Baadoolo - Que la campagne commence !
Sacré-Cœur a brillé de mille lumières à la libération de Sonko et Diomaye. Keur Gorgui était devenue une cité inaccessible. Mais l’autre Keur Gorgui, la famille de Wade a déchanté, après avoir reçu un coup suprême. Election par force. Leegui nak Karim tannal sa candidat. Les ex-détenus politiques, eux, ont été, hier, sans retenue politique avec leur ex-patron, Amadou Ba. Khamanté naniou nak ! Waa impôts waay… Que la campagne commence ! Tiens, elle est dans son dernier virage ?
Le Directoire de campagne de Amadou Ba répond à Sonko «On espérait que l’isolement lui donnerait un minimum de maturité»
«C’est avec une consternation mêlée de déception que les Sénégalais ont suivi la conférence de presse de M. Ousmane Sonko de ce vendredi 15 mars 2024. ‘’Chassez le naturel et il revient au galop !’’. Décidément, entre Ousmane Sonko et la diffamation, le dénigrement, le mensonge et la manipulation, c’est une histoire d’amour. Après avoir bénéficié de la clémence du Président Macky Sall et humé à nouveau l’air de la liberté, le voilà qui récidive en consacrant toute une conférence de presse à des diffamations et des calomnies insipides contre le président Amadou Ba. On espérait que l’isolement lui aurait permis d’acquérir un minimum de maturité et de sagesse, l’éloignant ainsi de la violence verbale et physique qui est l’unique programme de sa mouvance politique. Hélas ! Rien ni personne ne saurait le détourner de sa volonté de rester au service de la paix, une vraie paix, une paix positive qui constitue le ciment de la liberté, de la sécurité, de la prospérité partagée ainsi que l'ouverture au monde».
Coopération économique Les entreprises allemandes lorgnent le marché sénégalais
L’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix) a pris part, à Berlin, à l’Assemblée annuelle de l’Association des petites et moyennes entreprises allemandes. Dans un communiqué, elle a annoncé avoir présenté les opportunités et le cadre d’investissement qu’offre le Sénégal lors de cette rencontre. Dirigée par Abdoulaye Baldé, l’Apix a souligné «l’intérêt croissant» des entreprises allemandes pour le marché sénégalais et l’Alliance «Compact with Africa» que l’Allemagne a signée, en 2017, avec 13 pays africains dont le Sénégal, pour le «développement des échanges économiques et commerciaux». Par ailleurs, l’Apix a rappelé également avoir participé récemment au Forum économique international axé sur le thème «L’avenir se crée lorsque nous avançons ensemble», avant d’indiquer avoir abordé les secteurs industriels, notamment les Zones économiques spéciales, les questions de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture et de la logistique.
Importation des hydrocarbures russes - Le Sénégal dépasse les 550 000 tonnes
Le Sénégal a importé 550 000 tonnes d’essence de Russie au cours des deux premiers mois de 2024, rapporte l’Agence d’information économique Ecofin, citant les données de la Bourse de Londres. L’année dernière, la Fédération de Russie a exporté près de 1,08 million de tonnes de fioul vers le Sénégal. La majeure partie de ces volumes est expédiée depuis le port baltique et Saint-Pétersbourg. Du 22 au 28 janvier dernier, le Brésil, la Turquie, le Sénégal et la Tunisie étaient les pays qui ont importé les plus gros volumes de gazole et de diesel russes. D’après enkorr.ua, Ils représentent 75% des approvisionnements. Le Sénégal a reçu des ports russes 86 595 tonnes de carburant diesel et de gasoil, suivi de la Tunisie avec 78 000 tonnes. Le Sénégal a grimpé de manière inattendue à la troisième place après avoir doublé ses importations de diesel en provenance de la Fédération de Russie, absorbant 5 % des importations de diesel. Selon Reuters, depuis le début de cette année, près de 200 000 tonnes de gazole ont été acheminées vers le Sénégal depuis les ports russes.
Direction générale de Cgf bourse Kalidou Diallo succède à Marie Odile Sène
Le Conseil d’administration a nommé Kalidou Diallo à la Direction général de Cgf Bourse. Selon un communiqué, M. Diallo apporte une expertise exceptionnelle en gestion des risques de marché et une expérience solide dans le secteur financier. Auparavant Directeur général chez Cgf Gestion pendant 8 années, Kalidou Diallo a occupé de hautes responsabilités au sein de plusieurs institutions financières. Il succède ainsi à Marie Odile Sène qui a passé plus de 15 années à la têtede Cgf Bourse.
Vol et Agression à Jaxaay La police démantèle un réseau de malfaiteurs
Le commissariat de Jaxaay a déféré, ce vendredi matin, quatre malfaiteurs impliqués dans une série de vols avec violence dans la banlieue dakaroise. À la suite des plaintes relatives aux agissements de ces quatre agresseurs, le chef du commissariat de Jaxaay a mis la main sur la bande à A. Ba qui opérait à pied ou à bord de scooters, selon les circonstances, aux abords des ronds-points de la cité Gendarmerie ou Gouye-Gui. Arrêté par les hommes du commissaire Youssoupha Thioub, le caïd A. Ba a fini par craquer. Il a balancé l’identité de ses trois compères. Ainsi, O. Mboup, E. Faye et M. Cellou Diallo ont été aussi arrêtés. Quatre victimes ont reconnu formellement tous les agresseurs arrêtés, lors de la confrontation. Au terme de l’enquête, ils ont été déférés, ce vendredi, pour association de malfaiteurs, vols multiples commis en réunion de jour comme de nuit avec violence, usage d’armes et de moyens de locomotion.
HABIB SY, LE CANDIDAT QUI NE BRIQUE PAS LA MAGISTRATURE SUPRÊME
Ancien ministre d'Abdoulaye Wade, ce proche d'Ousmane Sonko promeut en réalité la candidature de Bassirou Diomaye Faye. Portrait d'un homme au service d'un projet politique plus que d'ambitions personnelles
Habib Sy, homme politique sénégalais, plusieurs fois ministre sous le règne de l’ancien président Abdoulaye Wade, figure sur la liste des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel vraisemblablement au nom et pour le compte du projet politique de l’opposant Ousmane Sonko.
Sans faire partie de la formation politique fondée par Ousmane Sonko, M. Sy a bénéficié du parrainage de 13 députés du parti dissous, Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) pour faire partie des candidats retenus.
Dans les habits d’un gentilhomme, Habib Sy, ne s’en cache d’ailleurs pas et le rappelle à chacune de ses sorties publiques depuis la validation de sa candidature par le Conseil constitutionnel.
Dans le Journal de la campagne, émission diffusée tous les soirs sur les antennes de la RTS, la télévision publique, sous la supervision du Conseil national de régulation de l’audiovisuelle, Habib Sy met à profit ses trois minutes d’exposition médiatique pour promouvoir la candidature de Bassirou Diomaye Faye, le bras droit d’Ousmane Sonko, devenu par la force des choses le porteur du projet de leur formation politique dissoute.
Il est d’ailleurs agité l’idée que le natif de Bignona (sud) qui se définit fièrement comme un ‘’Djolof-Diolof’’ appelle à voter pour Bassirou Diomaye Faye.
Habib Sy a fait ses premières classes à l’école Biram Seck de Linguère, dans la région de Louga. Il rejoint plus tard le lycée Faidherbe de Saint-Louis, actuel lycée Cheikh Omar Foutiyou Tall, où Abdoulaye Wade, lui-même ancien pensionnaire, effectua une visite en 1974. ‘’J’étais en classe de Première’’, se remémore-t-il.
Son baccalauréat en poche, cap sur l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, à la faculté de Droit où, il obtient une Maitrise en Sciences juridiques.
Il réussit par la suite le concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), qui deviendra Ecole nationale d’administration (ENA), et sort comme Commissaire aux enquêtes économiques.
Ce père de six enfants est un passionné de lecture, de la marche, mais aussi d’agriculture et d’élevage, des activités auxquelles il se consacre autant que faire se peut.
Habib Sy fut le dernier directeur de cabinet du président Wade à son départ du pouvoir en 2012. Me Wade l’avait aussi nommé ministre d’Etat et porté à la tête de plusieurs départements ministériels.
Sa relation avec l’ancien président sénégalais ne date pas de l’élection du prédécesseur de Macky Sall.
De 1995 à 1997, il était son directeur de cabinet quand l’opposant Wade, est entré dans le gouvernement de majorité présidentielle sous le régime du président Abdou Diouf.
Abdoulaye Wade devenu président en 2000, Habib Sy va attendre 2004 pour connaître son premier poste ministériel, dans le gouvernement dirigé par Macky Sall. Il a notamment été nommé ministre d’Etat à la tête du département de l’Agriculture et de l’Hydraulique.
Deux ans plus tard, en 2006, il est propulsé à la tête du ministère des Infrastructures, de l’Équipement et des Transports terrestres. L’ancien maire de Linguère (nord) de 2020 à 2014 sera également le ministère de la Fonction publique, avant de devenir en 2009 le directeur de cabinet du président Wade. Poste qu’il occupera jusqu’au départ du chef de l’État en 2012.
Militant du Parti démocratique sénégalais (PDS) et membre du comité directeur de ce parti formé par Wade, Habib Sy quitte le navire après un long compagnonnage.
Il lance le mouvement ‘’Yessal Sénégal’’ (Moderniser le Sénégal) qui se fixe le pari de ‘’l’espoir et de la modernité’’ du Sénégal.
Bien qu’il considère Abdoylaye Wade comme son mentor, ‘’son maître à penser’’, Habib Sy se rapproche de la coalition de l’opposition, Yewwi askan wi, prenant ses distances avec les anciens camarades du PDS, pour se rapprocher d’Ousmane Sonko, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Aida Mbodj, entre autres.
Ousmane Sonko le lui rend bien, en demandant à ses députés de parrainer la candidature de Sy. Pas ingrat pour un sou, il bat campagne pour le candidat de PASTEF, Bassirou Diomaye Faye, malgré qu’il soit lui-même candidat.
SONKO PRÉDIT LA VICTOIRE DE LA COALITION DIOMAYE PRÉSIDENT
"Si l'élection se déroule bien, je ne pense pas qu'on fera moins de 60%", a-t-il dit devant la presse à Dakar. Il a cependant appelé "les Sénégalais à rester vigilants, d'autant qu'il y a des rumeurs de corruption qui circulent"
Au lendemain de sa libération, Ousmane Sonko s'est montré confiant ce vendredi 15 mars quant à l'issue du prochain scrutin présidentiel, visiblement fouetté par la liesse qui a accompagné sa sortie de prison en même temps que Bassirou Diomaye Faye, son candidat à la présidentielle qui se tient dans dix jours.
"Si l'élection se déroule bien, je ne pense pas qu'on fera moins de 60%", a-t-il dit devant la presse à Dakar. Il a cependant appelé "les Sénégalais à rester vigilants, d'autant qu'il y a des rumeurs de corruption qui circulent", ajoutant ne pas disposer de "preuves suffisantes" à cet égard.
Ousmane Sonko est revenu sur le processus électoral en cours et sa disqualification de la présidentielle par le Conseil constitutionnel en janvier. Il a accusé cet organe de l'avoir éliminé "sur commande".
Il a affirmé son intention de se mettre au service de la victoire, sans mettre en avant sa personne dans la campagne. "Ma personne n'est pas le plus important. Mon objectif, c'est d'aider à gagner l'élection", a-t-il dit. Depuis son emprisonnement en juillet 2023, il n'a "jamais rien décidé sans en parler à Bassirou Diomaye" Faye, a-t-il assuré.
Après sa disqualification de la présidentielle, son camp avait désigné Bassirou Diomaye Faye à sa place en janvier.
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LIBÉRÉS, SONKO ET FAYE RELANCENT LA DYNAMIQUE ÉLECTORALE
Le maire de Ziguinchor a fait vendredi sa première apparition publique à Dakar. Acclamé par des centaines de partisans, il s'est exprimé aux côtés de son candidat à la présidentielle. Sa popularité reste intacte malgré son inéligibilité
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 15/03/2024
L'opposant sénégalais Ousmane Sonko a fait sa première apparition publique vendredi après-midi à Dakar, au lendemain de sa libération de prison, avant de s'exprimer lors d'une conférence de presse organisée avec son candidat suppléant à la présidentielle, Bassirou Diomaye Faye, lui aussi récemment libéré.
Selon un compte rendu de l'Agence France-Presse (AFP), M. Sonko, vêtu d'un boubou blanc, a été accueilli par plusieurs centaines de partisans à son arrivée près d'un hôtel de la capitale où devait se tenir la conférence de presse. En boubou bleu, casquette blanche et drapeau national sur les épaules, M. Faye s'est également montré brièvement à la foule, se dressant à travers le toit ouvrant de sa voiture.
Souriant après presque un an de détention, M. Faye a salué le "soutien et la solidarité" manifestés par les partisans, selon l'AFP. Il a mis en avant "le projet" défendu par leur camp pour signifier que l'accession à la présidence n'est pas une affaire de personnes entre lui et M. Sonko.
MM. Sonko et Faye ont pu recouvrer la liberté grâce à une loi d'amnistie adoptée la semaine dernière à l'initiative du président Macky Sall, afin selon ce dernier "d'apaiser les esprits" après plus de deux ans de tensions politiques dans le pays.
Par ailleurs, la Cour suprême du Sénégal a rejeté vendredi des requêtes en annulation des décrets fixant la date de l'élection présidentielle du 24 mars et la durée de campagne, déposées par des candidats dont la candidature avait été rejetée, comme Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade.
Le rassemblement spontané en soutien à MM. Sonko et Faye était le plus important observé jusqu'à présent pendant la campagne électorale, selon l'AFP. Cette mobilisation montre l'influence importante de M. Sonko sur la scène politique sénégalaise, estiment les observateurs, malgré son inéligibilité à l'élection. "Le faire sortir en pleine campagne peut avoir un effet multiplicateur", a déclaré Maurice Dione, enseignant en sciences politiques, cité par l'AFP.
Partisans d'un souverainisme et d'un panafricanisme de gauche, MM. Sonko et Faye défendent notamment la renégociation des contrats d'exploitation des ressources gazières et pétrolières du Sénégal et des accords de défense avec l'ancienne puissance coloniale française.
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AGL SÉNÉGAL SE MOBILISE POUR L’ÉGALITÉ DES CHANCES DE SES COLLABORATEURS
Premier opérateur logisticien du Sénégal, AGL célèbre l'engagement de ses femmes à travers des échanges inspirants. Panélistes et participantes ont fait part de leur expérience pour inspirer la relève au sein de l'entreprise
Plus de 150 collaboratrices d’AGL Sénégal, accompagnées de leurs collaborateurs, se sont fortement mobilisées à l'occasion de la Journée internationale des droits de la Femme, le 8 mars 2024.
Cette journée, dont le thème mondial était « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », a été mise à profit par les vaillantes collaboratrices d'AGL Sénégal pour échanger autour du thème pertinent : « Egalité des chances H / F : promotion interne, mobilité promotionnelle et géographique ».
À cette occasion, un panel de haut niveau était constitué de Mme Awa Ndiaye Sagna, Directrice Générale du Centre de Formation aux Métiers Portuaires et à la Logistique (CFMPL) ; Mme Fatoumata Mbengue BA, CEO FAM Advisory ; Mme Ama Wane Ly, Directrice Générale Teranga Logistics Services ; Mme Bintou Konare Paye, Directrice des Ressources Humaines à AGL avec comme Modératrice Mme Awa Cheikh Diouf Directrice Exécutive du Musée de la Femme Henriette Bathily.
En présence de la Marraine, Mme Innocence Ntap Ndiaye, Présidente du Haut Conseil du Dialogue Social, les différentes panélistes ont tenu en haleine l'assistance à travers le récit de leurs parcours inspirants, les défis qu'elles ont eu à relever, les contraintes socio-culturelles impactant l’évolution de leurs carrières, tout en prodiguant des conseils pertinents à leurs sœurs.
À l'issue des échanges, la présidente de l'Amicale des Femmes d'AGL Sénégal, Mme Emma VAZ Carvalho, comblée, a exprimé toute sa satisfaction en déclarant : « Je tiens à magnifier la qualité du débat et à remercier chaleureusement les panélistes, les participants ainsi que la Direction régionale qui, grâce à leur forte implication et mobilisation, ont fait de cette rencontre une réussite ».
Le Directeur des ressources humaines adjoint Monsieur Augustin Mathias Sene a souligné : « L’égalité des chances hommes-femmes fait partie des enjeux prioritaires de notre entreprise qui l’a intégrée depuis plusieurs années dans sa politique RH et dans une charte dédiée à la diversité. La promotion interne et la mobilité géographique sont basées sur la reconnaissance du talent et des compétences des collaborateurs ».
L’Amicale a par ailleurs organisé une exposition, « Deux Générations de Femmes, une vocation », en collaboration avec le Musée de la Femme Henriette Bathily
Un sympathique déjeuner a été offert aux participantes et aux participants à l’issue de cet important événement, agrémenté d’une prestation humoristique de la Troupe Kocc Barma de Rufisque.
A propos d’AGL Sénégal
Premier réseau de logistique intégrée au Sénégal, AGL Sénégal avec près de 1 000 collaborateurs répartis dans les agences de Dakar, Kaolack et Kidira, intervient dans les domaines de la commission de transport, l’agence maritime, la consignation, la manutention portuaire, la logistique multimodale. Spécialiste de la logistique et des grands projets industriels et miniers, AGL Sénégal est également expert dans le domaine du transport de colis lourds et de convois exceptionnels et de l’entreposage à valeur ajoutée. La société offre une gamme diversifiée de services et représente une base d'appui pour les pays de la sous-région, dans le cadre de projets structurants et jouant un rôle clé dans le désenclavement des pays.
DEBOUTÉ PAR LA COUR SUPRÊME, LE FDPEI ANNONCE UNE RÉUNION D’ÉVALUATION CE SAMEDI
Le Front démocratique pour une élection inclusive réclamait une concertation nationale pouvant aboutir sur des élections inclusives par la fixation d’une date consensuelle et la reprise de tout le processus électoral.
Le Secrétaire général du Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS) et membre du Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei), Mamadou Diop Decroix, après avoir pris acte de la décision de la Cour suprême déclarant irrecevable leur requête en annulation du décret de convocation du collège électoral pour excès de pouvoir introduite lundi dernier, en déduit que « la campagne électorale se poursuit et le scrutin présidentiel aura donc lieu le 24 mars 2024, sauf extraordinaire ».
La Cour Suprême, statuant en urgence ce vendredi 15 mars 2024 sur leur requête en annulation du « décret de convocation du collège électoral et de tout autre décret concernant cette élection du 24 mars, pour excès de pouvoir avec demande de sursis à exécution », a douché les ardeurs politico-électorales candidats à la présidentielle dits « spoliés » regroupés autour du Front démocratique pour une élection inclusive piloté par le Parti démocratique sénégalais (Pds). Le juge des référés, le président de la chambre administrative de la Cour suprême Abdoulaye Ndiaye, après avoir statué en audience publique et délibéré ce vendredi, suivant le réquisitoire du Procureur général, Ousmane Diagne, a déclaré irrecevables la requête en suspension pour excès de pouvoir contre les décrets présidentiels fixant la date du scrutin au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral ainsi que celle déterminant la durée de la campagne électorale de Karim Meissa Wade & Cie.
Mamadou Diop Decroix, tirant la conclusion du jugement de la Cour suprême, a pris acte de la décision et en a déduit que le scrutin présidentiel aura donc lieu le 24 mars 2024. « Le juge vient de déclarer notre requête irrecevable. Nous en prenons acte. En terme clairs cela veut dire que la campagne électorale se poursuit et l’élection aura lieu le 24 mars sauf extraordinaire », a-t-il déclaré. Maintenant, « on est dans le domaine de la politique. Ce qui nous a toujours intéressé, c’est que cette élection puisse avoir lieu dans un contexte de paix et de stabilité. Que les Sénégalais puissent choisir leur président de la république. Naturellement, nous ne sommes pas satisfaits parce que nous sommes pour une élection inclusive », a-t-il renchéri.
Par conséquent, « nous allons nous réunir demain samedi pour évaluer la décision pour ensuite voir la conduite à tenir », a-t-il annoncé. Le Front démocratique pour une élection inclusive réclamait une concertation nationale pouvant aboutir sur des élections inclusives par la fixation d’une date consensuelle et la reprise de tout le processus électoral et de la présidentielle en perspective. Après que le chef de l'Etat et le Conseil constitutionnel se sont accordés sur la date du 24 mars courant pour la tenue du 1er tour du scrutin présidentiel, il avait saisi la Cour Suprême lundi dernier pour dénoncer le décret de Macky Sall convoquant le collège électoral le dimanche 24 mars 2024 pour la tenue du 1er tour du scrutin présidentiel pour excès de pouvoir avec demande de sursis à exécution.