Les dépôts de paille et de foin de la commune de Diamaguene Sicap Mbao ont pris feu dans la nuit du 20 au 21 mai aux environs de 03 h. Le présumé pyromane se nomme L. Diallo, alias L. Th. Celui-ci aurait agi de la sorte pour punir un vendeur de paille.
L. Diallo, alias L. Th, a fait recours au feu pour assouvir sa soif de vengeance contre le marchand de paille, L. D. Il a guetté les heures creuses de la nuit du 20 mai pour mettre le feu dans le stock d’aliments de bétail du vendeur qui lui reprochait d’avoir soutiré de la paille dans son lieu de travail. Il a été arrêté, déféré au parquet, puis placé sous mandat de dépôt pour incendie volontaire.
Mardi 19 mai, vers 16 h, le mis en cause arrive au dépôt de stock de paille du vendeur, L. D, chipe des brassées de paille et les fourre dans un sac. Mais, au moment de filer à l’anglaise, il est surpris par le propriétaire du dépôt qui arrache le sac, reprend la paille et jette le sac à la figure du voleur présumé.
Ce dernier bat sa coulpe et affirme vouloir juste jouer un tour amical au marchand. Il tapote alors le commerçant dans le dos et le supplie de lui offrir de la paille pour son bœuf. Mais, le marchand refuse et indique casquer fort pour se procurer de la marchandise.
Quelques minutes plus tard, Diallo revient sur les lieux, se fait discret et tente de faire main basse à nouveau sur le stock d’aliments de bétail du vendeur de paille. Mais, il est vite démasqué par un passant qui alerte le commerçant. Celui-ci voit rouge et somme le gus de partir au risque d’appeler la police.
Le supposé voleur – toute honte bue – rase les murs, mais menace de mettre le feu sur toute la paille pour se venger du marchand. Mais, ce dernier prend ces menaces à la légère et continue de vaquer à ses activités professionnelles. Le lendemain, il retourne à son lieu de travail et constate que son stock de paille est parti en fumée.
Il fait le même constat dans les autres emplacements de vente de foin et pense aussitôt aux menaces du jeune Diallo. Il porte des soupçons sur le présumé pyromane et dépose une plainte pour incendie volontaire contre lui au poste de police de Sicap Mbao. Des sapeurs pompiers s’activent pendant ce temps autour des flammes de l’incendie et parviennent à circonscrire le sinistre.
Les soldats du feu dénombrent 368 sacs de paille et d’arachide ainsi que 89 bottes de foin calcinés. Au même moment où les marchands lésés défilaient devant les enquêteurs policiers pour faire leurs dépositions et déposer une plainte contre le ou les supposés auteurs du drame.
Mais, pour le marchand, L. D, «c’est bien le jeune Diallo qui est l’auteur de l’incendie. Il avait menacé la veille de mettre le feu sur tout mon stock de paille. J’ai tout perdu dans cet incendie», déclare-t-il. L. Guèye, une des victimes, soutient avoir perdu 800 mille francs.
Tandis que les nommés O. Sidibé, A. Sow, M. Fall, M. Sakho et O. Diop, soutiennent avoir subi un lourd préjudice financier évalué à un million 189 mille 600 francs. L’accusé a toutefois dégagé en touche les allégations des victimes. Il parle de cabale montée de toutes pièces contre sa personne et déclare être absent des lieux du drame au moment des faits. «Je suis innocent.
Personne ne m’a aperçu sur les lieux. Ce sont des propos fallacieux. Ma présence a coïncidé avec le début de l’incendie. Je revenais de la cérémonie de l’Appel des Layènes lorsque j’ai aperçu les flammes de l’incendie se propager sur les piles de paille avant de toucher les dépôts de foin. Je fumais de la cigarette pendant ce temps car je n’étais pas ébranlé par le sinistre», se défend le mis en cause.
L’AUGMENTATION DES DROITS D’INSCRIPTION GÉNÈRE PLUS DE 2 MILLIARDS DE FCFA EN DEUX ANS
Depuis 2013, le secteur de l’enseignement supérieur connaît une série de réformes, dont l’une est relative à l’augmentation des droits d’inscription. Cette mesure a généré des ressources additionnelles de l’ordre de plus de 2 milliards de FCfa.
L’enseignement supérieur sénégalais est engagé, depuis deux ans, dans une série de réformes dont la finalité est d’ancrer l’université dans le développement économique et social. D’autant que la loi 81-59 régissant le fonctionnement des universités sénégalaises était obsolète, car datant de 1981.
Depuis 2013, les réformes ont commencé à être mises en œuvre. Cela, à la lumière des directives issues du Conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur et la recherche consécutif à la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur du Sénégal (Cnaes).
Parmi ces réformes figure l’augmentation des droits d’inscription. Au début, les étudiants avaient refusé d’y adhérer. Il a fallu moult conciliabules pour qu’ils consentent à l’accepter. Deux ans plus tard, cette réforme a permis aux universités publiques de mobiliser une véritable manne financière.
« Ces ressources nouvelles ont atteint plus de 2 milliards de FCfa. Les 70 % ont été reversés dans le pédagogique, dont une grande partie dans la professionnalisation », a expliqué le Pr Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Il a confié que des discussions sont en cours avec le recteur de l’Ucad pour que les étudiants qui le souhaitent et qui sont sélectionnés puissent accéder aux Masters professionnels en payant juste 50.000 FCfa au lieu de débourser entre 700.000 FCfa et 3 millions de FCfa.
« Nous sommes dans la même discussion avec la Faculté de médecine pour que les Masters et les diplômes de cette Faculté soient aussi régis par les mêmes règles, c’est-à-dire que les étudiants issus de la formation initiale puissent avoir accès à ces diplômes professionnels en ne payant que les droits d’inscription qu’ils paient normalement », a-t-il précisé.
M. Niane a estimé que cette option obéit au souci de faire en sorte que la sélection ne se fasse plus par l’argent.
A côté de l’augmentation des frais d’inscription, on peut noter la loi relative aux universités pour laquelle le gouvernement est arrivé à un accord avec le Saes par la création d’un Conseil d’administration de 20 membres dans lequel le président et le vice-président sont issus du monde socioéconomique.
En outre, il y a la loi d’orientation des universités publiques qui est en cours d’élaboration et qui va désormais donner la vision et la méthodologie qui permettront à l’enseignement supérieur de réaliser les objectifs que le président de la République lui a fixés.
Toujours pour les réformes, celle relative au classement et à l’équivalence des diplômes, et dont le décret a été signé récemment par le président de la République, est d’une grande importance. Le ministre l’assimile même à une révolution en Afrique.
Car pour la première fois, « l’enseignement supérieur au Sénégal a désormais sa douane pour les diplômes », a-t-il déclaré. Le Sénégal a maintenant une vision et une politique nationale pour ses diplômes et ses diplômés.
Après évaluation faite, au lendemain de son troisième plan d’action matérialisé par une grève de 2 jours les mardi 2 et mercredi 3 juin dernier, le syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale a brandi la menace d’aller vers une rétention d’informations. Une forme de lutte à laquelle s’est frotté l’état pendant de longues années et qui a valu au Sutsas des acquis.
Même si pour le Sutsas la rétention d’informations sanitaires ne traduit pas l’échec des grèves répétées, elle semble être le seul moyen pour les syndicalistes de la santé de gagner le bras de fer avec l’état.
Si le syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale met sa menace en exécution, le système de santé du Sénégal va droit vers le pilotage à vue. Ce qui rappelle les mauvaises pages de l’histoire de la santé vécue au Sénégal plusieurs fois pendant des années.
En effet la rétention d’informations sanitaires est une arme à efficacité prouvée que les syndicats de la santé ont testé pour l’utiliser comme dernier recours. On se souvient des longues années de rétention d’informations sanitaires décré- tées en 2010 par la convergence Sutsas-Sas qui a duré trois ans.
Une arme de guerre que les syndicalistes avaient volontairement utilisé pour pousser les autorités à matérialiser les accords de 2009.Conséquences : Le bulletin épidémiologique sé- négalais n’existait plus au plan international, le Sénégal était devenu aveugle dans son système sanitaire.
Cette rétention d’information avait fortement impacté sur les relations entre l’état et ses partenaires de la santé. Certains bailleurs avaient menacé de quitter le pays parce que n’ayant pas suffisamment d’informations pour continuer à nous aider. En effet l’absence de données sanitaires empêche l’état et les partenaires de bâtir une stratégie pertinente et fiable en matière de santé.
Les nouvelles autorités à l’époque ayant reconnu les impacts de la rétention d’informations sanitaires sur le système de santé s’étaient engagées à tout faire pour que les accords signés avec le régime précédent soient appliqués. Un engagement qui avait poussé la convergence Sutsas-Sas à lever le mot d’ordre de rétentions d’informations. Et voilà que le Sustas, menace aujourd’hui de faire revivre au système de santé du Sénégal ces mauvais souvenirs.
« Le Sutsas n’a pas pour objectif de laisser les gens mourir» Après trois plans d’actions concoctés par le Sutras depuis le début de l’année, matérialisés par des débrayages, des grèves générales, une marche sur toute l’étendue du territoire, le Sustas ne serait-t-il pas aussi convaincant.
Est-ce parce que ces grèves répétitives n’ont pas impacté sur le système de santé que le Sutsas aurait opté pour la rétention d’informations sanitaires. Joint au téléphone, Mballo Dia Thiam en a profité pour répondre à ses détracteurs qui doutent de l’efficacité de leurs grèves « il ne faut pas se fier à certaines déclarations pour minimiser l’impact de notre plan d’action, à chaque fois que nous faisons des grèves cela a impacté sur le système de santé.
On ne peut se baser sur l’hôpital de Grand Yoff pour dire que notre plan d’action est sans effet, c’est un hôpital où le Sutsas ne compte que 25 membres. » Les grèves du syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) ont à coup sûr occasionné des perturbations dans l’offre de soins dans certaines structures de santé si l’on en croit à Mballao Dia THIAM.
«Lors de nos deux derniers jours de grève, à l’hôpital Aristide le Dantec, la directrice a fait des réquisitions pour combler le manque de bras à cause de notre grève, à l’intérieur du pays dans les structures de santé de Thies, Ziguinchor ou Tambacounda c’était vraiment le service minimum qui était assuré avec le respect des urgences. »
Le secrétaire général du Sutsas précise par ailleurs que même si les populations ont toujours souffert des conséquences de leurs grèves, « le SUTSAS n’a pas pour objectif de laisser les gens mourir».
Tout en restant convaincu que l’état n’est pas dans une logique de les ignorer malgré leurs plans d’actions, Mballo Dia et ses camarades regrettent l’incapacité de l’état à apporter des réponses à leurs revendications « l’état est entré dans des rouages qui font qu’ils sont dans l’incapacité de régler nos problèmes ».
LE SÉNÉGAL ET LE PAYS-BAS PASSENT UN ACCORD DE 10 MILLIARDS DE FCFA
Le Ministre des finances de l’économie et du plan, Amadou Ba a procédé hier, à une signature de convention avec Pieter Jan Kleiweg de Zwaan, l’Ambassadeur du Pays-Bas, accrédité au Séné- gal. Cette convention porte sur le projet de développement du port de Ziguinchor (Orio-Pdpz). L’initiative consiste à participer au désenclavement, au développement économique et social de la Casamance.
L’accord met en place une subvention d’un montant total de 15.248.000 euros, soit environ 10 milliards de Fcfa, repré- sentant 43% du montant total du projet qui est de 23 milliards Fcfa. Celle-ci, s’ajoute à la convention Orio 11 Sn01, signée au mois de février dernier. Cette convention, appuie la politique énergétique, précisément l’exploitation des énergies renouvelables pour une meilleure prise en charge des questions de santé en milieu rural.
«En acceptant encore d’accorder cette importante subvention à la modernisation du port de Ziguinchor. Le gouvernement Néerlan dais, par le biais d’Orio vise ainsi à appuyer notre politique de dé- veloppement. Mais aussi, la modernisation des infrastructures et le renforcement des voies de communication maritimes », explique le Ministre des Finances, de l’économie et du plan.
Ainsi, la mise en œuvre du projet doit permettre de faciliter la libre circulation des personnes et des biens, de favoriser l’accès aux marchés des produits et de tisser des réseaux d’échanges dynamiques entre les différentes communautés.
Ce financement est destiné à faire le dragage du fleuve Casamance à une profondeur de 7,5 m pour améliorer la sécurité de la navigation. Aussi, d’assurer construction d’une zone d’hydrocarbure pour satisfaire les besoins en produits pétroliers de la région naturelle de Casamance et l’extension des ouvrages portuaires.
En même temps, garantir, la construction d’un port de pêche à Boudody pour améliorer les conditions de débarquement et de traitement des produits halieutiques. Et, restructurer ou renforcer la gestion portuaire.
«Le financement de ces projets reste une réponse aux préoccupations quotidiennes des populations de la Casamance naturelle. Il est en phase avec la volonté du Président qui ambitionne de créer des pôles de développement viables dans l’optique de réduire les inégalités entre les régions », décrypte Amadou Ba.
L’argentier de l’Etat magnifie l’efficacité des interventions de ses partenaires qui impactera de manière considérable sur le vécu quotidien des populations sénégalaises. Ce même gouvernement des Pays-Bas a octroyé au cours de ces 12 dernières années, plusieurs financements au Sénégal. Ils sont le plus souvent, dira-t-il, destinés à la lutte contre la désertification, la protection des ressources naturelles et la préservation de l’environnement.
Dans le chapitre des financements, il est possible de citer le programme de renforcement et de consolidation des acquis (Prca). Celui-ci, est d’un montant de 8.527.441. 910 Fcfa qui sera clôturé le 30 juin prochain. Et, le gouvernement du Sénégal promet de tout mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs escomptés aux financements.
« Nous avons créé les conditions de mise en œuvre du projet. Et, en dehors de la détermination des autorités qui œuvrent pour une gestion efficace et efficiente, nous avons accordé une participation financière de 57% du coût du projet », assure le Ministre.
LES FAMILLES DE TAHIBOU NDIAYE ET DE MOR NDIAYE SOLDENT LEURS COMPTES A LA BARRE
ENRICHISSEMENT ILLICITE PORTANT SUR 3,94 MILLIARDS DE FCFA
Lors de son audition à titre de témoin, le directeur de la société «Tout pour l’eau» (Tpe), Mor Ndiaye a livré «sa part de vérité» dans cette affaire portant sur 3,94 milliards de FCfa. Laquelle a été réfutée par l’ancien patron du Cadastre, Tahibou et son épouse Ndèye Aby Ndiongue. Hier, le procès a été rythmé par des allégations contre allégations.
Gérant de la société Tout pour l’eau (Tpe), Mor Ndiaye fait partie des témoins dans l’affaire d’enrichissement illicite portant sur 3,94 milliards de FCfa reprochés à l’ancien directeur du Cadastre Tahibou Ndiaye et ses présumées complices à savoir son épouse, Ndèye Aby Ndiongue ainsi que ses deux filles adoptives, Ndèye Rokhaya Thiam et Fatou Thiam.
Hier, il a comparu devant la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Le té- moin est revenu sur ses relations avec l’ancien patron du Cadastre. «J’ai connu Tahibou entre 2005 et 2006. Depuis, on a acheminé ensemble. Nous étions comme des frères. Il me prodiguait des conseils. C’est moi qui lui ai proposé 49% des actions de ma société.
Aujourd’hui, nos relations se sont détériorées. On ne se parle pas et cela depuis plusieurs années, mais c’est un être exceptionnel», déclare l’initiateur du projet «Un étudiant un ordinateur» avec Me Abdoulaye Wade et également propriétaire de l’immeuble abritant la société Philips Morris sise aux Almadies.
Avant de poursuivre : «Au bout de quelques années, il m’a demandé à ce que son nom soit retiré de la société. Ainsi, lui aije demandé d’aller chez le notaire afin que ce retrait soit effectif. Par ailleurs, on a eu des confrontations juridiques très âpres. Mais, Tahibou a été débouté par le tribunal et par la Cour d’Appel.
La justice m’a donné raison et a dit que Tahibou, en tant que fonctionnaire, ne pouvait pas être actionnaire dans une entreprise privée». A la question de l’un des assesseurs du président Henry Grégoire Diop de savoir si Tahibou Ndiaye est devenu son ennemi, Mor Ndiaye répond par la négative.
S’exprimant ce dossier d’enrichissement illicite, Mor Ndiaye soutient que Ndèye Aby Ndiongue qui lui a vendu un terrain sis sur Ngor à 50 millions. «C’est l’oncle de mon épouse qui en avait besoin. J’ai eu l’acte de vente par le concours de Tahibou.
C’est Tahibou qui a accompli toutes les formalités. Je n’ai pas de preuve écrite attestant la remise de ces 50 millions de FCfa puisque c’est une relation de confiance qui nous liait», dit-il. Et de continuer : «Je lui ai payé en deux tranches (30 et 20 millions de FCfa) par l’intermé- diaire de mon épouse».
Le juge de lui demander si le prévenu n’a pas profité de son poste de directeur du Cadastre pour l’aider à trouver un terrain, le témoin rétorque : «Je me souviens pas lui avoir demandé un aide à ce sujet », avance le Dg de Tpe. Qui a aussi affirmé devant la barre être propriétaire de plusieurs terrains.
Mieux, il fait remarquer qu’il a été attributaire d’un terrain de 500 mètres carrés aux Almadies par la Commission de contrôle des opérations domaniales (Ccod) qui lui a même donné un extrait de plan. «Lorsque le décret est sorti, je suis allé le déposer pour avoir l’attestation, là on m’a dit que ce terrain a été réattribué à Mbaye Guèye de la société d’Emg. Je m’en suis arrêté là. J’ai écrit au ministre du Budget mais, je n’ai toujours pas de ré- ponse», révèle le Dg de Tpe.
Prenant la parole, le Substitut du procureur spécial, Antoine Diome a rappelé à Mor Ndiaye qu’il a soutenu lors de l’enquête que Tahibou Ndiaye lui a aidé à obtenir un terrain pour abriter son parking situé à Scat urbam. Ce que le témoin dit ne pas s’en souvenir. Mais, il ajoute : «Tahibou s’est présenté à moi pour me dire qu’il voulait vendre le terrain». Suffisant pour que Antoine Diome s’interroge: « Là où il n’y a pas de terre à Dakar, on se rend compte qu’un groupe de personnes parvient à se faire établir une dizaine ou une vingtaine de baux. Comment ça se faisait ? ».
«Je suis un homme d’affaires si quelqu’un vend son terrain je peux l’acheter. Mon financement provient de la Cbeao. Aujourd’hui je possède des sociétés qui font des capitaux de 10 millions et qui font des bénéfices de 20 milliards», sert-il. Refusant de se prononcer sur l’origine de son différend avec l’ancien directeur du Cadastre, Mor Ndiaye renseigne toutefois que Tahibou Ndiaye lui a expulsé de sa maison et lui a demandé le paiement de son dû. Lors de sa confrontation avec Mor Ndiaye, l’épouse de Tahibou Ndiaye a nié les allégations du témoin.
Ndèye Aby Ndiongue a laissé entendre qu’elle ne lui a jamais vendu de terrain. «Je ne pouvais pas occuper le terrain parce que le site avait des problèmes. Tahibou Ndiaye qui m’a demandé de lui remettre le terrain.
Mor Ndiaye a rédigé l’acte de vente. Il est parti quelque part avant de revenir avec. J’étais choquée quand j’ai appris à la gendarmerie qu’il a dit que je lui ai vendu le terrain », soutient-elle. D’après Ndèye Aby Ndiongue, le gérant de Tpe ne lui a jamais remis de l’argent et si tel était le cas il lui aurait réclamé une décharge.
Prenant la défense de son épouse, Tahibou Ndiaye note que «vendre un terrain ne constitue pas un délit». « Devant le juge, mon épouse a dit qu’elle a vendu des terrains. Pour dire que l’essentiel est d’avoir un acte de cession. Mais, elle n’a pas vendu à Mor Ndiaye.
Ce dernier souhaitait avoir un terrain susceptible d’accueillir ses véhicules. Et l’endroit a connu d’énormes problèmes. Il y a eu un soulèvement populaire sur le site. Des plaintes ont été faites et le président de la République a été saisi. Mon épouse lui a cédé le terrain gratuit», déclare le prévenu.
Reprenant la parole, Mor Ndiaye argue : «Je ne retire rien de ce que j’ai dit. Que ça soit donation ou pas, ça m’est égal. Je prie tous les jours qu’ils s’en sortent libres de cette affaire. Le jugement le plus important c’est le jugement de Dieu».
Appelée à la barre à titre de témoin, l’épouse Mor Ndiaye, Mariama Diallo a avancé être «à l’origine de tout». Selon elle, c’est mon oncle qui voulait un terrain. Sur ce, elle est partie voir Tahibou Ndiaye. «Il m’a dit que le terrain appartenait à son épouse et que cela coutait 50 millions de FCfa. Mon oncle m’a dit que c’était cher.
Ainsi, j’ai proposé à mon mari de l’acheter. Tahibou ne savait pas que c’était pour Mor Ndiaye», dit-elle. La comptable poursuit : « Mon mari ignorait le montant du premier versement. J’ai trouvé Ndèye Aby Ndiongue dans sa chambre pour lui remettre le sac contenant 40 millions de FCfa. Donc, il restait les 10 millions de FCfa ». L’audience a été suspendue jusqu’à aujourd’hui pour la suite de l’interrogatoire de Mariama Diallo.
La fête continue chez Matar Bâ
La fête a continué chez Matar Bâ, parrain du combat Rock Mbalax / Coly Faye organisé p ar Bécaye Mbaye, le 6 juin dernier. Entre autr es personnes pré sente s, i l y avait Alio une Sarr, président du CNG, Lamine Thi am dogo, commun icateur tra ditionnel, Ibrahima Ndao, directeur de cabinet du ministre. La fête a pris fin à 2 heures du matin chez le ministre des Sports.
Momar Mbaye, adepte de la lutte avec frappe
Le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Momar Mbaye, a été, le temps d’un après-midi, un adepte de la lutte avec frappe. Au moment où se déroulaient les championnats régionaux de la petite catégorie sur la piste du stade Iba Mar diop, le patron de l’athlétisme sénégalais était au stadium Iba Mar diop pour suivre la lutte. Interrogé à ce sujet, il se défend : «Je n’ai pas le choix. C’est mon ministre (Matar Bâ) qui m’a invité à l’accompagner pour sa journée.» No comment.
Siteu pointe son doigt vers Zarco...
Le Phénomène de Lansar n’a pas froid aux yeux. Loin d’être intimidé par son prochain adversaire, Siteu a tout bonnement pointé son doigt à l’endroit de Zarco. Certainement pour lui faire comprendre qu’il n’a nullement peur de ses menaces.
…Qui riposte avec sa canne
À son tour, Zarco lui a pointé sa canne ornée de cauris et autres choses mystiques. Le combat Sit eu / Zarco promet des étincelles. C’est sûr que le 12 juin prochain, les amateurs assisteront à un beau duel de baroudeurs.
Diaks veut organiser à Sédhiou
«Après le Ramadan inch Allah, on va faire une très grande journée ici au stade de Bargny. Ens uite, on va organiser une autre grande journée à Iba Mar Diop. Nous comptons aussi organiser une journée à Sédhiou,à Kaolack et ailleurs au Sénégal avec toujours mon sponsor, Médiane. En attendant, on organise le mercredi 10 juin au stadium Iba Mar Diop le combat entre Sibel et Thiaat de Yoff», a déclaré Mamadou diakhaté de la structure diaks Productions.
Prince Cissokho, manager de Fallou Ndiaye
On pensait que Prince Cissokho était en coproduction avec Fallou Ndiaye lors du combat qui a opposé, dimanche dernier, Trompeur à Boy Baol. Le patron de PABC a précisé qu’il ne s’agissait pas d’une coproduction mais plutôt d’un management : «On a managé Fallou Ndiaye. PABC est une structure événementielle. On peut manager tous les promoteurs», a-t-il fait savoir, dimanche dernier à Iba Mar diop.
Thomas Faye mise 500.000 à Niakhar
Le samedi 13 juin, à Niakhar, le promoteur Thomas Faye organise un grand gala de lutte simple avec u ne mise de 500.0 00 FCFA. Cette journée qui sera parrainée par Aliou diallo, le maire de Patar Sine, est très attendue par les populations environnantes.
Reug Reug fait faux bond
Lors de la journée organisée par Pape dia Productions, les amateurs s’attendaient à voir le Nouveau Prince de la lutte simple. Malheureusement, il a fait faux bond malgré la mise d’un million qui a attiré Ablaye Ndiaye, Ibou Senghor 2, Usine doolé, Ordinateur et Thiaka Faye. Celui-ci s’est emparé du gros lot.
Ibou Ndiaye Niokhobaye retrouve l’arène
Après une indisponibilité de plusieurs semaines, le grand micro central Ibou Ndiaye Niokhobaye a retrouvé l’arène et les amateurs. Indisponible suite à une maladie, le compère de Hyppo Ngary a effectué son grand retour samedi dernier à l’occasion du choc entre Coly Faye et Rock Mbalax.
SÉNÉGAL / BURUNDI : REGROUPEMENT DES LIONS : PAN a rejoint, Konaté attendu ce mardi
Les Lions retenus en club ont commencé à rallier la Tanière. Hier en début de soirée, Pape Alioune Ndiaye (PAN) a rejoint ses coéquipiers. Moussa Konaté, Coupe de Suisse dans l’escarcelle, est attendu aujourd’hui
L’équipe du Sénégal comptera un joueur de plus à l’entraînement ce mardi. en effet, quelques jours après les 19 premiers arrivés, Pape Alioune Ndiaye a rejoint ce lundi l’hôtel rinho de Saly, camp de base des lions. le milieu de terrain de Bodo Glimt était retenu dans son club norvégien pour jouer dimanche. l’ancien pensionnaire de Diambars a quitté immédiatement ses coéquipiers en club pour rejoindre la tanière. Sans repos supplémentaire, PAN se retrouvera dans la masse aujourd’hui, pour les deux séances d’entraînement au programme des lions. Des entraînements auxquels moussa Konaté n’est pas certain de participer. le buteur du FC Sion, retenu en Suisse pour les besoins de la finale de la Coupe nationale que son club a remportée dimanche, est attendu ce mardi. Autre joueur encore attendu, Alfred Ndiaye. rappelons que blessés, Demba Ba et lys Gomis ont déclaré forfait. Ce dernier a été remplacé par Pape Demba Camara qui était déjà en vacances au Sénégal.
Les 22 Lions
Gardiens de but (3) : Abdoulaye Diallo (le Havre/France), Pape Demba Camara (Sochaux/France), Khadim Ndiaye (Horoya/Guinée)
Défenseurs (7) : Zargo touré (le Havre/France), lamine Gassama (lorient/France), Victor Bindia (Sandefjord/Norvège), lamine ané (Bordeaux/France), Cheikh mbengue (rennes/France), Pape Souaré (Crystal Palace/Angleterre), Kara mbodji Genk/Belgique)
Milieux de terrain (7) : Cheikhou Kouyaté (West Ham/Angleterre), Idrissa Gana Guèye (lille/France), Stéphane Badji (Istanbul BB/turquie), Alfred Ndiaye (Betis Séville/espagne), Salif Sané (Hanovre/Allemagne), Papa Alioune Ndiaye (Bodo Glimt/Norvège), Cheikh Ndoye (Créteil/France)
COALITION DES FRUSTRES POUR LA PRESIDENTIELLE DE 2017 : La réalité politique à l’épreuve
Le président du groupe parlementaire des libéraux et démocrates, Modou Diagne Fada, a invité l’opposition sénégalaise à une candidature unique pour bouter hors du pouvoir l’actuel Président en exercice, Macky Sall, en 2017. Dans son invite, le président du conseil départemental de Kébémer à cité des départements comme Kébémer, Ziguinchor, Bambey, Guédiawaye et Dakar. Dans toutes ces localités, les leaders incontestés ont soit une dent contre le Président Macky Sa ll et son gouvernement, soit sont confrontés à une guerre de positionnement au sein de leur formation politique. Cependant, force est de constater que les obédiences et idéologies de ces potentiels adversaires de Macky ne sont pas forcément les mêmes. Ce qui met à l’épreuve la réalité politique à l’orée 2017.
ENTRETIEN AVEC MME ANNETTE SECK, DIRECTRICE DE LA PNA : «Les anticancéreux seront intégrés sur la liste des produits de la Pna»
Les maladies chroniques, comme les cancers, seront prises en charge, dans quelques mois, dans le secteur public. Les médicaments qui permettront de soulager les malades, seront désormais intégrés sur la liste des produits (médicaments) essentiels, commandés par la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna). Dorénavant, la majeure partie de ces médicaments, va être bientôt disponible dans les pharmacies hospitalières. L’annonce est de la Directrice de la Pna, Mme annette seck ndiaye qui en a fait la révélation dans cet entretien accordé à notre journal. La patronne de la Pna déclare que l’Etat du sénégal dépense, chaque année, pour l’achat des médicaments, environ 5 milliards F cfa pour permettre un accès équitable aux médicaments et produits essentiels.
LE PM MAHAMMED DIONNE REPOND A SAMIR AMIN : «Le PSE est une vision basée sur les attentes de notre peuple»
Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne n’a pas tardé à apporter une réplique au professeur Samir Amin, un des membres fondateurs du CODESRIA qui a qualifié avant-hier, dimanche 7 juin, sur les ondes de la radio Sud Fm, le Plan Sénégal émergent (PSE) de «montagne de fumée», de programme dicté par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). S’adressant à M. Amin, Mahammed Dionne a soutenu que le PSE est une vision basée sur les attentes et les espérances de la population sénégalaise.
DEMARRAGE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE L’AUTOROUTE ILA TOUBA : Le coût estimé à 416 milliards FCFA
Une soixantaine d’ingénieurs et de techniciens chinois sont déjà au Sénégal pour piloter à bien le projet de construction de l’autoroute «Ila Touba». Ces propos sont de l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Sénégal, Xia Huang, qui s’exprimait hier lundi, lors de la signature de convention avec Amadou Ba, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
PREALABLE A LA PRESENCE DE FADA ET CIE AU COMITE DIRECTEUR D’AUJOURD’HUI : Wade rencontre les frondeurs
Le Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) se réuni aujourd’hui, mardi 9 juin, à la permanence Omar Lamine Badji, sise à la Vdn. Déjà, la présence des frondeurs, à leur tête Modou Diagne Fada, président du Groupe parlementaire des libéraux et démocrates, et Aida Mbodj, présidente du conseil départemental de Bambey, est sur toutes les lèvres. Selon certaines indiscrétions, la participation de Fada et Cie dépendrait de la rencontre prévue entre Abdoulaye Wade et les frondeurs, ce jour à 11h.
LE PIT DE DANSOKHO PERSISTE ET SIGNE : Contre-attaque
Loin d’être ébranlés par la riposte nourrie des responsables du camp présidentiel, suite aux critiques renversantes d’Amath Dansokho faisant état du «danger» qui plane sur le Sénégal, les dirigeants du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), persistent et signent : même Macky Sall a fait les mêmes critiques
NDELLA MADIOR DIOUF LEADER DE « NA RAFETE » : « Benno Bokk Yakaar, une farce politique »
Ndella Madior Dior, leader de la coalition «Na rafète» déverse sa bile sur la coalition Benno bokk yakaar (Bby). Elle considère les membres de cette entité de «farceurs politiques», pas du tout sincères. Macky Sall, un Thomas Sankara (bis) qui s’est tué, lui-même, en s’entourant de vieux. Cette déception créée lui sera fatale, selon elle. La fille du professeur Madior Diouf reste d’avis que la politique est un business, pratiqué pour accéder au sommet de l’Etat. Ainsi, elle reconnaît que les populations doivent faire impérativement de la politique pour vivre dignement. Cette interaction avec les peuples, retient-elle, permettra de participer aux destinées du Sénégal. En même temps, contribuer à son émergence. Ndella Madior exige des Sénégalais, une bonne estime de soi, faisant de la politique une arme efficace pour solutionner définitivement les problèmes du pays