Une bagarre entre voisins vire au drame à Kaolack
Un homme a été mortellement poignardé, dans la nuit du mercredi au jeudi, vers les coups de 23 heures, au quartier Ndangane de la ville de Kaolack. Tout est parti d'une dispute opposant les deux femmes des belligérants qui se sont livré une bataille mortelle. C'est au cours d'une rixe entre les femmes des deux protagonistes qui habitent dans la même maison que l'irréparable s'est produit. Les époux des deux femmes sont intervenus dans la bagarre avant d'échanger des coups de couteau. Ainsi, le sieur Baldé a mortellement poignardé dans la poitrine le sieur Khalil. Selon certaines indiscrétions, c'est la victime qui est le premier à donner un coup de couteau au sieur Baldé au niveau de l'abdomen avant que ce dernier ne le lui rende au niveau la région du coeur. La victime s'est vidée de son sang et a finalement succombé à ses blessures. Son corps a été évacué au centre hospitalier régional, El hadji Ibrahima Niass. La police a arrêté le présumé meurtrier. Une enquête est ouverte.
Incendie au Palais de justice de Dakar
Un incendie s’est déclaré hier au palais de justice de Dakar, aux environs de 8h, précisément à la salle polyvalente qui se trouve au rez-de-chaussée du tribunal. L’explosion d’une bonbonne de gaz est à l’origine de cet incendie. Mais il y a eu plus de peur que de mal car le personnel qui venait d’arriver s’est mobilisé pour circonscrire rapidement les flammes avant l'arrivée des sapeurs-pompiers. Le feu a été vite maîtrisé. Les pandores avaient pris le soin d'évacuer tout le Palais de justice. Il n’y a eu que quelques dégâts matériels, juste dans la salle polyvalente. Des vitres ont été cassées pour les besoins de l'intervention des secouristes. Les archives n'ont pas été touchées. D’ailleurs, l’incendie du palais n’a pas entravé le travail car le tribunal a retrouvé son activité habituelle et ses audiences se sont tenues.
La Fondation Friedrich Neumann capacite les étudiants
En partenariat avec l'Université catholique de l'Afrique de l'ouest (Ucao) Saint Michel, la Fondation Friedrich Neumann a tenu hier un atelier d'échange sur l'échec, le premier pas vers la réussite. L'objectif est d'amener les étudiants à être des employeurs et non des employés. D'après le chargé du programme, Antoine Oumar Gningue, cette initiative vise à inculquer les valeurs de l'entrepreneuriat aux étudiants et à les conscientiser sur les échecs dans ce domaine. C'est pourquoi, poursuit-il, des exemples de personnalités qui ont démarré à zéro et qui ont réussi dans leurs projets ont été exposés. C'est le cas d’Alioune Badara Mbengue, qui, depuis l'âge de 17 ans, a eu le projet dénommé «la poubelle intelligente» et pourtant il a rencontré plusieurs obstacles avant d'arriver au sommet. Le chargé de programme exhorte ainsi les jeunes, particulièrement les Sénégalais, à s'inspirer de ces personnalités qui ont pourtant échoué mais qui n'ont jamais arrêté.
Un faux policier interpellé
Conducteur de moto de livraison, le sieur S. Seck habitant Yoff croupit en prison pour usurpation de fonction. Il a pris un taxi nuitamment, en refusant de payer la course sous prétexte qu’il était policier. Les faits se sont produits sur la route des Parcelles assainies menant vers le croisement 22. Voyant qu’il avait affaire à un escroc, le taximan M. Fall s’est alors directement dirigé vers des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi). Et pressé de question, le faux-policier a nié les faits qui lui sont reprochés. Quant à la carte de police trouvée par devers lui, il déclare qu’elle était la propriété de son frère. Suffisant alors pour qu’il soit placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour usurpation de fonction.
Commerçant véreux
Vendeur de carreaux établi à la cité Soprim, A. B. Ndiaye est d’un genre bien particulier. Il encaisse l’argent de ses clients mais ne livre jamais la marchandise commandée. Le teinturier A. Bathily voulant réfectionner la maison de son frère établi à Goudomp l’a appris à ses dépens. En effet, après avoir passé une commande de carreaux en versant une avance de 5 millions 405 mille francs au commerçant indélicat, Bathily ne verra que du feu. Car des jours voire des mois passent sans que Ndiaye ne respecte sa parole. Les faits se sont produits en 2023. Ainsi, Bathily dépose une plainte à la police contre le commerçant véreux pour escroquerie, avec les factures à l’appui. Suffisant pour que le mis en cause soit arrêté et placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie par les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies.
Employé indélicat
Mamadou B séjourne présentement en prison pour abus de confiance au préjudice de son employeur M. A. Barry. Ce dernier qui avait engagé Mamadou comme livreur a eu une déception après lui avoir confié une moto. Car le livreur a vendu la moto avant de se fondre dans la nature. Ce qui n’a pas découragé le commerçant qui a mené ses investigations. Informé de la présence de son voleur, le commerçant a mis à contribution ses enfants pour le traquer. Interpellé par les enfants de la victime, Mamadou sera conduit à la police des Parcelles assainies où il a eu à reconnaître les faits face aux hommes du Commissaire Kébé. Ce qui va motiver sa garde à vue et son défèrement au parquet pour abus de confiance.
Un taux de mortalité de près 90% chez les enfants de moins de 5 ans
Le taux de mortalité chez les enfants de moins cinq ans s’élève à 89% dans la région de Kédougou, contre 56% pour la moyenne nationale, a relevé, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Cissokho. A l’en croire, cette situation de mortalité invite l’Etat à entreprendre des solutions d’urgence pour inverser ces tendances en matière de santé nutrition. Il s’agira aussi d’entreprendre des actions de lutte contre ces problèmes de santé publique favorisés par des mauvaises pratiques alimentaires au sein des communautés, a-telle dit à l’Aps. Mme Cissokho s’exprimait lors de la journée de sensibilisation et de vulgarisation du décret sur la prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, Georges Samba Faye. Elle a appelé les structures de développement intégré de la petite enfance (DIPE) à s’impliquer davantage pour l’amélioration de l’état sanitaire et nutritionnel des enfants âgés de 0 à 6 ans. Elle a révélé également que le taux de prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans s’élève à 45 % dans la région de Kédougou, contre 17% pour la moyenne nationale. Maïmouna Cissoko a fait savoir que la région de Kédougou est, dans ce cadre précis de ce projet, dans la zone rouge compte tenu de son faible taux de couverture en matière de cantines scolaires et de sa situation géographique en milieu rural.
Me Ibrahima Sarr inculpé et mis en liberté provisoire
Le procureur ne lâche pas les greffiers. L’affaire Maître Ngagne Demba Touré continue de faire des victimes. Le président de l’amicale des greffiers, Me Ibrahima Sarr, a été inculpé hier et mis en liberté provisoire par le doyen des juges pour la même infraction que son collègue, Me Abdoulaye Mboup qui a passé quatre jours de garde à vue.
Aar Sunu Election» veille sur le processus électoral
Le combat de la plateforme «Aar sunu élection» est quasiment sans objet puisque la date de la présidentielle est fixée. C’est pourquoi elle a accueilli avec beaucoup de satisfaction les décisions du Conseil constitutionnel. «Aar Sunu Élection» prend acte également de la décision du président de la République de convoquer le scrutin à la date du 24 mars. Dès lors, la plateforme retient que l'élection présidentielle se tiendra le 24 mars 2024 et se satisfait de la tenue prochaine du scrutin avant le terme du mandat du président de la République en exercice. Une nouvelle donne qui est un acquis majeur dans la lutte citoyenne menée par Aar Sunu Élection dans l'objectif de réhabiliter le calendrier républicain, en organisant l'élection présidentielle dans les délais prescrits par la Constitution, indique-t-on dans un communiqué reçu à «L’As». Cependant, Aar Sunu Election reste vigilant sur la suite du processus électoral et compte l'accompagner jusqu'à la publication des résultats définitifs, consacrant l'élection du nouveau président de la République du Sénégal.
Les importations de moutons sont passées de 402 000 à 246 165
En perspective de la fête de l’Aïd El Kébir au Sénégal, le ministère de l’Élevage et de la Production animale a tenu hier, à la sphère ministérielle de Diamniadio, une réunion préparatoire pour un bon approvisionnement en bétail du marché national. L’occasion a été saisie pour faire le bilan de l’opération de 2023 dont l’objectif était de 810 000 moutons dont 260 000 pour la région de Dakar. Pour la Tabaski 2024, le même objectif a été retenu. Selon l’adjoint du gouverneur de Dakar, Hassane Guèye, un plan d’action a été mis sur place et sera appliqué après validation. Selon Hassane Guèye, le plan d'actions consigne l'ensemble des activités à tout mettre en œuvre pour maintenir un bon niveau d'approvisionnement en moutons du marché sénégalais. D’après les estimations de l’an 2023, les importations sont passées de 402 000 à 246 165 sujets durant les cinq dernières années, soit une baisse de 38,76%, confirmant ainsi que le Sénégal est sur la voie de l'autosuffisance en moutons grâce à une augmentation de la production locale. Il rassure que le travail de fond pour la résorption du déficit structurel en moutons de Tabaski se poursuit conformément au Plan Sénégal Émergent et à la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire 2024-2028. À ce propos, il conviendra d'accélérer les actions de développement de la chaîne de valeur ovine des différents projets. L’adjoint du gouverneur de Dakar, rapporte dakaractu, a profité de l’occasion pour exhorter toutes les parties prenantes à travailler en synergie pour réussir l’opération Tabaski 2024. La Direction de l'élevage a présenté l'ensemble des mesures qui ont été prises pour faciliter l'approvisionnement du marché en moutons pour la Tabaski 2024 ainsi que les données collectées dans le cadre du suivi opérationnel.