Baadoolo - Woor dans les meilleurs délais !
Dafa xew nak. A presque 72 heures du début du Ramadan, Ngoor plaide pour un report. Motif : «On a découvert que la Commission nationale et les autres ne s’entendent pas. C’est une crise, comme la crise institutionnelle». Pas besoin d’un message à la nation, juste une annonce. Mais le problème, c’est que Ngoor se prend lui-même pour le juge. «La Conacoc doit prendre une date dans les meilleurs délais», a-t-il dit. Et il conclut : «Sa waay, le Président nous a appris ce que c’est que meilleurs délais. Kenn paréwoul woor. Il faut créer une jurisprudence».
Journée du 8 mars Macky salue la «contribution inestimable des femmes» dans tous les secteurs
Le 8 mars a été célébré hier. Le président de la République a rendu hommage aux femmes pour leur «bravoure», leur «résilience» et leur «contribution inestimable» dans tous les secteurs. «Engageons-nous à travailler ensemble pour un avenir où chaque femme peut s’épanouir et réaliser son plein potentiel. Le Sénégal s’engage à être un pays où chaque femme est respectée, appréciée et entendue. Ensemble, accélérons vers un avenir équita- ble et inclusif pour tous», a écrit Macky Sall.
Début du Ramadan La Commission nationale scrute la lune lundi
Le premier jour du Ramadan ne sera pas en tout le 11 mars. En effet, c’est lundi que la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc) va se réunira, à la Rts, pour scruter le ciel, a-t-on appris dans un communiqué. Imam El Hadj Oumar Diène annonce que «le lundi correspondra au 29ème jour du mois de Shâabane marquant la fin du mois de Baraxlu et déterminant le 1er jour du Mois de Ramadan». Le Coordinateur général de la Conacoc invite «tous les musulmans à observer avec elle l’apparition du croissant lunaire et à lui communiquer le résultat par téléphone». Il est plus probable donc que le Ramadan démarre le mardi 12 mars.
Podor En état d’ivresse, A. Diouf sème la terreur à Saré Mawndé
Le village de Saré Mawndé (Thilouki), situé dans le Diéri de la commune de Mbolo Birane à 12 km de la route nationale numéro 2, a vécu une nuit d’horreur jeudi dernier. Un homme âgé d’une trentaine d’années, ivre mort a fait le tour des maisons avec son coupe-coupe. Après avoir blessé 7 personnes, A. Diouf a fini par être arrêté par un chef de famille avant de faire une huitième victime. Les blessés graves ont été évacués au district sanitaire de Pété. L’ivrogne, lui, lynché, s’est réveillé à l’hôpital et a été mis aux arrêts. Le lendemain vendredi, sa famille porte plainte contre le groupe qui l’avait bastonné. Le Tribunal de SaintLouis a reçu, hier, une forte présence de la population de Saré Mawndé.
Automatisation des femmes des collectivités minières Une centaine de dames initiée en création d’entreprise
Le Forum civil a démarré hier un atelier de renforcement des capacités axé sur «Femmes des collectivités minières (Fcm) : contenu local et autonomisation des femmes dans le secteur extractif». Cette rencontre entre dans le cadre du projet pour la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal (Usaid-Trace), mis en œuvre dans les régions de Thiès, Kédougou, Saint-Louis, Matam et Fatick. Durant 3 jours, les capacités d’une centaine de Fcm seront renforcées sur la création d’entreprise et la valorisation de leurs produits, en plus de les accompagner par des appuis pour le financement de leurs activités d’autonomisation. Les Fcm ont reçu des formations pratiques en teinture, en saponification et la transformation des céréales et produits locaux. «Elles ont été outillées sur le contenu local, sur la Rse et sur le suivi environnemental. L’idée c’est de les regrouper à Dakar dans le cadre du 8 mars, pour qu’elles puissent partager ce qu’elles ont eu à faire dans le cadre de ces plateformes», a déclaré Fatou Kiné Diop. Le projet Usaid-Trace est mis en œuvre par le Nrgi, le Forum civil et l’Ong-3D.
Contre le «mépris» du Conseil et la convocation du corps électoral-Le Pds et ses alliés annoncent un recours devant la Cour suprême lundi
Karim Wade et ses alliés ne baissent pas les armes dans cette guerre pour leur participation à l’élection présidentielle. Après la confirmation de la poursuite du processus électoral avec les 19 candidats et la fixation de la date du 24 mars 2024 pour le premier tour, les leaders du Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei) parient que «la cause est loin d’être entendue». Après avoir dénoncé cette «attitude de mépris» des 7 Sages à leur égard, ils annoncent qu’ils attaqueront «dès lundi le décret de convocation du collège électoral et tout autre décret concernant cette élection du 24 mars pour excès de pouvoir devant la Cour suprême avec demande de sursis à exécution». Dans leur communiqué, le Pds et Cie engagent leurs militants à «se tenir prêts pour répondre à tout mot d’ordre de nature à montrer à la face du monde que ce ne sont pas des plaisantins qui ont été éliminés mais des acteurs politiques qui portent l’espoir de millions de Sénégalais qu’on veut rejeter comme des malpropres au nom de la paix et de la stabilité».
Décision du Conseil constitutionnel Les Etats-Unis parlent de «victoire pour le peuple sénégalais»
Les Etats-Unis réagissent au lendemain de la décision des 7 Sages de poursuivre le processus électoral. L’ambassade américaine à Dakar prend acte de la décision du Sénégal d’organiser l’élection présidentielle retardée au mois de mars. «Cette décision est une victoire pour le peuple sénégalais qui a constamment démontré son respect pour l’impressionnante tradition démocratique du pays. Nous sommes aux côtés du peuple sénégalais et de son soutien indéfectible à la démocratie et à des élections libres et équitables», liton dans une note
VIDEO
GRAND COMME LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
La constitution dispose, le président et ses députés proposent, les 7 sages s’interposent puis imposent en dernière instance. Le rôle déterminant du Conseil constitutionnel salué de partout et surtout du Sénégal. Doit-on oui ou non féliciter ces 7braves ?
Félicitations, pas de félicitations, plus que des félicitations, les avis sont divergeant vis-à-vis du Conseil constitutionnel le rôle qu’il a joué en imposant quasiment une date au président Sall. Dans les rues de Dakar, cette date définitive, retenue sonne presque comme une délivrance qui évite le pire au pays. Suivez les réactions dans ce numéro d’OPINONS SUR RUE sur AfricaGlobe Tv.
Après un long jeu de ping-pong entre institutions de la République, une date définitive, espérons-le, a fini par être trouvée pour la tenue de la Présidentiel, suite à la rupture du processus orchestrée par le chef de l’exécutif, le président Macky Sall.
Finalement, le scrutin se tiendra le 24 mars 2024 avant la fin du mandat en cours du président qui s’achève le 02 avril. En effet, le Conseil a forcé le président Sall à rester dans les délais constitutionnels puisqu’après le rejet de la date du 15 décembre, le président Sall voulait avoir l’élection le 02 juin, selon les propositions du dialogue national dont beaucoup de Sénégalais n’en voulaient.
Si le président avait un plan secret comme le soupçonnent des Sénégalais ça semble avoir échoué même s'il a réussi à obtenir l'amnistie pour certains fait que la justice aurait dû traiter avant tout projet de loi d'amnistie.
Sur la chaîne de télévision en contenu du Togo New World tv, dans son emportement, un éditorialiste, pasteur de son état, déclare que le Conseil constitutionnel du Sénégal mérite un prix Nobel lui soit décerné parce qu’il a évité au Sénégal une catastrophe.
Pour sûr, le Conseil constitutionnel a joué un rôle qui marquera à jamais les esprits et restera dans les annales de l'histoire du Sénégal.
VIDEO
PENDA MBOW, L'ÉRUDITE SÉNÉGALAISE QUI BOUSCULE LES STÉRÉOTYPES
Universitaire brillante, l'ancienne ministre de la Culture a bâti sa réputation en explorant des territoires longtemps délaissés : le Moyen-Âge musulman et la condition féminine dans l'islam médiéval. Ses travaux rigoureux font autorité
Son parcours défie les conventions. Penda Mbow, professeure d'histoire émérite, n'a eu de cesse de bousculer les idées reçues sur la place des femmes et la culture africaine. Spécialiste du Moyen Âge musulman et occidental, cette pionnière sénégalaise a consacré sa vie à réhabiliter l'héritage riche et trop souvent minimisé de l'Afrique.
Dès son plus jeune âge, Penda Mbow s'est révoltée contre le prisme déformant de l'histoire enseignée, essentiellement occidentalo-centrée. Étudiante studieuse, elle décroche très vite des responsabilités au sein du ministère de la Culture. Loin de se cantonner à la théorie, elle s'engage dans la société civile via le Mouvement citoyen pour porter la voix des sans-voix.
Ses travaux de recherche, d'une rigueur académique applaudie, remettent en cause les stéréotypes tenaces sur la prétendue infériorité de la civilisation africaine. Sa thèse pionnière sur la condition féminine dans l'islam médiéval, d'abord polémique, finit par convaincre de son bien-fondé.
Ministre de la Culture en 2001, Penda Mbow ne ménage pas ses efforts pour revaloriser le rôle des femmes et la culture africaine, à contre-courant des discours dominants. Ses nombreuses distinctions internationales, dont le Prix Jean-Paul II pour la Paix, couronnent ses réalisations.
MAKHTAR CISSÉ POUR SUPERVISER LA PRÉSIDENTIELLE
Haut fonctionnaire expérimenté, l'ancien du cabinet présidentiel hérite du stratégique ministère de l'Intérieur à semaines mois de l'élection, dans le nouveau gouvernement de Sidiki Kaba
L’inspecteur d’Etat Mouhamadou Makhtar Cissé a été nommé ministre de l’Intérieur dans le nouveau gouvernement dont la composition a été rendue publique vendredi soir.
Mouhamadou Makhtar Cissé aura la lourde tâche d’organiser l’élection présidentielle du 24 mars.
Ancien élève du Prytanée militaire de Saint-Louis, Mouhamadou Makhtar Cissé est Docteur en Droit et Sciences politiques, titulaire d’un Master en Finances et Gestion publiques, ancien du barreau. Il est également diplômé de l’ENAM.
Inspecteur des douanes, il a été Directeur général des Douanes, ministre Délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, ministre, Directeur de Cabinet du président de la République, Directeur général de la Senelec.
Cissé est titulaire de plusieurs décorations : Chevalier de l’Ordre national du Mérite ; Chevalier de l’Ordre national du Lion ; Médaille d’honneur des Douanes sénégalaises ; Certificat de Mérite de l’Organisation Mondiale des Douanes ; Médaille d’honneur des Douanes françaises ; Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur française.
ISMAÏLA MADIOR FALL AU CŒUR DE LA MACHINE PRÉSIDENTIELLE
L'universitaire gravi un nouvel échelon au sommet de l'État. Déjà ancien ministre de la Justice et des Affaires étrangères, il devient le nouveau directeur de cabinet du président Macky Sall, l'un des postes les plus influents de la République
Professeur Ismaïla Madior Fall précédemment ministre des Affaires étrangères a été nommé, vendredi, ministre, directeur de Cabinet du président de la République, a annoncé Oumar Samba Ba, secrétaire général de la présidence de la République.
Ismaïla Madior Fall remplace à ce poste Mouhamadou Makhtar Cissé nommé ministre de l’Intérieur dans le nouveau gouvernement dont la composition a été rendue publique vendredi soir.
L’universitaire a également dirigé le ministère de la Justice.
Un gouvernement de trente-quatre ministres a été mis en place vendredi par le nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba.
MANKEUR NDIAYE DE RETOUR AUX AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Ce haut fonctionnaire connaît parfaitement les rouages de la diplomatie sénégalaise pour avoir déjà dirigé ce département stratégique par le passé. Plongée dans le parcours atypique de cet ambassadeur polyglotte
Le diplomate Mankeur Ndiaye a été nommé vendredi soir ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, un poste qu’il a déjà occupé de 2012 à 2017.
Diplômé en 1991 de l’École nationale d’administration (Section diplomatique), Mankeur Ndiaye compte plus de 27 années d’expérience dans le domaine de la diplomatie et des affaires internationales.
Au début de sa carrière, il a été conseiller technique au cabinet du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargé de la coopération économique, technique et financière.
Il a aussi occupé les postes de chef de cabinet du ministre de l’Intégration économique africaine et de ministre de l’Économie, des Finances et du Plan. Au ministère des Affaires étrangères, il a été chef de la Division du personnel et des Affaires sociales et Directeur adjoint de l’administration et de l’équipement.
Mankeur Ndiaye a été Ambassadeur du Sénégal en France (2012) et au Mali (2010-2012). Il a également occupé le poste de chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères de 2003 à 2009. De 1997 à 2003, il a travaillé à la Mission permanente du Sénégal auprès des Nations Unies à New York.
M. Ndiaye a été président du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).
Il a été également Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la République centrafricaine (RCA) et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
L’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat, a publié récemment deux ouvrages qui permettent aux lecteurs de comprendre les origines du conflit russo-ukrainien et de mieux s’imprégner des orientations de la diplomatie sénégalaise.
Le premier de ces deux ouvrages, intitulé “De l’influence de la Pérestroïka sur les relations internationales” (Panafrika, Silex, Nouvelles du Sud), est le mémoire de fin d’études présenté par l’auteur dans le cadre de sa formation à l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), promotion de 1991.
Le deuxième ouvrage est intitulé “Recueil de discours à l’ONU”. Il a également été publié par les éditions Panafrika, Silex et Nouvelles du Sud), avec Moustapha Niasse comme préfacier, lui-même ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal.
VIDEO
34 MINISTRES AU NOUVEAU GOUVERNEMENT
Quels sont les grands changements opérés ? Quels visages connus font leur retour ? Qui sont les nouveaux entrants ? Réponses avec la composition de cette équipe conduite par Sidiki Kaba
Voici la composition du nouveau gouvernement composé de 34 ministres. L’équipe est dirigée par Sidiki Kaba est marquée par le retour aux affaires de trois ministres et le départ de six autres.
Aissata Tall Sall, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargée de la Bonne gouvernance et de la Promotion des droits humains
Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre de l’Intérieur
Me Oumar Youm, ministre des Forces armées
Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères
Mamadou Moustapha Ba, ministre de l‘Économie, des Finances et du Plan
Antoine Felix Abdoulaye Diome, ministre du Pétrole et des Énergies
Amadou Mansour Faye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres
Mame Mbaye Niang, ministre des Sports et du Tourisme
Moussa Baldé, ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement
Mariama Sarr, ministre de la Formation professionnelle de l’Apprentissage et de l’Insertion
Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie
Samba Ndiobène Kâ, ministre de l’Agriculture de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire
Thérèse Faye Diouf, ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire
Anette Seck, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
Marie Khemess Ngom, ministre de la Santé et de l’Action sociale
Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène publique
Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement du développement durable et de la transition écologique
Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
Aliou Sow, ministre de la Culture, des Industries créatives
Moustapha Diop, ministre du Développement industriel et des PMI
Birame Faye, ministre l’Artisanat
Pape malick Ndour, ministre de la Jeunesse de l’Entreprenariat et de l’Emploi.
Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches
Antoine Mbengue, ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires
Victorine Anquediche Ndeye, ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire
Daouda Dia, ministre de l’Elevage et des Productions animales
Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
Gallo Bâ, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
Ministres délégués :
Pape Amadou Ndiaye, ministre auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres, chargé du Développement des chemins de fer
Mamadou Saliou Sow, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile
Issakha Diop, ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations
Aminata Angélique Manga, ministre auprès du ministre des Affaires étrangères chargée des Sénégalais de l’extérieur.
AAR SUNU ÉLECTION CRAINT POUR LA SÉCURITE DES 7 SAGES
La plateforme souligne "la nécessité de renforcer la sécurité des membres du Conseil constitutionnel ainsi que de tous les acteurs engagés dans le plaidoyer pour le respect de notre ordre constitutionnel".
Le Premier ministre Sidiki Kaba n’a pas encore composé une nouvelle équipe. En attendant, Aar sunu élection a annoncé, ce vendredi, un autre front. Celui de l’exigence d’un acteur non partisan pour organiser l’élection présidentielle dont la campagne démarre ce dimanche.
«La plateforme appelle à ce que le scrutin soit équitable, organisé sous la direction d’une personnalité neutre. Nous invitons toutes les parties prenantes et les observateurs internationaux à œuvrer pour des élections libres et transparentes», ont exigé Pr Babacar Gueye et ses camarades. Dans la même veine, ces forces vives de la nation soulignent «la nécessité de renforcer la sécurité des membres du Conseil constitutionnel ainsi que de tous les acteurs engagés dans le plaidoyer pour le respect de notre ordre constitutionnel», hautement secoué ces derniers jours.
En rejetant «fermement les conclusions du prétendu dialogue national», constate Aar sunu élection, «cette instance, a démontré son importance dans la préservation de l’ordre public, de la paix, de la stabilité des institutions et le principe de la continuité dans leur fonctionnement».
L’ACCÈS A LA TERRE, PRÉOCCUPATION DES FEMMES DE LA CASAMANCE
"Nous demandons aux autorités d’accompagner les femmes dans leur négociation pour leur accès à la terre et son contrôle…"
Boutoupa-Camaracounda, 8 mars (APS) – Des femmes de la Casamance, réunis au sein d’un réseau, ont demandé, vendredi, à Boutoupa-Camaracounda (sud), aux pouvoirs publics de les accompagner dans leur combat pour l’accès à la terre afin de pouvoir produire à grande échelle.
”Nous demandons aux autorités administratives et locales d’accompagner les femmes dans leur négociation pour leur accès à la terre et son contrôle, en veillant qu’on leur attribue des surfaces arables de qualité leur permettant de produire à grande échelle, a déclaré la présidente du réseau des fédérations des femmes de la Casamance (REFFEC), Justine Manga par ailleurs mairesse de la commune de Niassya dans le département de Ziguinchor.
Elle s’exprimait en marge de la célébration de la journée internationale des droits des femmes à Boutoupa-Camaracounda, dans le département de Ziguinchor, en présence de nombreuses femmes.
”Nous demandons aux femmes d’effectuer des échanges pour favoriser l’apprentissage par les paires en partageant les bonnes pratiques pour une bonne exploitation des bas-fonds”, a ajouté Justine Manga, invitant aussi les femmes à sensibiliser sur les méfaits de la divagation des animaux qui selon elle risque d’être un frein à leur autonomisation économique.
La présidente du réseau des fédérations des femmes de la Casamance a, par ailleurs, demandé aux autorités administratives et locales de faciliter l’implication des femmes dans les instances de prise de décision.
Elle a aussi invité les autorités compétentes à mettre en application les lois en faveur des femmes telles que la parité, le code de famille, le protocole de Maputo, la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
”Nous invitons les inspections de l’éducation et de la formation (IEF) et l’inspection d’académie de Ziguinchor à veiller à la prise en charge de l’hygiène menstruelle dans les établissements scolaires”, a conclu Justine Manga.