SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
6 février 2025
SÉNÉGAL-CÔTE D'IVOIRE, LA COMPOSITION OFFICIELLE DES LIONS
Aliou Cissé a aligné un onze semblable à celui qui avait débuté face à la Gambie. Mais cette fois, Pape Gueye manque au coup d'envoi en raison de sa blessure.
iGFM (Yamoussoukro) L'équipe du Sénégal affronte la Côte d'Ivoire, ce lundi soir (20h GMT), pour une place en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023. Comme annoncé par iGFM, Aliou Cissé a aligné un onze semblable à celui qui avait débuté face à la Gambie. Mais cette fois, Pape Gueye manque au coup d'envoi en raison de sa blessure.
Voici la composition officielle de l'équipe du Sénégal :
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SE DÉFEND DES ACCUSATIONS DE CORRUPTION
Les Sages dénoncent des accusations "déstabilisatrices, menaçantes pour la paix publique" et préviennent : ils feront face à ceux qui veulent ébranler l'institution et ses missions constitutionnelles
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
Des membres du Conseil constitutionnel font face à de graves accusations « de corruption, conflits d'intérêts et connexions douteuses » émanant d'un groupe de députés. Ces derniers ont demandé et obtenu la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière sur les conditions d'irrecevabilité de certaines candidatures à l'élection présidentielle de février 2024.
Dans un communiqué publié ce lundi 29 janvier 2024, le Conseil constitutionnel tient à préciser plusieurs points. Tout d'abord, en vertu de l'article 88 de la Constitution, il exerce le pouvoir judiciaire de manière indépendante des pouvoirs législatif et exécutif. Ses décisions se fondent uniquement sur la Constitution et les lois, et non sur des pressions extérieures, comme le précise le communiqué.
Par ailleurs, le Conseil constitutionnel siège en formation collégiale de sept membres pour prendre ses décisions. Ses membres tiennent à ce que "toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions". Ils dénoncent le caractère "de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique" de ces accusations.
Enfin, le Conseil constitutionnel affirme son engagement à poursuivre ses missions prévues par la Constitution, dans le respect des principes de "rigueur et de transparence" qui le guident. Ses membres n'hésiteront pas à faire face aux conséquences de telles accusations infondées, selon le communiqué signé de son président et de l'ensemble des sept membres.
CHEIKH TIDIANE DIÈYE APPORTE SON SOUTIEN À BASSIROU DIOMAYE FAYE
Renonçant à sa propre candidature, le leader d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg promet de se battre sans relâche avec le candidat désigné par Sonko, pour la victoire de leur projet politique souverainiste à la présidentielle
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
Le candidat à l'élection présidentielle Cheikh Tidiane Dièye a annoncé sur sa page Facebook apporter son soutien au candidat Bassirou Diomaye Faye, choisi par Ousmane Sonko.
Dans sa déclaration publiée ce lundi 29 janvier 2024, Cheikh Tidiane Dièye affirme que "la loyauté et la constance qui ont toujours commandé [son] action politique et citoyenne [l']autorisent à faire mien, avec fierté et responsabilité, le choix fait par le Président Ousmane Sonko". Il considère que "le triomphe du projet [souverainiste, refondateur, patriotique et panafricaniste] vaut tous les sacrifices" et qu'il faut "aimer notre cher Sénégal d'un amour sans limite pour comprendre le sens de [sa] décision".
Cheikh Tidiane Dièye indique avoir "décidé de battre campagne aux côtés de [leurs] équipes patriotiques et de tous ceux qui œuvreront pour la chute du système qui gouverne et pille le Sénégal depuis trop longtemps". Selon lui, "ce choix donnera plus de lisibilité à [leur] campagne électorale et aux électeurs".
Il conclut en invitant "tous les électeurs sénégalais, d'ici et de la diaspora, tous les sympathisants et amis, à se mobiliser pour la victoire du projet au soir du 25 février 2024" et appelle "l'Etat du Sénégal à libérer, sans délai, le candidat Bassirou Diomaye Faye afin qu'il fasse valoir son droit de battre campagne".
VIDEO
LA BOUSSOLE DU PROCHAIN PRÉSIDENT EXPLIQUÉE
Président de la République, si on est préoccupé que par l’intérêt supérieur du Sénégal, on ne devrait pas rejeter le pacte de Bonne Gouvernance, ce condensé des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la CNRI proposé aux candidats
Ce 30 janvier 2024, les candidats à la Présidentielle sénégalaise sont invités à prendre l'engagement solennel d'endosser et d'appliquer le Pacte de Bonne Gouvernance tiré du rapport des Assises nationales de 2009 ainsi que des conclusions de la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI).
Face aux journalistes, l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum qui est au cœur de cette remise en selle des Assises nationales avec d'autres acteurs de la société civile, résume ce dont il est question après avoir présenté le projet récemment aux candidats. Lesquels ont répondu à l'invitation du Collectif des associations Sursaut citoyen, Demain Sénégal et Présence chrétienne.
En effet, les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des Institutions (CNRI) apparaissent sans nul doute comme un travail de référence incontournable pour tout dirigeant qui aspire à sortir le pays du sous-développement.
Si le prochain président et ceux qui le précéderont ne sont mus que par l'intérêt supérieur de ce pays, ils ne peuvent gouverner en faisant abstraction de ce travail monumental réalisé par toutes les composantes de la société sénégalaise.
C’est dans ce cadre qu’en perspective de la prochaine présidentielle du 25 février, ce collectif de la société civile cité, plus travaille à faire adopter un pacte de Bonne Gouvernance aux différents candidats après une série de rencontres autour des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI.
Ce mardi, sera la cérémonie consacrée à la signature. Lors de la dernière conférence, 8 candidats ont déjà donné leur accord d'endosser le Pacte et fait des contributions pour que soit amélioré le document.
Quand bien même le Pacte n'aurait rien de contraignant, il est prévu un mécanisme de suivi et d'évaluation de l'application de ce travail dans la gouvernance de la prochaine classe dirigeante par le Collectif des associations citoyennes.
SOMMET AFRIQUE-Italie, MACKY SALL PLAIDE POUR UNE NOUVELLE ÈRE DE COOPÉRATION
Le président sénégalais appelle à reconsidérer les critères de notation des Agences d’évaluation, en assouplissant les règles de l’OCDE pour les prêts crédits export.
Le Président Macky Sall a participé aujourd’hui aux travaux du Sommet Afrique-Italie à Rome, qui porte sur la thématique de la coopération, du développement et des infrastructures.
Dans son discours, le Chef de l’Etat a salué la décision italienne de faire de l’Afrique une des priorités de sa Présidence du G7, avec le Plan Mattei. Le Président Sall a souligné la nécessité urgente d’instaurer un nouvel état d’esprit dans la coopération avec l’Afrique, en passant de la logique de l’aide à celle de l’investissement et du partenariat.
Revenant sur le partenariat et l’investissement en Afrique, le Président de la République a mis en avant la nécessité de lever les obstacles qui entravent la coopération et le partenariat sur le continent , en reconsidérant les critères de notation des Agences d’évaluation, en assouplissant les règles de l’OCDE pour les prêts crédits export, en promouvant davantage les financements mixtes et en réformant les procédures.
Le Chef de l’Etat a conclu son discours en soulignant l’importance de travailler ensemble pour répondre aux besoins multiples et urgents de l’Afrique, en respectant la diligence, la transparence et les autres normes qui encadrent la coopération pour le développement.
VIDEO
SÉNÉGAL-CÔTE D’IVOIRE, LES JOURNALISTES AFRICAINS FONT LEURS PRONOSTICS
Dans les coulisses de l’entrainement des Lions, les journalistes africains ont réagi sur le match de c e soir et ont fait des pronostics. A suivre, cette incursion sur le terrain des Lions.
LIBÉRATION DE BASSIROU DIOMAYE, CE QU'EN DIT LE MINISTRE DE LA JUSTICE
À moins d’une semaine du début de la campagne électorale, des voix s’élèvent pour demander la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle de 2024.
iGFM - (Dakar) À moins d’une semaine du début de la campagne électorale, des voix s’élèvent pour demander la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle de 2024. Ministre de la Justice, Mme Aïssata Tall Sall s‘est exprimée sur la question sur la Rts. Elle évoque les possibilités.
«La liberté provisoire est organisée par la loi. Dans quelles conditions devrait-on être amenés à demander une liberté provisoire? Pas parce qu’on est candidat. Parce que la loi dit : voilà, quand on est en prison, c’est la condition qu’il faut remplir pour obtenir la liberté provisoire. Peut-être que parce qu’on est candidat, avec ces conditions là, ça devient impérieux de l’obtenir.
Mais cela dit, celui qui décide de la liberté provisoire, c’est le Juge. Ce n’est pas ministre de la Justice. Ce n’est pas l’administration. Donc c’est le Juge qui est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le Juge refuse comme le procureur peut ne pas demander et il accepter.
Donc tout revient au Juge. Il appartient aux avocats de ce candidat de s’organiser s’ils veulent demander la liberté provisoire, de démontrer au Juge que cela est indispensable et de solliciter la mesure. Si le Juge l’accepte, même si moi Garde des Sceaux je refuse, il en sera ainsi. Si le Juge le refuse, même si moi Garde des Sceaux je le veux, c’est le refus qui va prévaloir.»
"Le Président qu’il le veuille ou pas, c’est ce que le Juge a décidé qui va s’appliquer..."
«Est-ce que vous pensez que dans l’état où nous sommes, le président de la République, par sa seule parole, et elle est forte la parole du président, peut sortir un détenu de prison ? ce n’est pas possible. Il faut une procédure. Et la procédure c’est quoi ? Comme je l’ai dit, ce n'est ni le procureur, ni le ministre de la Justice.
C’est le Juge d’instruction qui mis Bassirou Diomaye Faye sous mandat de dépôt. C’est à lui de lever le mandat de dépôt. C’est aux avocats, comme l’a rappelé le président à si bon droit, de faire la démarche et de convaincre le Juge que dans les circonstances om nous sommes, il doit pouvoir bénéficier de la Liberté Provisoire. Si le Juge est convaincu de cela, le Président qu’il le veuille ou qu’il le veuille pas, c’est ce que le Juge a décidé qui va s’appliquer.»
PDS/FRANCE EXIGE LE REPORT DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
PDS/France demande au groupe parlementaire Liberté-Démocratie-Changement «de déposer dans les plus brefs délais une motion de censure contre le "spécialiste des coups tordus et principal parrain du conseil constitutionnel Amadou Ba"
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et la coalition Karim 2024 sont en train de tout faire afin que Karim Wade, éliminé, puisse être réintégré sur la liste des candidats à la présidentielle. Ainsi, après la proposition d’une enquête parlementaire par leurs députés, les libéraux de France se sont fendus d’un communiqué pour demander l’arrêt du processus électoral et le report de la présidentielle.
A les en croire,«depuis le coup d’Etat électoral du samedi 20 Janvier perpétré par le Conseil constitutionnel, la tenue d’élections inclusives, libres, démocratiques et transparentes s’est fondamentalement éloignée de notre cher pays qui jadis était la vitrine en matière de compétition électorale en Afrique».
Ainsi, pour ces Libéraux de France, il n’est pas question de tenir le scrutin dans ces conditions. «A la lumière de tous ces manquements qui ternissent l’image de notre Pays, la fédération du PDS/France exige et sans ambiguïté l’arrêt immédiat du processus électoral et le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ce report permettra d’avoir des élections inclusives et transparentes avec une « évaluation du système de contrôle des parrainages et la restauration du président Karim Meissa Wade dans ses droits bafoués par des juges aux ordres », indique le communiqué.
Par ailleurs, la fédération du PDS/France demande au groupe parlementaire Liberté-Démocratie-Changement «de déposer dans les plus brefs délais une motion de censure contre le spécialiste des coups tordus et principal parrain du conseil constitutionnel Amadou Ba ».
BOUN DIONNE, AU NOM DES PRINCIPES ET DE LA DROITURE
"Son engagement politique, un don de soi, il le dédie aux générations futures. Il a eu le courage de dire, qu’une fois élu, il ne fera qu’un seul mandat."
On peut l’aimer ou le détester. Cela ne change en rien sur sa démarche, son comportement et sa perception de la vie. Lui, c’est Mahammed Boun Abdallah Dionne, candidat de la coalition Dionne2024. Leader politique, à cheval sur les principes de bonne gouvernance, l’ancien Premier ministre de Macky Sall est imperturbable. Ce natif de Gossas ne badine pas avec la gestion de la chose publique. Il s’est toujours méfié de la corruption. En attestent les témoignages sur son parcours et sa carrière dans le privé comme dans le public.
Depuis qu’il a quitté le pouvoir son nom n’a jamais été cité dans des affaires de détournements de deniers publics. Ce qui le pousse à se positionner comme un «tonton flingueur» du fait de son refus de cheminer avec des gens de «mauvaise réputation». Tout comme certains de ses adversaires, il prône la droiture, la justice sociale.
Son leitmotiv adossé sur «Wa Tawāşaw Bil-Ĥaqqi», un verset du Coran invitant le croyant à être sur le bon chemin, du côté de la vérité. Suite à la lecture de ce verset, ses pourfendeurs qui doutent de la sincérité de son engagement l’accusant à tort d’être le pion de Macky, peuvent déchanter. Il est loin des combines, des alliances en bas de l’échelle. Ils peuvent se rassurer que son engagement ne souffre d’aucune ambiguïté.
De Boun Abdallah Dionne, on retient un homme véridique, fidèle en amitié. Il ne mâche pas ses mots quand il s’agit de prendre position. Sa dernière rencontre avec Macky, après le choix porté sur Amadou Bâ comme candidat de Benno, en est une preuve palpable. Son engagement politique, un don de soi, il le dédie aux générations futures. Il a eu le courage de dire, qu’une fois élu, il ne fera qu’un seul mandat. C’est un honneur. Il est fidèle en amitié. Il a des liens de parenté avec mon défunt père. Nous partageons des liens familiaux très étroits.
CHEIKH OUMAR DIAGNE, MARÈME SODA NDIAYE ET AIDA MBODJ SOUTIENNENT BASSIROU DIOMAYE FAYE
La décision de Marème Soda Ndiaye est le résultat d’une rencontre avec Bassirou Diomaye Faye, qui a eu lieu le jeudi 25 janvier 2024 au cap Manuel
Le candidat désigné par Ousmane Sonko, dans une vidéo préenregistrée continue d’engranger des soutiens. La benjamine de la 13é législature, Marème Soda Ndiaye s’est fendue d’un communiqué pour déclarer qu’elle apporte son soutien à Bassirou Diomaye Faye. A en croire la présidente du Mouvement Africain de la jeunesse pour l’équité, l’unité et le renouveau social (Majeurs), sa «décision est le résultat d’une rencontre avec Bassirou Diomaye Faye, qui a eu lieu le jeudi 25 janvier 2024 au cap Manuel ».
Il en est de même pour la présidente And-Saxal Liguey. Lors de l’assemblée générale de son parti tenue ce dimanche à Bambey, Aïda Mbodji a annoncé soutenir la candidature de Bassirou Diomaye Faye.
Sans surprise, le leader du Rassemblement Pour La Vérité, Cheikh Oumar Diagne, en prison depuis plusieurs mois, a lui aussi annoncé à travers une note, soutenir le leader du mouvement des cadres du PASTEF.