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6 février 2025
LE JUGE CONSTITUTIONNEL CHEIKH NDIAYE SAISIT LE PARQUET D'UNE PLAINTE
Le plaignant vise les « les auteurs non identifiés de la déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que contre toute personne ayant relayé ces accusations »
Alors que la Commission des Lois de l’Assemblée nationale se réuni ce lundi pour se pencher sur la commission d’enquête parlementaire proposée par le Parti démocratique sénégalais (Pds), les accusations de « corruption » présumée , de « connexions dodouteuses » et de « conflits d’intérêt » portées par la formation libérale à l’encontre deux certains juges du Conseil constitutionnel suite à la publication de la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 25 février prochain ont pris une nouvelle tournure.
En effet, le juge Cheikh Ndiaye, une des personnalités citées dans cette affaire, a déposé une plainte ce jour 29 janvier 2024 au Parquet de Dakar pour « outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice, entre autres infractions », informe son avocat, Me Bamba Cissé, à travers une note
Ce dernier de souligner que ladite plainte vise les « les auteurs non identifiés de la déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que contre toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre ».
LE CHOIX DE BABACAR DIOP
Les FDS-Les Guelwaars lèvent un coin du voile sur leur stratégie électorale et dévoilent leur préférence pour un candidat de l'opposition issu de la coalition Yewwi Askan Wi, tout en restant ouverts à soutenir un autre candidat crédible
En conseil national à Thiès, FDS-Les Guelwaars de Dr Babacar Diop ont levé un coin du voile de l’alliance qu’ils comptent sceller en direction de la prochaine présidentielle de 2024. Ils ont décliné la préférence d’un candidat issu de la mouvance Yewwi Askan Wi, non sans préciser que ce choix reste «préférable, mais pas impératif»
En conseil national à Thiès hier, les Forces Démocratiques (FDS) les Guelwaars ont donné mandat au leader du parti, Dr Babacar DIOP, «de poursuivre les discussions déjà entamées, pour choisir un candidat de l'opposition, capable de garantir une gouvernance démocratique et d'assurer la souveraineté politique, économique et sanitaire à notre pays». Elles ont par ailleurs rejeté «toute forme de tripatouillage du calendrier républicain et exigé la tenue du scrutin présidentiel le 25 février 2024».
En ce qui concerne le choix du candidat à soutenir, elles ont exprimé la préférence d’un candidat issu de la mouvance Yewwi Askan Wi, non sans ajouter que «ce candidat est préférable, mais pas impératif». Ce choix s’explique, selon la résolution, du fait de l’histoire de collaboration qui a déjà lié leur leader à ladite coalition. C’est la raison pour laquelle, «cette préférence est motivée, par l'alignement idéologique et stratégique avec le mouvement, ce qui peut faciliter la cohérence politique et l'efficacité de la campagne électorale. Cela peut également suggérer une continuité des efforts et des politiques que le mouvement souhaite promouvoir». Cependant, la résolution est on ne peut plus claire, en indiquant que «cette préférence ne doit pas exclure la possibilité de soutenir un candidat exceptionnel d'une autre mouvance, si celui-ci répond mieux aux autres critères, et a une chance significative de réaliser les objectifs politiques de l'opposition».
En tout état de cause, les FDS-Les Guelwaars ont exprimé leur ancrage dans l’opposition, tout en indiquant que le candidat à soutenir «doit démontrer un engagement clair et ininterrompu au sein de l'opposition. Cela signifie qu'il doit avoir une histoire de prises de position, d'actions et de discours qui le positionnent de manière cohérente en tant que membre actif de l'opposition.
Cette exigence garantit que le candidat possède une crédibilité politique et une légitimité aux yeux des électeurs qui s'identifient aux idéaux de l'opposition. Un tel ancrage permet également de s'assurer que le candidat a une compréhension profonde des enjeux et des défis auxquels l'opposition est confrontée, et qu'il est en mesure de proposer des alternatives constructives aux politiques actuelles». Il s’y ajoute une convergence idéologique ou programmatique.
C’est dire aux yeux des Guélewaars : «Le candidat doit partager une proximité idéologique ou programmatique avec le parti les FDS-Les Guelwaars, qui prône une souveraineté complète (économique, monétaire, politique, culturelle, militaire, alimentaire et sanitaire). Ce critère est essentiel, car il assure que le candidat s'engage non seulement en paroles, mais aussi en actions, à défendre les principes fondamentaux qui sont au cœur de notre vision pour le pays.
La souveraineté dans ces domaines est vitale pour l'autodétermination et le développement durable de notre nation. Un candidat qui comprend et soutient ces aspects de notre plateforme, sera plus à même de mener des politiques qui correspondent aux attentes de nos électeurs et aux objectifs à long terme de notre parti. La justification de ce critère repose sur la nécessité d'une gouvernance qui reflète les valeurs et les priorités que nous estimons cruciales pour l'avenir de notre société.»
Les camarades de Dr Babacar Diop ont appelé «à l'unité et à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation pour freiner les dérives autoritaires de Macky Sall et garantir la transparence des élections». Et dans cette même veine, ils ont exigé la réforme du système de parrainage «qui n'a été ni un filtre démocratique, ni un baromètre sérieux, pour évaluer la représentativité des candidats, mais plutôt une opportunité pour Macky Sall et son régime d'éliminer de la course à la présidentielle, au moyen d'une odieuse farce électronique.»
MBOUR EN UNION DE PRIERE POUR UNE ELECTION PRESIDENTIELLE APAISEE
Plusieurs imams, notables et responsables politiques ont participé au stade Caroline Faye de Mbour (Thiès, Ouest), à une journée de prière pour une élection présidentielle apaisée, le 25 février
Mbour, 29 jan (APS) – Plusieurs imams, notables et responsables politiques ont participé au stade Caroline Faye de Mbour (Thiès, Ouest), à une journée de prière pour une élection présidentielle apaisée, le 25 février, a appris l’APS.
”A chaque fois que nous nous acheminons vers des élections, nous organisons un récital du Saint Coran, pour prier afin que la campagne électorale se passe dans la paix, le calme et la stabilité“, a dit Cheikh Issa Sall, maire de Mbour et initiateur de cette journée.
“Cette année, 28 exemplaires du Saint Coran ont été récités, comme d’habitude“, a-t-il ajouté.
L’élection présidentielle étant fixée au 25 février, la campagne électorale devra s’ouvrir officiellement le dimanche 04 février 2024 à 00 heure, pour prendre fin le vendredi 23 février 2024 à minuit, selon le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
L’édile de Mbour a lancé un message de ”paix, de sérénité et de stabilité“.
”Nous partageons tous le Sénégal et tous les candidats ont un dénominateur commun, c’est la volonté d’assurer le développement de notre pays“, a-t- fait valoir, appelant toutes les parties prenantes aux prochaines joutes électorales à “privilégier le culte de la paix“.
Responsables politiques et militants devront chacun pouvoir battre campagne pour leur candidat “dans la paix et la stabilité“, a-t-il dit.
L’EMPIRE KALADIO MENACÉ DE BANQUEROUTE
Kaladio ne devrait pas être fier de son héritage. Son empire Fortune Capital et ses nombreuses sociétés dont Srt, Atra, Coffia etc. sont menacées à cause d’une guerre larvée entre son épouse et son frère sur fond de détournements de fonds
Abdoulaye Elimane Dia dit Kaladio doit se remuer dans sa tombe. Le défunt milliardaire qui a fondé avec talent et abnégation un grand empire dénommé «Fortune Capital», risque de voir son héritage s’écrouler comme château de sable, à cause de certains administrateurs formés en clans autour du frère du défunt ou en faveur de la veuve. Mamadou E Dia et Ndiérébi Sakho pourraient solder leurs comptes en justice, puisque la Dic a déjà entamé des auditions sur de graves accusations de détournements.
Kaladio ne devrait pas être fier de son héritage. Son empire Fortune Capital et ses nombreuses sociétés dont Srt, Atra, Coffia etc. sont menacées à cause d’une guerre larvée entre son épouse et son frère sur fond de détournements de fonds. Tout risque de s’écrouler. Le premier pan à avoir cédé, ce sont les supermarchés Ely Dia drivés par Omar Seck. Les trois ont fait faillite sur fond d’accusations contre le Dg et un autre chauffeur de la boite. Mais on ne sait par quelle opération du saint esprit un arrangement fut trouvé entre Seck et Dia pour signer l’arrêt de mort des grandes surfaces qui faisaient pourtant la fierté de Kaladio, sans que les mis en cause ne soient incriminés. C’est ce que le duo a fait pour faire face à la veuve qui avait donné mandat à Mamadou Dia de la représenter ainsi que ses filles au conseil d’administration. Aujourd’hui, le torchon brûle entre eux. La veuve ayant noté des manœuvres frauduleuses et des agissements peu orthodoxes, a retiré son mandat. Un retrait qui n’a pas empêché Mamadou Dia d’agir et d’évincer même le Pca de fortune Hamadi Moussa Dia, actionnaire à 50% de l’entreprise. Lequel également entend saisir la justice d’une plainte. On parle également de 900 millions reçus de manière opaque et d’autres actes de gestion imputés à Dia frère par le clan de l’épouse, formé d’anciens collaborateurs de feu Abdoulaye Elimane Dia qui dirigent les succursales les plus en vue : Atra, et Srt .
A cela s’ajoute un audit commandité par Mamadou Dia. Lequel a révélé l’existence d’un trou de plusieurs millions imputables aux anciens collaborateurs de Kaladio. L’As a appris que deux Dg vont être entendus par la Dic aujourd’hui sur cet audit dont ils disent n’avoir eu écho que lorsqu’ils ont reçu la convocation. Une attitude qui jure d’avec le principe qui régit les audits du reste. Mais en réalité, cela cache une guerre larvée que se livrent les deux parties pour le contrôle de cet empire craquelé avec une dette de plusieurs milliards contractés par Cofia Immo auprès de la Bimao, sans compter les difficultés pour rembourser des dettes à des clients déflatés. Ainsi donc, une plainte pour faux, usage de faux en écriture et escroquerie a été déposée contre Mamadou Dia dont on dit qu’il n’a pas les épaules larges pour porter l’héritage que son frère, tel un colosse, a mis en place. On apprend également que le bâtonnier a été saisi pour situer la responsabilité de l’avocat de la famille qui aurait pris le parti de Mamadou Dia et de son équipe.
A KAOLACK, DES PERSONNES DU TROISIEME AGE S’ENGAGENT A ŒUVRER POUR LE DEVELOPPEMENT DE LEUR TERROIR
Le groupement des notables du troisième âge de Dialègne ouest (RNDO), un quartier de la commune de Kaolack, s’est engagé à œuvrer pour le développement de leur terroir en assurant un meilleur cadre de vie aux populations locales
Le groupement des notables du troisième âge de Dialègne ouest (RNDO), un quartier de la commune de Kaolack, s’est engagé à œuvrer pour le développement de leur terroir en assurant un meilleur cadre de vie aux populations locales, a-t-on appris de Mame Aymérou Ndiaye, un des membres dudit groupement.
“Nous allons poursuivre la réflexion dans le sens de pouvoir mener des activités dans les domaines de la santé, de l’environnement et de l’assainissement, particulièrement pour le nettoiement et le reboisement de notre quartier et bien d’autres activités pour le bien-être des populations locales et celles de toute la commune de Kaolack”, a déclaré M. Ndiaye.
Il s’exprimait dimanche lors de la célébration du dixième anniversaire du Groupement des notables du troisième âge de Dialègne ouest (RNDO), un événement suivi de séances de consultations médicales gratuites, de lecture du Saint Coran, ou encore de causerie sur la gériatrie.
D’autres associations de jeunes du quartier sont impliquées dans cette réflexion. Nous voulons les inciter à s’imprégner des activités du RNDO, a ajouté M. Ndiaye par ailleurs délégué régional à la Société nationale de l’électricité (SENELEC) et parrain de cet événement
Concernant le poste de santé de Dialègne, le notable a souligné que l’infrastructure sanitaire, »en cours de réhabilitation, ne fonctionne que de jour », estimant que “ce n’est pas une bonne chose, surtout pour la sécurité des personnes”.
“Depuis cinq ans, il n’y a pas de consultation encore moins de visite de nuit. Nous allons voir avec les autorités comment résoudre ce problème afin qu’il soit opérationnel”, a assuré M. Ndiaye. qui promet de voir comment apporter le soutien nécessaire à ce poste de santé, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), au grand bonheur des populations.
PLUS DE 500 ANIMAUX VACCINES CONTRE CERTAINES MALADIES ANIMALES A SEDHIOU
Plus de 500 animaux ont été vaccinés lors de la première journée de vaccination du cheptel, initiée par le service régional de l’élevage de Sédhiou, en collaboration avec les organisations d’éleveurs locaux
Sédhiou, 29 jan (APS) – Plus de 500 animaux ont été vaccinés lors de la première journée de vaccination du cheptel, initiée par le service régional de l’élevage de Sédhiou, en collaboration avec les organisations d’éleveurs locaux, a constaté l’APS.
‘’Plus de cinq cent animaux notamment, les petits ruminants, les bovins, les caprins, les porcs, les ânes, la volaille, entre autres, ont bénéficié de consultations, de traitements et de vaccinations contre certaines maladies animales », a dit Dr Mamadou Sylla, chef du service régional de l’élevage.
Il intervenait lors de la journée portes ouvertes de vaccination du cheptel organisée au service régional d’élevage de Sédhiou. Des techniciens et auxiliaires de la santé animale ont pris part à cette journée.
Dr Sylla a fait savoir qu’’un animal non vacciné représente un risque pour lui-même, pour les autres animaux non protégés, mais aussi pour l’homme à qui il peut transmettre certaines maladies communes’’.
‘’Les soins réalisés pour la prévention et la maîtrise de la santé animale sont les déparasitages systématiques, l’administration de vitamines, la vaccination contre la peste bovine et la diarrhée des petits ruminants, ainsi des porcs ou encore le traitement des plaies d’animaux’’, a-t-il précisé.
Le service régional d’élevage a jugé nécessaire d’initier à Sédhiou, une journée de vaccination, de traitement, et de consultation du cheptel, parallèlement à la journée nationale de l’élevage organisée à Kaolack, ce week-end, a-t-il rappelé.
Amadou Sow, le président des éleveurs de la région de Sédhiou a salué l’initiative et remercié les organisateurs de cette journée, plaidant pour la »pérennisation de pareilles actions au profit des éleveurs et du cheptel’’.
‘’Ces activités de vaccination contribuent à limiter la propagation de maladies contagieuses au sein des populations animales et participent à leur éradication’’, a-t-il ajouté.
Il a appelé à réitérer cette initiative et à venir en aide aux éleveurs qui peinent à joindre les deux bouts dans leur travail au quotidien.
LES FEMMES DE BAKEL PLANCHENT SUR LA DEMOCRATIE, LA BONNE GOUVERNANCE ET L’EQUITE SOCIALE
Des femmes membres de la société civile et de partis politiques du département de Bakel ont participé, dimanche, à une conférence publique sur la démocratie, la bonne gouvernance et l’équité sociale en perspective de la présidentielle du 25 février.e
Bakel, 29 jan (APS) – Des femmes membres de la société civile et de partis politiques du département de Bakel ont participé, dimanche, à une conférence publique sur la démocratie, la bonne gouvernance et l’équité sociale en perspective de l’élection présidentielle du 25 février.
La rencontre avait pour thème : « Election présidentielle de 2024 : les femmes sénégalaises s’engagent pour une démocratie inclusive, forte et apaisée, la bonne gouvernance et l’équité sociale ».
Elle était organisée par le Conseil sénégalais des femmes (COSEF).
»On vient chez nos sœurs qui sont dans ses localités lointaines pour partager avec eux les décisions du Cosef au niveau national et les préparer en vue des présidentielles de février 2024″, a expliqué Aby Coly, coordinatrice des antennes du COSEF à Dakar.
Le COSEF s’intéresse aux programmes des candidats à l’approche des joutes électorales.
« Au niveau national, on a un projet qui est d’inviter tous les candidats (…) et leur demander qu’est-ce qu’ils ont prévu pour les femmes dans leurs programmes », a indiqué Aby Coly, annonçant la mise en place d’un « livre d’or » pour recueillir les déclarations des candidats.
Dieynaba Diallo, présidente de la Fédération des associations féminines de Bakel, a salué la tenue de cette conférence publique.
« On a beaucoup de préoccupations au niveau de Bakel (…) on ne peut pas parler de développement sans la femme (…) on compte jouer notre rôle pleinement lors de l’élection présidentielle, a t-elle dit.
LE MATCH SENEGAL-COTE D’IVOIRE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI.
Les publications de ce lundi 29 janvier commentent l’affiche opposant le Sénégal à la Côte d’ivoire, ce lundi à Yamoussoukro, au Stade Charles Konan Banny en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Dakar, 29 jan (APS) – L’affiche opposant le Sénégal à la Côte d’ivoire, ce lundi à Yamoussoukro, au Stade Charles Konan Banny en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) est largement abordée par les quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Des Lions à l’assaut d’Eléphants blessés’’, affiche à sa Une Source A qui souligne qu’après »un parcours sans faute lors des phases de groupe les Lions commencent une toute nouvelle compétition’’.
‘’Dans une affiche qui sera très disputée, ils sont en mission pour défendre leur titre de champion en titre face à des Eléphants blessés. Lions et Eléphants s’affrontent pour la 3 e fois dans l’histoire de la CAN. Le duel aura lieu ce soir à partir de 20 heures au stade Charles Konan Banny’’, écrit le journal.
Selon Les Echos, le match Sénégal-Côte d’Ivoire »se présente comme l’une des plus belles affiches » de ces huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
‘’Tenant du titre, le Sénégal affronte la Cote d’Ivoire pays hôte de cette CAN. Un match entre deux équipes qui étaient favorites pour le titre avant le début du tournoi’’, note le journal qui titre : ‘’Duel épique entre Eléphants et Lions pour une place en ¼ de finale’’.
Sud Quotidien signale que »la mission des Lions s’annonce difficile face au pays hôte ressuscité et plus que jamais revigoré après avoir frôlé l’élimination en phase de poule’’. Le journal affiche à la Une ‘’Les Eléphants défient les Lions’’.
‘’C’est un match très difficile qui nous attend’’, rapporte à sa une Vox Populi citant des propos du sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé.
‘’On connait l’environnement et l’hostilité qu’il y aura autour de ce match (…) mais ça n’a plus rien à voir avec le passé. Ce qui s’est passé en 1992 ou en 2014 est derrière nous’’, ajoute Cissé.
EnQuête aussi annonce »un match difficile’’. Selon le journal, ‘’l’affiche Sénégal-Côte d’Ivoire, est le grand choc » de ces huitièmes de finale de cette CAN.
‘’Un autre derby ouest-africain entre les Lions et les Eléphants qui doivent se disputer la suprématie de la savane ce soir à 20 heures. Si le Sénégal part favori dans cette rencontre tant attendue, attention tout de même à la Cote d’Ivoire, cette miraculée qui aura quasiment tout le stade de Yamoussoukro en soutien’’, souligne la publication.
»Les Lions dans un guet-apens’’, craint L’Observateur. WalfQuotidien parle de ‘’poudrière à Yamoussoukro’’.
Selon Le Soleil, les Lions »sont prêts à vaincre ». »Il faudra vaincre le signe indien ivoirien’’, selon Bes Bi qui affiche à la Une »Doser le café’’.
Un homme égorgé à Thiès
Le marché Nguélaw de Taakhi kaw, en face de l’école élémentaire Moundiaye Thiaw, a été le théâtre ce week-end d’un drame qui se passe encore de commentaires. Le vigile Assane Diop, âgé de 65 ans, a été retrouvé tôt le matin du samedi, baignant dans une mare de sang. Les faits macabres se seraient déroulés dans la nuit du vendredi au samedi et l’état du corps renseigne qu’il aurait reçu plusieurs coups de couteau, avant d’être atrocement égorgé. La victime est l’oncle de Birame Soulèye Diop, maire de la commune de Thiès-Nord. Les voisins ont dénoncé une insécurité grandissante au niveau de ce marché mal éclairé où les agressions font légion. D’ailleurs, notre source indique qu’Assane Diop est le troisième vigile à être agressé sur ces lieux. Il a été inhumé dans la soirée du samedi et la cérémonie religieuse a eu lieu hier, non loin du marché où se trouve le domicile familial.
L'Unsas outille ses militants du secteur portuaire
Sortie majoritaire lors des élections de représentativité syndicale tenues en décembre 2023 dans le secteur portuaire, l'Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) a tenu une table ronde, samedi, avec les travailleurs du secteur. Cette rencontre vise à prendre en charge les revendications des travailleurs. Ainsi, l’Unsas travaille à mettre en place des structures de coordination en vue de coordonner l'ensemble des activités au sein de ce secteur professionnel. Le syndicat attend, au sortir des travaux, que les travailleurs puissent disposer de l'ensemble des informations sur les instruments de gouvernance en matière de passation de marchés publics, de contrat de concession, de partenariats public-privé et également de contrat d'affermage. Il s'agit, selon le chef du département dialogue social de l'Unsas, Pape Birima Diallo, d’outiller les travailleurs du secteur portuaire avec des instruments efficaces qui leur permettent de remplir leur mission de veille et de vigilance dans le secteur de réparation navale.
La presse solidaire du journaliste Ayoba Faye
Les menaces, intimidations et injures contre Ayoba Faye, journaliste et rédacteur en chef du journal en ligne Pressafrik.com, révulsent au plus haut point la Coordination des associations de presse (CAP). Selon elle, ces pratiques d'un autre âge commencent à prendre de l'ampleur et n'honorent guère la démocratie sénégalaise. Dans un communiqué, les associations de presse invitent les différents candidats et partis politiques à éduquer leurs militantes et militants au respect de la liberté d'expression en général, de la liberté de presse en particulier. Pour ces associations, il est inacceptable que des journalistes soient traînés dans la boue simplement parce qu'ils ont fait leur travail ou exprimé leur opinion. La CAP invite ainsi à prendre ses responsabilités pour mettre un terme à ces pratiques et protéger les professionnels et professionnelles des médias dans l'exercice de leurs fonctions.
L'APS forme ses journalistes
L'agence de presse sénégalaise prépare activement la campagne électorale et le scrutin du 25 février 2024. Pour renforcer la capacité de ces journalistes, la direction de l'APS a tenu un séminaire de deux jours à Saly. Cette rencontre, qui tourne autour du thème «La réglementation de la couverture médiatique de l’élection présidentielle pour une couverture médiatique normale et responsable du processus en direction de l’élection présidentielle de février 2024» a été organisée en partenariat avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Ces travaux se sont déroulés en présence du président du CNRA, Babacar Diagne, Ibrahima Bakhoum et du directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy, dans l'objectif de sensibiliser les participants qui sont au nombre de 50 journalistes servant au niveau de la rédaction centrale et les correspondants régionaux et départementaux. Lors de sa prise de parole, le DG de l'APS a promis que la direction ne lésinera pas sur les moyens pour mettre les journalistes dans de bonnes conditions de travail. Allant dans le même sens, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), BabacarDiagne, a invité les pouvoirs publics à accompagner la politique de mutation enclenchée par la nouvelle direction de l’Agence de presse sénégalaise.
Journée internationale des Douanes à Saint-Louis
La Journée internationale des Douanes a été célébrée à Saint-Louis, à l’instar des autres localités du monde, par sa direction régionale. Elle a été menée en présence d’autres composantes des Forces de Défense et de Sécurité (Fds) et sous la présidence du gouverneur de région. Pour le Colonel Ousmane KANE, l’administration des douanes est à la « croisée des chemins ». La Direction régionale des douanes du Nord englobe les régions administratives de Louga, Saint-Louis et Matam pour une superficie de 68 000 km² représentant plus du tiers du territoire national. Elle est un maillon important dans le dispositif de la Direction générale des Douanes du fait de sa position stratégique et de l’étendue du territoire qu’elle couvre. La Direction régionale Nord dispose d’une bande frontalière maritime de plus de 600 km partagée avec la Mauritanie, avec un réseau hydrographique assez dense (bras de mer, affluents du fleuve Sénégal). Cette commémoration, axée sur le thème «pour une douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs», a été bien développée par le Colonel Ousmane Kane, directeur des Douanes du Nord, qui a salué le dynamisme des partenaires. Il s’est par la même occasion réjoui de l’implication des populations qui «n’hésitent pas à les solliciter en cas de besoin pour la bonne marche de l’économie du pays».
Amadou Ba inaugure un système de transfert d’eau potable
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, poursuit son périple dans les régions. Il a inauguré hier un système de transfert d’eau potable à Sadio, une commune du département de Mbacké. D’un coût global de 23 milliards de francs CFA, ce joyau soulagera les populations et les localités adjacentes. En effet, ces 4 forages produiront 16 000 m3 d’eau par jour. Selon le maire de Mbacké, depuis les indépendances, ces populations n’ont pas accès à une eau potable. A en croire le directeur de la Sones, cet ouvrage, dans sa première phase, permettra de fournir aux populations de Mbacké et des localités environnantes une eau de qualité.
44e édition de la ziarra de la famille Omarienne
Restons avec le Premier ministre Amadou Ba qui a pris part hier à la cérémonie de clôture de la 44e édition de la Ziarra Omarienne qui se tient depuis le 25 janvier 2024 à Dakar. Le thème de la présente édition est : « Les pouvoirs religieux, temporel et spirituel, quelle dynamique interactive pour un mieux-être et le développement durable de la Nation ?». Le chef du gouvernement a renouvelé son attachement au Khalife Thierno Madani Tall. Il a souligné qu’il est un membre de la famille, avant de demander au guide religieux de formuler des prières pour la paix et la stabilité du pays. Le Premier ministre était accompagné d’une délégation composée du ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hanne, Abdoulaye Diouf Sarr, Harouna Gallo Ba etc.
Amadou Ba chez la famille du juge Kéba Mbaye
Restons avec le candidat de la mouvance présidentielle qui est allé présenter ses condoléances à l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, suite au rappel à Dieu de sa mère. Sa délégation était composée du ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, des ministres Alioune Ndoye, Cheikh Oumar Hanne, Abdou Latif Coulibaly, Mme Ndèye Sally Diop Dieng, Mme Zahra Iyane Thiam, Dr Malick Diop etc. Au nom du chef du gouvernement, Mbaye Ndiaye a présenté les condoléances à la famille de feu Kéba Mbaye. Pour sa part, Amadou Ba a rendu hommage à la défunte. Il a fait des témoignages émouvants à l’endroit de Cheikh Tidiane Mbaye. Il est revenu sur ses rapports avec Abdoul Mbaye qui ne datent pas d’aujourd’hui et qui ont été toujours excellents. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a salué le geste de haute portée du Premier ministre Amadou Ba venu partager la peine avec toute la famille.
Division de l’Apr à Pikine Guinaw Rails Nord
Les démons de la division ont resurgi lors de l'installation du comité électoral de la mouvance présidentielle à Guinaw rails Nord. Le coordonnateur local des enseignants de l'Alliance pour la République (Apr), Habib Faye, est monté au créneau pour contester le bureau installé par le maire Valdiodio Ndiaye dit Waly.
Sonko désigne formellement Diomaye
Dans une vidéo de 30mn qui a été publiée hier sur sa page Facebook, le maire de Ziguinchor a dévoilé son plan largement concocté il y a 6 mois alors qu'il était en résidence surveillée. « Quand vous verrez cette vidéo, cela signifie qu'ils auront réussi leur plan diabolique de me liquider ainsi que mon parti mais aussi d'écarter tous les candidats de Pastef », dit-il à l'entame de son propos. Mais le leader de l'ex-parti Pastef a multiplié ses chances de participer à l'élection présidentielle du 25 février prochain en désignant 4 candidats à aller récupérer des fiches de parrainages. Il s'agit de Birame Soulèye Diop, Habib Sy, lui-même et Bassirou Diomaye Faye. « Parmi les candidats qui ont réussi à passer le filtre du parrainage, le candidat Bassirou Diomaye Faye est mon choix comme candidat principal qui va porter le projet. J'appelle les sénégalais à voter pour lui ». Il indique que Pastef est un projet collectif que chacun des 3 candidats ayant passé l'étape du parrainage peut porter. Mais une élection étant toujours le rendez-vous d'un homme avec son peuple, le pensionnaire du Cap Manuel révèle que son choix coïncide avec le profil de Diomaye, parce qu'ayant porté sur des critères.
Sonko désigne formellement Diomaye (bis)
«J'ai fait ce choix en me basant sur des critères relatifs au profil intellectuel, à sa formation, son parcours, son expérience, sa position par rapport à l'infrastructure du parti, car tu peux avoir un bon profil intellectuel et ne pas correspondre aux attentes de la base », fait-il savoir. Même s'il reconnaît les relations fraternelles qui le lient avec Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko avertit que ce n'est pas un choix du cœur mais plutôt de la raison. « Diomaye inspecteur principal des impôts depuis plus de 20 ans a les mains propres. Personne ne peut le poursuivre ou l'accuser de corruption encore moins de détournement de deniers publics comme c'est le cas avec la plupart de nos hommes politiques », rassure-t-il d'emblée. Poursuivant, il déclare que sur le plan déontologique, l'homme est extrêmement brillant, calme et travailleur. Mieux, « il réfléchit plus qu'il ne parle ». Et il est l'un des premiers à adhérer au projet en même temps que Birame Soulèye, Aïcha Touré, Djamil Sané. «Cette multitude de candidatures nous permettra de multiplier nos temps d'antenne qui permettront à tous les candidats de convaincre les Sénégalais sur le programme commun que nous leur proposons», dit-il. Par ailleurs, il appelle les autres candidats Cheikh Tidiane Dièye, Habib Sy, à accepter ce choix, à l'appuyer et à faire une déclaration pour le confirmer.
GENERATION FOOT : PEPINIERE DE TALENTS
A Yamoussoukro, le Sénégal, qui joue ce lundi son 8ème de finale face à la Côte d’Ivoire, compte sur des talents «fabriqués» à Génération Foot. Il y a les guides, Sadio Mané, Ismaïla Sarr, et les pépites, Pape Matar Sarr, Lamine Camara,
Abdou Rahim KA, Adjoua R. BASSENE (Quotidien TV) et Bocar SAKHO |
Publication 29/01/2024
A Yamoussoukro, le Sénégal, qui joue ce lundi son 8ème de finale face à la Côte d’Ivoire, compte sur des talents «fabriqués» à Génération Foot. Il y a les guides, Sadio Mané, Ismaïla Sarr, et les pépites, Pape Matar Sarr, Lamine Camara, qui constituent la colonne vertébrale des Lions. Le Quotidien s’est rendu à Deni Birame Ndao où est logée Gf qui continue à couver les talents de demain.
Le Sénégal est un «roi-Lion» dont l’appétit est devenu insatiable. Il gagne dans toutes les catégories au niveau des sélections nationales. Depuis quelques décennies, le football sénégalais se construit beaucoup plus en interne et par la base. Ce qui se voit sur les écrans et terrains de compétition se conçoit et se forge notamment dans les académies. Génération foot, fondée en 2000, est l’une des pépinières qui pourvoit aujourd’hui les équipes nationales sénégalaises en talents. Sur les 23 joueurs présents à la Can en Côte d’Ivoire, 5 sont passés par l’académie située à Deni Birame Ndao, logée sur le littoral, mais balayée par un vent poussiéreux.
Au centre, des ouvriers s’affairent. De nouveaux chantiers sont en cours. L’on construit des infrastructures, l’on s’occupe des pelouses, mais l’on surveille, accompagne et encadre surtout la jeune pousse qui aspire à une carrière professionnelle, à l’image d’anciens de l’académie comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Habib Diallo, Pape Matar Sarr ou encore Lamine Camara. Ils ont montré la voie.
Selon Abdoulaye Sarr, Directeur technique, rien n’est laissé au hasard et tout, des installations à la stratégie de recrutement et de formation, vise à stimuler la performance continue. «On a un président (Mady Touré) qui cherche toujours à faire mieux et pense que malgré les résultats, il est toujours possible d’aller encore plus loin. Tout le monde ici travaille dans ce sens et pour cette vision. C’est une grande organisation», explique l’ancien sélectionneur des Lions. S’il a disparu des radars médiatiques, il continue à labourer le champ sportif. Avec son expérience et son vécu, il participe, avec d’autres techniciens réputés comme Bassouaré Diaby, ex-coach des Lionnes, à façonner les nouvelles pépites encore brutes de décoffrage.
13h. A l’heure où les plus jeunes prennent le chemin du restaurant, dans une classe, d’autres pensionnaires terminent un cours de philosophie. Une occasion pour Abdoulaye Sarr de rappeler l’importance que l’académie accorde aux valeurs, à l’éducation et à la formation professionnelle. Pour lui, il ne faut pas voir Génération Foot comme une «machine à former des joueurs». Sur la centaine de pensionnaires, peu finiront professionnels, avec le rayonnement connu par Mané et compagnie. Il faut donc former des citoyens. «Ici, notre crédo, ce n’est pas de former des joueurs, c’est de former des hommes, leur inculquer des valeurs pour leur intégration harmonieuse dans la société. C’est le plus important, parce que le seul joueur ne peut pas faire son projet de vie sans être formaté à l’école des valeurs. Et je pense que de plus en plus, notre école le démontre même avec ses résultats : 100% au Bac pendant trois ans, et on va continuer comme ça», dit-il.
Bien sûr, il y a toute une machine derrière pour accompagner les jeunes vers les sommets footballistiques : terrains d’entraînement, salle de musculation, vestiaires, diététique, soins médicaux… «Même en Europe, il y a des structures qui n’ont pas ces infrastructures. Ce sont des choses sur lesquelles repose le succès. Ce sont aussi des cadres de qualité et une grande organisation», insiste M. Sarr.
La voie est donc tracée. Et elle devrait se poursuivre avec les «valeurs chères» au club, mais aussi en s’adaptant aux exigences évolutives et internationales en matière d’infrastructures, de formation, de philosophie et d’ouverture. D’ailleurs, à en croire le Directeur technique, une section féminine devrait voir le jour, conformément aux recommandations de la Caf.