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6 février 2025
LE PDS ORGANISE UN GRAND RASSEMBLEMENT CE SAMEDI POUR RÉCLAMER LE REPORT DE L’ÉLECTION
Selon le parti libéral, cet événement majeur réunira "des leaders et autres candidats spoliés qui exigent le rétablissement de leurs droits". Il vise à "mettre en place un nouveau cadre de lutte pour le report du scrutin"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 03/02/2024
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) tiendra un grand rassemblement ce samedi 3 février à partir de 16h à la permanence nationale Oumar Lamine Badji, selon un communiqué de presse de sa cellule de communication digitale.
Cet événement majeur réunira "des leaders et autres candidats spoliés qui exigent le rétablissement de leurs droits". En effet, le rassemblement vise à "mettre en place un nouveau cadre de lutte pour le report des élections" à venir, indique le texte.
Selon l'ordre du jour dévoilé, les participants réclameront "l'arrêt du processus électoral" en cours ainsi que "la reprise du processus à une date ultérieure". Étant donné "l'importance de cette rencontre", le PDS invite "tous les militants, sympathisants et alliés" à y prendre part. La presse nationale et internationale est également conviée, précise le communiqué.
Cette manifestation s'annonce donc comme un moment clé pour le parti de l'ancien président Wade, déterminé à faire entendre sa voix contre la poursuite du processus électoral en l'état. Les prises de parole des leaders de l'opposition à cette occasion seront très attendues.
PRÉSIDENTIELLE 2024, DÉMARRAGE DES ENREGISTREMENTS À LA RTS
La campagne électorale sera officiellement lancée, ce dimanche 4 février. Durant 21 jours, les 20 candidats en lice vont sillonner les 46 départements du pays à la rencontre des Sénégalais pour briguer leurs suffrages.
Menée au score l’espace de six minutes en début de match et parvenue à faire la différence en seconde période, la RD Congo a frappé un grand coup en éliminant la Guinée (3-1) ce vendredi au stade d’Ebimpé en quarts de finale de la CAN 2023.
Les Léopards accèdent aux demi-finales du tournoi pour la première fois depuis 2015 et affronteront le vainqueur de Mali-Côte d’Ivoire.
VIDEO
PRÉSIDENTIELLE, MIMI TOURÉ INTERPELLE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
L’ancienne Première ministre a mis en garde contre les conséquences d’un report de la présidentielle. Sa réaction intervient suite à l’annonce du discours que le président Macky Sall devrait prononcer ce samedi 3 février 2024 à 12h,
L’ancienne Première ministre a mis en garde contre les conséquences d’un report de la présidentielle. Sa réaction intervient suite à l’annonce du discours que le président Macky Sall devrait prononcer ce samedi 3 février 2024 à 12h,
« A la communauté internationale, vous avez l’obligation d’intervenir parce que nous partageons le droit international. Vous avez déjà déployé vos observateurs parce que vous considérez qu’il faut tenir l’élection présidentielle à date échue », a déclaré Aminata Touré.
« Il faut que vous alliez parler au président Macky Sall dans la nuit. Il ne sera pas accepté demain qu’il nous dise qu’il va reporter l’élection. Nous appelons tous les Sénégalais à manifester, si l'on nous dit que l'élection ne se tiendra pas », a-t-elle insisté, rappelant que le mandat du président Macky Sall prend fin le 2 avril.
Texte Collectif
AU NOM DE L’IDÉAL RÉPUBLICAIN ET DÉMOCRATIQUE, LE SÉNÉGAL DOIT ALLER À L’ÉLECTION
La confiscation du droit de suffrage des Sénégalais pourrait faire peser des périls irréversibles sur les institutions de la République, garantes de notre contrat social, mais aussi sur la concorde nationale et la paix civile
Dans une République démocratique, l’élection présidentielle est une échéance cruciale car le gardien de la Constitution, clef de voûte des Institutions et chef suprême des armées tire toute sa légitimité du suffrage de ses concitoyens.
C’est pourquoi, les délais d’organisation de l’élection sont gravés dans le marbre de la Constitution. Et c’est pourquoi, nous intellectuels, universitaires et membres de la société civile, profondément attachés à la préservation des acquis démocratiques du Sénégal, nous opposons à toute idée de report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 et par là-même à tout décalage de la campagne électorale du premier tour qui doit débuter le 4 février 2024.
Nous exigeons de monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal jusqu’au 3 avril 2024, de placer « la patrie avant le parti », de « veiller au respect scrupuleux du calendrier républicain en rejetant catégoriquement, tout projet ou tentative de report de l’élection présidentielle » et enfin de prémunir notre pays du chemin de « l’anarchie et du chaos ».
La confiscation du droit de suffrage des Sénégalais pourrait faire peser des périls irréversibles sur les institutions de la République, garantes de notre contrat social, mais aussi sur la concorde nationale et la paix civile.
Nous exhortons par conséquent l’Administration électorale, la Justice et les forces de défense et de sécurité à faire passer l’intérêt supérieur du Sénégal avant toute autre considération. Il leur revient de garantir sans faiblesse la loyauté, la régularité et la sincérité du scrutin sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans toutes les représentations diplomatiques et autres lieux où votera la diaspora.
Nous convions tous nos compatriotes à s’ériger contre une haute trahison qui achèverait, in fine, un coup d’état contre la République et la démocratie.
Prof. Souleymane Gomis, FLSH, UCAD
Prof. Mbissane Ngom, USF SJP, UGB
Prof. Abdou Aziz Diouf, FSJP, UCAD
Prof. Diouma Kobor, UFR ST, UASZ
Prof. Amadou Fall, FASTEF, UCAD
Prof. Babou Diène, UGB,
Prof. Massamba Diouf, FMPO, UCAD
Prof. Cheikh Thiam, Amherst college, USA
Prof. El Hadji Samba Ndiaye, FSJP, UCAD
Prof. Sidy Alpha Ndiaye, FSJP, UCAD
Prof. Daouda Ngom, FST, UCAD
Prof. Aliou Thiongane, FMPO, UCAD
Prof. Abdoulaye Keita, IFAN, UCAD
Prof. Mouhamed Abdallah Ly, IFAN, UCAD
Prof. Cheikh Omar Thiam, FLSH, UCAD
Prof. Mbaye Diagne Mbaye, UASZ
Prof. El Hadji Alioune Fall, FST, UCAD
Prof. El Hadji Babacar Ly, UFR SAT, UGB
Prof. Bakary Manga, FST, UCAD
Prof. Mouhamadou Thiam, EPT, UCAD
Dr. Ndèye Astou Ndiaye, FSJP, UCAD
Dr. El Hadji Malick Sy Camara, FLSH, UCAD
Dr. Salif Baldé, ESEA, UCAD
Dr. Abdoulaye Mbaye, EPT, UCAD
Dr. Jean Domingo, FST, UCAD
Dr. Mamadou Seydou Ba, UFR ST, UASZ
Dr. Arfang Ousmane Kémo Goudiaby, UFR ST, UASZ
Dr. Lamine Badji, UNCHK
Dr. Aliou Sène, FASTEF, UCAD
Dr. Lamine Diamé, FST, UCAD
Dr. Mohamed Badji, FASEG, ucad
Dr. Mamecor Faye, FST, UCAD
Dr. Boubacar Camara, UFR ST, UASZ
Dr. Seydi Mansour Sy Seck, FST, UCAD
Dr. Ndéné Mbodji, FLSH, UCAD
Dr. Ibrahima Niang, FLSH, UCAD
Dr. Mouhamed Lat Diop, EBAD, UCAD
Dr. Moda Dieng, Enseignant-chercheur, Montréal
Dr. Cheikh Tidiane Hanne, Géographe, Genève
Dr. Bocar Kane, Biologiste, Paris
Dr. Pape Chérif Bertrand Bassène, Akandijack, FLSH, UCAD
Dr. Mamadou Kabirou Gano, FASTEF, UCAD
Dr. Oumar Dia, FLSH, UCAD
Dr. Thierno Ly, IFE, UCAD
Dr. Mouhamadou Boye, UFR SJP, UGB
Dr. Gorgui Diouf, FST, UCAD
Dr. Joseph Sambasene Diatta, UFR ST, UASZ
Mme Oumy Diakhaté, DEMSG/IA de Rufisque
M. Youssouf Mansal, Ingénieur Génie civil
M. Souleymane Diop, Journaliste et consultant en communication
Dr. Ndiamé Diop, inspecteur d’éducation à la retraite
Dr. Mamadou Thior Maître de conférences assimilé FLSH/UCAD
CONVOCACTION D'URGENCE DU BUREAU DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Le président de l'Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, invite ses pairs pour ce samedi à 10h après le dépôt polémique d'un texte du PDS réclamant un report de 6 mois de l'élection présidentielle
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 02/02/2024
Le Bureau de l'Assemblée nationale du Sénégal est convoqué en réunion d'urgence ce samedi 3 février 2024, selon un communiqué du président Amadou Mame Diop. Cette convocation fait suite à une proposition de loi déposée par le Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à reporter l'élection présidentielle prévue le 25 février prochain.
Dans le communiqué signé le 2 février, M. Diop indique que la réunion aura lieu à 10h dans la salle de conférence de la présidence, au niveau 4 de l'hémicycle. "Un seul point est à l'ordre du jour : les informations", peut-on lire.
La gynécologue et présidente du mouvement "Sénégal Nouveau", Rose Wardini, a été placée en garde à vue ce vendredi 2 février à la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre de l'enquête sur sa présumée double nationalité franco-sénégalaise, annoncent plusieurs médias sénégalais.
Rose Wardini était encore présente sur le fichier électoral français à la date du 1er février 2024. Or, pour qu'il soit validé par le Conseil constitutionnel le 20 janvier dernier, son dossier de candidature à la présidentielle déposé en décembre 2023 aurait dû contenir "une déclaration sur l'honneur - valable pour tous les candidats - attestant qu'elle était exclusivement de nationalité sénégalaise".
Cette déclaration est désormais remise en cause par la découverte de sa présence sur les listes électorales françaises.
LE PDS SAISIT L'ASSEMBLÉE D'UNE DEMANDE DE REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE
Les libéraux dénoncent les "nombreuses irrégularités ayant entaché le processus électoral" et réclament un délai de six mois pour corriger les failles du système, en installant une "nouvelle configuration impartiale au sein du Conseil constitutionnel"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 02/02/2024
Le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, proche du Parti démocratique sénégalais (PDS), a annoncé avoir déposé ce 2 février une proposition de loi visant à reporter l'élection présidentielle prévue le 25 février prochain. Cette initiative fait écho aux demandes des fédérations du PDS, parti de l'opposant historique Abdoulaye Wade, ainsi que de leurs alliés et de "millions de Sénégalais", selon le communiqué.
"Notre démocratie et nos institutions ont été complètement discréditées par la récente décision inacceptable et arbitraire d'un conseil constitutionnel sujet à soupçon", déclarent les parlementaires. Ils dénoncent également les "nombreux incidents et contestations qui ont faussé le processus électoral", mettant en cause la gestion des parrainages et du fichier électoral, ainsi que "l'élimination arbitraire de candidats".
Le groupe estime qu'un report est "impératif" afin de "corriger toutes les défaillances du Conseil constitutionnel et instaurer des conditions garantissant la tenue d'une élection présidentielle inclusive, libre et démocratique". Il propose un délai maximal de six mois, le temps de mettre en place un nouveau Conseil constitutionnel "véritablement impartial".
Karim Wade, fils d'Abdoulaye Wade et candidat invalidé du PDS, a apporté son soutien "sans réserve" à cette proposition lors d'une déclaration. Il assure que le parti privilégiera "la résistance démocratique et pacifique" plutôt que la violence pour faire valoir ses revendications, à l'image de son père.
UNE ADRESSE À LA NATION DE MACKY SALL ANNONCÉE POUR CE SAMEDI
À moins de 24h du coup d'envoi officiel de la campagne électorale, le chef de l'État devrait lever le voile sur les dossiers sensibles agitant la classe politique divisée
Le président Macky Sall va s'adresser à la Nation ce samedi 3 février, veille de l'ouverture officielle de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 24 février, selon une information rapportée par Walfadjiri, Seneweb et Emedia.
Selon Walfadjiri, cette adresse télévisée du chef de l'État devrait concerner "la polémique installée depuis quelques jours avec l'ouverture d'une enquête parlementaire sur l'élimination du candidat Karim Wade". En effet, l'opposition réclame le rétablissement de la candidature de l'ancien ministre, fils de l'ancien chef de l'État Abdoulaye Wade, dont la candidature a été rejetée.
Par ailleurs, certains proches du Parti démocratique sénégalais agitent l'hypothèse d'un report de l'élection" le temps de la conclusion des travaux de la commission d'enquête parlementaire créée pour faire la lumière sur le processus électoral.
Cette adresse télévisée du président Macky Sall, moins de 24 heures avant le top départ officiel de la campagne électorale, devrait ainsi permettre d'apporter certaines clarifications sur ces dossiers sensibles, alors que la classe politique reste très divisée à l'approche du scrutin du 24 février.
Les citoyens et observateurs suivront donc avec attention ce discours présidentiel prévu ce samedi 3 février, qui pourrait déterminer la suite du processus électoral engagé.
parAmadou Tidiane Wone
QUI A INTÉRÊT À JOUER AVEC LE FEU ?
Une pétition circule au Sénégal visant à stigmatiser les étrangers sur le territoire. Alors que la jeunesse aspire à une Afrique sans frontières, certains cherchent à ressusciter les clivages du passé colonial
J’ai vu circuler une pétition que je considère comme une insulte à l’histoire africaine, mais aussi un défi à l’avenir du continent.
Le texte de la pétition commence comme suit :
« Nous, citoyens sénégalais, souhaitons attirer votre attention sur une préoccupation croissante : la présence d’étrangers, notamment les Guinéens, sur notre sol sans carte de séjour. Cette situation a des conséquences néfastes sur notre économie et notre vivre-ensemble. »
Dans la forme, il eut été plus judicieux de dire : « Nous, les signataires… ». Par respect pour tous les sénégalais qui ne se retrouveraient pas dans une telle cabale. Ensuite, le « notamment guinéens » éclaire sur les intentions inavouables de stigmatisation d’une communauté à laquelle nous lient l’histoire, la géographie et des liens de sang inextricables.
Tant que se susurraient des allusions perfides et machiavéliques qui cherchent a sèmer la discorde entre des populations que tout rassemble, on pouvait se boucher les oreilles et … le nez, pour se protéger des odeurs pestilentielles du chauvinisme, du racisme et du régionalisme étriqué.
Mais, au fil du temps, force est de constater une montée pernicieuse des périls. Il est temps, de prendre les responsabilités que nous impose l’Histoire, notre mémoire, mais surtout notre ardent désir d’avenir.
Pour rappel, le poète David Diop qui a chanté l’Afrique de manière impérissable, est décédé le 29 août 1960 des suites du crash du vol qui le ramenait en Afrique. Il a trouvé la mort en allant répondre à l’appel du Premier chef de l’État de la jeune République de Guinée, aux prises avec l’ancienne puissance coloniale pour avoir eu l’outrecuidance de voter NON au référendum de 1958. Son exemple avait été suivi par plusieurs sénégalais et d’autres ouest-africains. A la suite, la Guinée sera mise sur embargo. Une guerre économique sans pitié lui sera livrée pour avoir aspiré à la liberté et exercé son droit de vote pour dire OUI ou NON.
Le Président Sékou Touré, cerné de toutes parts, avait lancé un appel à toute la Diaspora africaine et invité les cadres « techniquement compétents et politiquement conscients » selon ses termes, à venir se mettre au service de la Révolution guinéenne. Son appel fut entendu par plusieurs cadres d’origine sénégalaise dont les descendants sont aujourd’hui des guinéens de chair et de sang. David Mandessy Diop était de ceux-là…
Au moment où la jeunesse africaine exprime son rêve pressant d’une Afrique libre, décomplexée et conquérante, il est pour le moins fâcheux d’entendre des voix diviser les africains sur la base des frontières dessinées à Berlin en 1885 ! Ces frontières qui ont séparé des frères et sœurs de lait. Ces frontières dont le tracé défie le bon sens et qui contribuent, pour ne pas dire suscitent l’insécurité en Afrique. Ces frontières qui paralysent les voies du développement de notre Continent !
Que de vies sacrifiées depuis, que d’espoirs ruinés à l’autel d’ambitions contrariées par un leadership indigent, myope et désespérant…
C’est pourquoi, je suis triste de constater avec quelle légèreté, et au mépris des sacrifices consentis par plusieurs générations d’hommes et de femmes pour allumer la flamme du panafricanisme, des individus piétinent le rêve d’un Continent sans frontières intérieures et où vivent et circulent, en paix, des hommes et des femmes que leur race distingue et désigne du doigt.
Les chantiers au quotidien de l’Afrique, malmenée par une surexploitation outrancière de ses ressources naturelles, minières et humaines, ne sauraient souffrir de tensions sociales supplémentaires.
Voila pourquoi je ne signerai pas cette pétition !
Et j’invite tous nos compatriotes qui seraient tentés de la signer, à réfléchir aux conséquences incalculables de quelques traits apposés sous un texte qui va susciter la haine et la division.