainage citoyen extrêmement compliqué, où il y avait 93 candidats à la candidature, le député de la 14ème législature réussit son passage en faisant partie des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel.
”Armé uniquement de sa foi et de son amour inébranlable pour le Sénégal”, dit un responsable du mouvements, PDF a ainsi réussi sa deuxième prouesse politique en figurant parmi les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle.
Avant de se lancer en politique, PDF a été journaliste pour l’essentiel de sa carrière professionnelle.
Très connu dans le paysage médiatique à travers ses analyses et prises de positions à la TFM, Papa Djibril Fall a fait un bref passage à l’Agence de presse sénégalaise (APS) en tant que stagiaire.
L’ancien journaliste a également fait un passage à la Radio Sénégal internationale (RSI) et à la chaîne de télévision privée, 2stv.
Papa Djibril Fall est diplômé de la 42ème promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
POUR LE CAMP AMADOU BA, SONKO EST TOUJOURS DANS LA DIFFAMATION
Le directoire de campagne du candidat de BBY réagit à la conférence de presse du leader de Pastef. Il dénonce les "diffamations et calomnies insipides" de ce dernier, tout en mettant en avant sa propre démarche de proximité auprès des Sénégalais
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du directoire de campagne du candidat Amadou Ba, daté du samedi 16 mars 2024, en réaction à la sortie médiatique d'Ousmane Sonko la veille.
"C'est avec une consternation mélée de déception que les Sénégalais ont suivi la conférence de presse de M. Ousmane Sonko de ce vendredi 15 mars 2024.
«Chassez le naturel et il revient au galop! ». Décidément, entre Ousmane Sonko et la diffamation, le dénigrement, le mensonge et la manipulation, c'est une histoire d'amour.
Après avoir bénéficié de la clémence du président Macky Sall et humé à nouveau l'air de la liberté, le voilà qui récidive en consacrant toute une conférence de presse à des diffamations et des calomnies insipides contre le président Amadou Ba.
On espérait que l'isolement lui aurait permis d'acquérir un minimum de maturité et de sagesse, l'éloignant ainsi de la violence verbale et physique qui est l'unique programme de sa mouvance politique. Hélas !
Le président Amadou BA n'a évidemment pas de temps à consacrer à ses enfantillages. Il est en train d'aller à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais des villes et campagnes pour leur parler, échanger avec eux et leur présenter son programme de développement économique et social dont l'objectif majeur est la prospérité partagée.
En effet, partout où il passe, le président Amadou Ba leur parle de son offre d'un Etat exemplaire, d'un Etat protecteur, d'un Etat solidaire, d'un Etat égalitaire et d'un Etat juste. Ii n'a ni l'habitude ni le temps de parler des autres mais de partager avec les populations sa vision qui offre de plus grandes perspectives aux jeunes, aux femmes, aux ouvriers, aux entrepreneurs, pour s'inscrire dans cette belle symphonie de construction nationale, enclenchée depuis 1960, en consolidant et élargissant l'héritage légué par ses prédécesseurs.
Rien ni personne ne saurait le détoumer de sa volonté de rester au service de la paix, une vraie paix, une paix positive qui constitue le ciment de la liberté, de la sécurité, de la prospérité partagée ainsi que l'ouverture au monde »
Et il est heureux de constater que nos compatriotes ont plébiscité le candidat Amadou Ba, de Keur Massar à Podor, en passant par Dakar, Mbacké, Touba, Tivaouane, Louga, Saint-Louis, Dagana, Richard Toll, Aéré Lao, etc. Ces Sénégalais demeurent ses seuls interlocuteurs et le dialogue avec eux restera le seul crédo de sa campagne jusqu'au triomphe au soir du 24 mars 2024.
Le président Amadou Ba exhorte tous les autres candidats à militer pour une campagne électorale responsable et mature, offrant au vaillant Peuple Sénégalais des débats programmatiques, leur permettant de faire le meilleur choix pour la conduite des destinés de notre pays.
Enfin, le président Amadou Ba renouvelle sa profonde gratitude et ses sincères remerciements à tous les sympathisants, militants et responsables de son parti l'APR, de la Coalition BBY et de la grande Coalition de la majorité présidentielle pour leur mobilisation, leur engagement militant à l'accompagner jusqu'à la victoire des le premier tour au soir du 24 mars 2024."
LE REJET DES RECOURS DU PDS PAR LA COUR SUPRÊME ET LA PREMIÈRE SORTIE PUBLIQUE D’OUSMANE SONKO EN UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE WEEK-END
Les parutions de ce week-end traitent du rejet par la Cour suprême du recours déposé par le PDS pour annulation du décret convoquant le corps électoral pour le 24 février et la prise de parole d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye après leur libératio
Dakar, 16 mars (APS) – Le rejet par la Cour suprême des recours en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 février et la prise de parole d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, deux figures de l’opposition au lendemain de leur élargissement de prison, font le menu des journaux parvenus samedi à l’APS.
La Cour suprême a jugé irrecevables vendredi les requêtes en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars en argumentant que la fixation de la date du scrutin rentre dans les prérogatives du président de la République.
De plus, rappellent les juges de la Cour suprême, le Conseil constitutionnel a “la plénitude de juridiction en matière électorale” et ses décisions ne sont susceptibles d’aucun recours et sont contraignantes.
Ces requêtes en référé examinées vendredi lors d’une audience publique émanait notamment de candidats dits ‘’spoliés’’ et de responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.
Les plaignants avaient introduit ces recours devant la haute juridiction pour demander l’annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars prochain, pour excès de pouvoir.
‘’La Cour suprême anéantit l’espoir des spoliés’’, affiche ainsi à sa Une le journal L’AS en faisant savoir dans ses colonnes que le juge des référés, Jean Aloise Ndiaye, a déclaré irrecevables les requêtes en suspension déposées par le Parti démocratique sénégalais et des candidats spoliés.
‘’Tous les arguments de droit étaient favorables à l’annulation du décret du chef de l’Etat ayant convoqué le corps électoral du 24 mars abrégeant la durée de la campagne électorale, en totale violation du Code électoral qui dispose que la durée de la campagne pour la présidentielle est de 21 jours. Les juges de la Chambre administrative ont fermé les yeux pour éviter au Sénégal un précédent lourd de conséquences’’, commente la publication.
Fin de non-recevoir à Karim Wade et au PDS : toutes les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de la présidentielle (ont été) rejetées à l’audience de la Chambre administrative de la Cour suprême, informe de son côté, Sud Quotidien.
Tirant les conséquences de cet arrête de la haute juridiction, le journal du groupe Sud Communication souligne que le processus électoral devant mener à l’élection présidentielle du 24 mars va se poursuivre.
Le PDS et compagnie déboutés, le processus électoral se poursuite et l’élection présidentielle aura lieu le 24 mars, résume à sa Une Le Soleil.
‘’La décision du juge des référés de la Cour suprême, déclarant irrecevables toutes les requêtes introduites pour la suspension des décrets organisant la présidentielle, réduit les chances de Karim Wade de participer à cette joute. Les conséquences de ce jugement sont entre autres l’impossibilité de reprendre le processus électoral et la confirmation de la date du scrutin au 24 mars’’, explique le journal.
Pendant ce temps, d’autres publications du week-end ont mis l’accent sur l’effet accélérateur de l’entrée en campagne du candidat de l’opposition, Bassirou Dimaye Faye avec le soutien d’Ousmane Sonko.
‘’Sonko et Diomaye ouvrent les hostilités’’, indique Walf Quotidien en rendant compte de la conférence de presse organisée vendredi par les deux premiers responsables du parti Pastef, dissous.
‘’Elargis de prison avant-hier, Ousmane Sonko et le candidat de la coalition Diomaye Président ont fait face aux journalistes. Sonko a, cette fois-ci, ménagé le président Macky Sall pour se défouler sur Amadou Ba, le candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bok Yakaar (BBY).
‘’Pour sa première sortie après une privation de liberté de huit mois, Ousmane Sonko n’a pas caché son plaisir de retrouver ses alliés, militants et sympathisants venus nombreux le soutenir. L’homme qui n’a pas perdu de sa verve, n’a pas tardé à emprunter les mécanismes habituels de ses discours’’, fait remarquer L’Observateur.
La publication du groupe futurs médias (GFM), n’a pas manqué de relever qu’aux côtés de Bassirou Diomaye Faye, Sonko a fait des révélations sur les discussions avec le régime de Macky Sall, attaqué durement le candidat Amadou Ba, raillé kles manœuvres de la majorité et a donné les clés pour décrypter ses dernières décisions.
Analysant la teneur de la première sortie publique de l’opposant, Enquête évoque un temps de la normalisation. ‘’Après les rapports conflictuels avec Macky Sall et son régime, l’ex-Pastef engage une ère plus soft, moins belliqueuse, sans rancœur, ni désir de vengeance’’, soutient le journal.
Pour Le Quotidien, la décrispation de l’espace politique est le ‘’Nouveau projet de Pastef’’.
JE RECONCILIERAI LES SENEGALAIS
Moi Président… Aly Ngouille Ndiaye - L’ancien ministre qui entend faire du Sénégal et des Sénégalais sa «seule et unique priorité», va initier «dès avril 2024, un projet de loi de finance pour orienter une part importante des ressources vers les secteurs
Elu, la première tâche de Aly Ngouille Ndiaye sera de «réconcilier les Sénégalais». «Je pense profondément et intimement que chacun d’entre nous a des ondes positives. Ces ondes sont des forces sur lesquelles je vais m’appuyer pour un nouveau contrat du vivre-ensemble sur le plan économique, social et cultuel», a-t-il dit.
L’ancien ministre qui entend faire du Sénégal et des Sénégalais sa «seule et unique priorité», va initier «dès avril 2024, un projet de loi de finance pour orienter une part importante des ressources vers les secteurs pro-pauvres». Il estime qu’il faut «une réorientation du budget vers nos ambitions à court et moyen terme».
C’est ainsi que, précise-t-il, il mettra «300 milliards dans le secteur primaire, 200 milliards pour le Fonds de développement de l’industrie, 60 milliards pour les daaras et 140 milliards pour l’apprentissage».
Aly Ngouille Ndiaye compte mettre en place des Domaines industriels artisanaux (Dia) dans les départements sur des superficies de 50 hectares. Pour le secteur de la santé, dans chaque département, il sera érigé un établissement public de santé de niveau 2. Pour une meilleure prise en charge des urgences médicales, il est prévu des Services d’assistance médicale d’urgence (Samu) dans toutes les régions. Avec le maire de Linguère, une part importante du budget sera consacrée à l’agriculture et la recherche constituera une priorité. Dans son programme, il prévoit la prise en charge des jeunes qui sont dans les daaras, dans la rue, dans les ateliers…
«LA TAILLE DU GOUVERNEMENT SERA CONSTITUTIONNALISEE»
Ingénieur polytechnicien, Déthié Fall promet de transformer le pays. Et il s’engage à faire en sorte que le nombre de ministres ne dépasse pas 30 et à le constitutionnaliser
Ingénieur polytechnicien, Déthié Fall promet de transformer le pays. Et il s’engage à faire en sorte que le nombre de ministres ne dépasse pas 30 et à le constitutionnaliser
«La mal gouvernance symbolisée par la gabegie, la corruption, une organisation institutionnelle inefficiente et inefficace fait face à une justice instrumentalisée par le pouvoir exécutif. Ainsi, l’État de droit, jadis notre fierté, est en déliquescence à cause de ses tares congénitales et ne joue plus son rôle de régulation et de stabilisation. Notre pays, par ses fortes dépendances à l’extérieur, est dans une situation très vulnérable et sans souveraineté stratégique».
Le diagnostic est de Déthié Fall. S’il est élu, il compte s’appuyer sur un programme axé sur «Un Sénégal bon à vivre et un Sénégal beau à voir». Le candidat veut transformer «le Sénégal en un pays totalement souverain, en une démocratie parachevée et en une émergence économique portée par une industrialisation soutenue essentiellement par le secteur privé national». Il va limiter constitutionnellement la taille du Gouvernement à 30 ministres au maximum. Tout dépassement de ce nombre ne pourra se faire qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale.
«Le Gouvernement ne doit pas être un lieu pour caser une clientèle politique. Il doit s’inscrire dans une dynamique de performance et d’optimisation des charges publiques. Il est par conséquent nécessaire, comme pour les autres institutions, que sa composition soit encadrée par notre Constitution», a-t-il dit. Déthié Fall compte «soumettre les fonds politiques de toutes les institutions au contrôle des organes habilités».
Selon le leader du Prp, ces fonds politiques seront dissociés des fonds «Secret défense» soumis à plus de discrétion. Il prévoit également de rendre les ministres et le président de la République pénalement responsables des actes qu’ils auront à poser dans l’exercice de leur fonction. «Au nom de l’État de droit et de l’Égalité de tous les citoyens devant la Justice, les personnes incarnant le pourvoir exécutif doivent répondre de leurs actes dans des conditions qui seront déterminées par le constituant», a-t-il conclu.