Thiès, 29 mai (APS) – Mor Ndiaye, responsable à la cellule du programme national de biogaz (PNB) au ministère de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, a indiqué vendredi à Thiès que le gouvernement envisage de distribuer 10 000 biodigesteurs à plusieurs ménages vulnérables d'ici 2019.
Le programme national de biogaz a mis en place ce programme pour permettre aux familles sénégalaises des zones rurales de disposer de l’énergie avec le biogaz à moindre coût, a t-il souligné.
M. Ndiaye s’exprimait lors de la clôture de l’atelier de formation des acteurs sur les techniques du biogaz, tenu à Thiès du 25 au 29 mai sous l’égide de l’ONG international HEIFER, le PNB et l’Union européenne.
Avec l’installation des biodigesteurs qui produisent le biogaz pour les ménages, plusieurs emplois seront créés pour les jeunes et les femmes, avec la possibilité de leur permettre de procéder à la transformation de produits céréaliers, a t-il ajouté.
Le responsable du programme a par ailleurs relevé qu’à long terme, 100.000 ménages sénégalais auront accès à l’énergie renouvelable avec biogaz, grâce à un INVESTISSEMENT du gouvernement pour un montant de 80 milliards de francs Cfa.
De son coté Abdou Gueye, directeur de HEIFER Sénégal, a souligné que la contribution de son organisme à la promotion du biogaz au Sénégal entre dans le cadre de la composante de protection de l’environnement.
Selon lui, au Sénégal, 70% des ménages utilisent du bois de chauffage, 26,91% du charbon de bois et seulement 7,1% pour le butane.
‘’En 2009, 2.169.667 tonnes de bois de chauffage ont été utilisées et en 2013 561.640 tonnes de charbon de bois ont été utilisés par les ménages sénégalais’’, a t-il signalé.
Selon lui, HEIFER intervient au Sénégal pour soutenir et accompagner les populations, plus particulièrement les femmes et les jeunes, à travers des activités créatrices de revenus, notamment dans l’agriculture, l’élevage.
LES COMMUNES DE DAKAR VEULENT MUTUALISER LEURS MOYENS
Dakar, 29 mai (APS) – Le conseil municipal de la ville de Dakar a adopté, vendredi, à l’unanimité les huit points inscrits à son ordre du jour dont la construction d’un hôpital aux Parcelles Assainies et la mutualisation de ses 19 communes d’arrondissements.
''Les conseillers municipaux ont délibéré sur leurs projets de mutualisation entre la ville et les communes de plein exercice pour pouvoir mettre en œuvre les différents services que nous voulons partager avec les communes à savoir le lait à l’école, les uniformes, etc.’’, a indiqué le maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy qui présidait la séance.
Il a indiqué que ''l’urgence aujourd’hui est de mutualiser et contractualiser avec les différentes communes qui le désirent''.
Selon M. Sy, les projets le lait à l’école qui coûte prés d’un milliard de francs et la santé à l’école qui représente à lui seul 80 millions de FCFA, ne peuvent être pris en charge par une commune.
‘’Les communes n’ont pas de ressources humaines pour prendre en charge la gestion et les procédures. Elles peinent à payer leurs salaires. Alors nous pensons que mutualiser peut nous aider en nous en sortir’’, a expliqué Moussa Sy.
Le maire des Parcelles Assainies a indiqué, à cet effet, que ‘’plusieurs communes qui ont les mêmes compétences peuvent se retrouver au niveau de la ville pour mutualiser leurs efforts. C’est la loi qui le dit’’, a-t-il ajouté, précisant que la ville de Dakar ''ne fera pas du forcing''.
‘’Il n'y a pas à Dakar une commune qui peut se passer de la ville de Dakar. Aujourd’hui, c’est de notre intérêt de mutualiser pour garder ces INVESTISSEMENTS sociaux dont le lait à l’école, l’entretien de l’éclairage public. Maintenant ceux qui veulent peuvent venir’’, a affirmé Moussa Sy.
Il a précisé que sur les 19 communes de la ville de Dakar, 15 sont favorables à la mutualisation.
Abordant l’acquisition des terres, Moussa Sy a indiqué que les conseillers ont également autorisé la ville de Dakar à acquérir une terre à titre foncier de 11 500 mètres carrés pour construire un hôpital d’une capacité de 200 lits.
‘’Parmi les huit points figurent le centre d’état civil de Dakar que nous voulons garder, parce qu’il constitue une histoire, une mémoire. Et nous avons appelé les maires de l’ensemble des communes à adhérer à ce projet’’, a-t-il encore dit.
C’est ce lundi 1er juin à l’hôtel Rinho de Saly que les Lions débutent leur stage de pré- paration en vue de leur match contre le Burundi dans le cadre de l’acte 1 des éliminatoires de la CAN-2017. À deux semaines de son entrée en lice dans les éliminatoires de la CAN-2017, l’équipe du Sénégal va prendre ses quartiers dans son antre de Saly ce lundi 1er juin. Mais, la mise sur orbite aura sans doute lieu le lendemain mardi avec le début des entraînements.
À l’approche de sa première sortie officielle sur le banc des lions en tant que sélectionneur, Aliou Cissé ne sera pas confronté à une situation qu’ont eu à gérer tous ses prédécesseurs : jongler avec les arrivées en ordre dispersé desjoueurs. Cette retraite sera l’occasion pour la tanière d’abordersous de bons auspices la réception du Burundi, le 13 juin au stade léopold Sédar Senghor.
Par ailleurs, au vu de toutes les circonstances, ce rassemblement servira à resserrer les liens entre les joueurs, mais surtout à se réhabituer au rectangle vert après la fin de saison. les lions auront ainsi un régime particulier qui les aidera à rester dans la compétition.
De quoi mettre les hommes de Captain Cissé dans de bonnes dispositions. l’objectif affiché par le staff en retournant à Saly est de se remettre en forme et surtout d’éviter les risques de blessure
Malick Niang introuvable
Les amateurs de lutte se demandent où peut bien se cacher Malick Niang. L’homme aux poings d’acier se fait de plus e n plus rare dans l’arène depuis sa défaite devant Ama Baldé, le 1er juin 2014 au stade Demba Diop. Vivement le retour de l’ex-poulain de Yékini.
Auguste organise un gala de lutte simple…
Les 13 et 14 juin prochain à Warang, le lutteur Auguste, chef de file de l’écurie Thiamassas Nianing, organise un grand gala de lutte simple doté des drapeaux des maires de Malikunda et de Saly Portudal. Une grosse mise de 600.000 FCFA est en jeu et toutes les catégories de poids sont attendues pour y participer.
… Avec Eumeu Sène comme invité d’honneur
Pour ce grand gala de lutte simple qui risque de battre tous les records d’affluence, beaucoup de grosses pointures de la contrée y seront pour nouer le morceau de tissu. Pour que la fête soit belle et connaisse une réussite totale, Auguste informe que son invité d’honneur n’est autre qu’Eumeu Sène.
Matar Bâ, un féru de lutte
En bon Sérère, Matar Bâ, ministre des Sports, ne pouvait pas rater la finale du Drapeau du chef de l’État à Fatick. Annoncé à Léopold Sédar Senghor pour l e Me eting d’athlétisme de Dakar, le patron des sports sénégalais s’était fait représenter par Mame Mbaye Niang, ministre de la Jeunesse.
Siteu sans son staff
Lors de sa rencontre avec la presse, jeudi au terrain Beun Beun, Siteu était seul avec ses coéquipiers. Le staff technique était absent. Max Mbargane et Alioune Diop ne se sont pas signalés lors de cette manifestation. Il y avait quand même Ness et Feugueleu qui l’ont accompagné pour faire le show.
Tidiane Faye arrive à la fin
C’est au moment où Siteu se préparait à gratifier ses nombreux supporters d’une séance de tousse que sont arrivés Tidiane Faye et Tigre de Lansar. Interrogé sur leur retard, le Professeur de Lansar renseigne qu’il était à leur lieu d’entraînement pour soutenir les autres lutteurs qui doivent aller à l’assaut de l’arène. Bonne continuation !
Le jeu dangereux des fans
Venus soutenir leur lutteur, les supporters de Siteu se sont prêtés à des jeux très dangereux. Soit c’est avec un scooter, soit c’est un cheval que l’on monte ou des charrettes, faisant le tour de la piste réservée à l’entraînement du phénomène de Lansar. Des jeux qui ont installé un climat d’insécurité totale. Il était difficile pour les journalistes de trouver un abri malgré l’effort fourni par certains membres de l’organisation qui se souciaient de notre sécurité.
Doudou Seck initie les lutteurs
Le grand chanteur initie les lutteurs aux chants. En pleine prestation, il tend le micro aux lutteurs pour faire les choeurs. À notre grande surprise, ces derniers ont assuré en respectant le tempo. Ce qui veut dire qu’ils ne sont pas seulement bien en lutte. Ils savent également jouer avec les notes de musique.
Un talent de plus qu’ils ont montré.
Face-à-face Boy Baol / Trompeur, ce samedi
Le combat entre Trompeur (Thiaroye Mbollo) et Boy Baol (Olympique de Ngor) est prévu le 7 juin 2015 au stadium Iba Mar Mar Diop. Le promoteur du combat, Fallou Ndiaye, organise cet après-midi dans un restaurant de la place le face-à-face des deux adversaires.
Ouagadougou, 29 mai 2015 (AFP) - Le président du Burkina Faso Michel Kafando effectuera sa première visite officielle en France du 31 mai au 7 juin, a-t-on appris vendredi de source officielle.
Michel Kafando "se rend en France du 31 mai au 7 juin pour une visite officielle en vue de renforcer la coopération entre les deux pays", a indiqué à l'AFP la présidence burkinabè.
Désigné président de la transition le 17 novembre 2014 après la chute du président Blaise Compaoré, c'est la toute première visite de Kafando en France en tant que chef d'Etat. Selon le programme provisoire de son séjour obtenu par l'AFP, M. Kafando va s'entretenir avec son homologue français François Hollande le 1er juin au Palais de l'Elysée.
Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés fin novembre 2014 lors du sommet de la Francophonie à Dakar. Durant son séjour, le chef de l'Etat burkinabè va rencontrer notamment la présidente de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale Elisabeth Guigou et le président de l'Assemblée nationale française Claude Bartolone.
Il rencontrera par ailleurs mardi la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean. Diplomate de carrière, M. Kafando, 72 ans, a été ambassadeur du Burkina Faso à l'ONU de 1998 à 2011.
Il est devenu président du Burkina Faso après la chute du président Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre par une révolte populaire pour avoir tenté de changer la Constitution en vue de se maintenir au pouvoir après 27 ans de règne.
M. Kafando a été désigné président le 17 novembre 2014 par un collège de représentants de l'armée, de la société civile, des partis politiques et des communautés religieuses et coutumières du Burkina Faso pour une période d'un an. Il devra céder le pouvoir à un président démocratiquement élu lors d'une élection présidentielle qui se déroulera le 11 octobre.
L'UA SOMME LE SÉNÉGAL DE METTRE FIN À LA MENDICITÉ
Dakar, 29 mai 2015 (AFP) - Un organe spécialisé de l'Union africaine (UA) a invité le Sénégal à mettre fin à la mendicité des enfants, à la suite d'une requête de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho), a indiqué cette ONG vendredi à Dakar.
Le Comité africain d'experts sur les droits et le bien-être de l'enfant, une instance de l'UA, avait été saisi en 2012 d'une plainte de la Raddho, basée à Dakar, et du Centre pour les droits de l'Homme de l'Université de Pretoria sur les violations par le Sénégal des textes nationaux et internationaux sur les enfants.
Les plaignants avaient notamment indiqué qu'au Sénégal, des milliers d'enfants, appelés "talibés", "âgés de 4 et 12 ans, sont forcés par leurs marabouts (chefs religieux) de travailler dans les rues comme mendiants" et vivent dans des conditions de promiscuité favorisant des maladies et des déviances sociales.
Le Comité a jugé la plainte "recevable" et a demandé au Sénégal "de s'assurer que tous les talibés soient immédiatement retirés des rues et remis à leur famille" et que les auteurs de cette mendicité "soient traduits en justice", a dit le responsable de la Raddho, Aboubacry Mbodj, lors d'une conférence de presse.
Le Comité a donné "180 jours" au Sénégal, "à compter de la date de réception" de la décision, pour commencer à l'appliquer, a indiqué M. Mbodj. La décision du Comité a été prise en avril 2014 mais publiée seulement le 15 mai à Dakar en raison d'un long circuit d'approbation interne à l'UA, a-t-il précisé.
Joint par l'AFP, un responsable du ministère sénégalais de la Justice a affirmé que la décision "ne leur est pas encore parvenue". Plusieurs ONG dont Human Rights Watch (HRW) avaient le 20 avril estimé, dans un rapport, que les enfants mendiants dans les écoles coraniques au Sénégal sont toujours plus nombreux à souffrir de violations de leurs droits malgré une loi adoptée il y a dix ans.
Cette loi de 2005 interdit notamment la mendicité forcée et punit ses auteurs de deux à cinq ans de prison, peine assortie d'amendes pouvant aller jusqu'à 2 millions de FCFA (plus de 3.000 euros).
Au quotidien, des enfants aux pieds nus et en haillons, sébile à la main, sont visibles dans plusieurs villes sénégalaises, à Dakar. Une étude gouvernementale réalisée en 2014 estime leur nombre à plus de 30.000 rien que dans la capitale sénégalaise.
L’Apr dénonce un…
Il n’y a pas que le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye qui trouve à redire après que la responsable libérale Aïda Ndiongue, ancienne sénatrice a été totalement blanchie à l’issue de son procès dont le verdict a été rendu avant-hier jeudi 28 mai 2015. Le Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr) ne comprend pas que le tribunal correctionnel de Ndakaaru ait décidé de «relaxer purement et simplement Aïda Ndiongue et ses co-prévenus et d’ordonner la main-levée sur tous les biens saisis». L’instance dirigeante du parti de SMS trouve que «ce verdict, est à tout le moins surprenant et incompréhensible au regard de la solidité des preuves, des sommes d’argent et la valeur des bijoux découverts dans les coffres en banque et révélés par le procureur de la République au cours d’une conférence tenue le 17 janvier 2014». Ah bon ! Le parti du prési commente des décisions de justice ?
…«Verdict surprenant»
En tout cas, Seydou Guèye, le porte-parole national de l’Apr souligne que «le Sen exprime ses vives préoccupations relativement à cette décision et réaffirme avec fermeté la nécessité de poursuivre de la reddition des comptes, une option politique qu’aucun intérêt particulier, qu’aucune négociation ne sauraient entraver». A ce titre, «le Sen se félicite de l’appel interjeté par le procureur de la République au nom de la société, tel que la loi lui en donne le droit et la responsabilité». Dans le même sillage, souligne le porte-parole de l’Apr, «le Sen encourage (SMS) à consolider la gouvernance vertueuse, à travers la transparence et la reddition des comptes qui constituent, entre autres, les conditions du véritable développement dans notre pays et des gages de la défense des intérêts des citoyens».
Habré : le défi !
Test grandeur-nature pour le président de la Chambre africaine d’assises. Le burkinabé Gberdao Gustave Kam, procédera le mercredi 3 juin 2015 à 10h à l’interrogatoire d’identité de Hissein Habré. Ce sera dans ses bureaux au siège des Chambres africaines extraordinaires et en présence des conseils de l’ancien président tchadien. Cette formalité est préalable à l’ouverture de la session d’assises prévue le 20 juillet 2015 au Palais de Justice Lat Dior de Ndakaaru et est obligatoire au regard des dispositions de l’article 244 du Code de procédure pénale sunugaalien. Un moment de grand défi aussi bien pour le président de la Chambre africaine d’assises que pour l’ancien chef d’Etat tchadien. Ce dernier va-t-il déférer à l’audition ? Y sera-t-il contraint vu que cette audition est obligatoire et préalable au procès ?
Gendarmerie
Dans le champ d’action de la loi d’orientation sur la sécurité intérieure, figure en bonne place, la loi sur la gendarmerie qui devra dépendre du ministère de l’Intérieur. Selon le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, la loi est sur la table du président de la République. «C’est à lui d’apprécier la qualité du document pour voir s’il doit le transmettre à l’Assemblée nationale», a indiqué M. Diallo. S’exprimant en marge de la réunion avec l’administration territoriale, il a insisté sur la nécessité d’unifier les décisions dans le cadre de la sécurité intérieur. «Nous pensons qu’il y a une obligation d’unité dans prise de décision dans le cadre de la sécurité intérieure», a renseigné le ministre de l’Intérieur.
Waly le pro
Waly Seck est un vrai pro. Il l’a montré en respectant ses engagements. Le jour même où son père était arrêté il avait joué au «Penc mi» avant de se rendre à son chevet à la gendarmerie. Hier, contre toute attente et alors que bon nombre de Sunugaaliens se demandaient s’il allait remplir sa part du contrat pour se produire en Gambie, à l’occasion de l’anniversaire de l’accession au pouvoir du Président Yaya Jammeh, le fils de Thione a pris l’avion hier soir pour rallier Banjul afin d’honorer son contrat estimé à 75 millions. Nos capteurs nous signalent que ce sont les autorités gambiennes même qui lui ont affrété un jet privé. Nos interlocuteurs croient savoir que «Waly tient à faire plaisir à ses nombreux fans, même s’il a le cœur meurtri à cause de ce qui arrive à son père. Parce qu’il tient énormément à son père». Mais soulignent-ils, «à l’impossible nul n’est tenu et un contrat reste un contrat, il est tenu de le respecter». Il faut noter que Waly sera de retour à Ndakaaru aujourd’hui pour un autre rendez-vous musical parce qu’il doit assurer le dîner de gala des étudiants d’une école de formation en compagnie d’autres artistes de sa génération.
Aby Ndour
Restons avec l’affaire Thione, pour dire que la chanteuse Aby Ndour et non moins sœur de de la star planétaire You, tient vraiment à «Papa» Thione. Elle qui a tant chanté les louanges de «kor Diaga» qui, dit-elle, reste son chanteur préféré, lui a réaffirmé sa fidélité hier. Aby Ndour s’est rendue au Tribunal de Ndakaaru, pour soutenir Thione Ballago Seck qui, déféré, a bénéficié d’un retour de parquet.
Kara
Kara remodèle la face de son parti. Le Président-fondateur du Parti de la vérité pour le développement (Pvd) a nommé, hier, Mamadou Abass Ba ancien ministre et membre fondateur du Pvd au poste de président du parti. Il a aussi nommé deux vice-présidents : Abdoulaye Sy ancien députe et responsable du Pds et Abou Sambou professeur de lettres. Kara annonce par ailleurs, qu’il animera une conférence publique dans l’après midi du Magal de Darou Mouhty prévu le Mercredi 3 juin et compte, à l’occasion, se prononcer sur les nouvelles orientations du parti.
Les ouailles de Niasse…
Le Comité Stratégies et Actions (Csa) de l’alliance des forces de progrès (Afp) attaque frontalement la coalition formée par les Ngorsi, Decroix, Pds et autres Cheikh Bamba Dièye. Pour les ouailles de Niasse-Coumba-Abdallah, «la formation de coalitions doit obéir à une logique qui ait trait, ne serait-ce que de loin, à l’intérêt général. Or, souvent, le seul dénominateur commun de leurs composantes est un déboussolement profond, en rapport avec l’instinct du fauve bredouille, en quête de pitance». Au fur et à mesure que le temps passe, disent-ils, «les masques continuent de tomber et révèlent certains acteurs, toujours constants dans leur volonté effrénée de manipulation, et leur incapacité à regarder la réalité en face».
...Attaquent l’opposition
Qu’à cela ne tienne, ils clament que «l’Afp, quant à elle, poursuivra son chemin, rivée à son crédo condensé dans la mémorable Déclaration du 16 juin 1999, sans se soucier des contrevérités distillées et autres cris d’orfraie. Elle rappelle la nécessité de la prise en compte de l’intérêt national, de la stabilité de notre pays et du culte du consensus, sur les questions prioritaires majeures». A cet égard, poursuivent les camarades de Niasse-Coumba-Abdallah «l’apaisement du front social et le traitement diligent des dossiers brûlants du monde rural sont des exigences dont la satisfaction facilitera le succès du Plan (Sunugaal) émergent».
Fada va parler
Selon nos capteurs, Modou Diagne Fada, à qui il est prêté l’ambition de vouloir succéder à 3W à la tête du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds), va briser le silence, lundi après-midi. Ce sera lors d’une conférence de presse. Fada va s’expliquer après les actes qu’il a posés au sein de la formation politique de 3W. A suivre…
Asmas
L’Association sunugaalienne des managers du sport (Asmas) organise ce samedi à partir de 09h au salon d’honneur du stade Léo-poète un panel sur le thème «la bonne gouvernance dans les organisations sportives». Vont intervenir dans ce panel, Pr Abdoulaye Sakho, Cécile Faye, Me Seydou Diagne, Lamine Faty (Sécrétaire général de la Confédération africaine d’athlétisme), Djamil Faye. Ces experts vont se relayaient à tour de rôle pour discuter du management des structures sportives.
Conférence…
Ndakaaru va abriter du 2 au 4 juin 2015, une conférence ministérielle sur le Renforcement de l’Etat de droit et lutte contre la corruption en Afrique. A l’initiative des gouvernements du Sunugaal et du Qatar, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) cette conférence enregistrera la participation de 16 ministres africains de la Justice, notamment Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sierra Leone, Tchad, Togo, Sunugaal. Il y aura aussi des dirigeants d’institutions internationales, d’experts du Pnud, et représentants d’Organisations de la société civile et d’Ong.
…Internationale…
Ce sera sous la présidence de SMS et en présence du Procureur général du Qatar, Dr. Ali bin Fetais Al-Marri et de Abdoulaye Mar Dièye, Directeur du Bureau Régional pour l’Afrique du Pnud. Ainsi tout ce beau monde va croiser ses expériences pour travailler à une initiative commune pour promouvoir l’Etat de droit et lutter contre la corruption. Il s’agira à la fin de la conférence d’aboutir à un communiqué qui définira des actions à entreprendre dans le cadre d’une initiative partagée, ayant pour but d’apporter stabilité et développement, mais aussi de soutenir les systèmes judiciaires en Afrique.
…A Ndakaaru
Parce que les initiateurs de la conférence constatent pour s’en désoler que beaucoup de pays africains sont signataires des conventions régionales et internationales déclarant l’obligation pour les Etats de promouvoir l’Etat de droit et de lutter contre la corruption. Cependant, disent-ils, la mise en œuvre se heurte à des difficultés parmi lesquelles celles liées au développement, aux conflits armés, aux extrémismes de toutes sortes. Et qui plus est, à cause de leurs faiblesses, les institutions d’Etat n’ont pas pu juguler l’injustice, la discrimination et l’exclusion. L’accès à la justice, à la sécurité et à d’autres services, ainsi que les opportunités économiques et d’investissement ont été réduits, sur fond de persistance du népotisme et de la corruption.
«Jawrin»-dealer
Dans le cadre de la lutte tous azimuts contre les trafiquants de drogue, la brigade de gendarmerie de Dahra a encore frappé fort avant-hier au quartier Darou Rakhmane. Le «jawrin» (bras droit) d’un célèbre chef religieux du département a été interpellé dans son domicile en détention de 500 grammes de chanvre indien. Pris en filature, le bras droit du célèbre marabout avait vendu un cornet de chanvre indien à un gendarme en civil et c’est sur place que ce dernier a informé ses supérieurs qui l’ont rejoint dans le domicile du dealer pour procéder à l’arrestation du trafiquant. Il a été déféré au parquet de Louga pour trafic de chanvre indien.
3 «baye fall» arrêtés
Le village mouride de Sam Fall situé à une vingtaine de kilomètres de la commune de Déali a été le lieu de convergence de plusieurs pèlerins venus célébrer, avant-hier, la nuit religieuse annuelle de la localité. La gendarmerie présente à cet effet a procédé à l’arrestation de 3 «baye fall» pour usage et détention de chanvre indien après avoir reçu un appel téléphonique anonyme leur signalant que des individus retranchés dans une maison étaient en train de fumer du chanvre indien. Sans perdre de temps, les hommes en bleu se sont rendus sur les lieux où ils ont trouvé 3 «baye fall» en possession de 600 grammes de chanvre indien et qui tiraient rageusement sur des joints. Arrêtés, les mis en cause sont en garde à vue depuis hier à la brigade de gendarmerie de Dahra avant leur transfèrement au parquet de Louga pour usage et détention de chanvre indien.
LE PRÉSIDENT OUATTARA PROMET DE SE RETIRER APRES UN SECOND MANDAT
Addis Abeba, 29 mai 2015 (AFP) - Le président ivoirien Alassane Ouattara a promis de quitter le pouvoir après deux mandats s'il est réélu en octobre, a affirmé la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, après un entretien avec lui.
"Le président de la Côte d'Ivoire a déclaré au Dr Nkosazana Dlamini-Zuma qu'il se retirera après son second mandat comme président, s'il est élu", selon un communiqué de l'UA publié vendredi. Mme Dlamini-Zuma et M. Ouattara se sont entretenus en marge de la 50e réunion annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) qui s'est tenue cette semaine à Abidjan.
M. Ouattara est le grand favori de la présidentielle d'octobre en Côte d'Ivoire. Il est arrivé au pouvoir en avril 2011 après une crise meurtrière née du refus du chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l'élection de novembre 2010.
La Constitution ivoirienne interdit à M. Ouattara de faire un troisième mandat. Mais cette problématique du troisième mandat anticonstitutionnel est un sujet brûlant sur le continent, où plusieurs chefs d'Etat, parfois au pouvoir depuis des décennies, ont mené au forceps ou sont soupçonnés de vouloir imposer des réformes constitutionnelles pour rester à la tête de leur pays.
Cette déclaration de l'UA peut être interprétée comme une volonté de l'organisation continentale de collecter les engagements des dirigeants africains à respecter les Constitutions de leurs pays et à ne pas chercher à les modifier pour se maintenir au pouvoir.
Nkosazana Dlamini-Zuma a fermement pris position contre la décision du président burundais Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat à la présidentielle du 26 juin, malgré la limite de deux mandats posée par la Constitution du Burundi.
Le pays connaît depuis lors une grave crise politique. Au Burkina Faso, la population a chassé du pouvoir en octobre Blaise Compaoré, qui voulait modifier la Loi fondamentale pour se représenter.
Plusieurs autres chefs d'Etat africains, comme celui de République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila, du Congo Denis Sassou Nguesso, ou du Rwanda Paul Kagame sont soupçonnés de vouloir modifier la Constitution de leur pays afin de se maintenir au pouvoir.
Malgré les déclarations de Mme Dlamini-Zuma, l'Union africaine a jusqu'ici refusé de se prononcer sur une limitation du nombre de mandats présidentiels sur le continent, estimant que cela relève de la souveraineté des Etats membres.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ALYMANA BATHILY
UN SCANDALE POUR SAUVER… ISRAËL ?
Ne disposant pas au congrès de la FIFA d’un droit de véto, les USA auraient usé de leur pouvoir de «gendarme du monde» pour créer une situation empêchant le vote d’une résolution contre l’État hébreu
Alymana Bathily, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 29/05/2015
C’est un fait : un projet de résolution de la Fédération palestinienne de football (PFA) demandant la suspension d’Israël devait être présentée au vote du congrès de la FIFA de Zurich ce vendredi 29 mai. La fédération palestinienne entendait ainsi faire condamner le «comportement raciste d'Israël à l'encontre des Arabes» et la création de «cinq clubs dans des colonies implantées sur les terres occupées depuis 1967, clubs qui participent aux championnats nationaux israéliens en violation du droit international».
Toutes choses qui sont évidemment en violation flagrante des principes fondamentaux de la FIFA qui bannissent le racisme, la ségrégation et la violence.
Le dossier de la Fédération palestinienne de football est donc solide. D’autant plus qu’il a été précédé, depuis 2013, de plusieurs plaintes auprès de l’instance internationale.
Celles-ci ont fait état tour à tour de restrictions imposées régulièrement à la construction d’infrastructures sportives, à l’attaque du siège de la PFA par l’armée israélienne et même aux agressions et meurtres de joueurs au cours de la dernière guerre contre Gaza.
L’agression de Jobar Halabiyeh, un joueur de l’équipe Abu Das, qui a reçu 11 balles dans ses jambes en janvier 2014 a été documentée.
Le dossier de la PFA demandant la suspension d’Israël de la FIFA est donc basé sur des violations systématiques des principes de l’organisation fédératrice du football mondial.
Mais, indique Jibreel Rajoub, président de la PFA, «il ne s’agit pas de suspendre Israël, mais plutôt de faire prévaloir (leurs) droits. Ce n’est que justice».
Le quorum des trois quarts des votes des membres du congrès requis pour l’adoption de la résolution, pouvait être atteint.
En effet, les résolutions régulièrement présentées par la Palestine devant les différentes instances de l’ONU sont toujours plébiscitées.
Les USA doivent user de la leur «droit de véto» pour empêcher leur adoption.
La demande d’adhésion de la Palestine à l’UNESCO, présentée en novembre dernier, requérant un vote des deux tiers, a obtenu 107 voix contre seulement 14 (52 abstentions).
Dés lors, on peut se demander si ce n’est pas cela qui a motivé les USA à intervenir de la manière spectaculaire et musclée que l’on sait contre des dirigeants de la FIFA.
La suspension d’Israël constituerait en effet, après l’admission à l’UNESCO, une autre victoire retentissante de la Palestine et un encouragement pour la campagne internationale de boycott des produits israéliens et des entreprises traitant avec l’Etat sioniste, lancée depuis 2012.
En outre, cette suspension survenant pratiquement au 60eme anniversaire de la «Nakhda», «la catastrophe» qu’a constitué la proclamation de la souveraineté d’Israël sur la Palestine et l’annexion du territoire par l’Etat sioniste le 15 mai 1948, porterait un message symbolique très fort.
Politiquement, l’image d’Israël mis au ban d’une instance sportive mondiale renverrait à celle de l’Afrique du Sud interdite des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964.
Le président de la FIFA semble d’ailleurs avoir très tôt mesuré toute la gravité de la situation et pris le parti du statu quo en usant de diplomatie pour empêcher la présentation de la résolution palestinienne.
Utilisant la tribune de la 37eme Assemblée générale ordinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) au Caire en avril, il plaidait déjà pour le retrait de la résolution palestinienne : «Une telle situation (l’adoption de la résolution) ne devrait pas arriver au congrès de la FIFA, parce que la suspension d'une fédération, quelle que soit la raison, est toujours nuisible à l'organisation dans son ensemble».
Et de se rendre en Israël demander au Premier ministre Benjamin Nétanyahou de faire des «concessions» pour «trouver une solution».
Mais avec son intransigeance habituelle, M. Nétanyahou se refusa à toute concession, s’engageant vaguement à «l'organisation dans le futur proche, demain, après-demain, dans plusieurs mois, dans un an, d'un match pour la paix entre les deux équipes…».
Aussi Mahmoud Abbas ne pouvait faire moins que de maintenir la présentation de la proposition de résolution devant le congrès de la FIFA.
On peut penser que dés lors, les USA ont cru devoir s’impliquer pour sauver la mise du «porte avion de l’Amérique au Moyen Orient».
Mais ne disposant pas au congrès de la FIFA d’un droit de véto, comme au Conseil de sécurité des Nations-Unies (utilisé 42 fois pour bloquer des résolutions contre Israël sur 83 fois qu’il a été mis en œuvre), les USA auraient tout simplement usé de leur pouvoir de «gendarme du monde libre» pour créer une situation empêchant le vote ou en bouleversant les termes.
D’où l’arrestation spectaculaire, médiatisée à l’échelle planétaire, des six hauts dirigeants de l’organisation mondiale du football à Zurich, à la veille du congrès de la Fifa.
Les pratiques de corruption, de prise de pots de vins et rétro commissions autour de droits de diffusion télévisuels et d’attribution de droits d’organisation d’événements footballistiques dont le ministère de la Justice américain accuse ces barons de la FIFA, sont pourtant connus de longue date, même des opinions publiques.
On sait par exemple comme le rappelle le journal Le Monde après le New York Daily News que le FBI dispose depuis au moins un an d’enregistrements clandestins de conversations entre les 44 membres dirigeants de la FIFA, conversations édifiantes sur ces pratiques.
Madame Loretta Lynch, en sa qualité de procureure de l’Etat de New York, avant sa nomination comme ministre de la Justice, avait déjà mené une enquête sur la FIFA et disposait d’informations documentées sur ses pratiques.
M. Michael Garcia ancien procureur fédéral américain a livré en 2014 un rapport d’enquête sur les conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 à la Russie et de 2020 au Qatar. La FIFA n’a toujours pas publié intégralement le document, mais on ne peut pas douter que les autorités américaines en ont reçu copie.
M. Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille, indiquait récemment à la BBC qu’il était «étonné» que l’on découvre seulement maintenant les pratiques en cours à la FIFA autour des milliards de dollars de revenus générés chaque année par le football.
Il est effectivement connu dans les milieux du football et de la presse qui couvre le football que la fédération internationale a toujours été gérée, depuis au moins l’ère Havelange, précédant celle de Sepp Blatter, de manière opaque pour couvrir toutes sortes de pratiques frauduleuses.
Alors pourquoi ne scandale n’éclate-t-il que maintenant ?
Le Jerusalem Post, dans sa livraison du 27 mai, indique que les «accusations… n’auraient pas pu tomber à un meilleur moment» pour Israël. Et d’ajouter : «Jusqu’à ce mercredi, toute la couverture sur le congrès de la FIFA concernait le vote pour la suspension d’Israël… Si on pouvait se demander alors si les trois quart des votes pouvaient être atteints, cela est maintenant beaucoup moins évident.»
Le journaliste israélien d’ajouter encore ceci : «Israël peut se rassurer : il y a un précédent historique. En janvier 1998, Netanyahou devait rencontrer le Président Clinton à la Maison Blanche pour une réunion sur le processus de paix qui devait être particulièrement tendue. Mais le scandale Monica Lewinsky éclata le même jour, créant un autre sujet de préoccupation pour Clinton.»
Et de conclure sarcastiquement : «Aujourd’hui que le monde du football est préoccupé et que l’attention du monde entier est tourné ailleurs, on pourrait dire que pour la FIFA et Israël, c’est un autre effet Monica…».
Au moment de boucler cet article, nous apprenons du Jerusalem Post que «Rajoub (Jibreel, président de la Fédération palestinienne de football) déclare qu’il a décidé de retirer la résolution de suspension (d’Israël de la FIFA) à la suite des nombreuses demandes dans ce sens qu’il a reçues de différents délégués et qu’il demande plutôt la mise en place d’un comité de suivi de la question».
TRAVAILLER À LA CRÉATION DE RICHESSES ET NON PAS À LA GESTION DE LA PAUVRETÉ
Banque Africaine de Développement – Election du Président : Déclaration de Cristina Duarte, Ministre des Finances et du Plan, République du Cap Vert
"Notre agenda doit viser à mettre fin à la gestion de la pauvreté pour se concentrer sur la création et la meilleure gestion des richesses en Afrique" – Cristina Duarte
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 29 mai 2015/African Press Organization (APO)/— Déclaration de Cristina Duarte, Ministre des Finances et du Plan, République du Cap Vert (http://www.minfin.gov.cv) :
Le docteur Akinwumi Adesina, Ministre de l'Agriculture du Nigeria, a été élu le 28 Mai 2015 comme futur Présidente de la Banque africaine de développement (BAD). Je voudrais le féliciter ainsi que son pays.
En même temps, je tiens a remercier tous les gouvernements et peuples qui ont soutenu ma candidature durant cette compétition. C'est avec humilité que j'ai reçue votre appui. Le même m'habitait quand je me suis lancée dans cette épreuve. Je voudrais aussi remercier mes compatriotes et le gouvernement de mon pays qui m'a présentée a ce poste. Je tiens bien sur a remercier les différents candidats qui ont pris part a ce processus démocratique et transparent qui a permis a l'Afrique de montrer la voie a suivre. C'est une victoire de l'Afrique.
Il est maintenant temps de retourner au travail. En tant que pan-Africaniste, je continuerai d'être engagée dans les causes de la Bad et a contribuer dans la limite de mes capacités pour soutenir son nouveau Président ainsi qu'a pousser pour les nécessaires reformes de nature a assurer a notre banque le statut de catalyseur pour la transformation de l'Afrique.
Ceci nécessitera que nous renforcions les progrès réalisés au cours de 50 dernières années tout en prenant en compte les enjeux émergents. A cet égard, nous devons bâtir une banque fondée sur le mérite, en ayant une concentration intense sur les résultats et l'impact du développement, l'efficacité et l'efficience autant qu'un dialogue relevé et la provision de conseil de qualité aux gouvernements africains. La Banque africaine de développement doit devenir innovante et nous devons nous appuyer sur la capacité de la banque a être une force de mutualisation des capacités des partenaires et des parties-prenantes, y compris les gouvernements africains, les agences de développement, et le partenaires du secteur prive, des banques commerciales et de la société civile. Il s'agit ensemble de faire face aux grands défis de notre temps concernant l'intégration régionale, le renforcement du statut des femmes, la promotion de la science et de la technologies, les questions d'insularité, le changement climatique ou la fragilité des Etats.
En somme, notre agenda doit viser a mettre fin a la gestion de la pauvreté pour se concentrer sur la création et la meilleure gestion des richesses en Afrique. Sur ce plan, je vais consacrer une importante part de mon énergie pour contribuer a faire en sorte que les aspirations du milliard d'Africains pour une nouvelle aube africaine, un continent en paix avec lui même, qui participe a la compétition mondiale sur un pied d'égalité avec les autres acteurs, une Afrique capable de se prendre en charge, que cela devienne une réalité !
Vive l'Afrique ! Que Dieu bénisse l'Afrique!
Cristina Duarte
Ministre des Finances et du Plan
République du Cap Vert
Distribué par APO (African Press Organization) pour le Ministère des Finances et du Plan, République du Cap Vert.
SOURCE
Ministère des Finances et du Plan, République du Cap Vert