Baadoolo - Ousmane et Ba-ssirou man
Non Élections yii amoul fenn. Sonko et son candidat sont libres. Diomaye mooy dawal coalition bi parce que Ousmane, le vrai taximan, n’a pu être au volant. Parce qu’il n’a pas le permis de conduire que seul le Conseil délivre. Diomaye a donc pris sa place et doit conduire les passagers à destination du 24 mars. Attention à la surcharge de candidats recalés ! Bassirou daal comme un «siirou man». C’est presque Bassirou man. Depuis hier, on a oublié le candidat. N’est-ce pas tout ça rentre dans le lot des inédits ?
Pr Moussa Baldé sur les enseignements en période électorale «La Présidentielle ne doit pas constituer une entrave»
Le ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a déclaré, mercredi, que l’élection présidentielle du 24 mars «ne doit pas constituer une entrave à la poursuite des enseignements» dans les différents établissements du pays. Le professeur Moussa Baldé, qui faisait une prise de contact avec les Inspecteurs d’académie du Sénégal, réagissait ainsi aux dates fixées par certaines universités pour la reprise des cours, notamment le 25 mars, lendemain du scrutin. Le ministre a également invité les Inspecteurs d’académie à «veiller à la bonne tenue des examens et concours». A cette occasion, il s’est aussi réjoui du niveau de préparation de ces examens grâce à l’apport décisif des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le coordonnateur des inspecteurs d’académie, Gana Sène, et le Directeur des examens et concours, Pape Baba Diassé, ont donné des assurances sur le Bfem et le Bac.
Traitement des maladies rénales Le budget du Sénégal passe de 1 à 5 milliards
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a indiqué, hier, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale contre les maladies rénales que le budget de la dialyse, qui était rendue gratuite depuis 2012, est passé d’un à cinq milliards de FCFA pour l’achat des kits. Dans un communiqué, les services de Marie Khémesse Ngom Ndiaye expliquent cette hausse par la demande accrue de soins. Le thème de cette année est «La santé rénale pour tous : promouvoir un accès équitable aux soins et une utilisation optimale des médicaments». Le ministère de la Santé ajoute : «En 2010, il n’y avait que trois centres de dialyse. En 2023, le nombre est passé à 25 centres de dialyse publics avec une cohorte de 910 patients dialysés».
Décès de Alassane Dialy Ndiaye - Le Sénégal perd son Monsieur Télécoms
C’est une figure historique des Télécommunications qui s’en va à 82 ans. Alassane Dialy Ndiaye est décédé, mercredi, aux Etats-Unis, selon PressAfrik. Il a été le 1er Directeur général de Sonatel et 1er Africain spécialisé dans les Télécoms spatiales. D’ailleurs, en 2021, il avait visité la station terrienne de Gandoul. Il nous a fait l’honneur de signer le livre d’or de ce patrimoine historique. Mais c’est aussi une icône politique de Yenne, dans le département de Rufisque. L’ingénieur des télécoms a été ministre sous la présidence d’Abdou Diouf.
Kédougou Le corps sans vie d’un garçon de 10 ans repêché dans le fleuve
Le réveil a été brutal, ce jeudi, à Dandé Mayo dans la commune de Kédougou. C’est vers 10h que le corps sans vie d’un garçon répondant au nom de M. B. Diallo a été découvert aux alentours du pont de Fongolembi, dans les eaux du fleuve. Le corps a été repêché par les sapeurs-pompiers qui ont alerté la police. La victime, âgée de 10 ans environ, était domiciliée au quartier Dandé Mayo et était portée disparue. Les limiers du commissariat central de Kédougou ont ouvert une enquête
Contrôle du Comité électoral de Benno à Vélingara Le maire Woury Baïlo Diallo «bat» Diawandou Barry
A Vélingara, la bataille avait fait rage ! Mais au finish, c’est Woury Baïlo Diallo qui a été porté aux commandes du Comité électoral de Benno. Le député-maire de la commune est devenu le plénipotentiaire départemental du candidat du pouvoir. Une tournure qui a surpris plus d’un, hier, dans les 14 communes de cette contrée. Ce, dans la mesure où, depuis des mois, les proches de son principal adversaire s’adjugeaient cette responsabilité. C’est seulement, hier, au moment où Farba Ngom s’attelait à distribuer les ressources financières destinées à la campagne de Amadou Ba que les choses ont été clarifiées. Le pactole a été remis à Woury Baïlo. Très proche de Amadou Ba, avec qui il a cheminé aux Impôts et domaines, Ibrahima Diawandou Barry, Président du Conseil départemental de Vélingara, risque de se ranger difficilement derrière son challenger.
KEEMTAAN GI - LIESSE POPULAIRE POUR DES « PYROMANES »
Y en a certainement qui n’ont pas fermé l’œil de toute la nuit. Certains ont dû avoir le sommeil perturbé et troublé par des cauchemars. Et pour cause, ceux que l’autre qui craint que le premier baril de pétrole soit réceptionné par ces séditieux nomme « les pyromanes », sont dans la place. Tremblez messieurs et dames ! On comprend mieux maintenant ce qui motive leurs actions et leur fait perdre tout discernement jusqu’à débiter des âneries du genre qu’ils ne laisseront pas le pays à des aventuriers. Eux étant les seuls à pouvoir le conduire vers leur prétendue émergence alors qu’ils l’ont carrément détruit et déchiré au point de vouloir aujourd’hui réconcilier les Sénégalais ! Chapeau bas à ces valeureux citoyens de la galaxie de l’armée mexicaine. Leurs diatribes verbales ne serviront à rien dans leurs tentatives de présenter leurs adversaires en suppôts de Satan, se balançant sur la corde périlleuse du djihadisme et insultant le professionnalisme de notre vaillante armée. Il faudra bien qu’ils souffrent et comptent avec ces « pyromanes » dont le peuple vénère les chefs après qu’ils sont sortis de prison plus encore qu’avant qu’ils n’y soient mis de force. Des « incendiaires » accueillis en héros comme lors de l’impressionnante réception des Lions du foot à leur retour triomphal du Cameroun, vainqueurs de la coupe d’Afrique. La folle ambiance joyeuse qui s’est installée toute la nuit d’hier dans les rues de la capitale — notamment à la Cité Keur Gorgui où avaient convergé des milliers de jeunes gens en liesse — et sa banlieue constitue assurément un cinglant désaveu à ceux qui se croient en territoire conquis et dénient tout patriotisme — mais en ont-ils eux-mêmes ? — aux malheureux qui ne pensent pas comme eux. Pour des gens que l’on voulait étouffer et bâillonner — que dis-je, réduire à leur plus simple expression ! —, on peut bien dire que leurs bourreaux se sont cassé la gueule. Et tant pis pour eux. Nul ne peut bâillonner la pensée ni l’aspiration des peuples à plus de liberté. Avec la libération des bannis du pouvoir, on peut dire que la campagne électorale vient de véritablement débuter. Naturellement, l’armée mexicaine aurait préféré voir le duo Sonko- Diomaye moisir en prison plutôt que de s’inviter dans la campagne électorale d’une présidentielle qui pourrait signer leur défaite. C’est maintenant seulement que l’on peut dire que « Am gooru Billy » est bien en danger. Son boss l’ayant jeté depuis hier dans la fosse aux lions. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALL CONFIRME MON !
Le président de la République a reçu officiellement hier des exemplaires du livre retraçant l’épopée du prestigieux bataillon des commandos, une unité d’élite de l’Armée nationale. Un livre dont la rédaction avait d’ailleurs été révélée en exclusivité dans les colonnes de notre journal. C’est une délégation composée de représentants de différentes générations du « Bat-Codos » qui a remis ces bouquins au président Macky Sall en sa qualité de chef suprême des Armées. Au cours de cette cérémonie marquée par la sobriété, le Président a expliqué pourquoi il a tenu à consentir les immenses efforts (sans précédent reconnaissons-le) que l’on sait pour l’équipement et la modernisation de nos armées. Puis il a expliqué, entre autres raisons de son immense respect pour ces dernières, le fait qu’il appartient à une lignée guerrière qui préfère la mort aux honneurs. Il s’agit de la lignée thieddo de Coly Tenguella. Selon lui, aussi loin que l’on remonte dans l’histoire, cette lignée a été caractérisée par son sens du refus, sa bravoure et sa détestation de l’injustice. En disant cela, le président de la République confirme ce qu’écrivait Mamadou Oumar Ndiaye dans son récent éditorial intitulé « Déglu waxou mag » où il soutenait ce qui suit : « Gonflé à bloc par des courtisans qui lui disaient que c’est un « thieddo », c’est-à-dire le descendant d’une lignée qui préfère la guerre à toute autre chose, Macky Sall a endossé les habits de Samba Guélaguédji, ce fabuleux héros qui s’enhardissait à mesure que les balles tonnaient. Il s’est vu comme un chevalier Bayard sans peur et sans reproche et a multiplié — ou tenté — les expéditions guerrières tout au long de son magistère. Au nom de cette conception guerrière de l’Histoire, il a envoyé notre armée guerroyer… » Eh bien, à quelques mots près, le président de la République a reconnu hier ce qu’écrivait notre directeur de publication à propos de sa propension à se battre plutôt que de négocier !
RALLIEMENTS EN MASSE LE SYSTEME DEMENAGE VERS LE BENNO BOKK PASTEF
A ce rythme, le fameux « projet » de Pastef risque d’être dévoyé ! Le ralliement massif de politiciens oisifs, en mal de base politique ou de transhumants du régime finissant en place à la coalition Bassirou Diomaye Faye augure d’un nouveau système dirigeant avec des caciques politiques qui ont tout simplement transhumé vers les prairies de Sonko. Figurez, le dernier transhumant est le maire de Thiès Babacar Diop qui a déclaré hier son flamme à la coalition de Diomaye. Auparavant et sans être exhaustif, des responsables politiques qui ont brouté pendant longtemps dans les prairies de Macky Sall jusqu’à se constituer des fortunes dormant dans l es coffres forts des banques ou dans leurs résidences privées, se cherchent une nouvelle virginité politique auprès des pastéfiens. C’est terrible. Citons pêle-mêle Samba Ndiaye ancien DG des Grands trains du Sénégal, Me Moussa Diop, ancien DG de Dakar Dem Dikk, de Mimi Touré ancien Premier ministre, Mary Teuw Niane ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de Serigne Guèye Diop ancien ministre conseiller de Macky Sall entre autres têtes de ponts. Ces caciques politiques sont tellement forts qu’ils ont réussi par des pirouettes magiques à devenir incontournables dans le projet de la coalition Diomaye 2024. Mimi Touré est bombardée superviseur général de la coalition, Aïda Mbodj prend en charge la présidence de la Conférence des leaders de la coalition. C’est vraiment le Benno Bokk Pastef version Pastef qui est en marche !
118 PARTIS ET MOUVEMENTS SOUTIENNENT LA COALITION DIOMAYE FAYE
Au-delà des figures politiques marquantes, la coalition Diomaye Faye pourrait se targuer d’avoir le plus grand nombre de souteneurs. Sur le site de la coalition visité parle Témoin, on retrouve une liste de pas moins de 118 partis politiques et mouvements qui soutiennent la coalition Diomaye Faye !
ACTES DE VIOLENCE LA REPONSE D’UN GROUPE NATIONAL
Les violences électorales sont vivement dénoncées par West Africa Network for Peacebuilding, un Groupe national qui souhaite que le Sénégal s’inscrive dans un cercle de paix. Le Groupe national, à travers un appel, estime que le Sénégal est à un tournant décisif de sa trajectoire politique. Le processus électoral amorcé depuis plusieurs mois est entrain de connaitre son épilogue. Seulement voilà, souligne le Groupe national, les actes de violences renseignent sur une intolérance et sur des résistances de la part de certains acteurs à jouer le jeu de la démocratie. Le Groupe national composé de plusieurs organisations et structures étatiques pour des réponses aux violences électorales exhorte les leaders des partis et coalitions de partis à prêcher la non-violence et à punir toute velléité de violence d’où qu’elle puisse venir. Il lance un appel aux leaders d’opinion et à la chefferie traditionnelle afin d’encourager les parties prenantes engagées dans la compétition politique à ne pas verser dans des actes de violence. « Il est important de sauvegarder l’image du Sénégal et de sa démocratie qui a toujours rayonné à travers le monde » conclut le Groupe national de réponse aux violences électorales.
RECOURS DU PDS : UN VENDREDI DECISIF POUR L’AVENIR DU SENEGAL!
La Cour suprême doit statuer, ce vendredi, sur le recours de Karim Wade et autres candidats se disant « spoliés » demandant l’annulation du décret présidentiel convoquant le corps électoral et fixant à 12 jours, au lieu de 21, la durée de la campagne présidentielle. La Cour suprême a accepté de légiférer en référé. « Oseront-ils remettre en cause le décret du PR convoquant l’élection présidentielle le 24 mars et indirectement désavouer le Conseil Constitutionnel ? Pour quel prix ? Reprendre le processus électoral et permettre à Karim Wade et à Ousmane Sonko blanchi pour enfin participer à la compétition ? » s’est demandé le journaliste sénégalais El Hadji Gorgui Wade Ndoye à travers un post. « Ce cas de figure ne peut se faire sans dissolution de l’actuel Conseil Constitutionnel. Et cette option et ou la démission du chef de l’Etat auront des conséquences désastreuses sur l’avenir de nos institutions républicaines et de l’avenir de la démocratie ! Et le résultat politique attendu sera très nul au final ! Ce vendredi 15 mars est une journée importante pour l’avenir de la République du Sénégal en tant que démocratie majeure ! Que le Droit soit honoré et que l’Etat de Droit reste au coeur de la République ! » se préoccupe El Hadji Gorgui Wade Ndoye directeur de publication de ContinentPremierCom basé à Genève.
DECES DE ALASSANE DIALY NDIAYE
L’ancien ministre socialiste Alassane Dialy Ndiaye est décédé hier aux Etats-Unis. L’annonce a été faite à travers les réseaux sociaux. Le dernier poste gouvernemental du natif de Yenne a été celui de l’Industrie et de l’Artisanat sous le régime du président Abdou Diouf. Il est le père de la création du Fonds de promotion économique destiné à la constitution d’un réseau de PMI sénégalaises. Le FPE est devenu aujourd’hui la Banque nationale de développement économique (BNDE). Ingénieur en télécoms formé en France, Alassane Dialy Ndiaye a mené la réforme du secteur des télécoms qui avait abouti à la création deux entités en l’occurrence la Poste et la Sonatel. Ce très brillant ingénieur des télécoms était aussi spécialiste des satellites et a contribué à la création de la station terrienne de Gandoul. Son décès constitue vraiment une très lourde perte pour notre pays et « Le Témoin » s’incline devant la mémoire de ce très brillant compatriote.
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LES VERITES CRUES DE ÉLIMANE KANE FACE A DAOUDA MINE ET HAROUNA FALL
ENTRETIEN SPÉCIAL : Les vérités crues de Élimane KANE face à Daouda Mine et Harouna Fall
DES CARTES D’ÉLECTEURS EN SOUFFRANCE DANS LES COMMISSIONS DE DISTRIBUTION À KAOLACK
“Pour l’ancien stock, nous sommes à 4204 cartes d’électeur qui ne sont pas encore retirées alors que pour les cartes issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales, on est à 7065 cartes en souffrance"
Le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, a appelé, jeudi, les populations à retirer leurs cartes électeurs auprès des commissions de distribution, pour avoir l’occasion de participer au scrutin présidentiel. “Le nombre de cartes d’électeur en souffrance au niveau de la préfecture et des Sous-préfectures du département de Kaolack est énorme”, alerte-il. Le Préfet d’informer qu’il s’agit de deux lots de cartes d’électeur, issues des anciennes révisions exceptionnelles des listes électorales et de la dernière révision.
“Pour l’ancien stock, nous sommes à 4204 cartes d’électeur qui ne sont pas encore retirées alors que pour les cartes issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales, on est à 7065 cartes en souffrance à la date du 13 mars 2024”, a révélé Latyr Ndiaye. Il a rappelé que la distribution des cartes d’électeur est un processus continue qui, bien avant la tenue de l’élection présidentielle, se faisait au niveau de la préfecture et des Sous-préfectures. “Aujourd’hui, conformément au code électoral, à l’approche de l’élection, on met en place des commissions administratives qui sont chargées de prendre le relais pour poursuivre la distribution jusqu’à la veille du scrutin”, a-t-il indiqué.
“Aujourd’hui, on est dans les dispositions d’organiser l’élection présidentielle, parce que l’essentiel du matériel nécessaire au bon déroulement du vote est mis en place, y compris les documents électoraux”, a-t-il renseigné.
Pour une bonne organisation du prochain scrutin présidentiel, il mise sur “l’expertise et l’expérience” des agents de l’Etat au niveau déconcentré, notamment les chefs de service départementaux qui ont eu la chance de participer à plusieurs processus électoraux.
“Nous les avons organisés en groupes pour qu’ils soient nos superviseurs au niveau des lieux de vote, pour nous faciliter la mise en place du matériel électoral, le contrôle des membres des bureaux de vote, entre autres tâches”, a souligné le préfet de Kaolack.
Le préfet a demandé aux populations de “faire confiance à l’administration et aux agents […] pour organiser le scrutin”, appelant les électeurs à “se mobiliser tous” pour s’exprimer le jour du scrutin. “Les discours, c’est bien, mais aujourd’hui, nous avons l’occasion de choisir le président qui nous rassure, en qui nous avons confiance et dont on pense qu’il pourra prendre en charge les destinées de notre pays”, a-t-il dit.
Pour Latyr Ndiaye, l’heure n’est plus aux discours, il s’agit de se présenter, de voter dans le calme, de retourner chez soi et d’accepter les résultats qui sortiront des urnes.
LE SCRUTIN PRÉSIDENTIEL EN CHIFFRES
Le nombre total de bureaux de vote hors contentieux électoral est de 16 440 et le nombre total d'électeurs est de 7 371 894 citoyens.
A 10 jours de l'élection présidentielle, l'administration électorale (Direction générale des Élections, Direction de l’automatisation du fichier et l’Administration territoriale) est à pied d'œuvre pour une parfaite organisation du scrutin. A cet effet, la carte électorale a déjà été remise à tous les candidats à la présidentielle. Egalement, les partis et coalitions sont en possession du Fichier électoral et il sera remis à tout requérant habilité qui en ferait la demande au niveau de la Dge.
Le fichier électoral constitué de la population potentielle des citoyens-électeurs estimée (nombre d’inscrits) est représentatif de la population sénégalaise dans sa diversité géographique et sa composition femme/homme et selon les différentes catégories d’âge. Selon le Directeur de la Communication et de la formation de la Direction générale des Élections (Dge), maitresse d’œuvre de l’organisation matérielle du scrutin présidentiel en perspective, Biram Sène, « la carte électorale et le fichier électoral sont disponibles à la Direction générale des Élections (Dge) ».
En outre, « le fichier électoral a été remis à certains candidats qui l’ont demandé ». Tout en rappelant être toujours dans les délais, il estime qu’ « il sera remis à tout parti ou coalition de partis qui en ferait la demande au niveau de la Dge ». Par ailleurs, considérant que « l'organisation d'une bonne élection passe par un découpage de la carte électorale », il précise que « toutes les formations ont déjà reçu la carte électorale ». Selon les données statistiques de la division de la logistique et de la planification de la direction des opérations électorales de la Direction générale des élections (Dge) du Ministère de l’Intérieur, 19 candidats sont en lice pour briguer la magistrature suprême du Sénégal le dimanche 24 mars 2024, 1er tour du scrutin présidentiel. Le nombre total de bureaux de vote hors contentieux électoral est de 16 440 et le nombre total d'électeurs est de 7 371 894 citoyens.
807 bureaux de vote étaient recensés à l'étranger lors des dernières Législatives pour un total de 338 040 électeurs. Pour le budget, c’est l’omerta et aucune information officielle n’est encore disponible à ce jour. « Je sais que vous êtes aussi pleinement conscient que nous nous trouvons à une période charnière de la vie politique de notre pays, avec la tenue de l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. La République saura compter, j’en suis sûr, sur le patriotisme, le professionnalisme et le sens des responsabilités des hommes et femmes qui compose notre vaillante administration », avait alors déclaré lundi dernier le tout nouveau ministre de l'intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur à la Place Washington promu Premier ministre, Me Sidiki Kaba.
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LIESSE POPULAIRE APRÈS LA LIBÉRATION DE L’OPPOSANT OUSMANE SONKO
Le maire de Ziguinchor détenu depuis plusieurs mois a pu recouvrer sa liberté ce jeudi 14 mars 2024. Un dénouement rendu possible grâce au vote de la loi d'amnistie effaçant certaines poursuites politiques initiée par Macky Sall
Le maire de Ziguinchor détenu depuis plusieurs mois a pu recouvrer sa liberté ce jeudi 14 mars 2024. Un dénouement rendu possible grâce au vote de la loi d'amnistie effaçant certaines poursuites politiques initiée par Macky Sall.
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SONKO ET DIOMAYE FAYE LIBÉRÉS DE PRISON
Les deux opposants détenus depuis plusieurs mois ont pu recouvrer leur liberté ce jeudi 14 mars 2024. Un dénouement rendu possible grâce au vote de la loi d'amnistie effaçant certaines poursuites politiques initiée par Macky Sall
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 14/03/2024
Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor, et Bassirou Diomaye Faye, candidat à l'élection présidentielle, ont été libérés de prison ce jeudi 14 mars 2024. L'information a été confirmée par plusieurs sources, dont le secrétaire national à la communication du parti dissous de Sonko, le Pastef.
L'ancien candidat à la présidentielle était en détention depuis le 28 juillet 2023, date de son arrestation. Il avait été inculpé trois jours plus tard pour "appels à l'insurrection et complot" contre l'Etat, puis placé en détention préventive.
De son côté, Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l'ex-Pastef, était détenu depuis mi-avril 2023 après avoir publié un post critiquant des magistrats. Il a même perdu son temps d'antenne sur la télévision nationale, conformément à une décision du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA). Malgré cette incarcération, il faisait partie des candidats les plus visibles sur le terrain dans le cadre de sa campagne pour l'élection présidentielle, sous la bannière de la coalition "Diomaye Président".
Ces deux libérations font suite à la promulgation par Macky Sall d'une loi d'amnistie adoptée récemment par l'Assemblée nationale. Selon le texte, tous les faits "susceptibles de revêtir la qualification d'infraction criminelle ou correctionnelle commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu'à l'étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques" sont désormais amnistiés.
Cette loi met ainsi fin aux poursuites engagées contre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Leur libération marque donc un coup d'arrêt à leur détention entamée il y a plusieurs mois.
Les Présidents Ousmane SONKO et Bassirou Diomaye Faye seront avec nous dans quelques minutes. Ils quittent cap manuel en ce moment. #diomayemooysonko