SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
6 février 2025
L’ÉLIMINATION DES LIONS DE LA CAN ET LA RÉACTION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL AUX ACCUSATIONS DU PDS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi évoquent l’élimination du Sénégal de la 34e CAN et la réaction du Conseil constitutionnel après «les accusations graves et infondées» portées à l'encontre de certains membres.
Dakar, 30 jan (APS) – L’élimination du Sénégal de la 34e Coupe d’Afrique des nations (CAN) et la réaction du Conseil constitutionnel après »les accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses » portées à l’encontre de certains de ses membres par le Parti démocratique sénégalais (PDS) sont les principaux sujets mis en exergue par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Les Lions perdent leur trophée », affiche à sa Une Sud Quotidien, soulignant que la Côte d’Ivoire a ouvert la succession du Sénégal en sortant victorieuse du huitième de finale disputé ce lundi au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro.
‘’Bien lancés dans la rencontre, les Lions ont vite perdu le contrôle du match avant de s’incliner aux tirs au but. L’aventure de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations s’arrête pour le Sénégal. Champions en titre, le parcours des Lions s’est brusquement arrêté ce lundi face à la Côte d’Ivoire dans le cadre des huitièmes de finale au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro », écrit le journal.
Le quotidien Bës Bi, parle de »coup KO ivoirien’’’. »L’équipe nationale du Sénégal ne défendra pas son titre de champion après avoir été éliminée, en huitième de finale de la 34ème édition de la Can, par le pays hôte, la Côte d’Ivoire (1-1, 4 tab 5). Une élimination difficile pour des Lions qui n’ont véritablement pas su emballer la partie et mis en confiance une équipe ivoirienne miraculée après un premier tour chaotique », souligne la publication.
»Tsunami à Yamoussoukro! » s’exclame WalfQuotidien. »L’aventure s’arrête. Les Champions d’Afrique ne conserveront plus leur trophée continental. Les Lions sont tombés hier, au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Personne ne s’attendait à un tel dénouement. Car, au regard des parcours des deux équipes, le Sénégal partait largement avec la faveur des pronostics », selon Walf.
Libération parle de »Séisme dans la tanière »; »Séisme à Yamoussoukro », dit Source A. »Rageant », selon Le Soleil qui note que la Côte d’Ivoire a réalisé la plus grande sensation des huitièmes de finale de la CAN en éliminant le Sénégal, champions d’Afrique en titre.
Les Echos lie cette défaite à ‘’un coaching perdant », tandis que Vox Populi y voit »la malédiction des champions qui s’abat sur les rois Lions’’. Selon Le Quotidien aussi, »la malédiction du champion est passée par là ».
Les journaux se font écho de la réaction du Conseil constitutionnel après »les accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses » portées à l’encontre de certains de ses membres.
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité par le Conseil constitutionnel. Il soupçonne certains des sept sages du Conseil constitutionnel de ‘’corruption’’.
Le Conseil constitutionnel, notant que des »accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses » sont portées à l’encontre de certains de ses membres, a appelé, lundi, dans un communiqué, à faire »toute la lumière » sur cette affaire qui, dit-il, est »de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique ».
»Le Conseil constitutionnel riposte aux attaques des libéraux. Dans un communiqué, ces membres préviennent que ces accusations contre eux ne resteront pas impunies », rapporte WalQuotidien.
Selon Bës Bi, »le Conseil constitutionnel sort de sa réserve et menace ». »Cibles de plusieurs attaques, les 7 +sages+ sont sortis de leur réserve ce lundi, après l’Union des magistrats sénégalais. Selon eux, +toutes ces accusations, de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique, ne sauraient rester sans conséquences pour leurs auteurs+ », écrit le journal.
LE JUGE CONSTITUTIONNEL CHEIKH NDIAYE SAISIT LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
L’un des juges du Conseil constitutionnel cité par le Parti démocratique sénégalais (PDS), dans des faits de soupçons de corruption et de collusion avec des politiques, a porté plainte pour laver son honneur.
L’un des juges du Conseil constitutionnel cité par le Parti démocratique sénégalais (PDS), dans des faits de soupçons de corruption et de collusion avec des politiques, a porté plainte pour laver son honneur. Cheikh Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a saisi le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar hier, lundi 29 janvier 2024.
«Le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a déposé une plainte ce jour (hier, ndlr) 29 janvier 2024 au parquet de Dakar pour outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice, entre autres infractions... contre les auteurs non identifiés de la déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que contre toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre», lit-on dans une note signée par Me Bamba Cissé, l’avocat du juge Ndiaye.
Le PDS a déposé une résolution à l’Assemblée nationale pour la mise en place d’un Commission d’enquête parlementaire pour élucider les conditions dans lesquelles la candidature de Karim Wade a été invalidée par le Conseil constitutionnel. Auparavant, dans une déclaration des députés du Parti Démocratique Sénégalais ont écrit : «Après la décision scandaleuse et inacceptable du Conseil Constitutionnel, les députés du Parti Démocratique Sénégalais exigent la mise en place immédiate d’une commission d’enquête parlementaire pour enquêter sur les conditions d’élimination des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain et en particulier celle de Karim Wade...les députés du parti démocratique sénégalais estiment que les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye auraient dû se récuser en raison de leurs connexions douteuses et de leur conflit d’intérêts».
Suffisant pour que le Haut-magistrat, membre du Conseil constitutionnel, Cheikh Ndiaye, dépose une plainte au parquet du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar contre cette «accusation grossière pour quelqu’un qui totalise près de cinq décennies de magistrature, sans jamais avoir été cité ou impliqué directement ou indirectement dans quelque affaire de corruption, de concussion ou de conflit d’intérêts». Et son avocat d’ajouter que «ces écrits sont diffamatoires en ce sens qu’il s’est agi d’imputation de faits précis de corruption et de collision avec des justiciables qui portent atteinte à l’honneur et à la considération du sieur Cheikh Ndiaye». Et cette poursuite pour des propos constitutifs de «diffamations» et d’«ouvrage à la Magistrature» est intentée contre X, dans l’espoir que les signataires de la déclaration, les mis en cause, seront identifiés.
LE PERSONNEL DE SANTE EN ROGNE CONTRE LA GESTION DE L’HOPITAL ROI BAUDOUIN DE GUÉDIAWAYE
Le torchon brûle entre les travailleurs de l’hôpital roi Baudouin de Guédiawaye et leur direction, pour faute supposée de mauvaise gestion
Les travailleurs de l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye sont en mouvement d’humeur depuis hier, lundi 29 janvier, et ce jusqu’au mercredi prochain. Ils l’ont manifesté par le port de brassards rouges pour dénoncer une supposée mauvaise gestion dudit hôpital.
Le torchon brûle entre les travailleurs de l’hôpital roi Baudouin de Guédiawaye et leur direction, pour faute supposée de mauvaise gestion. Ainsi, après les médecins, les travailleurs toutes branches de la médecine confondues, se sont illustrés avec des brassards rouges hier, lundi. Selon ces derniers, beaucoup de choses ne marchent plus au sein de cet hôpital, contribuant à qu’augmenter la souffrance des populations.
Selon le personnel médical, la crise que traverse la structure est essentiellement due à la gestion actuelle de la structure. Et de relever qu’on «privilégie un budget d’investissement avec des constructions alors que le plan technique prend en charge le matériel et les intrants et à notre niveau, on manque de tout », a avancé la délégué de personnel, Khady Samaké Sarr.
Et de renseigner: « depuis deux mois, nous ne disposons pas de radio, tous les malades sont référés ailleurs. Une situation qui augmente la charge de travail des autres structures hospitalières ». En plus du service de radiologie qui serait en panne, des travailleurs dénoncent aussi l’arrêt de celui de la chirurgie oculaire et de l’urologie faute d’intrants. « Les médecins sont en grève depuis un certain temps et malgré tout cela, la direction persiste et signe et dit publiquement qu’elle ne prendra aucune mesure pour régler cette situation. Le budget de l’hôpital n’est toujours pas voté, du fait du refus de convoquer une réunion», ont souligné les travailleurs.
Face à cette situation, les travailleurs de la structure hospitalière de niveau 1 lancent un appel au ministère de la Santé et de l’action sociale afin de surpasser cette situation. A cet effet, ils ont soutenu : « le président de la République Macky Sall avait insisté sur la nécessité d’instaurer la bonne gouvernance dans les structures hospitalières et ce directeur est aux antipodes de cette directive. Depuis 3 ans, aucune réunion de Commission médicale d’établissement (Cme) et comité technique d’établissement (Cte), de staff de direction.
Les autorités du ministère de la Santé sont interpellées et doivent prendre leurs responsabilités pour sauver l’une des structures hospitalières la plus stable ». Ces derniers qui ne comptent pas se laisser faire ont décidé de tenir un point de presse, ce mercredi avec tous les représentants de travailleurs. « Les travailleurs de l’hôpital mettent les autorités du ministère devant leurs responsabilités et exigent l’envoi d’inspecteurs et auditeurs pour un constat de la situation de la structure et ceci dans les plus brefs délais », ont -ils demandé.