Baadoolo - L’exilé parmi nous
Il a le don d’ubiquité. Karim fait à la limite du «kokeuli». Depuis Doha, il a la télécommande et dicte la chaîne à suivre : Assemblée Tv. Et on y voit qu’un film et ses intrigues qui se jouent entre les acteurs des différents groupes parlementaires. Et un acteur principal encore en arrière-plan. Il faut vite zapper cette séquence. Bon, le père aussi avait la télécommande de Versailles. Mais «l’émir» du Qatar, l’exilé parmi nous, semble sûr du dénouement du film : le report. On verra.
Zahra Iyane Thiam au secours de Amadou Ba : «Rien ne devrait justifier le report de l’élection»
Zahra Iyane Thiam n’est pas du tout favorable à la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire. Sur iRadio, la directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) déclare : «Le Sénégal est une grande démocratie. Et à ce jour, rien ne devrait justifier le report de l’élection puisque toutes les conditions sont réunies. Nul ne doit saper les nombreux sacrifices qui ont été faits pour que le Sénégal puisse être une nation qui compte au niveau mondial». La responsable de l’Apr, qui dit être «étonnée de l’attitude» de ses camarades de la majorité, a volé au secours de Amadou Ba. «Puisqu’il est le candidat choisi par le Président de notre coalition Benno bokk yaakaar, la seule attitude qui vaille aujourd’hui, c’est d’avancer en rang serré avec lui pour le porter à la tête du pays», a prôné l’ancienne ministre.
Adoption de la Commission d’enquête parlementaire :Le Forum du justiciable souligne la présomption d’innocence des juges constitutionnels
Suite à la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire portée par les députés du Parti démocratique sénégalais et adoptée par l’Assemblée nationale, mercredi, le Forum du justiciable rappelle, dans un communiqué, qu’un juge constitutionnel «bénéficie du droit au respect de la bonne réputation et doit être considéré innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée par une décision de justice». Cette organisation de la société civile dirigée par Babacar Ba appelle alors au «respect de la présomption d’innocence des membres de cette haute juridiction» et invite les acteurs politique à «s’abstenir de tout acte qui pourrait contribuer à déstabiliser les institutions» et à «plonger le pays dans une crise institutionnelle stérile et sans fondement»
Université numérique Cheikh Hamidou Kane : Pr Ousmane Sall et Jean-Louis Correa, nouveaux vice-recteurs
Ousmane Sall et Jean-Louis Correa ont été élus vice-recteurs de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (Un-Chk). Les deux professeurs ont été choisis à ce poste par leurs pairs à l’issue d’un vote. Enseignant-chercheur et directeur actuel du Pôle d’innovation, d’expertise pour le développement (Pied) de l’Un-Chk, M. Sall est professeur titulaire des Universités (Cames) spécialisé en web sémantique alors que M. Correa est enseignant-chercheur et actuel directeur des études, de la recherche et de l’innovation (Deri). «Les Vice-recteurs ont été installés dans leurs nouvelles fonctions ce 1er février 2024. L’élection des vice-recteurs a été faite conformément au décret n° 2022- 1158 du 23 mai 2022, fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Université virtuelle du Sénégal devenue Université numérique Cheikh Hamidou Kane», renseigne un communiqué de l’établissement.
Rencontre entre Awalé et Birame Soulèye et Cie : Ass Diouf roule vers Diomaye
Avec à sa tête Birame Soulèye Diop et Guy Marius Sagna, une délégation de la coalition «Diomaye Président» a été reçue, ce mercredi, par Abourahmane Diouf. Au cœur du conclave, des négociations en vue d’un soutien du leader de Awalé au candidat en détention. Si, officiellement, rien n’a filtré de ses pourparlers politiques, Bés bi a appris que Guy Marius Sagna et ses camarades ont pu trouver «un accord» avec l’opposant recalé aux parrainages. «Pour ne pas aller plus vite qu’eux au risque de froisser, nous préférons leur laisser le soin de communiquer sur ça», confie une source proche de Birame Soulèye. De son côté, Mountakha Fall, responsable Communication du parti Awalé, a annoncé une déclaration en ce sens dans les prochaines heures.
Diamel Gawdal : Un homme d’une quarantaine d’années s’est suicidé
Un homme âgé d’une quarantaine d’années s’est suicidé à Diamel Gawdal, une localité de la commune de Bokidiawé, située dans le Dande maayo nord, selon le correspondant de E-Media à Matam. C’est dans la nuit du lundi 29 janvier dernier que le nommé Moussa Haby Diaw s’est tranché la gorge avec un couteau dans sa chambre, d’après plusieurs sources. Marié et père de trois enfants dont deux filles et un garçon, cet ancien émigré de retour a eu à faire quelques pays d’Afrique comme le Congo Brazza, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie avant de revenir au bercail. Certains confient que la victime ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. La gendarmerie est descendue sur les lieux du drame pour mener l’enquête.
KEEMTAAN Gi - «CES AUTRES RENTIERS DE LA TENSION»
Le drame, en Afrique, c’est de voir des aspirants au pouvoir se métamorphoser sitôt élus ou après quelques années d’exercice du magistère suprême. L’homme au visage d’agneau peut se révéler être en moins de temps qu’il n’en faut en méchant loup. Surtout si l’on arrive avec l’idée de régler des comptes à des gens avec qui on a eu des contentieux antérieurs ou dont le crime est de vouloir être Califes à la place du Calife que vous êtes devenu. Dans les régimes dictatoriaux des premières années de nos glorieuses indépendances, où l’on faisait peu cas du respect des droits de l’Homme, on coupait les têtes ou faisait disparaitre ces empêcheurs de gouverner sans avoir de comptes à rendre. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et la toute-puissance des organisations de défense des droits de l’homme, c’est l’exil forcé ou la prison pour faire taire ces messieurs et dames qui ont le toupet de s’opposer aux nouveaux monarques au pouvoir. Ça vous fait penser à un pays à la démocratie très chahutée depuis quelques années ? On peut bien se désoler de la trajectoire prise par ce charmant pays qui vit des moments d’incertitudes à quelques heures du démarrage de la campagne électorale et où l’on agite sournoisement l’idée d’un probable report de la présidentielle. Un report motivé par des calculs politiciens fort douteux. Report qui se justifie d’autant moins dans un pays ou aucune institution n’est en crise et où tout marche même si on peut déplorer les erreurs d’appréciation des Juges du Conseil constitutionnel concernant la candidature de Karim Wade. Le chaos que l’on agite dans des discours martiaux et virils pourrait ne point venir d’opposants ou de populistes que l’on toise avec la haine au cœur comme s’ils n’étaient pas des Sénégalais. Il pourrait plutôt venir de gens qui n’ont cessé de déclarer qu’ils ne laisseraient pas ce pays, qu’ils croient être leur propriété, à des aventuriers qui se trouvent être des membres de la plus grande formation politique du pays. Un parti dont ils n’espéraient guère voir un des responsables faire valider sa candidature pour la présidentielle. C’est dans ces moments troubles que l’on nous tympanise avec l’idée d’un report du scrutin et la formation de je ne sais quel gouvernement d’union nationale de transition. A tous ces « rentiers » de la tension – l’expression est empruntée à un proche du Chef — qui se sont réfugiés dans les dédalles du pouvoir. A tous ces gens, donc, on est tenté de demander d’arrêter de jouer avec le feu après avoir fait traverser le pays dans des zones de turbulences à cause de leurs calculs machiavéliques. Ce pays qu’on leur a confié dans la paix, ils doivent avoir l’élégance et la courtoisie de nous le rendre dans le même esprit et partir. KACCOOR BI - LE TEMOIN
AUDITION PARLEMENTAIRE DE HAUTS MAGISTRATS FACE A…ABDOU MBOW
Décidément, c’est le Sénégal des institutions à l’envers ! Le temps d’une enquête parlementaire, le député Abdou Mbow devient le « doyen » des juges d’instruction parlementaire. « Sa Thiès » va instruire pour ne pas dire « auditionner » à charge ou à décharge. Une grande première dans l’histoire judiciaire du Sénégal constate « Le Témoin » quotidien. Car, en sa qualité de Président de la Commission d’enquête parlementaire, Abdou Mbow va auditionner de hauts magistrats du Conseil constitutionnel dans l’affaire de « corruption » présumée dont ils sont accusés. Hier, jeudi, la Commission a tenu sa première réunion après sa création par résolution N° 01/2024 du mercredi 31 janvier 2024. La rencontre a ainsi permis de former le bureau composé des membres du groupe parlementaire Bby, ceux du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement du Pds etc. Le bureau est ainsi composé : Président : Monsieur Abdou Mbow, Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar ; - Vice-président : Monsieur Mamadou Lamine Thiam, Président du Groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement ;-Rapporteur : Monsieur Saliou Dieng, membre du Groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement. Les autres membres de la Commission d’enquête sont : M. Ibrahima Baba Sall (Benno Bokk Yaakar), M. Seydou Diouf (Benno Bokk Yaakar), M. Cheikh Seck (Benno Bokk Yaakar), Mme Astou Niaye (Benno Bokk Yaakar) , Moussa Diakhaté (Benno Bokk Yaakar) et Mme Syra Ndoye Sall (Représentante des Non-inscrits)
TEMPS D’ANTENNE (CNRA) TROIS MINUTES POUR CONVAINCRE
Top, c’est parti ! Les 20 candidats à la présidentielle auront 21 jours pour se faire connaitre par les populations et trois minutes chaque jour pour convaincre les citoyens à travers la télévision nationale. Les vilains, les beaux, les médiocres, les éloquents, les impertinents, les brillants, les nuls et les mal fagotés vont se faire découvrir. Et par « force dolé mbam » ! D’ailleurs, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a donné le feu vert médiatique à travers un communiqué fixant le nombre, la durée, les horaires et les modalités de diffusion du journal de la campagne pour la présidentielle du 24 février prochain. Ainsi, chaque candidat aura droit à trois minutes en temps d’antenne chaque jour durant toute la durée de la campagne électorale, soit 21 jours du 4 février à minuit au 25 février à 00h. Le Cnra a également pris des dispositions concernant la diffusion du journal de la campagne lorsqu’il coïncidera avec un match de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), notamment les demi-finales, le match pour la troisième place et la finale. Dans ce cas, la structure présidée par Babacar Diagne a prévu de décaler le passage des candidats. Il se tiendra après les matches. Sur ce point également, le Cnra a précisé que si ce cas de figure se présente, le présentateur du journal est tenu d’annoncer l’heure de la tenue du journal dans celui de la vieille. Dans sa note, il est écrit que la première tranche sera diffusée à 19h et la deuxième à 20h40. Pour les passages, chaque candidat passe selon un rang décidé par le Cnra. Ainsi pour le 4 février, Idrissa Seck va passer en premier, il sera suivi d’Amadou Bâ dans la première tranche. Dans la deuxième, Aly Ngouille Ndiaye passe devant Bassirou Diomaye Faye. Seulement voilà : le CNRA est resté muet sur les conditions dans lesquelles le candidat-détenu Bassirou Diomaye Faye pourra faire sa déclaration de 3 mn !
CAMPAGNE CARCERALE 2024 LES CONDITIONS DE DETENTION DE DIOMAYE DENONCEES
Plus de 24 heures après le refus du doyen des juges de lui accorder la liberté provisoire, Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle, voit ses conditions de détention durcies par l’administration pénitentiaire. Dans un communiqué, les responsables de la coalition « Diomaye Président » ont alerté le peuple sur cette situation. « Une modification unilatérale de ses jours de visite. Désormais, le candidat Bassirou Diomaye Faye ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis, et ce dans l’enceinte même de la cour. Une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte que le candidat favori à l’élection présidentielle, dont la campagne commence dans deux jours, entretient des conversations dont l’objet est politique » lit-ont dans le texte. Les responsables de l’état-major politique de « Diomaye Président » dénoncent également un harcèlement continu. La cellule du candidat Bassirou Diomaye Faye est désormais perquisitionnée à tout bout de champ. Ils ajoutent en cela une absence de mesures sécuritaires malgré son statut de candidat à la présidentielle et des alertes multiples sur de probables altérations de la nourriture qui est servie. La coalition « Diomaye Président » dénonce cet acharnement contre son candidat qui est victime d’une énième violence du principe d’égalité entre les candidats à l’élection présidentielle
IL N’Y A AUCUNE RELATION ENTRE LA COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE ET LA TENUE DES ÉLECTIONS, SELON BIRAHIM SECK
"Le PDS et le BBY veulent entretenir un amalgame pour faire croire aux Sénégalais qu’il y a une relation entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report des élections. Il doit être levé sans équivoque”,
Le coordonnateur du forum Civil est catégorique après le vote de la résolution pour la mise en place de la commission d’enquête parlementaire. Selon Birahim Seck, il n’y a aucune relation entre cette commission d’enquête parlementaire et la tenue de la Présidentielle le 25 février prochain.
“Cette commission d’enquête parlementaire ne peut pas entraîner un report des élections. Nous avons suivi l’actualité au niveau de l’Assemblée nationale. 120 députés ont pu voter la réquisition permettant de mettre en place une commission d’enquête parlementaire. C’est un droit qui est conféré aux parlementaires, il n’y a aucun problème. Le PDS et le BBY veulent entretenir un amalgame pour faire croire aux Sénégalais qu’il y a une relation entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report des élections. Il doit être levé sans équivoque”, a-t-il déclaré.
De plus, le coordonnateur du Forum civil rappelle que le processus pour la tenue de la Présidentielle est déjà lancé. “Un décret a été pris pour convoquer les Sénégalais à une élection présidentielle ; des dépenses ont été effectuées, la campagne électorale se pointe à l’horizon. Il faut impérativement que cette élection puisse se tenir et qu’on cesse de nous parler de report. Il n’y a aucune relation possible à établir entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report d’une élection qui doit se tenir le 25 février”, a-t-il ajouté.