Babacar KHOUMA dans le mille
Les joueurs sénégalais en Serie A italienne se comptent sur les doigts d’une main. Cette faible représentation explique sans doute le nombre famélique de buts (9) marqués cette saison par les Lions au pays de Berlusconi. Encore que 7 de ces 9 buts portent la signature du seul Babacar Khouma de la Fiorentina
Difficile d’exister à côté de la Premier league anglaise, de la ligue 1 française ou de la Super lig turque. Toutefois, les lions de la Serie a italienne ne se sont pas si mal comportés. encore que l’essentiel du contingent est composé de «bleus» qui cherchent encore leur voie. Hormis boukary dramé qui en est quasiment à sa sixième année ou babacar Khouma qui commence à s’imposer à la Fiorentina, les autres doivent encore faire leurs preuves pour s’imposer durablement.
Khouma : lentement mais surement
le malheur des uns fait forcément le bonheur des autres. babacar Khouma ne dira pas le contraire. Le Sénégalais n’a été que rarement utilisé en début de saison au profit des deux nouvelles recrues de la Viola que sont alberto Gilardino et alessandro diamanti. avec l’inefficacité de ces derniers, le coach s’était enfin résolu à l’aligner plus souvent. la suite fut une deuxième moitié de saison réussie avec 7 buts en 20 matchs joués. Il fallait le faire pour Khouma qui était en concurrence avec Giuseppe Rossi, Mario Gomez et Mohamed Salah. l’attaquant sénégalais de 22 ans, auteur du but de l’égalisation, d’une superbe retournée, face au dynamo Kiev (1-1) en europa league, a fait montre de nets progrès cette saison, comparativement surtout à ses deux premières années où il n’avait marqué «que» 9 buts. à croire que son prêt à Modène en 2013-2014 lui a permis de s’aguerrir pour passer un autre cap avec la Viola. le natif de Thiès, auteur de 7 buts en 19 matchs, a confirmé qu’il prétendait à beaucoup plus qu’un simple intérim. et la saison pouvait encore être plus belle pour Khouma si une blessure au genou n’avait pas mis un coup d’arrêt à son ascension. babacar Khouma a été victime d’une lésion d’un ligament du genou droit et son indisponibilité, estimée à six semaines, avait prématurément mis fin à sa saison alors que la Fiorentina est actuellement 5ème de la Serie a.
Kalidou Koulibaly, l’insolente réussite
Si Kalidou Koulibaly s’est imposé aussi vite à naples (déjà 34 rencontres toutes compétitions confondues, quasiment toutes comme titulaire), c’est notamment grâce à sa polyvalence qui a amené naples à débourser 7 M€ pour lui. défenseur central, le Franco-Sénégalais s’est montré intraitable cette saison dans l’axe de la défense napolitaine. ce, aux côtés de Raul albiol. ces atouts physiques et techniques lui permettent de dépanner en tant que sentinelle devant la défense, où il a évolué avec les jeunes de Metz. Mais sa vitesse et sa technique sont également utiles au poste de latéral droit. Quand Maggio est absent, il évolue sur l’aile, laissant l’axe à britos ou Henrique. A 23 ans, l’ancien joueur de Genk vit une saison remplie avec naples à la 4e place de la Serie a. ce qui qualifie son club à l’europa league.
Mbaye et Diao Baldé, le chemin est encore long
avec Mamadou Tounkara, Ibrahima Mbaye et baldé diao Keita constituent la jeune pousse du contingent sénégalais en Italie. leur présence dans l’effectif de l’Inter pour Mbaye et de la lazio pour Keita et Tounkara en dit long sur leur talent. et le plus en vue des trois est sans doute diao baldé qui, à 20 ans, est convoité par beaucoup de clubs en europe, notamment liverpool. barré par Klose sur le front de l’attaque laziale, Keita n’a pas manqué de faire étalage de son talent à chaque fois que l’occasion lui a été offerte. en 23 matchs, il n’a trouvé le chemin des filets qu’une seule fois
Boukary, le «doyen» tient le coup
lors de sa prise de service avec les deux matchs amicaux face au Ghana et au Havre en mars dernier, aliou cissé avait rappelé en sélection boukary dramé. chose qui n’était pas arrivée très souvent ces derniers temps. Preuve, s’il en faut, que le «doyen» des joueurs sénégalais en Serie a a encore de la ressource. âgé aujourd’hui de 29 ans, le défenseur sénégalais est à des années lumière de l’époque où il évoluait à la Real Sociedad, ne disputant alors que 2 matchs sur l’ensemble de la saison 2008 / 2009. depuis, il est passé par le chievo Verone de 2011 à 2014, avant de rejoindre, l’année dernière, l’atlanta bergame. avec le club 17e du championnat d’élite italien, boukary a disputé 29 matchs cette saison. «Personnellement, je pense avoir fait une saison pleine même si ça a été difficile pour nous. Maintenant, on attend sereinement la fin du championnat pour aller en vacances », disait-il récemment. à une journée de la fin, l’atlanta bergame (1er non relégable) ne peut plus être rejoint par cagliari (18ème) qui compte 6 points de retard.
500.000 FCFA samedi à Adrien Senghor
Ce samedi 30 mai 2015, la Grand-Place de Mamadou Mbingane Sagne de Grand Yoff organise un gala de lutte simple à l’arène Adrien Senghor, avec une mise de 500.000 FCFA. À l’animation, il y aura la cantatrice Fatou Guèye et le tambourmajor de Dioffior, Soulèye Diagne.
Babou Faye à la porte de Demba Diop
Le tambour-major de Tapha Tine, Babou Faye, était au stade Demba Diop, le 10 mai dernier lors de la 2ème journée du tournoi TNT. Le batteur n’avait pas du mal à accéder à l’intérieur mais certains de ses accompagnateurs étaient retenus à la porte. Il a fallu que Babou Faye négocie avec les agents de sécurité pour qu’on les laisse entrer.
Doudou Seck impressionnant dimanche
Doudou Seck Yaye Katy a un don. Il l’a encore prouvé dimanche dernier, en marge du combat qui a mis aux prises Gamou Guèye 2 et Baye Ndiaga. Le chanteur des arènes avait décidé de revisiter son répertoire lyrique pour égayer le public. Ses chansons ont séduit les milliers d’amateurs qui étaient présents au stadium Iba Mar Diop. Salla Bigué a ainsi pris le micro pour vanter les mérites de ce grand artiste.
PAF honore les promoteurs
Pour le dernier face-à-face avant le combat du 31 mai, Pape Abdou Fall a rendu hommage à ses collègues promoteurs. Il leur a ainsi demandé de garder le trophée mis en jeu pour le duel Sa Thiès / Lac Rose. Selon lui, les promoteurs n’ont qu’à venir le jour-J avec le trophée. Les hommes ont bien voulu honorer la seule femme, Ndèye Ndiaye Tyson, en lui confiant le trophée.
Moussa Sy lance un message
Parrain du choc des guerriers, Moussa Sy a tenu à s’adresser aux deux lutteurs. Pour ce combat, il appelle à la sportivité et au fair-play. Des mots clés qui résument tout et prouvent qu’il voudrait que tout se fasse dans les règles de l’art. Il souhaite également que le meilleur gagne. Quant à la réussite de la journée, il ne se fait pas de souci car, dit-il, que c’est un combat des amateurs
Youssou Ndour / Bébé Birahim le 14 juin ?
Selon Pape Diagne Séras, le combat devant opposer Youssou Ndour et Bébé Birahim, ficelé par la structure Fouta Séras avant d’être cédé au promoteur Serigne Modou Niang, pourrait avoir lieu le 14 juin prochain en même temps que le duel entre Farba et Boy Niang 2.
Wouli s’entraîne aux Almadies
Wouli Wouliwat ne digère toujours pas ses deux récents revers. Pour les oublier, il s’est remis au travail. Et, le pensionnaire de l’écurie Baol a trouvé un financier. En effet, c’est un richissime homme d’affaires du nom de Mbaye Diop qui lui paie ses mensualités au niveau de cette salle très bien équipée des Almadies.
Kandji, un voyant dans l’ombre
Alors que tous les amateurs pensaient à un combat nul entre Pape Mbaye 2 et Valdo, Moustapha Kandji avait vu le contraire. Après 15 minutes d’un combat insipide et sans saveur, le promoteur du 3ème Millénaire n’a pas manqué de nous signifier qu’il y aura chute au bout de 20 minutes. Ses prédictions se sont avérées puisque Valdo est venu à bout de Pape Mbaye 2 à la 20ème minute.
Madji Madji éblouit Iba Mar Diop
Les nombreux amateurs qui ont effectué le déplacement lundi dernier ont été conquis par le talent du lutteur Madji Madji. Le pensionnaire de l’écurie Walo a ébloui le stadium Iba Mar Diop en s’offrant la peau de Sapolek de l’écurie Lansar. Désormais, il faudra compter sur lui parce que c’est un jeune lutteur pétri de talent.
THIONE BALLAGO SECK : Comment il est tombé
Thione Seck, le célèbre chanteur sénégalais du “Raam Daan” et père de la star montante du mbalax, Waly Seck, a été arrêté ce jeudi et placé en garde-à-vue à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, pour avoir été mouillé dans une histoire de fabrication et de possession de faux billets de banque. Plus de 40 paquets en billets verts ont été découverts chez lui, selon des sources proches de la Gendarmerie. 33 millions de francs Cfa ont été dénombrés en bonnes devises, alors que 43 millions de francs Cfa sont tout en faux billets. Ce sont donc ces montants qui ont été saisis à son domicile de Ouest Foire, à Dakar. Même si cela est loin des sommes avancées, Thione Seck risque gros. Ce sont de multiples filatures effectuées sur un ressortissant malien, qui ont conduit les gendarmes ce jeudi à Ouest Foire, au domicile du patron du “Raam Daan”. Le suspect, aperçu plusieurs fois chez Thione Seck, était dans les tablettes des enquêteurs de la Section de recherches pour avoir trempé dans une opération illégale de multiplication de billets de banque. Il nous revient que les gendarmes de la Section de recherches ont trouvé chez lui 1,4 million de dollars et 23 millions de francs Cfa. Ce qui représente une somme de loin plus importante que celle retrouvée chez Thione.
C’est donc après avoir obtenu des renseignements fiables, que les gendarmes ont alors effectué une descente chez Ballago Seck. Cuisiné par les enquêteurs, Thione Seck a d'abord cherché à se laver à grande eau. Il a ainsi déclaré aux gendarmes avoir été contacté par des promoteurs gambiens pour une tournée internationale d'une durée de 6 mois, comprenant plus de 200 dates de concerts A en croire Thione Ballago Seck, son compagnon d'infortune… malien était chez lui pour payer l'avance devant valider le contrat de la tournée concoctée avec les promoteurs gambiens. Une explication que les gendarmes trouvaient tirée par les cheveux. D'où la perquisition plus que fructueuse effectuée au domicile du patron du Raam Daan. Thione n'avait plus d'autre choix que de suivre les gendarmes au quartier général de la Section de recherches de gendarmerie, sise à la caserne Samba Diéry Diallo à Colobane, où il a été placé en garde-à-vue en attendant son éventuel déferrement. Au demeurant, le père de Waly Seck semble très sonné par le sort incroyable qui s'est abattu ces dernières heures sur sa tête. Cassé par les longues heures d'interrogatoire soutenu des gendarmes, Thione Seck est très mal en point, surtout que sous ses yeux, les hommes de la Section de recherches se sont affairés, durant toute la journée de ce jeudi, à préparer les procès-verbaux d'enquête préliminaire et le rapport destiné à détailler toute l'affaire au parquet. Quant au contenu des scellés devant être transmis au procureur, les gendarmes continuaient à compter les faux billets de banque jusqu'après jeudi à minuit. Avec cette histoire, c'est le mythe Thione Seck, chantre et promoteur des hautes valeurs de la société sénégalaise, qui s'effondre. La carrière ascendante de son fils Waly, dont il est très proche, pourrait elle aussi en prendre un sacré coup, surtout que la star montante et coqueluche de la jeune génération de fans du mbalax sénégalais a lui aussi été mêlée, il y a un an, à une histoire de faux billets de banque d'où il est sorti indemne. Il faut souligner que l'arrestation de Thione Seck a surpris jusqu'à de très hautes sphères de l'Etat. Plusieurs de ses amis sont même allés aux nouvelles à la Section de recherches de gendarmerie. Seulement, le leader du “Raam Daan” semble très loin d'être tiré d'affaires. Il se susurre que le nouveau patron de la Section de recherches reste intraitable et conduit son enquête en toute indépendance. Or, Thione Seck risque très gros car les infractions relatives au délit de faux monnayage au Sénégal sont punies conformément à la loi 84-11 du 4 janvier 1984 abrogeant et remplaçant les articles 119 et 124 inclus du Code pénal. Sous ce rapport, selon l'article 119 du Code pénal, quiconque aura contrefait, falsifié ou altéré des signes monétaires ayant cours légal sur le territoire national ou à l'étranger sera puni des travaux forcés à perpétuité et d'une amende décuplée de la valeur desdits signes et au moins égale à 20 millions de francs CFA. Le coupable bénéficie de circonstances atténuantes, la peine ne pourra être inférieure à cinq ans de travaux forcés et à 1 million de francs d'amende, poursuit l'article 119 du Code pénal.
PDS
Après une longue période d'hibernation, le Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS) s'est finalement réuni ce jeudi à la permanence Omar Lamine Badji à Dakar. Une occasion pour le centre névralgique de la machine politique d'Abdoulaye Wade d'annoncer la relance de la mobilisation de son parti qui peine à se remettre des grosses secousses causées par le départ de Souleymane Ndéné Ndiaye et la fronde engagée par des leaders comme Modou Diagne Fada (photo) ou encore Aïda Mbodji. Le Comité directeur a ainsi décidé que la tournée politique des libéraux annoncée depuis belle lurette sans jamais démarrer, devra finalement commencer le 06 juin prochain, dans les régions sud du pays. Le Pds tentera alors de redonner le moral à ses troupes démobilisées après les dernières élections locales et les défections enregistrées à la suite des différentes visites effectuées par Macky Sall, le patron de l'Apr et président de la République qui pêche toujours dans les bastions bleus.
PDS (SUITE)
Rien n'est pour autant sûr que le géniteur du Pds, Abdoulaye Wade, qui tient fermement les commandes de son “bien”, soit partie prenante à cent pour cent de cette tournée nationale car le 10 avril dernier, Oumar Sarr, le coordonnateur du parti, avouait qu'il y a “des villes qui ont déjà demandé la présence du Président Abdoulaye Wade. Mais, même s’il doit être dans certaines étapes, Wade ne sera pas dans toutes les étapes de la tournée”, avait déclaré Oumar Sarr. Par ailleurs, le comité directeur du Pds a démenti l'information selon laquelle le parti serait en difficultés financières au point de vouloir céder 3 000 mètres carrés de son assiette foncière abritant la permanence Oumar Lamine Badji. Oumar Sarr et ses camarades sont formels : aucune vente de terre n'est dans l'agenda du Pds. Mais connaissant le caractère “béton” de nos confrères de L’AS qui ont donné l’info (concurrence n’empêche pas honnêteté), il y a quand même raison de fouiner encore…
KEUR ABLAYE KA
Un incendie d’une rare violence a ravagé un village entier. Le village sinistré, Keur Ablaye Ka, situé dans la commune de Mbar, département de Gossas, a été complètement rayé de la carte. L’incendie s’est déclaré hier, un peu avant midi. Si l’on en croit les témoignages recueillis auprès des sinistrés, trente et une concessions ont été emportées par les flammes. Les origines du désastre demeurent cependant indéterminées. Selon certaines sources, les flammes se sont soudainement produites. Par l’effet du vent, elles ont vite fait d’assiéger les maisons, faites la plupart en paille. Les pertes sont considérables. Et selon un sinistré, joint au téléphone, “toutes les provisions, les vivres et autres victuailles, prévus pour la nourriture et les semences ont été réduites en cendre. Seul le bétail est sauf. Il a dû son salut par le fait qu’il était allé paître, au moment de la catastrophe”. Les Sapeurs-Pompiers de Kaffrine ont répondu certes à l’appel, mais à en croire les témoins, ils sont venus en retard, trouvant le village en cendres.
ENSEIGNANTS
La décision prise par Macky Sall, en conseil des ministres du 27 mai dernier, ordonnant la restitution des salaires retenus aux enseignants pour les jours de grève qu'ils avaient observés n'agrée pas du tout l'association SOS Consommateurs qui l'a fait savoir à qui veut l'entendre. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, SOS Consommateurs qualifie cette mesure de Macky Sall de décision “Ahurissante qui constitue une nouvelle preuve de la faiblesse de l’Etat devant les enseignants qui avaient menacés d'aller, à nouveau, en grève”. SOS Consommateurs qui marque tout son étonnement face à cette torsion de la loi puisque “ces retenues représentent la contrepartie du temps de travail non effectué”, explique que “Le paiement indu de ces sommes est une violation des règles de comptabilité et un détournement de deniers publics”. Et le président Macky Sall en prend pour son grade puisque SOS consommateurs lui fait la morale : “Si le président de la République qui doit être le premier à faire respecter ces règles désire leur faire un “cadeau”, il devait puiser sur ses fonds politiques et non sur les deniers de I'Etat”, conseillent les consuméristes. Jean Pierre Dieng et son association jugent qu'en ordonnant la restitution des salaires retenus aux enseignants pour les jours de grève qu'ils avaient observés, Macky Sall crée “un précédent dangereux et un encouragement à aller à la grève pour tous les fonctionnaires”. SOS consommateurs interpelle donc l’État pour savoir comment il entend justifier ces restitutions. Espérons qu'elle en aura la réponse.
AMBASSADE PORTUGAL
L’ex-ambassadeur du Portugal au Sénégal, Antonio Montenegro, a été condamné hier, par la justice de son pays à 4 ans et 4 mois. EnQuête avait révélé ses frasques. Le diplomate a été reconnu coupable d’aide à l’émigration et de corruption. Il a été reconnu coupable de même que la chargée d’affaire à l’époque des faits. Avant qu’il ne soit rappelé d’urgence par le Portugal, l’Ambassadeur était cité dans une affaire de moeurs avec de célèbres artistes sénégalaises. Mais Montenegro avait laissé entendre qu’il était lié avec les chanteuses indexées par des liens de coopération culturelle sénégalo-portugaise.
Pape Alboury relaxé
Rimka Wade essuie un autre revers dans l’affaire de la traque des biens mal acquis. Après avoir été condamné par la Crei, le voilà débouté par le tribunal dans le procès qu’il avait intenté à Alboury Ndao, expert comptable désigné par la Crei et qui avait déouvert un compte de 47 milliards à Singapour qu’il a attribué à Rimka. Ce dernier, dans tous ses états avait fait un procès à l’expert comptable pour «faux et usage de faux» et «escroquerie à jugement». Mais à la suite d’un procès au cours duquel le procureur avait véhément défendu l’expert rappelant qu’il a été désigné et qu’il a fait son travail dans les règles de l’art, le juge a suivi le réquisitoire du parquet, relaxant Alboury Ndao de toutes poursuites, au grand dam de Rimka qui, il faut le rappeler, sentant certainement le sens du vent, était revenu à la charge il y a quelque jours pour faire une seconde procédure contre l’expert comptable. En tout cas, l’ancien ministre d’Etat sous le régime de son père de «Wax waxeet Wade» n’est pas aussi chanceux que sa camarade de parti Aïda Ndiongue qui a gagné son procès et sa liberté.
Visite de M6…
Ouf et repos ! La pression est subitement descendue, hier après-midi, après que le Roi du Maroc, Mohamed 6 a pris son avion pour rallier la Guinée-Bissau. Un moment de soulagement intense qu’ont grandement savouré les agents des services de renseignements, de la Dic, de la Bip, du Gign entre autres. En effet, les différents services de la police nationale et de la gendarmerie n’ont pas chômé à l’occasion de ce séjour du souverain alaouite. Pour preuve, nos capteurs renseignent que c’est toutes les composantes de la police et de la gendarmerie qui ont été mobilisées avant et pendant tout le séjour du roi pour garantir à l’invité de marque de SMS, une sécurité parfaite.
…Les services de…
Fallait pas qu’une mouche vienne l’enquiquiner. Résultat : Rien ne circulait et personne ne respirait tout alentour de la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Ndakaaru où gîtait le roi. La zone ultrasécurisée a été fermée aux usagers et autres et tous les sites où sa majesté devait se rendre faisaient l’objet d’une surveillance accrue avant, pendant et même après le passage du roi. Nos capteurs de renseigner que les agents du contre espionnage de la police, ceux de la Dic, de la Bip et Gign étaient en alerte maximale. Et vous savez pourquoi ? Pas seulement à cause de menaces terroristes, mais aussi et surtout pour déjouer toute tentative de sabotage de cette visite pas à l’instigation de Sunugaaliens, mais plutôt de Marocains.
…Sécurité assurent
Des craintes étaient nourries de ce côté-là avec de forts soupçons que des Marocains auraient même quitté leur pays pour débarquer au Sunugaal afin de réserver à leur souverain une visite mouvementée. Comme pour dire que la chose a été prise au sérieux, la sécurité marocaine s’est jointe à la Gign et à la Dic pour baliser le chemin du roi. Ce qui se fait d’habitude chaque fois qu’un chef d’Etat voyage à l’étranger, mais il faut dire que les dispositions particulières prises par les autorités sunugaaliennes ont été particulièrement efficaces parce qu’il n’y a eu aucune épine dans les royales babouches de sa majesté jusqu’à son départ hier pour la Guinée Bissau.
Mathieu Faye
Accusé par l’ancien président de la Fédération Baba Tadian d’avoir dénoncé le Sunugaal au sujet de l’histoire de fraude sur l’âge des joueurs de l’équipe nationale U18, Mathieu Faye s’est prononcé sur cette histoire pour la première fois, hier. «On a entendu tous les sons de cloche. On accuse Jean, demain Paul, sans apporter des preuves. Avec le temps, les gens ont vu des manipulations, des contrevérités. Je ne vois pas l’utilité de répondre», a-t-il dit. Le premier roi du basket sunugaalien, candidat à la présidence de la Fédération sunugaalienne de basket d’ajouter : «C’est un non-sens et cela ne peut pas venir à l’idée d’un (Sunugaalien) digne de ce nom. Comme on dit, c’est le dernier soupir du naufragé».
Passation de Service !
Après plus de 15 ans à la tête de l’Union des Chambres de commerce du Sunugaal, le président Mamadou Lamine Niang a décidé de transmettre le témoin aux jeunes opérateurs économiques pour poursuivre le travail. Et c’est finalement, hier, que la cérémonie de passation de service a eu lieu entre le président sortant, Mamadou Lamine Niang et son successeur, Serigne Mboup. Rencontre qui s’est tenue hier dans les locaux de la Chambre de commerce de Ndakaaru en présence de plusieurs présidents de Chambres de commerce régionales, et également des membres du Cnp, de l’Unacois… Une occasion pour le nouveau président, Serigne Mboup de saluer le beau travail de son prédécesseur à la tête de l’Union des présidents de Chambres de Commerce du Sunugaal. « C’est une passation sans passation, puisque nous allons tous s’y mettre pour travailler pour le développement économique de notre pays. On va travailler dans la concertation et dans l’unité. En tout cas monsieur le président Niang, nous vous remercions pour avoir transmis le témoin aux jeunes que nous sommes», a déclaré Serigne Mboup.
Ralliement !
Pour renforcer le parti au pouvoir dans le département de Bignona, des apéristes sous la houlette de Mamina Kamara, président du Conseil départemental de Bignona, ont réussi à débaucher une bonne partie des femmes libérales de cette zone. Les poulains SMS veulent reconquérir toutes les 19 collectivités que compte le département. «C’est un grand jour, parce que nous entamons une bataille et il ne faut pas s’en cacher. La défaite dans la commune de Bignona était dure. Il faut se regarder dans les yeux et faire une analyse pour ressortir les points faibles», a laissé entendre Mamina Kamara, selon qui, l’heure est au travail pour une hégémonie de l’Apr dans le département. Le président du Conseil départemental de Bignona a également exhorté ses camarades de parti à travailler au niveau de la base pour que SMS soit réélu dès le premier tour.
Cmu
Les mutuelles de santé veulent jouer leur partition dans l’opérationnalisation de la Couverture maladie universelle (Cmu). La Fédération nationale des mutuelles de santé du Sunugaal a tenu sa première réunion de Conseil d’administration, hier, pour dévoiler son plan d’actions dans la mise en œuvre du Cmu. «On va dégager des axes de réflexion et un plan d’actions qu’on va budgétiser pour booster le mouvement mutualiste (sunugaalien) vers l’atteinte de la couverture maladie universelle (Cmu)», a déclaré face à la presse, le président de ladite fédération, Aboubacry Sarr. Il a d’ailleurs reconnu qu’il y a un problème de prise en charge parce que «nous avons des populations qui évoluent dans l’informel». Raison pour laquelle, ils veulent «formaliser l’informel à travers la constitution des mutuelles de santé pour les tirer de cette précarité».
Fondation Sonatel
Dans le cadre de son programme «une semaine en Région», la Fondation Sonatel fer de lance de la politique Rse du groupe sera - pour sa deuxième édition après Thiès le mois dernier -, à Saint-Louis du 30 mai au 02 juin 2015. Plusieurs activités y seront déroulées, notamment des consultations médicales gratuites au centre de Santé Léona au profit de 500 personnes âgées, ce sera les 30 et 31 mai. Il y aura des visites d’échanges avec les différents partenaires et décideurs de la région, les 1er juin et 02 juin, sur les attentes majeures de la région dans les domaines d’intervention de la Fondation Sonatel. La date du 1er juin est aussi retenue pour remettre officiellement à l’hôpital régional de Saint-Louis un don de la Fondation Sonatel en équipement médical Orl et pour l’organisation d’un «Képaaru Mag Gni», cadre d’information et d’échanges entre les personnes âgées et des spécialistes (gériatres et nutritionnistes ), prévu à partir de 16h à la Préfecture de Saint-Louis, renseigne un communiqué de la Sonatel.
Portugal
La justice du Portugal a condamné à une peine de 4 ans et 6 mois de prison le diplomate Antoni Monténégro, l’ex ambassadeur du Portugal au Sénégal pris dans une affaire de mœurs et de trafic de visa. Selon la Rfm qui donne l’info, c’est un tribunal de Lisbonne qui a jugé l’affaire et qui a donné son verdict ce jeudi. La justice le condamne pour aide à l’immigration illégale, corruption passive, abus de pouvoir et falsification de document. Les faits se sont passés, il y a 6 ans. Le diplomate portugais, entretenait des relations poussées avec des Sunugaaliennes, notamment de célèbres chanteuses. Ces dernières grâce aux rapports profonds qu’elles avaient avec l’ambassade portugais bénéficiaient de facilités pour l’obtention de visas au près de l’ambassadeur de Portugal au Sunugaal. La justice portugaise semble parler de trafic, Antonio Monténégro fut rappelé à Lisbonne avant d’être limogé de son poste d’ambassadeur à Ndakaaru. Cette peine de prison, il la partage avec la chargée d’affaires de l’ambassade du Portugal au Sunugaal à l’époque.
L’HORTICULTURE DEMEURE ‘’UN LEVIER IMPORTANT’’ DU PRACAS
Saly (Mbour), 28 mai (APS) – L’horticulture demeure ‘’un levier important’’ du Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS), qui est le volet agricole du Plan Sénégal émergent (PSE), a affirmé, jeudi, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Lamine Lô.
‘’L’existence, pour l’horticulture, de potentialités et opportunités, confirmée pour une large de gammes de produits à forte valeur ajoutée, répondant à la demande des marchés nationaux, sous-régionaux et internationaux, est avérée’’, a-t-il dit à Saly (Mbour) où il procédait à l’ouverture d’un atelier de restitution et de validation de l’étude d’élaboration d’un programme de développement des chaînes de valeurs horticoles.
Cette rencontre de deux jours est à l’initiative de la Coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture au Sénégal (CFAHS), qui en profitera pour présenter son plan stratégique 2015-2020.
‘’Les filières horticoles offrent des opportunités immédiates et sont en parfaite cohérence avec l’ensemble des objectifs du PSE, notamment en ce qui concerne l’existence d’une démarche solvable et d’un réel potentiel pour la mobilisation des INVESTISSEMENTS privés’’, a ajouté M. Lô.
Pour la transformation de l’économie nationale, il a rappelé les objectifs stratégiques à court terme qui visent des productions de 350 mille tonnes d’oignons en 2016, 200 mille tonnes de tomates industrielles en 2017, 150 mille tonnes de produits exportés en 2019.
Ce dynamise a permis de porter, pour la campagne 2013-2014, les volumes des exportations à 85.000 tonnes et d’assurer des productions d’oignons, de tomates industrielles et de pomme de terre , respectivement, de 245.000 tonnes, 97.000 tonnes et 29 680 tonnes, a signalé Lamine Lô.
Toutefois, l’horticulture sénégalaise recèle quelques contraintes dont des insuffisances de FINANCEMENTS adaptés, dans l’organisation de la profession, d’un encadrement technique de pointe pour la production, le positionnement, avec la commercialisation et le renforcement des capacités pour les entreprises, a-t-il relevé.
Il a expliqué que pour inverser la tendance, il est important d’élaborer un programme axé sur le marché et, plus particulièrement, sur la promotion de la chaîne de valeur.
AFRIQUE : "PRÉSIDENCE À VIE" CONTRE "LIMITATION DE MANDATS"
Ouestafnews – On croyait fini le rêve de « présidence à vie » en Afrique, et voila que la Gambie et le Togo font bloc pour dire « non » à une initiative sous-régionale, visant justement la limitation des mandats présidentiels.
La « présidence à vie », vieille pratique sur le continent apparu avec les « pères de l’indépendance » avait été, dans nombre de pays, balayée par le vent démocratique des années 90 et les « conférences nationales » qui avaient suivi.
Pourtant, plus de deux décennies après, les vieux démons continuent encore de hanter les esprits de certains dirigeants. Les citoyens quant à eux demandent plus de démocratie, symbolisée à leur yeux par la possibilité d’une alternance au pouvoir et d’une limitation du nombre de mandats présidentiels.
Au 46è sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), les présidents de la Gambie Yahya Jammeh et du Togo Faure Gnassingbé ont démontré qu’ils en voulaient encore, et se sont donc opposés à un projet visant à instituer la limitation des mandats présidentiels au sein de l’espace sous-régional.
Ce projet est pour le moment suspendu, a affirmé le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Hannah Tetteh, cité par la BBC (le service public britannique) sur son site Internet, au lendemain du sommet tenu le 19 mai 2015.
Cette décision survient au moment où la tentation d’un troisième mandat crée actuellement des troubles très graves au Burundi, et a valu au président Blaise Compaoré une triste fin. L’ex-président a été balayé par une révolte populaire en octobre 2015 après 27 ans à la tête du Burkina Faso.
En proposant ce projet désormais remis aux calendes grecques, les dirigeants de la Cedeao avaient certainement en tête cette fin mémorable de Blaise Compaoré, jadis leur homologue et surtout personnage décrit comme « incontournable » dans la sous région jusqu’à sa chute.
Jammeh et Faure : des similitudes
Les présidents togolais et gambiens qui se sont opposés à cette initiative utile à l’ancrage de la démocratie en Afrique de l’ouest, présentent quelques similitudes.
Agé respectivement de 50 ans et de 49 ans, Yahya Jammeh et Faure Gnassingbé sont relativement jeunes et totalisent déjà quatre mandats pour l’un et trois pour l’autre. Mais surtout, rien ne laisse indiquer qu’ils envisagent leur retrait du pouvoir dans un avenir proche.
Fraîchement réélu pour la 3è fois à la tête du Togo, Faure Gnassingbé soutenu par l’armée a pris le pouvoir en 2005, suite à la mort de son père le Général Eyadéma qui a dirigé ce petit pays d’Afrique de l’ouest d’une main de fer pendant 38 ans, et en a fait une dynastie familiale.
Si Faure Gnassingbé doit beaucoup à une armée fidèle à la dynastie installée par son père, Yahya Jammeh est un pur produit de la soldatesque. Il est arrivé au pouvoir par les armes avant de troquer le treillis contre ses amples boubous qu’on lui connaît aujourd’hui.
Fin juillet 1994, à travers un putsch, Yahya Jammeh alors lieutenant de l’armée gambienne mettait fin au régime de Dawda Jawara qui dirigeait le pays depuis son accession à l’indépendance en 1965.
Elu pour la première fois en 1996, Jammeh souvent critiqué par les défenseurs des droits de l’Homme, compte briguer un 5è mandat en 2016.
Ghana, Cap-Vert, Bénin, Nigeria… exemples à suivre
Même si l’ancrage de la démocratie y est à parfaire, l'Afrique de l'Ouest est perçue sur le continent comme un espace où les avancées démocratiques sont indéniables. Le dernier exemple en date est l’alternance intervenue au Nigeria, au terme d’un scrutin pacifique et transparent, selon les observateurs, qui a consacré la victoire de l’opposition incarnée par Muhammadou Buhari.
Au Cap-Vert, où l’ex-président Pedro Pirès a obtenu, le prix Ibrahim de la bonne gouvernance, le changement démocratique au sommet de l’Etat est en passe de devenir une banalité, idem pour le Ghana, le Bénin et le Sénégal. Même si pour ce dernier pays, la présidentielle de 2012 et l’entêtement de l’ex-président Abdoulaye Wade avaient réveillé les vieux démons. Sa cuisante défait aux urnes a été la preuve que les citoyens avaient dorénavant choisi l’autre chemin, celui de l’alternance au pouvoir.
Les derniers bastions africains
Après les incessants bruits de bottes qui ont émaillé les premières décennies de la période post-indépendance et les guerres civiles qui ont pour l’essentiel pris fin dans un passé récent, c’est le 3è mandat ou la présidence à vie, est désormais l’une des dernières barrières à faire tomber pour une meilleure gouvernance politique en Afrique.
La révolution populaire des Burkinabé et le chaos actuel au Burundi risquent ainsi d’avoir des déflagrations jusqu’au Rwanda et en République démocratique du Congo (la prochaine élection présidentielle dans ses deux pays est prévue respectivement en 2017 et 2016).
Dans les deux cas on parle de la volonté des deux chefs d’Etat, Paul Kagame et Joseph Kabila, de modifier leur constitution pour pouvoir aller au-delà de la limite des deux mandats fixés par la loi.
Au Congo Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso qui cumule 30 ans de pouvoir est lui aussi soupçonné de préparer une modification de la Constitution pour se maintenir à la tête de son pays.
Dans tous ces pays, opposition, société civile et parfois les religieux, voire même dans certains cas des voix à l’intérieur des cercles dirigeants, se font entendre pour manifester leur refus.
En réalité, partout ailleurs sur le continent, la tentation du 3è mandat et les tripatouillages de la Constitution sont aujourd’hui farouchement combattues par la société civile africaine.
En juin 2011, Abdoulaye Wade qui souhaitait modifier les dispositions relatives au mandat présidentiel, a dû reculer face à la forte mobilisation de la société civile. Il sera battu à la présidentielle en 2012. Avant Wade, Mamadou Tandja du Niger avait été renversé en février 2010 par des militaires après avoir en 2009 forcé la voie par une modification de la constitution qui devait lui offrir un 3è mandat contre la volonté populaire.
UN NOM, DEUX PARTIS
Le sigle du parti de Souleymane Ndéné Ndiaye est celui de la formation dirigée par Mactar Sourang
(SenePlus.Com, Dakar) - À peine a-t-il lancé son parti politique, l’ancien Premier ministre devra d’abord gérer une polémique avant d’envisager de se présenter à des élections. Le sigle du parti qu'il vient de lancer, UNP pour Union nationale pour le peuple, existe déjà. Il est celui de la formation dirigée par Mactar Sourang, l'Union nationale patriotique.
Dans un communiqué parvenu à www.SenePlus.Com, la vice-présidente de l’Unp (patriotique), Ndèye Maty Sène, dénonce : "Nous avons appris avec stupéfaction le nom du nouveau parti de l'ancien Premier ministre monsieur Souleymane Ndéné Ndiaye. L'UNP, Union nationale patriotique est un parti qui existe depuis 2005 et depuis le dernier congrès en mars 2014 est dirigé par Moctar Sourang. Le parti a participé aux dernières élections locales. Il suffit d'aller sur Google pour voir les différentes interviews et actions de son leader et du parti."
Les camarades de Sourang n’entendent rester sans réaction. "Nous attirons l'attention des autorités sur le sigle UNP déjà enregistré au nom de notre parti. Nous invitons le ministère de l'Intérieur à prendre les mesures nécessaires pour éviter toute confusion préjudiciable", lance Ndèye Maty Sène.
Souleymane Ndéné Ndiaye a lancé son parti ce jeudi. Une formation qui se veut d’obédience libérale et qui compte se préssenter aux prochaines joutes électorale. Son fondateur a déjà annoncé sa candidature pour la prochaine présidentielle.
LA PRÉSENCE DU MARI RECOMMANDÉE POUR UN ACCOUCHEMENT HUMANISE
Saint-Louis, 28 mai (APS) - La femme en travail a besoin de la confiance de son entourage, a indiqué, jeudi, le médecin-chef de la région de Saint-Louis, Dr kalidou Konté, plaidant pour la présence du mari lors de l'accouchement.
Pour atteindre cet objectif le concept de l’accouchement humanisé a été mis en place par la coopération japonaise sous le nom de Projet de renforcement des soins de santé maternelle et néonatale (PRESSMN 2) dont la région de Saint-Louis abritait ce jeudi le lancement.
''On reproche souvent au personnel de santé un mauvais accueil et ce projet va laisser le choix à la femme de choisir la position qu’elle préfère pour accoucher’’, a dit le médecin, soulignant que l’avis de l’intéressée est pris en compte depuis les consultations prénatales.
''Ce concept nécessite un changement de comportement des sages-femmes et du personnel de la santé'', a déclaré Dr Konté.
Selon lui, même l’environnement devra subir des mutations car ‘’une salle dédiée à ce mode d’accouchement devra être érigée à cote d’une autre appliquant la méthode traditionnelle''.
Quatre structures de santé ont été choisies à l’échelle de la région pour accueillir la phase pilote de ce projet qui a démarré en 2009 à Tambacounda avec la coopération japonaise. Il s’agit du Centre de santé Ousmane Guèye et des postes de santé de Goxu-Mbathie, Naglelle et Mbkhana
Ce projet vise à réduire la mortalité maternelle et néonatale.
LES PAYS AFRICAINS SONT CONFRONTÉS AUX MÊMES PROBLÈMES EN PÉRIODE ÉLECTORALE
Dakar, 28 mai (APS) - Les pays africains sont confrontés aux mêmes problèmes durant les campagnes électorales particulièrement en Afrique de l’Ouest, a afirmé, jeudi à Dakar, la représentante du Parti liberté démocratique pour la République (LIDER, opposition) de Côte d’Ivoire, Nathalie Yamb.
Elle s’exprimait , en marge de la 5-ème édition du séminaire KAS E-lection Bridge Africa organisée par la Fondation Konrad Adenauer (FKA).
La rencontre se déroule en présence du directeur général du Programme Médias en Afrique Subsaharienne de la FKA et des représentants de plusieurs pays de l’Afrique dont Djibouti, le Burkina Faso, la Tanzanie, l'Ouganda et le Sénégal.
"Nous avons constaté que les problèmes que l’on pense avoir seulement chez soi sont des problèmes très partagés, quelles que soit les régions de l’Afrique", a-t-elle déclaré.
"Les problèmes des partis de l’opposition sont à peu prés similaires partout, que ce soit des problèmes de structuration interne ou d’expression politique dans les différents pays", a-t-elle dit.
"Ce séminaire a lieu chaque année depuis 5 ans. Il a pour but de réunir les différents partenaires de la Fondation Konrad Adenauer pour échanger sur les problèmes de communication et d’élection et d'aider les différents partis à échanger et partager entre eux leurs expériences mais aussi apprendre de nouvelles choses, discuter de stratégies pour aller en campagne électorale", a-t-elle fait savoir.
"On a discuté de la problématique des coalitions, qu’elles soient au pouvoir ou dans l’opposition dans leur fonctionnement et dans leur mise en place. Nous avons aussi discuté des problèmes au Congo, en Ouganda et dans beaucoup d’autres pays", a-t-elle dit.
Mme Yamb a déploré le fait que"généralement les gouvernements ne laissent pas l’opposition s’exprimer".
"Au Sénégal, il y a un environnement audiovisuel libéralisé mais ce n’est pas le cas en Cote d’ivoire ou il n’ y a qu’une seule télévision et une seule radio d’état auxquelles les partis d’opposition n’ont pas accès", a-t-elle fait observer.
Selon Mme Yamb, cette situation les a poussés à user de la communication Internet pour toucher" l’électorat africain qui est jeune à plus de 65% et qui a moins de 35 ans".
"C’est très difficile de trouver, en trois jours, des solutions à des problèmes qui durent depuis les indépendances, peut-être même avant, mais chaque participant a pu tirer quelque chose d’une expérience d’un autre parti et d’une autre région et a la possibilité de la partager au sein de son propre parti puis de l’expérimenter sur le terrain", a-t-elle relevé.
D’après elle, le Sénégal a eu ''une expérience victorieuse avec les coalitions bien qu’il y ait beaucoup de choses à améliorer au niveau du fonctionnement".
"En Côte d’Ivoire, nous venons de mettre en place une grande coalition, la Coalition nationale pour le changement qui réunit 12 partis signataires dont le FPI, le LIDER, la société civile…'', a-t-elle ajouté.
Ouestafnews - Les pratiques sociales et coutumières constituent le principal obstacle de l’accès des femmes à la terre en Afrique. C’est un des constats majeurs ressortis du Forum foncier mondial qui s’achève ce 16 mai 2015 à Dakar.
« La gestion de la terre reste encore régie par un ensemble de pratiques sociales, coutumières, culturelles ou religieuses, unanimement admises y compris par les femmes », a souligné, Soyata Maïga, rapporteuse spéciale de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples sur le droit de la femme.
Selon cette juriste malienne, « l’accès à la terre et le contrôle des ressources productives en Afrique ont toujours été une affaire d’hommes.»
Toutefois au regard des chiffres on se rend compte selon elle que la femme reste « le pilier de l’agriculture en Afrique ».
« En Afrique, les femmes détiennent moins de 1% des terres du continent, les agricultrices perçoivent 1% des crédits alloués à l’agriculture (…) la combinaison de ces facteurs, a engendré de faibles revenus pour les femmes comparativement aux hommes », a-t-elle souligné.
En compagnie d’autres experts et acteurs du foncier, Mme Maïga prenait part à un panel organisé dans le cadre du forum foncier mondial.
Dans son exposé l’avocate malienne s’est réjouie de l’intérêt de plus en croissant que le droit des femmes suscite au niveau de l’Union africaine où déjà l’année 2015 est considérée comme celle de l’autonomisation des femmes.
Exposant le cas du Sénégal, Mariama Sow, de l’Ong Enda basée à Dakar, déplore la prééminence de la coutume sur la loi qui, dans le principe, garantit en effet un égal accès au foncier.
Malgré les dispositions de la loi « les élus locaux se sont organisés pour que les chefs de village continuent à gérer les terres et à organiser les affectations », selon Mme Sow. Selon elle, ces coutumes sont tellement ancrées dans les mentalités qu’il y a un risque de continuer à théoriser des lois mais qui ne changent rien dans la situation des femmes.
En dépit de la tradition encore largement défavorable aux femmes, Mme Kafui Kuwonu, militante de l’Ong Kilimandjaro (active dans la lutte contre les discrimination contre les femmes rurales) a elle présenté des cas de succès obtenus au Ghana.
Selon elle il y a une « ignorance des droits fondamentaux » de la part des femmes, ce qui à son avis les écarte de la propriété foncière.
A l’instar de Mme Kuwonu, beaucoup de participants ont dans leurs interventions suggéré une sensibilisation soutenue des agricultrices, souvent analphabètes mais aussi une étroite collaboration avec les autorités coutumières.
Organisé par l’International Land Coalition (ILC) en partenariat avec l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev-Afrique), la 7ème édition du Forum foncier mondial se déroule du 12 au 16 mai 2015 à Dakar. L’évènement a rassemblé plus de 700 participants issus essentiellement d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie.
En 2015, cette biennale consacrée au foncier à travers le monde a pour thème : « une gouvernance foncière inclusive et juste pour un développement durable ».