Quand une assemblée se donne en spectacle dans la plus grande humiliation de juges de grande envergure.
Mais ceux-là n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes tant ils ont couvert bien des besognes peu honorables.
Pour les beaux yeux d’un prince exilé depuis des lustres dans un paradis de la Mer rouge.
Où coulent dollars et dinars. Dans les ors des palais où l’on fait bombance et ripaille.
Entre copains et coquins. Celui-là on ne l’a jamais entendu quand le pays brûle.
Quand des enfants innocents sont abattus froidement dans le dos.
Quand de preux chevaliers sont jetés dans les geôles.
Quand des mères pleurent leurs enfants engloutis dans le ventre de l’océan.
Ou perdus dans les sables chauds des déserts du monde.
Le Prince de Qatar se moque du Sénégal.
Il est tellement plein aux as que tant de courtisans chantent ses louanges.
C'est vrai que le Père l’a si bien gâté.
Comme il en a gâté bien d’autres.
Sa fabrique de milliardaires a fonctionné en plein régime.
C’est tellement facile d’être généreux avec l’argent des autres !
Le prince de Qatar est si vorace qu’il veut brûler le pays
Si toutefois ses appétits ne sont pas assouvis.
Et le peuple attend.
Dans la peur de lendemains incertains
A quelques encablures d'une élection majeure
Où se joue son destin.
Le pétrole jaillit déjà par millions de barils.
L’or du Ngalam remplit les coffres de Zurich.
Le gaz enivre les gueux
Et le diamant luit aux doigts de princesses du Nord.
Pendant ce temps, les misérables gueux cherchent la queue du diable pour la tirer.
Des vaillantes femmes accouchent dans la nuit noire
Sans soin
Sans eau
Sans un sou.
Le Prince de Qatar s’en fout du peuple.
Il a tant de larbins tout autour
Qui piaffent d’impatience
De goûter aux délices de l’abondance.
Et le peuple se tait.
Il fulmine de temps en temps.
Il râle souvent.
Loin des oreilles du Prince.
Prince de Qatar, ne brûle pas mon pays.
Prenez tout dans vos banques de Londres
Engraissez-vous de la sueur du peuple.
Mais de grâce foutez la paix.
C'est notre plus grande richesse.
Moussa Sène Absa
Cinéaste/Producteur
Par El Hadji Abdoulaye GUEYE
HALTE AUX MANŒUVRES POLITICIENNES HONTEUSES
La séquence politique ouverte par la publication de la liste des candidats devant participer à l’élection présidentielle de février 2024 avec l’élimination de Karim WADE a définitivement dévoilé le vrai visage de la plupart des politiciens sénégalais.
Bés Bi le Jour |
El Hadji Abdoulaye GUEYE |
Publication 03/02/2024
La séquence politique ouverte par la publication de la liste des candidats devant participer à l’élection présidentielle de février 2024 avec l’élimination de Karim WADE a définitivement dévoilé le vrai visage de la plupart des politiciens sénégalais. Alors que le PDS fait haro sur le conseil constitutionnel qui a «osé» éliminé son candidat virtuel, ce sont les responsables de l’APR (avec la complicité de BBY) qui viennent au secours tels des chiens de chasse excités par les cris des chasseurs. Avec une légèreté déconcertante qui n’a ému personne dans les camps du PDS et de l’APR même au plus haut niveau, des gus insignifiants sortis de nulle part accusent d’abord deux (02) magistrats du Conseil constitutionnel en l’occurrence Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh NDIAYE d’être corrompus par le Premier Ministre Amadou BA, candidat désigné par Macky SALL et sa coalition BBY. «Incongruité» ! Des sénégalais de tous bords se sont levés pour crier leur indignation face à ces accusations fallacieuses.
Penser un seul instant que le Magistrat Cheikh Tidiane COULIBALY est corrompu relève d’une plaisanterie de très mauvais gout. Cheikh Coulibaly est l’exemple achevé d’un homme qui porte les valeurs intrinsèques qui qualifient un musulman. C’est un homme d’une très grande probité morale qui est détaché des choses matérielles. Il a fait des valeurs comme la rigueur, la probité morale, l’éthique, l’humilité, le détachement des choses matérielles, un viatique pour son voyage sur terre. J’ai eu la chance de travailler avec lui à la primature dans l’équipe Mame Madior BOYE alors Premier Ministre. Lui, Directeur de cabinet, moi comme Conseiller technique ; il a toujours mis en avant l’intérêt du Sénégal dans le traitement des dossiers sur lesquels nous avons travaillé. Alors, les politiciens, voyant leur machination volée en éclats, transfèrent les accusations sur le Conseil constitutionnel en tant qu’institution et demandent à leurs députés de mettre en place un Commission Parlementaire. Le débat s’est donc tout de suite orienté vers une pseudo crise institutionnelle, prétexte pour des politiciens déconnectés de la réalité et ne servant que leurs propres intérêts de demander le report des élections. Ces politiciens sont tellement déconnectés de la réalité au point d’ignorer que la confiance des sénégalais à la classe politique de manière générale et aux députés en particulier s’est complètement effondrée.
L’Assemblée nationale n’a pas cessé de donner une piteuse image du débat démocratique, on y retrouve des députés qui utilisent insultes et provocations comme moyens d’expression. Notre pays va très mal. On assiste à une banalisation morale de la politique et à un triomphe des intrigues, du mensonge et des stratégies politiques de bas étage. Sinon, comment expliquer à l’opinion les motivations du soutien de l’APR au PDS, de la subite liaisons dangereuses des deux partis. Ma conviction est que cette dernière mise en scène politique tragique dévoile en définitive le vrai visage de Macky SALL qui a toujours dissimulé ses vraies intentions derrière des masques changeant en fonction des circonstances mais des masques illisibles et indescriptibles. Il a consacré les années passées au sommet de l’Etat à fomenter des calculs politiques au point d’en faire une activité moralement dégradante, réduite au seul dessein de conserver le pouvoir pour les intérêts bassement matériels d’une caste de politiciens gâtés au détriment de l’intérêt général.
Pour Macky SALL et ses proches, la politique consiste essentiellement à obtenir et à conserver le pouvoir, la fin justifiant toujours les moyens. Mensonge, manipulation, intimidation, violence psychologique ou verbale, trahison (trahir et sacrifier le candidat Amadou BA sur l’autel des ambitions de conservation du pouvoir)… Tout est permis pour des personnages dépourvus de convictions et d’états d’âme, mis en scène comme des monstres assoiffés de pouvoir dans un monde de politiciens qui ont perdu le sens de la raison, dominés par la seule conservation de leurs intérêts personnels.
L’addiction de Macky SALL aux petits calculs politiciens lui fait adopter le statut ambivalent de la vérité en politique. Il est prêt à accepter certains mensonges s’il a le sentiment que la finalité de l’action politique lui servira, et au contraire refuse une vérité qui lui serait fondamentalement défavorable. Que Macky SALL et ses petits oiseaux ambitieux qui, infailliblement, s’accrochent à leurs propres privilèges, sachent que les sénégalais ne sont pas dupes. Les sénégalais ont compris que le seul mobile de tous ces agissements est de conserver le pouvoir. Les tentatives de déstabilisation du Conseil constitutionnel pour reporter l’élection présidentielle ne passeront pas.
Le peuple sénégalais s’y opposera comme il s’est opposé au vote de la loi du 23 juin de Abdoulaye WADE sur la dévolution monarchique. Ce peuple sénégalais qui a tout donné à Macky SALL ne mérite pas d’être trahi encore comme le dit l’adage wolof «Beut bou roussoul tourou».
El Hadji Abdoulaye GUEYE
LES ACTEURS PARIENT SUR LE DEVELOPPEMENT DE L’HORTICULTURE
A l’instar des zones agroécologiques du Sénégal, Thiès a abrité les journées de mobilisation du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) pour évaluer leurs activités durant ses trois dernières années.
A l’instar des zones agroécologiques du Sénégal, Thiès a abrité les journées de mobilisation du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) pour évaluer leurs activités durant ses trois dernières années. 2000 membres dont 400 issus de la région ont pris part à cette activité. «De par sa position stratégique en regroupant une bonne partie de la Zone des Niayes, Thiès constitue une illustration parfaite du poids que le sous-secteur de l’horticulture joue dans l’élaboration de la stratégie de souveraineté alimentaire», indique le Directeur régional du développement rural (Drdr), Abiboulaye Sidibé. Il a précisé que le Cncr a joué un rôle crucial dans le plaidoyer pour l’application de la loi sylvopastorale. «Le Cncr a traversé des moments difficiles avec la pandémie de Covid 19 , la guerre russo-ukrainienne et la situation d’insécurité des pays de la sous-région», rappelle M. Sidibé. Qui précise qu’après réaménagement du Plan Sénégal émergent pour s’adapter au contexte, ils sont passés au plan d’action prioritaire ; d’où l’importance de ces journées de mobilisation paysanne qui vont permettre d’approfondir et de mieux peaufiner tout ce qui va entraîner la bonne marche du secteur de l’économie. «80 % des exportations de produits horticoles proviennent de la Zone des Niayes», révèle une étude d’après le Drdr pour démontrer le rôle que le sous-secteur de l’horticulture joue dans l’économie du pays. «Cependant, les menaces sont réelles», admet-il. Avant d’ajouter que l’urbanisation galopante, les changements climatiques et les systèmes d’irrigation sont des contraintes qu’ils sont en train de remédier avec l’appui des différents partenaires de l’Etat.
Auditionner les candidats à la Présidentielle
Pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, le Cncr souhaite auditionner les candidats. «Nous attendons que les candidats viennent vers nous ou nous irons vers eux pour partager avec eux nos réflexions, pour voir les points sur lesquels nous pouvons nous accorder et travailler ensemble», a dit Ndiakhaté Fall, président du Cncr antenne Thies.
LE PRIX DES MEILLEURS PRODUCTEURS, L’INNOVATION DE LA PHASE II
La SAED a primé avant-hier, jeudi 1er février 2024, les meilleurs producteurs et organisations de paysans de la Vallée du Fleuve Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre de la phase II du Projet de la Développement de la Chaine de Valeur Riz.
Les responsables de la SAED ont primé avant-hier, jeudi 1er février 2024, les meilleurs producteurs et organisations de paysans de la Vallée du Fleuve Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre de la phase II du Projet de la Développement de la Chaine de Valeur Riz. Ce projet s'inscrit dans le Programme de Coopération bilatérale entre le Sénégal et la République de Corée du Sud. Ce prix a été mis en place dans le cadre de l'Appui aux Intrants Agricoles par le Microcrédit.
Dans sa première phase, le Projet de Développement inclusif et durable de la Chaine de Valeur Riz (PDCVR) a permis de réaliser des aménagements hydroagricoles ; la construction de deux (02) salles polyvalentes et d’un centre de formation des producteurs à envergure départementale et de trois (03) magasins de stockage ; la fourniture de matériels agricoles et post-récoltes.
Ainsi, la deuxième phase (PDCVR II) a démarré en 2022, pour une durée de 5 ans, et entre dans le cadre du renforcement de la contribution à la politique inscrite par le président de la République, Macky Sall, pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, programme vers lequel notre pays s’est résolument engagé. Financé par la République de Corée du Sud, pour un montant de 11 000 000 de dollars, le PDCVR II va permettre de renforcer les capacités des producteurs et productrices ; la construction d’infrastructures de dernière génération de traitement, de transformation et de stockage du riz ; la construction d’un centre de machinisme agricole moderne et la dotation en équipements agricoles ; l’expansion de services financiers, entre autres. C’est un projet qui collabore étroitement avec les services de la SAED et c’est dans cette optique que ce Prix PDCVR II a été instauré, visant à primer les meilleurs producteurs et organisations de paysans de la Vallée du Fleuve Sénégal. «Nous assistons à la mise en œuvre de le seconde phase de ce projet qui va mettre l’accent sur l’amélioration de la productivité et aussi sur la transformation», a fait savoir Amadou Thiam, Directeur général adjoint de la SAED.
Pour sa part, la Directrice adjointe de la Koïca, l’agence de coopération Sud-Coréenne au Sénégal, s’est réjouie des résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. «On a déjà démarré le projet il y a quelques années et il y a beaucoup d’activités qui ont été réalisées. Et donc voir les résultats des durs labeurs constituent un sentiment de satisfaction. Tout ceci a été fait grâce à l’engagement des producteurs mais aussi et surtout à la collaboration du département de Podor et de la SAED qui ont œuvré pour la réussite de cet projet», a-t-elle rappelé.
Venu représenter les producteurs du département de Podor à cette cérémonie, Aliou Amadou Sy a vivement magnifié l’initiative, avant de faire l’éloge de la SAED et de ses partenaires notamment la République de Corée du Sud. «C’est inédit car on avait l’habitude d’entendre des cérémonies de remise de prix aux élèves et aux enseignants ; mais jamais aux producteurs que nous sommes. Nous sommes vraiment satisfait de ce geste qui motivera beaucoup plus les agriculteurs», a-til dit. Abondant dans le même sens, le DGA de la SAED d’expliquer que l’institution de ce prix est également une innovation majeure, en ce sens qu’il va contribuer à motiver les producteurs et va créer une émulation positive qui permettra d’accroître les rendements.
VIDEO
AES - DESORMAIS UN MILITAIRE, UNE DECENNIE ?
Constamment pressés de tenir des élections, Goïta,Traoré et Tiani sont aussi encouragés par d’autres à marcher sur les pas de Jerry Rawlings. Désormais sans la pression de la CEDEAO y a-t-il risque ? Voici ce que disent des jeunes des pays de l'AES
Le retrait collectif de leur pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest le dimanche 28 janvier, ouvre la possibilité au capitaine Ibrahim Traore, le colonel Assimi Goita et le General Abdourahmane Tiani, de prolonger les transition a la tête de leur pays sans avoir à devoir se justifier devant qui que ce soit. Dans ce numéro d’OPINIONS SUR RUE, nous avons posé la questions a des jeunes ressortissants de ces pays sur ce risque. Suivez leurs réponses dans la vidéo tournée dans les rues de la capitale sénégalaises.
Depuis la survenue des coup d'État au Mali, au Burkina, en Guinée, puis au Niger, la Communauté économique n'a de cesse d'appeler les militaires à définir un calendrier clair et d'organiser des élections pour transmettre le pouvoir aux civils.
Même si certaines juntes au pouvoir s'étaient donne des calendriers, elles n'ont pas semblé en mesure de les respecter étant donné que les militaires sont engagés dans des chantiers colossaux d'autodétermination et de lutte contre le terrorisme, la grande gangrène.
Dans leur mission de restauration de la dignité de leurs pays respectifs, Assimi Goita, Ibrahim Traore et Abdourahmane Tiani sont fortement encourages par des activistes panafricanistes engages pour l'indépendance totale et la décolonisation des États africains. Ces militants de la cause noire invitent expressément les militaires à ne pas se préoccuper d'élections ou pas de sitôt, qu'ils poursuivent les réformes engagées vers l'indépendance et l'affranchissement de l'impérialisme occidental de leurs pays et de lutte contre le terrorisme.
Partant, ils peuvent attendre 10 ans avant de tenir les élections. Mais puisque depuis dimanche, ces pays regroupes au sein de l'Alliance des États du Sahel se sont officiellement retires et de manière fracassante de la CEDEAO, dimanche dernier, de départ pourrait être l'occasion s'ils le désirent de s'incruster au pouvoir sans avoir à subir la pression ni de la CEDEAO ni de la communauté dite internationale.
Que pensent les jeunes maliens, nigériens et burkinabés de cette perspective? Est-ce que le retrait des pays de l'AES de la CEDEAO est un risque de voir les militaires rester plus longtemps au pouvoir sans transmettre le pouvoir aux civils a l'issu d'élections ? Nous avons recueilli leurs avis dans les rues de la capitale sénégalaise. C'est dans OPINIONS SUR RUE. (AfricaGlobe Tv).
ABDOU SARR, ANCIEN DIRECTEUR DE WORLD EDUCATION/SENEGAL S’EST ETEINT !
L ’homme était connu de toutes les contrées de la Casamance et surtout reconnu pour ses nombreuses et diverses actions participatives de développement
Pour avoir vaillamment œuvré et durant plusieurs décennies pour la construction de la paix en Casamance et porté des initiatives novatrices de développement, Abdou Sarr laisse la région méridionale orpheline. Il s’est éteint avant-hier, jeudi 1er février 2024, à Dakar, des suites d’une maladie. Abdou Sarr était l’ancien directeur de l’ONG World Education/Sénégal, initiateur des radios communautaires au Sénégal et solide levier des acteurs de la société civile, de l’éducation à la paix et de la promotion économique.
L ’homme était connu de toutes les contrées de la Casamance et surtout reconnu pour ses nombreuses et diverses actions participatives de développement. Abdou Sarr, ancien directeur de l’ONG World Education/Sénégal, est le pionnier de l’implantation des radios communautaires au Sénégal, avec comme ambition de densifier le dialogue social entre les communautés de base.
Talla Dieng, le président de l’Union des radios associatives et communautaires du Sénégal (URAC), a longtemps travaillé à ses côtés. «Cet homme que nous avons perdu était d’une dimension exceptionnelle. Abdou Sarr, pour l’histoire, est l’initiateur des radios communautaires au Sénégal. D’abord, en 1996 avec la création de la première radio communautaire Penc-mi FM à Fissel Mbadane, puis celle de Namarel Gaïnako FM. C’est un homme, un haut cadre du développement et d’un abord très facile. Abdou était une école et tous ceux qui ont travaillé sous ses ailes protectrices ont beaucoup appris», témoigne-t-il, les larmes dans la voix.
ABDOU SARR A LIBERE LA PAROLE POUR FAIRE TAIRE LES ARMES !
Ces radios de proximité, Abdou Sarr en a installé une bonne dizaine en Casamance, pour favoriser le dialogue, la communication, la tolérance et la recherche d’une solution concertée pour la paix définitive dans la région méridionale du Sénégal, en proie à un des plus vieux conflits du continent. «Il a beaucoup, beaucoup et beaucoup apporté au développement de la Casamance et dans tous les domaines. Il était respectueux et engagé pour les questions de développement. Abdou fait partie des initiateurs des négociations de Foundiougne pour la paix en Casamance ; que ce soit Foundiougne 1, 2 et 3, il était au cœur. Un écrivain hors pair et d’une profonde inspiration qui n’hésitait pas à prendre sa plume pour aider à l’écriture des allocutions à prononcer à l’occasion des cérémonies de déclaration de paix», explique Talla Dieng.
UN COMBATTANT DE LA PROMOTION SOCIALE ET ECONOMIQUE TIRE SA REVERENCE !
La formation et le financement de la société civile et des groupements de femmes étaient aussi ses champs d’intervention. «Il a beaucoup apporté en termes de formation, au moment où beaucoup d’ONG n’y pensaient même pas. Abdou, c’est aussi l’homme qui a accompagné les acteurs de la société civile et des groupements de femmes dans leur quête de l’autonomisation». De son côté, le président de l’Association des jeunes agriculteurs et éleveurs du département de Oussouye (AJAEDO), Alimou Diallo, retient beaucoup de Abdou Sarr. «Avec Abdou Sarr, nous avons réalisé beaucoup d’actions de développement dans le département de Oussouye, à savoir le désenclavement des îles par l’octroi des pirogues, des moulins et des décortiqueuses à la fois pour alléger le travail des femmes et consolider la paix si fragile à l’époque. Son appui aussi pour l’implantation des radios communautaires partout au Sénégal est un solide baromètre de son sens élevé de partage et de dialogue social», dixit Alimou Diallo. Alassane Ndiaye, ancien coordonnateur du programme Education à la Paix dans les collèges de la Casamance, sous l’égide de l’ONG World Education et de l’USAID, apporte à son tour un témoignage à l’homme, Abdou Sarr, qui, selon Alassane Ndiaye, tenait au culte de la paix dans les collèges pour créer une élite qui fera de la construction de la paix un sacerdoce. Son frère, Moussa Sarr, qui a tout aussi sillonné le Sénégal pour des actions de développement, témoigne de la sympathie de Abdou et de son amour pour le travail bien fait. Abdou Sarr a écrit plusieurs ouvrages dont «Les radios communautaires : Outils de promotion pour la Paix, la Démocratie, la Culture et le Développement en Afrique et l’éducation à la paix pour la prévention des conflits en Afrique». Abdou s’en est allé avant-hier, jeudi 1er février 2024, à Dakar, des suites d’une maladie, à l’âge de 76 ans. Le Groupe Sud Communication, par notre plume, présente ses sincères condoléances à sa famille.
WANEP APPELLE LES ACTEURS POLITIQUES AU DIALOGUE
Longtemps cité comme modèle d’Etat stable qui le classe au 10e rang des pays africains les plus démocratiques, le Sénégal traverse une crise marquée par des répétitions de violences depuis l’élection présidentielle de 2019.
En vue de l’élection présidentielle de février 2024 et avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Wanep (Réseau Ouest Africain pour l’Edification de la Paix) a organisé du 30 au 31 janvier, un forum multi-acteurs pour se doter de réponses concertées contre toute escalade de violence en cette période électorale. Ce forum a regroupé divers responsables et leaders politiques pour échanger sur les risques ainsi que les pistes de création d’un environnement favorable au dialogue entre les différents parties prenantes pour aller à une élection présidentielle paisible, transparente et crédible.
Longtemps cité comme modèle d’Etat stable qui le classe au 10e rang des pays africains les plus démocratiques, le Sénégal traverse une crise marquée par des répétitions de violences depuis l’élection présidentielle de 2019. Pour parer aux éventuels facteurs de violence, Wanep a diligenté un atelier multi-acteurs en perspective des échéances électorales du 25 février 2024. Selon le Pr Oumar NDongo ; «nous voulons rassembler le maximum des personnalités du monde politique, de la société civile, des médias pour réfléchir ensemble sur les obstacles du processus électoral. Voir si nous sommes en train de dépasser les étapes qui conduisent au scrutin et savoir s’il n’y a pas de possibilité d’un contentieux électoral. C’est pourquoi nous avons réuni un certain nombre de personnalités pour nous aider à réfléchir et aussi pour trouver des solutions. Pour qu’une fois les obstacles identifiés, on puisse voir s’il y a des solutions », a-t-il déclaré lors ce forum.
Pour lui, c’est ça l’objectif de l’atelier. « C’est de regrouper les différents segments de la société sénégalaise en vue d’identifier les différents obstacles à cette élection présidentielle du 25 février 2024, afin qu’elle soit paisible, transparente et crédible. Je ne dirai pas une élection inclusive parce qu’on ne peut avoir une élection de 18 millions de Sénégalais. Mais nous voudrions avoir une élection pour tous ceux qui soient autorisés en tout cas à compétir ». Abordant dans le même, Alfred Gomis, Coordonnateur de Wanep dira : « Ce forum se tient dans un contexte assez complexe qui requiert la participation de tous les citoyens notamment les organisations de la société civile. Mais aussi les leaders politiques, les médias et les institutions étatiques. Nous sommes persuadés que nos échanges de ces deux jours nous permettront de mieux cerner notre rôle et responsabilité citoyenne dans la préservation de la paix et la culture de la non-violence »
«LE PARRAINAGE, C’EST LA LOI LA PLUS INIQUE, LA PLUS INJUSTE QU’ON PUISSE VOTER DANS L’HISTOIRE POLITIQUE DU SENEGAL »
El Hadji Omar Diop, enseignant-chercheur à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, livre ses vérités sur la controverse suscitée par la décision du Conseil constitutionnel portant publication de la liste
Après avoir relevé que la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale n’avait aucune prérogative pour investiguer sur les décisions du Conseil constitutionnel, El Hadji Omar Diop, Enseignant-chercheur à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, livre ses vérités sur la controverse suscitée par la décision du Conseil constitutionnel portant publication de la liste des candidats pour la présidentielle de 2024. Dans ce deuxième volet de l’entretien accordé à Sud Quotidien, le Docteur en droit et auteur de plusieurs publications sur les partis politiques et le processus électoral, fait observer que le parrainage est « la loi la plus inique, la plus injuste qu’on puisse voter dans l’histoire politique du Sénégal ». Non sans manquer de donner des recettes pour son ajustement.
Quel bilan faites-vous de cette deuxième mise en œuvre du parrainage à l’élection présidentielle ?
Je l’ai déjà dit et répété. Pour moi, le parrainage, c’est la loi la plus inique, la plus injuste qu’on puisse voter dans l’histoire politique du Sénégal. Une loi votée dans le but de violer le principe de la libre participation politique des citoyens, c’est une loi qu’il faut revoir. La libre participation politique, c’est le droit d’élire et celui d’être élu. Je peux comprendre qu’on puisse dire 20 ou 30 candidats, c’est trop, il faut un filtre. Mais d’habitude, c’est l’argent qu’on utilisait. Il fallait donc revoir le montant du cautionnement jusqu’à soixante-dix millions de francs ou plus pour décourager certains candidats. Cela aurait pu permettre d’éliminer énormément de candidats mais, on a préféré baisser ce montant jusqu’à trente millions en jouant sur le nombre de parrains. Les parrains exigés sont énormes. C’est comme s’il y’avait une élection avant l’élection. On préjuge de la légitimité ou de la crédibilité d’un candidat avant même la date de l’élection. D’ailleurs, c’est qui a fait que le juge de la Cedeao a demandé la suppression du parrainage après avoir rapporté le nombre de signatures exigées par rapport à celui des partis politiques.
Voulez-vous donc qu’on supprime le parrainage ?
Moi, je pense que si on doit maintenir le parrainage, il faut d’avantage diminuer le nombre de parrains demandés tout en augmentant le montant du cautionnement. Car, tel que ce système est construit aujourd’hui sans même parler de sa matérialisation, cela pose problème. Le Conseil constitutionnel est un juge mais, on le met avec des citoyens simples, des membres de la société civile dans une même commission. Le juge est là, il va se comporter comme un agent administratif qui va compter des parrainages. Le prestige et la fonction sacrée du juge en prendront un coup.
Que préconisez-vous concrètement ?
Moi, j’aurais souhaité qu’on prenne toutes les compétences conférées au Conseil constitutionnel en ce domaine du parrainage et qu’on les donne à la Commission électorale nationale autonome (Cena). En tant que structure de contrôle et de supervision du processus électoral, la Cena peut recevoir tous les parrainages. Elle s’en occupe avec son logiciel de contrôle et de validation. Une fois ce travail effectué, toutes les contestations qui suivront vont maintenant se régler devant le juge constitutionnel qui va trancher comme le recommandent ses prérogatives. Le système devait protéger le juge constitutionnel et non de le décrédibiliser comme on le voit actuellement. La preuve, dès que les gens sont sortis après l’invalidation de leur parrainage, ils ont mis en cause le juge. Il faut donc qu’on revoie ce système pour assurer au juge constitutionnel électoral les conditions sereines d’exercice de son office. Il me semble qu’une réforme qui mettra la Cena au cœur du processus de contrôle des parrainages est nécessaire pour ne pas continuer à trop exposer le juge constitutionnel.
Le nombre de 20 candidats retenus pour la présidentielle est-il raisonnable pour pays comme le Sénégal ?
Aujourd’hui, on s’émeut de ce nombre de candidatures en oubliant le nombre de partis politiques que nous avons : plus de 300 partis politiques. Il faut juste rapporter ce nombre des partis légalisés à celui des candidats que nous avons pour voir qu’il y’a un seuil minimum à respecter. Ceci pour dire qu’on peut comprendre qu’il y’ait beaucoup de candidatures, c’est normal, c’est la concurrence politique. Il appartient aux autorités en place de prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre à la compétition politique de se dérouler de manière saine et concurrentielle sans violer les droits des uns et des autres. Et, il suffit de mettre en place des critères objectifs permettant aux citoyens non seulement de se présenter mais également de filtrer le nombre de candidatures.
Quid des contestations notées après publication de la liste définitive ?
Les gens qui contestent leur élimination à l’étape de contrôle du parrainage ont largement des arguments sur la table. Mais, nous sommes des républicains qui devons respecter toutes les décisions et mesures édictées par les institutions de la République. On doit s’incliner devant l’expression de leur point de vue mais surtout émettre notre critique pour une amélioration du système.
Par Fadel DIA
A QUAND UN SOMMET AFRIQUE-MONACO ?
C ’est devenu une mode, ou une épidémie : des dirigeants, des pays du Nord majoritairement, convoquent à titre individuel, l’ensemble des chefs d’Etats africains à un sommet au cours duquel ceux-ci font face à un unique interlocuteur
C ’est devenu une mode, ou une épidémie : des dirigeants, des pays du Nord majoritairement, convoquent à titre individuel, l’ensemble des chefs d’Etats africains à un sommet au cours duquel ceux-ci font face à un unique interlocuteur, ce qui ne les empêche pas de se précipiter toutes affaires cessantes au lieu choisi pour abriter la rencontre, sans même savoir quelquefois quel est l’ordre du jour !
Cela s’appelle pourtant un Sommet. Il y eut donc un Sommet Etats-UnisAfrique, un Sommet Russie-Afrique, un Sommet France-Afrique, un Sommet Chine-Afrique …Il y aura peut-être un Sommet Luxembourg-Afrique ou, pourquoi pas, un Sommet Monaco-Afrique. Le dernier en date de ces sommets déséquilibrés s’est tenu à Rome et l’hôtesse de la rencontre n’est autre que la présidente du parti d’extrême droite et nationaliste conservateur Frères d’Italie ! L’Italie de Giorgia Meloni au secours de l’Afrique, qui l’eut cru ? Il y a en effet une certaine indécence, pour des chefs d’Etats africains, à aller répondre à l’invitation de celle qui est la tête de proue du populisme triomphant en Europe, une sorte d’Éric Zemmour en jupes et en moins fripé, dont le parti a pour devise « Dieu, Famille et Patrie » et qui reconnait avoir « un rapport serein avec le fascisme ». Mme Meloni se proclame « italienne et chrétienne » et ses thèmes favoris pendant la campagne électorale qui l’a portée au pouvoir étaient l’arrêt « du remplacement ethnique qui est en cours en Italie », le blocus naval des bateaux d’immigrés venus d’Afrique et, bien sûr, la lutte contre l’invasion islamique. Du Zemmour pur sucre ! Les chefs d’états africains peuvent-ils dès lors répondre à sa convocation sans, au préalable, exiger quelques explications ? Peuvent-ils, raisonnablement, espérer obtenir une aide généreuse et désintéressée auprès d’un gouvernement qui proclame l’état d’urgence parce que quelques milliers de leurs concitoyens, paumés, sans armes et sans bagages, ont débarqué sur ses cotes après avoir parcouru la route migratoire la plus meurtrière du monde ? Le tapis rouge déroulé à leur honneur n’aurait-il pas d’autre but que de permettre à l’Italie de s’assurer une meilleure place dans l’exploitation des énergies fossiles de leurs pays et de favoriser l’implantation de ses entreprises en Afrique ? Ne s’agit-il pas tout simplement d’une vaste opération de manipulation et d’escroquerie ? Comment, de manière générale, comprendre que les chefs d’Etats africains qui traînent souvent les pieds pour participer aux grandes réunions organisées sur le continent, par l’Union Africaine ou les organisations régionales, obéissent au doigt et à l’œil aux injonctions de leurs homologues occidentaux pour participer à des marches de soutien à un journal, à des manifestations mondaines ou à des conférences qui ne sont souvent que des parlottes infructueuses?
Mais, me dira-t-on, foin de suspicions et un peu de réalisme que diable ! Alors, mettons de côté les sentiments et parlons affaires : l’Italie, c’est combien de divisions ? La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a et il en est de même de l’Italie, malheureusement, comme dirait un de mes ainés qui aimait se jouer de la langue française, l’Italie peut peu. Son PIB représente à peine plus de quatre fois celui de l’Afrique du Sud et le « Plan Mattei »- (le nom n’a pas été choisi au hasard puisque c’est celui du fondateur de la plus grande entreprise pétrolière d’Italie)- concocté par Mme Meloni et encore nébuleux, promet aux 1.400.000.000 Africains une aide de 5,5 milliards d’euros…sur cinq ans, soit environ 3500 milliards de francs CFA, soit approximativement la moitié du budget du Sénégal pour 2024, soit 2,5 francs CFA pour chaque Africain…sur 3 ans ! Si l’on considère que la plupart des chefs d’Etats africains se sont rendus à Rome à bord de leurs avions particuliers et si l’on tient compte du prix de l’heure de vol d’un jet (7000 euros /heure pour un modèle ordinaire) on peut dire que le coût de la participation de certains d’entre eux pourrait dépasser la quote part qu’ils peuvent espérer tirer de la dotation italienne, ce qui serait un comble !
Pour avoir une meilleure idée des 5,5 milliards promis par l’Italie il suffit de les comparer à l’assistance dont bénéficie l’Ukraine. Pour la seule année 2023, l’Union Européenne, dont l’Italie est la troisième puissance, a fourni à ce pays, deux fois moins peuplé que la R.D. du Congo, une aide financière et humanitaire de plus de 20 milliards d’euros, non comprise l’aide apportée aux réfugiés ukrainiens, non comprises les aides ponctuelles ciblées ainsi que celles des institutions financières européennes, non comprises les contributions bilatérales et, bien évidemment, non comprise l’aide militaire : plus de 20 milliards d’euros qui s’ajoutent aux 100 milliards versés par les Etats-Unis depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Au moment où l’Italie promettait au continent africain 5,5 milliards d’euros sur cinq ans l’Union Européenne en promettait dix fois plus à Kiev pour quatre ans. L’aide PROMISE (car l’histoire nous a appris que les pays du Nord tiennent rarement leurs engagements dans ce domaine), par Mme Meloni n’est pas seulement insignifiante par rapport aux besoins de l’Afrique, elle a été conçue pour servir les intérêts du donateur. C’est ce dernier qui en a défini les priorités, sans tenir compte des vœux des bénéficiaires, et plus de la moitié de ses moyens vient du Fonds italien pour le climat et pourrait servir à financer de nouvelles explorations pétrolières et gazières en Afrique. Enfin, et c’est sans doute ce qui rend dérisoire ce sommet, les observateurs italiens les mieux placés estiment que l’Italie, vieillie, endettée et bureaucratique, est tout simplement incapable d’exécuter ses engagements.
Pourquoi donc faisons-nous si peu cas de la sagesse de nos Anciens ? Un proverbe africain nous enseigne que nous ne devons éprouver aucune honte lorsque notre hôte nous sert un repas dans l’écuelle de son chien. Ce qui serait humiliant en revanche c’est que, le sachant, nous consommions ce repas ! Nous ne pouvons pas contraindre les pays occidentaux à nous apporter leur aide, en signe de solidarité humanitaire et en reconnaissance de la part que nous avons prise dans leur développement, mais nous avons au moins la capacité de refuser les restes de leurs repas. Il nous manque seulement la volonté et c’est là que le bât blesse !
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THIERNO A. SALL : PRESIDENT QUOI QU'IL M'EN COÛTE
Après avoir paraphé le Pacte de Bonne gouvernance nationale, Thierno Alassane Sall a indiqué qu’ au-delà du mécanisme d'évaluation de la mise en œuvre du Pacte, il mettra à l'interne un autre mode d'évaluation base sur 3 modes.
Les Assises nationales et les recommandations de la CNRI ont été mises en selle depuis quelque temps par un collectif de mouvements citoyens en perspective de la prochain présidentielle du 25 février. Synthétisées en un document dénommé le Pacte de Gouvernance nationale, les mouvements citoyens ont fait adopter ce Pacte par des candidats qui y ont pris l'engagement de les insérer dans leurs programmes et de les appliquer une fois élus.
Ce 25 janvier 12 candidats et représentants de candidats à le Présidentielle ont solennellement signé le Pacte de Bonne Gouvernance nationale initiée par un collectif de mouvements citoyens à savoir : Présence chrétienne, Sursaut citoyen et Demain Sénégal.
L'ancien ministre Thierno Alassane Sall, le chef de file de La République des valeurs compte parmi ceux qui ont pris cet engagement solennel.
Après avoir paraphé le document chaque candidat a dit quelques mots et réaffirmé son engagement vis-à-vis du pacte et plus généralement des Assises nationales. C’est l’occasion pour Thierno Alassane Sall d’indiquer que son programme en phase avec ce document.
Mieux, l’ancien ministre de Macky Sall dit qu’au-delà du mécanisme d’évaluation, s'il est élu, il mettra un autre mécanisme de basé sur trois modes qu’il explique dans cette vidéo. Dans la foulée, il soutient notamment qu’il sera candidat à quoi qu’il lui en coûte.
C’est après une série de travaux entrepris par ce collectif des organisations de la société civiles que les 12 candidats ont pris l’engagement d’endosser les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la commission nationale de la réforme des institutions (CNRI).
Les deux documents de référence de mise sur les rails du Sénégal sont consignés dans un document dénomme pacte de bonne gouvernance nationale que les candidats ont solennellement signe mardi.